En voici le résumé : « Camille Pascal nous fait entrer cette fois de plain-pied dans le Versailles de Louis XV pour y surprendre ses amours passionnés avec la duchesse de Châteauroux. Subjugué par cette femme qui se refuse pour mieux le séduire, le jeune roi lui cède tout jusqu’à offrir à sa maîtresse une place qu’aucune favorite n’avait encore occupée sous son règne.
Leur histoire d’amour ne serait qu’une sorte de perpétuel conte de fées si Louis XV, parti à la guerre, ne tombait gravement malade à Metz…
La belle Marie-Anne – adorée du roi, jalousée par la Cour, crainte des ministres et haïe par le peuple – devra-t-elle plier brusquement le genou face à l’Église et se soumettre à la raison d’État ? »
« La chambre des dupes », Camille Pascal, Plon, 2020, 510 p.
11 septembre 2020 @ 06:01
Son style est assez plaisant et vivant, on se laisse facilement accrocher….
Même si personnellement, je préfère le travail d’historien.
12 septembre 2020 @ 12:20
Bonjour , Marc Antoine ! Ravie de te retrouver !
11 septembre 2020 @ 06:39
Merci! Intéressant!
11 septembre 2020 @ 07:37
C’est une histoire vraie et intéressante. La duchesse de Châteauroux était toute puissante à la cour de Versailles. Louis XV avait couché avec au moins deux soeurs de la belle, mais c’est celle-ci qui parvint à prendre durablement le coeur du Roi. Elle devait avoir des arguments.
Mais le roi tomba malade à Metz et comme il était quand même très croyant, il fit devant la cour et même son épouse, un numéro sincère de repentir pour les péchés qu’il avait commis en étant adultère. Son épouse lui dit qu’elle le pardonnait. Le Roi était convaincu qu’il allait mourir et voulait être en paix avec Dieu et son entourage.Et puis il guérit subitement, et reprit sa liaison passionnée avec sa maîtresse, qui avait eu peur d’être renvoyée et qui revenait triomphante. Pas pour longtemps, elle mourut subitement peu de temps après. C’était avant le règne de la Pompadour.
C’est un bon sujet de roman et je ne déflore pas celui-ci puisque ces faits sont vrais et appartiennent à l’Histoire
11 septembre 2020 @ 12:34
On connaissait la journée des dupes…voici la chambre.
13 septembre 2020 @ 11:21
Si c’est la chambre où Louis XV a fait une confession générale, on devrait appeler cette chambre « la chambre du ridicule » . Il se met plus bas que terre en disant qu’il est un grand pécheur et demande pardon à tout le monde. On pleure. Et dès qu’il est guéri, il retourne à ses plaisirs d’alcôve avec la dame qui a eu très peur d’être, comme dans ces cas-là, renvoyée. On a raison de dire qu’il n’y a qu’un pas entre le sublime et le ridicule.
13 septembre 2020 @ 12:36
Excellent Muscate…
11 septembre 2020 @ 22:19
On vient de me l’offrir ! je pense qu’il devrait me plaire.
12 septembre 2020 @ 15:04
J’avais énormément aimé « L’été des quatre rois », très instructif et d’une lecture agréable mais je n’achèterai probablement pas « La chambre des dupes ». Il y eut une époque où des foules d’historiens – professionnels ou amateurs – consacraient leur vie à faire le décompte des maîtresses de Louis XV. A chacun ses centres d’intérêt mais il me semble que ce sujet qui appartient au genre de l’histoire « historissisante » n’intéresse plus grand monde de nos jours. Je souhaite néanmoins un grand succès à cet ouvrage.