Quel fut son rôle dans l’évasion épique de Napoléon de l’île d’Elbe ? Sans elle, l’Empereur n’aurait pu tromper la surveillance de tous ceux qui guettaient le moindre de ses mouvements.
Particulièrement le jeune colonel Neil Campbell, chargé par les Anglais d’empêcher sa fuite. Dans quelle mesure la passion de l’officier britannique pour la belle Florentine a-t-elle permis de déjouer les plans des puissances alliées engagées au congrès de Vienne dans des négociations aussi âpres le jour qu’agrémentées, la nuit, de fêtes, de complots et d’intenses échanges amoureux ?
Cette passion torride entre le colonel et la séduisante comtesse ne fut-elle pas un piège ? Et tendu par qui ? Seule certitude, sans la comtesse Miniaci la formidable épopée des Cent-Jours, l’invasion d’un pays par un seul homme, n’eût pas été possible ».
« La maîtresse italienne »? Jean-Marie Rouart, Gallimard, 2024, 176 p.
Caroline
22 février 2024 @ 11:50
Un livre ‘ fiable ‘ ?
Clémence
22 février 2024 @ 13:17
Je viens de commencer ce livre: il ne se lit pas, il se dévore ! La plume est splendide.
Philibert
22 février 2024 @ 19:19
Dans ce roman, il reste à savoir ce qui est authentique et ce qui ne l’est pas.
Quelqu’un sur ce site sait-il si la comtesse Miniaci est un personnage historique ou une invention de l’auteur ? Et, si c’est un personnage historique, quel fut son rôle véritable dans l’évasion de Napoléon depuis l’île d’Elbe ?
Solenn
23 février 2024 @ 15:10
Cela reste un mystère…sur internet je n’ai pas trouvé de réponse.
Je lirai ce livre qui me parait passionnant.
Gerald
23 février 2024 @ 17:24
@Philibert
(Jacques Macé, « Fanny Bertrand, l’exilée de Sainte-Hélène », pages 89-90)
« Grâce à son réseau d’informateurs et au cloisonnement qu’il leur impose, Napoléon réussit à monter son plan dans le plus grand secret, surtout sans en informer Bertrand, qui en parlerait à sa femme, laquelle se confierait à Pauline qui le dirait à sa mère ! Et toutes ne penseraient plus qu’à l’en dissuader !
Au lieu de rester à proximité de l’île, Campbell fait des allers et retours avec la corvette Partridge entre l’île et Livourne où il a une maîtresse, ce qui ouvre des créneaux. Tout néanmoins manque de mal tourner car le brick l’Inconstant, envoyé charger du blé à Civitavecchia, s’échoue et manque de couler en rentrant à Portoferraio dans la huit du 12 au 13 février. Il faut le renflouer et le réparer.
À partir du 22 février, en l’absence de Campbell, Drouot est chargé de bloquer tout trafic avec le continent tandis que l’on charge vivres, armements et équipements sur deux navires de transport qui ont été nolisés. Catastrophe ! Au matin du 24, la Partridge fait une rapide apparition devat Portoferraio… puis repart informer Campbell que tout est calme sur l’île.
[…]
À l’aube du 27, la flotille s’éloigne en direction du nord tandis que Campbell, alerté par des rumeurs, repart de Livourne vers Portoferraio. À son arrivée, il constate l’absence de l’Inconstant et l’air goguenard de la population. »
Pédantesquement vôtre,
Gerald
Calou
22 février 2024 @ 22:05
J’avais projete de me l’acheter.
Mais je crois savoir que ma fille a projete de me l’offrir a l’occasion de la fete des Peres!
Je pense que cela va etre un roman « sympa » pour qui aime cette periode…
Passiflore
22 février 2024 @ 22:14
Pauline Borghese qui avait rejoint son frère et sa mère à Porto Ferraio disait « Si le nez de la comtesse Miniaci eût été plus long, le sort du monde eût été changé ». Le colonel Sir Neil Campbell, chargé par Lord Castlereagh de pourvoir aux besoins du souverain déchu à l’île d’Elbe, s’ennuyait ferme et s’absentait entre dix et quinze jours par mois sous prétexte d’échanger ses renseignements avec les Autrichiens. En fait, il retrouvait sa maîtresse, la comtesse Miniaci à Florence, Livourne ou Lucques.
Quand il se rendit compte que l’Empereur s’était échappé de l’île, le 26 février (1815), il se répéta à lui-même (absent entre le 16 et le 26 février) qu’il n’aurait pu, même s’il était resté à son poste, s’opposer à la fuite de Napoléon. Pauline (qui connaissait le décision de son frère) avait organisé, la veille de son départ, un grand bal mémorable pour la bonne société.
Campbell sera à Waterloo, mais pas en service. Il finira sa vie en tant que colonel du «Royal Africain », gouverneur et commandant en chef de la Sierra-Léone.
Framboiz 07
23 février 2024 @ 07:03
Petite et grande histoire…le rôle des 👯♂️ !Attention, elle sont verticales
,aussi!