Sortie du livre « La dernière reine ; Victoria, 1818-1901« . Voici la note de l’éditeur : « Il y a cent-douze ans, la reine Victoria mourait et entrait dans la légende comme une petite dame obèse et impérieuse. Son nom symbolise un siècle d’hypocrisie, d’austérité sourcilleuse, de chasteté puritaine. Le moment est venu de corriger le mythe d’une Victoria » victorienne « .
La reine du plus grand empire depuis la Rome antique, la grand-mère de l’Europe, la souveraine de la révolution industrielle était une femme sensuelle qui aimait les hommes beaux, les soldats en uniforme, les Ecossais en kilt, les Indiens en turban. Meilleure danseuse du royaume, elle raffolait des bals qui se terminaient à l’aube, elle ajoutait du whisky à son thé, apprenait l’italien en chantant du bel canto. Séduite par les couleurs de la Méditerranée, elle lança la Côte d’Azur.
Aux lords, elle préférait ses serviteurs simples et bons. Son peuple l’appelait » la reine républicaine « . Mais à quarante-deux ans, devenue veuve, elle respecta aveuglément les principes luthériens d’Albert, son prince allemand, qu’elle avait aimé jusqu’à la folie.
Journal de Victoria, mots d’esprit d’un Bernard Shaw ou d’un Oscar Wilde, sarcasmes et courbettes de la presse de l’époque, mais aussi discours de Palmeston et Disraeli brossent le tableau fastueux de la cour britannique à son apogée, officielle autant qu’intime. C’est une Victoria ardente et violente que fait revivre cette biographie sans révérence. »
« La dernière reine. Victoria (1818-1901) », Philippe Alexandre et Béatrice de l’Aulnoit, Robert Laffont, 2013
Sylvie-Laure
27 juin 2013 @ 06:54
C’est une ré-édition car ce livre, est déjà paru, je m’en suis servie a plusieurs reprises pour des articles à Régine.
Sur le précédent, livre sur le même sujet, et du même éditeur, aussi, il y avait deux portraits (couleur) de la reine, la reine dans sa jeunesse, et ensuite dans ses vieilles années.
On peut noter une ressemblance de la reine jeune avec la petite fille de la reine actuelle, Béatrice d’York, peut être dû aux yeux.
Je vous conseille vraiment ce livre, il est très bien documenté, photos, textes, et il est à relire sans modération.
JAusten
27 juin 2013 @ 17:42
ah oui une réédition car j’ai la version de 2000 : d’ailleurs je préfère la couverture de 2000 à celle-ci.
Ils en ont de la chance ces auteurs d’être réédités : j’aimerais que d’autres le soient aussi
Tatami
27 juin 2013 @ 09:23
C’est la réédition du livre déjà édité en 2000 et que j’avais lu avec beaucoup de plaisir, bien documenté et bien écrit.
Nathetvoila
27 juin 2013 @ 09:42
Avec tout mon respect….sacrée bonne femme ! Merci Régine pour la mention de ce livre, je dois faire quelques réserves pour l’été !ca donne envie.
Caroline
27 juin 2013 @ 12:15
A la lecture de cet article sur le nouveau livre surement fort intéressant sur les débuts du règne de Victoria,je me rappelle du beau film historique ‘Victoria,les jeunes années d’une reine’jouée par l’actrice Emily Blunt!!
Actarus
27 juin 2013 @ 12:49
« La dernière reine » est aussi le titre du livre de Marc Roche sur Elisabeth II.
Décidément, l’imagination fait défaut aux auteurs qui se copient les uns les autres. ;)
Cosmo
27 juin 2013 @ 18:37
Ce ne fut pas la reine Victoria qui lança la Côte d’Azur mais Lord Brougham qui lança Cannes à partir de 1838.
La grande souveraine qui lança Nice fut Maria Alexandrovna, née Marie de Hesse-Darmstadt, épouse du Tsar Alexandre II.
La reine Victoria, quant à elle, ne vint sur la Côte d’Azur qu’à la fin du XIXème siècle, à partir de 1880. Elle séjourna à Nice à l’Hotel Régina Palace, construit pour elle, durant trois saisons en 1897, 1898 et 1899. Elle mourut en 1901.
Qu’elle ait aimé les beaux hommes, et pas uniquement des yeux, est certain. Qu’elle aimait le bal, le whisky et parait-il le haschich, ne fait pas de doute ! Qu’elle ait été simple et bonne, ne semble pas crédible.
Elle n’était pas en tous cas, la mère « la pudeur » à qui l’on impute à tort l’hypocrisie d’une époque.
Bernard Hivert
27 juin 2013 @ 21:46
« La dernière Reine .Victoria 1819-1901 (et non pas 1818).
J.J.
27 juin 2013 @ 23:39
So sorry but Her Majesty was born in 1819, not in 1818 …
JACQUES
27 juin 2013 @ 23:53
Pourquoi la « Dernière Reine » ?.
Philibert
28 juin 2013 @ 14:14
Je me suis posé la même question !
Elizabeth est reine depuis 1953, soit depuis 60 ans. Entre Victoria et elle, il n’y a eu que 52 ans et quatre rois, dont un très éphémère.
Ceux qui ont déjà lu la première édition de ce livre ont-ils une réponse à la question de Jacques ?
aubert
28 juin 2013 @ 15:43
Ce titre a étonné lors de la première parution. Il est désobligeant pour Elizabeth II.
Actarus rappelle qu’un autre ouvrage, consacré à Elizabeth II a repris ce titre.
Avec aussi peu d’esprit que peuvent bien raconter les auteurs ? rien de nouveau si l’on se réfère à l’ouvrage de Philippe Alexandre.
Francine du Canada
29 juin 2013 @ 01:18
Deuxième édition; j’ai feuilleté la première édition, il y a quelques années, dans une librairie de livres usagés (et vraiment pas dispendieux) et je ne l’ai pas achetée.
Je n’aimais pas cette reine… pas plus que son prince Albert.
Elle avait les yeux exorbités mais d’un bleu très clair mais… de là à dire que Béatrice lui ressemble??? Na, na, na; Béatrice est jolie malgré les yeux vairons et exorbités; Victoria ne l’était pas… surtout pas les dernières années. FdC
Philibert
30 juin 2013 @ 21:00
Victoria n’était pas une jolie jeune fille. Elizabeth ne l’était pas non plus.
C’est ainsi, personne ne peut rien y faire.
Il n’en reste pas moins vrai que l’une comme l’autre ont marqué leur époque, en fonction du pouvoir dont elles disposaient.