Parution du livre « La fin de l’empire des Tsars » de Dominic Lieven et traduit de l’anglais. L’auteur a été membre associé de la British Academy et professeur d’histoire politique de la Russie à la London School of Economics.
Dominic Lieven a eu accès à des sources inédites qui lui ont permis d’étudier le mécanisme qui a irrémédiablement conduit au conflit mondial. La grande originalité du livre est qu’il n’est pas uniquement centré sur la Russie mais dans un contexte plus vaste, véritable bras de fer entre empires et nationalismes à la fin XIXe et début XXe siècle.
« La fin de l’empire des Tsars », Dominic Lieven, Editions des Syrtes, 2015, 504 p.
Mary
14 juillet 2015 @ 09:04
Je connais suffisamment ce tragique effondrement !
Pas de lectures déprimantes l’été …
Caroline
14 juillet 2015 @ 23:01
Mary,bien dit!J’espère que ce n’est pas un livre ‘sanguinaire’!
Camille
15 juillet 2015 @ 10:15
C’est un livre à caractère informatif, rien de sensationnaliste comme certains »journalistes » écrivant sur cette période. Donc non rien de déprimant ou de sanguinaire.
Philippe gain d'enquin
14 juillet 2015 @ 12:42
Que dire de réellement nouveau ? Un homme faible épouse une neurasthénique; laquelle est porteuse d’une tare – car c’en est une ! – qui lui donne un fils dont la vie est un calvaire. Bien, ayant évoqué cela : quid des décisions malheureuses que prend et prendra, jusque’ au bout cet homme, très probablement bon , amène, mais aussi peu fait pour mener ses peuples et son empire que pour enseigner à La Sorbonne ? Tout ceci serait excusable – et encore – s’il n’avait pas lâché son/ses peuple/s au pire moment de la guerre, et oublié de mieux asseoir le pouvoir de son successeur ? L’on répète à l’envi que Nicolas II est le « dernier » tsar; mais pourquoi n’a t’il pas davantage associé au Trône son frère Michel qui, lui est le dernier de la lignée à l’avoir été ? Certes très, très peu de temps mais il le fût ! Plus de subtilité et de fermeté étaient nécessaires; moins de bigoterie et de foi mal comprises – mais magnifiquement servie – étaient péremptoires ! Le Peuple russe « a tué le Père » parce que ledit « Père » l’av lâché ! Sachant que notre Bibliothèque Municipale a prévu son achat, je m’en vais m’inscrire au nombre de ses lecteurs…
Vincent
14 juillet 2015 @ 20:01
Je vous trouve dur de parler de « tare » au fait que la tsarine était porteuse du gêne de l’hémophilie. Ajouté à cela qu’on ne connaissait pas la génétique à l’époque. Que dire alors des parents qui sont hélas porteurs de gênes qui risquent de transmettent des maladies comme la mucoviscidose ou la drépanocytose ?
Camille
15 juillet 2015 @ 10:19
L’auteur ne développe pas que sur le Tzar, mais sur l’ensemble du gouvernement russe, les conseillers, le peuple, les proches de l’empereur ainsi que la société russe de l’époque. Il parle aussi beaucoup des relations entre les différents régimes européens (voire extra-européens) et la Russie. Il ne parle quasiment pas de Raspoutine ou de l’impératrice. Par contre c’est pointu côté informations et références ! Rien à voir avec ce qu’on nous sort habituellement sur les Romanov, comme le dernier en date qui pompe pas mal sur Jean des Cars (que j’aime bien).
Camille
14 juillet 2015 @ 20:22
J’ai acheté ce livre récemment, un vrai plaisir de lecture. Dominic Lieven est à mon sens l’historien de référence sur le sujet et j’ai beaucoup apprécié son »Nicholas II » (en tout cas davantage que la bio d’Hélène Carrère d’Encausse).
Cosmo
14 juillet 2015 @ 21:36
L’auteur est-il un membre de la famille Lieven, aristocrates et officiers germano-baltes, en cour à St Petersbourg, dont un des membres, la princesse Lieven, fut la maîtresse de Metternich ?
Anne-Cécile
16 juillet 2015 @ 05:02
En effet Cosmo il appartient à cette très intéressante famille et il est le frère des non moins brillants universitaires et chercheurs Anatole et Elena Lieven.
Voilà un livre que je vais m’empresser de commander. Federovski et Carrère d’Encausse c’est sympa à lire mais enfin sur le plan de la recherche scientifique historique cela est léger lorsque l’on est mordu d’Histoire slave dont la russe comme moi.
Camille
16 juillet 2015 @ 13:47
J’aime écouter Mme Carrère d’Encausse, mais à lire je trouve son style très pénible et même lourdingue. Dire que j’avais économisé exprès à la sortie de son Alexandre II, qui fut mon premier achat personnel dans le domaine des biographies, mais le résultat fut assez décevant au final. C’est bourré d’informations utiles si on veut comprendre certains points, mais d’autres points d’ordre psychologiques sont très sous-développés.