Parution chez Perrin le 19 septembre 2019 de cet ouvrage « La fortune des Médicis. Le siècle d’or de Florence » par Jean-Yves Boriaud. En voici le descriptif : « Le siècle dit « des Médicis » passe pour un moment d’exception, un modèle d’équilibre politique comme de perfection esthétique. Au xve siècle affluent effectivement à Florence, en ce brillant Quattrocento, artistes, architectes, érudits et philosophes qui en font le phare de la Renaissance italienne.
Le siècle dit « des Médicis » passe pour un moment d’exception, un modèle d’équilibre politique comme de perfection esthétique. Au xve siècle affluent effectivement à Florence, en ce brillant Quattrocento, artistes, architectes, érudits et philosophes qui en font le phare de la Renaissance italienne.
Mais rien n’aurait été possible sans la toile économique patiemment tissée depuis des dizaines d’années par les fondateurs méconnus de la dynastie des Médicis, des banquiers qui, en dépit des graves soubresauts qui agitèrent l’histoire de la ville, montèrent un réseau de succursales qui firent la fortune de la famille.
Fort de sa connaissance intime de la période, Jean-Yves Boriaud montre comment les Médicis, appuyés sur cette solide infrastructure, réussirent à s’emparer, sous Cosme (1434-1464) puis Laurent « le Magnifique » (1469-1492), de la réalité du pouvoir politique dans cette « république » aux rouages compliqués et à conforter cette puissance en se constituant une cour de haute culture, à même de célébrer les exceptionnels mérites du clan. Cela avant que le système montre ses limites et qu’en sollicitant à l’excès les ressources de la banque familiale, Laurent et ses successeurs ne le conduisent à l’échec final, la faillite de 1494.
L’ascension, l’apogée et la chute d’une famille mythique, racontée avec brio par l’historien des Borgia. »
« La fortune des Médicis. Le siècle d’or de Florence », Jean-Yves Boriaud, Perrin, 2019, 320 p.
Muscate-Valeska de Lisabé
7 septembre 2019 @ 08:32
Je suis passionnée par cette époque.
Francois
7 septembre 2019 @ 09:35
Certainement très intéressant d’étudier ce qui est
à l’origine du nerf de la guerre
Car sans la puissance des Médicis la Renaissance n’eût pu
être ce qu’elle a été
Il fallait la capacité financière sans fond des Médicis
pour parvenir à cette profusion artistique
Et l’intelligence de vouloir faire de sa vie une œuvre d’art
val
7 septembre 2019 @ 10:34
Cette famille m’a toujours fascinée , et Catherine de Médicis est celle qui a mérité mes années de recherches , une des femmes les plus incroyables du XVI ème siècle !!!! les livres d’histoire nous l’on dépeinte comme une sorcière , c’est tout le contraire !!!!!
Leonor
7 septembre 2019 @ 11:02
J’aime beaucoup ce texte. La quatrième de couverture, je suppose ?
J’aime ce texte, parce qu’il témoigne de la réalité de ce qu’était la Florence des Médicis : le pouvoir des marchands. Le pouvoir de l’argent. Il fallait le dire, l’écrire.
L’art a la plupart du temps eu partie liée avec l’argent . C’est ainsi, pour des raisons simplement pratiques :le coût des matériaux, le travail de l’artiste et de son atelier. De nos jours s’y ajoute la plus-value insensée de la spéculation.
Cette réalité a jadis été l’humus où ont pu pousser, éclore, fleurir des oeuvres magnifiques. Oui.
Mais ça me fait rire quand on parle , par exemple, de la douceur de Florence.
Florence est une ville dure, sèche, raide. Magnifique, mais dure. Je l’ai toujours intimement ressentie ainsi, à chacun de mes séjours. C’est la ville des Médicis, qui n’étaient pas des enfants de choeur. Et le Printemps de Botticelli n’y changera rien. Ni les fresques de Fra Angelico à San Marco.
Vicky
7 septembre 2019 @ 15:25
Il me semble qu’ils avaient été apothicaires avant d’être banquiers et que le début de leur fortune viendrait de là…
Clara
7 septembre 2019 @ 22:52
1494 marque le début d’une période de soulèvements de nature variée dits « républicains » (Savonarole était-il un républicain comme il le revendiqua, ou bien une sorte d’extrémiste du type moudjahidin ?) mais les Médicis reviendront en 1523 pour ainsi dire « dans les fourgons de Charles Quint » et sur demande du pape Clément VII qui imposa Alexandre (probablement son fils naturel, celui qui fut assassiné par son cousin Lorenzaccio) et règneront jusqu’en 1737 (mort de Jean Gaston)
Robespierre
9 septembre 2019 @ 12:59
Jean Gaston était un dégénéré, et l’histoire de sa vie donne des hauts le coeur.
Charlotte
8 septembre 2019 @ 22:48
Les livres de Jean-Yves Boriaud sont de grande qualité, son « Machiavel » a reçu le prix « Provins Moyen Age » en 2015.
Ses traductions de Pétrarque « Seniles » (lettres de la vieillesse) et de Boccace » De mulieribus claris » (sur les femmes célèbres) sont moins connues que ses livres sur les Borgia ou son Histoire de Rome, voire Galilée.
C’est un maître.
Esquiline
9 septembre 2019 @ 14:19
Mon quart florentin m’a légué ses gènes dominants.
Je ne sais plus combien d’essais, de thèses, d’ouvrages historiques plus ou moins sérieux emplissent les rayons de mes bibliothèques, sans parler des ouvrages d’art, encore plus nombreux.
Quel miracle cette ville! Un don inestimable fait au monde.
Je lirai ce livre avant de faire mon habituel pélérinage via San Spirito, lieu de naissance de ma grand mère à quelques encablures du Palais Pitti.
val
10 septembre 2019 @ 12:03
Leonor,
Etant une fan inconstestable de la reine Catherine, je suis pourtant une inconditionnelle de Rome ville verte et blanche avec ses pins parasols et ses bâtiments blancs c’est un pur régal.