En voici le résumé : « La France, première destination touristique au monde, n’a jamais été aussi vite transformée et embellie que par ses deux empereurs Napoléon Ier et Napoléon III.
Beaucoup l’ont oublié mais, par exemple, le pont de pierre de Bordeaux, la place Bellecour à Lyon, les villes de La Roche-sur-Yon (“Napoléonville”), de Vichy, de Pontivy, les stations balnéaires de Biarritz, Deauville et Arcachon, le palais du Pharo à Marseille, les canaux de Saint-Quentin ou de Nantes ou encore le fort Boyard leur sont dus.
Sans oublier leurs empreintes mémorielles comme la fameuse “route Napoléon” et son cadre magnifique, de Golfe-Juan à Grenoble. Vive (nos) Empereurs ! »
framboiz07
21 décembre 2021 @ 00:57
Bonne idée , l’année 2021 se termine et avec le Covid , j’ai l’impression que beaucoup de manifestations , pour les 200 ans de la mort de Napoléon Ier ont été annulées …Une croisière devait aller à Sainte Hélène , je me demande si elle a eu lieu …Qui le sait ?
Bambou
21 décembre 2021 @ 06:33
Très, très intéressant probablement !
Cosmo
21 décembre 2021 @ 09:11
Sans oublier la rue de Rivoli, la place de l’Etoile et les œuvres du baron Haussmann à Paris…
Pastelin
21 décembre 2021 @ 09:12
Par extension, pour ceux et celles que la thématique intéresse, le « beau livre » suivant
À TRAVERS LA CALABRE NAPOLÉONIENNE
JOURNAL DE VOYAGE D’AUBIN-LOUIS MILLIN
DESSINS DE FRANZ-LUDWIG CATEL
Corinne le Bitouzé et Gennaro Toscano
En 1811, l’archéologue Aubin-Louis Millin part pour l’Italie, mandaté par les autorités impériales pour inspecter les monuments de la péninsule désormais sous autorité française. Son périple le mène jusqu’en Calabre où seule une poignée de visiteurs se sont jusque-là hasardés. Il se lance dans l’aventure avec le peintre allemand Franz-Ludwig Catel qu’il charge de dessiner les paysages traversés et les monuments visités. Ce coffret présente les notes de voyage de Millin publiées ici pour la première fois et les quelque cent soixante dessins réalisées par Catel tout au long de l’expédition
( Cf site éditions BnF)
Beque
21 décembre 2021 @ 10:07
En 1862, Emile Pereire, secondé par son frère Isaac, réalisa à Arcachon une opération immobilière grâce aux importantes plus-values du Parc Monceau à Paris. Il devint propriétaire de 100 ha de forêt en vue de créer une « ville nouvelle ». Il fit construire des « châlets » destinés aux « malades de la poitrine » [appelés « les allongés »] afin qu’ils puissent séjourner avec leur famille, leurs domestiques, dans des maisons particulières achetées ou louées meublées. L’essor d’Arcachon avait été rendu possible par le prolongement, le 25 juillet 1857, jusqu’à cette petite commune, de la ligne de chemin de fer Bordeaux-La Teste de Buch reprise par Emile Pereire.
Celui-ci avait fait édifier à Arcachon, en 1863, une magnifique demeure, la Villa Pereire, style châlet de Bade avec bois découpés. L’Empereur Napoléon III y rendit visite à Emile Pereire, le 4 octobre 1863.
L’Empereur était déjà venu à Arcachon, le 10 octobre 1859, accompagné de l’Impératrice et du Prince Impérial, lorsque la maréchale de Saint Arnaud l’avait reçu, le 10 octobre 1859, dans sa villa « L’Alma ». Il avait imposé cette visite à Eugénie pour voir de près le bassin d’Arcachon que ses ingénieurs militaires voulaient transformer en port de guerre, rendre visite à la veuve du maréchal de Saint Arnaud et, surtout, rencontrer les frères Pereire et découvrir leur vaste domaine.
Beque
21 décembre 2021 @ 10:25
Le 25 mai 1804, Napoléon 1er décide par décret, de transférer la préfecture de la Vendée de Fontenay le Comte vers La Roche-sur-Yon qui se trouve à une journée de cheval au plus des limites de la Vendée. Mais La Roche-sur-Yon n’est alors qu’un bourg. L’empereur ordonne donc la création d’une ville nouvelle dont il veut faire un modèle d’architecture sous l’impulsion des ingénieurs Cormier et Valot. comprenant tous les symboles civils et civiques de l’époque : une préfecture, un lycée, un tribunal, une prison, des casernes, un hôpital, une place d’armes..
La ville a changé huit fois de nom en soixante dix ans : La Roche-sur-Yon, avant 1804 ; Napoléon de 1804 à 1814 ; La Roche-sur-Yon, durant une quinzaine de jours en 1814 ; Bourbon-Vendée, d’avril 1814 à avril ; Napoléon, d’avril 1815 à juin 1815 ; Bourbon-Vendée, de juin 1815 à 1848 ; Napoléon, de 1848 à 1852 ; Napoléon-Vendée, de 1852 à 1870) ; La Roche-sur-Yon, depuis 1870.
Leonor
21 décembre 2021 @ 11:42
A Strasbourg, on a la place Kléber. Centrale et inratable. Ca pourrait ne pas plaire aux Vendéens . Va falloir le déboulonner. Mais tiens, au fait : les Nazis l’avaient déjà fait, en 1940. Mais en ’45, hein, on l’a remis en place, notre Kléber, alors maintenant, on l’y laisse, ou gare.
On a aussi le quai Kellermann , cf. Valmy.
A Colmar, la place Rapp. Aide de camp de Napoléon.
Le quai Lezay-Marnezia , bien joli quai, promenade joliment romantique . Intéressant personnage que ce Lezay-Marnezia. Préfet, il n’a pas chômé, cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/Adrien_de_Lezay-Marn%C3%A9sia
J’aime bien les bancs-reposoirs dans la campagne alsacienne. Un hommage aux mères, en l’honneur de la naissance du petit Roi de Rome.
Menthe
21 décembre 2021 @ 14:24
Oui, les bancs reposoir du roi de Rome
en beau grès des Vosges. On en voit encore beaucoup, en très bon état.
Leonor
22 décembre 2021 @ 12:59
https://www.radiomelodie.com/podcasts/5457-notre-patrimoine-les-bancs-reposoir-dalsace.html
Bancs-reposoirs.
Beque
21 décembre 2021 @ 18:57
Leonor, le nom de Lezay-Marnesia me disait quelque chose : en effet, Adrien était l’oncle maternel de Stéphanie de Beauharnais.
Par ailleurs, j’ai découvert qu’il était mort dans des conditions dramatiques, le 9 octobre 1814 à 45 ans. Passé sous les ordres du nouveau roi Louis XVIII, en tant que préfet, il devait recevoir, le 5 octobre, à Landau le duc de Berry qui allait être nommé gouverneur de la France de l’Est. Précédant le prince pour le recevoir avec tous les honneurs à Strasbourg, ses chevaux s’emballèrent et il fut poignardé dans le ventre par son épée d’apparat.
Son corps fut inhumé entre 1814 et 1853 à Krautergersheim dans la sépulture privée d’Henri de Turckheim, puis transféré dans un caveau de la cathédrale de Strasbourg.
Leonor
22 décembre 2021 @ 12:58
Oui, bonjour Beque,
Je ne connaissais pas les circonstances de la mort de Lezay-Marnezia, donc merci de ces précisions.
J’ignore pour quelle raison il a dans un premier temps été inhumé à Krautergersheim ( la » capitale » de la culture du chou cabus en Alsace, le chou à choucroute !). J’ignore aussi où se trouve son caveau d’inhumation à la Catjédrale, que je connnais pourtant bien. Aurait-il été inhumé dans le caveau des évêques ? Ce serait étonnant.
Mais cela n’a sans doute pas une énorme importance .
L’homme fait du bon travail en Alsace.
Beque
21 décembre 2021 @ 11:44
Fief des ducs de Rohan, Pontivy (« Ponti » en breton) est rebaptisée Napoléonville, en 1802, par Napoléon Bonaparte. Quartier de cavalerie, caserne d’infanterie, cette « ville dans la ville », au sud du bourg médiéval, a vocation de devenir le plus grand centre militaire breton en pleine menace du blocus britannique. « Placée au centre des nouveaux canaux [dont celui de Nantes à Brest] de la ci-devant Bretagne, Napoléonville sera, dans la paix, le centre d’un grand commerce ; dans la guerre, un centre militaire imposant, un entrepôt pour l’approvisionnement de notre marine », déclare Bonaparte, en 1806, à l’occasion d’un discours sur l’état de l’Empire. A la chute de L’Empereur, Napoléonville redevient Pontivy en 1815, puis à nouveau Napoléonville sous Napoléon III. La ville est jumelée avec… Napoleonville en Louisiane, qui s’appelait Canal et fut rebaptisée ainsi, en 1807, à la demande d’un soldat qui avait combattu dans la Grande Armée.
Gérard
21 décembre 2021 @ 16:08
Le grand essor économique de Marseille commencé après la chute du Premier Empire a été consacré sous la Monarchie de Juillet et le Second Empire. Sous la Monarchie de Juillet l’eau de la Durance fut amenée jusqu’au Château-d’Eau de Longchamp dans un décor superbe. Sous l’Empire il y eut non seulement le palais impérial du Pharo qui était un cadeau de la ville à l’impératrice mais aussi le percement de la rue Impériale devenue depuis rue de la République avec des immeubles de belle facture, et la construction d’une majestueuse préfecture aux lieu et place de l’église Saint-Ferréol que les bourgeois marseillais trouvaient trop ventée et qui fut donc déplacée, la construction de la nouvelle cathédrale et celle de la basilique Notre-Dame de la Garde etc.
Kalistéa
22 décembre 2021 @ 11:58
C’est vrai , chère Beque. J’ai rencontré des francophones et autres amis de Napoléonville en Louisiane. Ils étaient tout fiers d’être jumelés avec Pontivy , ville qu’ils visitaient volontiers et dont ils gardaient le souvenir émerveillé des fêtes qu’on y faisait pour les accueillir .
Sigismond
22 décembre 2021 @ 16:33
Vivement la fin de cette année 2021 pour que tous ces bonapartolâtres cessent de nous em…der avec leur fétichisme.
Kalistéa
27 décembre 2021 @ 19:46
Oui il vaut mieux idolâtrer des princes Espagnols descendants très affectueux de Franco que la France admire et vénère!