Fort imprudemment, celui-ci a éveillé chez la jeune fille un goût pour la liberté et une passion pour la vie ordinaire.
Quand un prince tout aussi parfait demande sa main, Priscilla décide de s’enfuir loin du château paternel et de cette vie monotone, contraignant Fritzing à l’aider.
Ils arrivent en Angleterre, s’installent dans un petit village, où Priscilla fait l’amère expérience de la vie et de ses contingences : la nécessité de l’argent, d’un logement confortable et de repas…
Elle découvre aussi l’intérêt que peuvent prendre les jeunes gens à une belle jeune fille, ce qui l’amène dans une position délicate.
Quand on assassine une vieille femme du village afin de lui dérober l’aumône extravagante offerte par Priscilla, la princesse réalise qu’elle est dans une situation inextricable. Heureusement, le prince, aussi amoureux qu’efficace, la retrouve et Priscilla se laisse facilement persuader de
redevenir princesse. »
« La princesse Priscilla s’est échappée », Elizabeth Von Arnim, Bartillat, 2022, 220 p.
Baboula
13 janvier 2022 @ 00:56
De l’Arlequin niveau second cycle .
Gatienne
13 janvier 2022 @ 11:55
Un bon résumé ! 😉
miloumilou
15 janvier 2022 @ 09:04
😆 Baboula!
HRC
13 janvier 2022 @ 01:57
Une Anglaise devenue von Armin par mariage.
J’en ai lu deux, ou trois, de ses courts récits où je trouve agréable son humour et le rythme.
Benoite
13 janvier 2022 @ 07:12
Le résumé ici fait, me plait assez pour le suivi des aventures de cette jeune femme.
La liberté peut être jouissante, mais aussi faire voir ses limites et ses contraintes.
La rubrique des « livres » est toujours étonnante et passionnante sur NR, et ça …
« C’est bon à savoir »
Charlotte (de Brie)
13 janvier 2022 @ 07:46
Liberté et amour sont les fils conducteurs de l’oeuvre d’Elizabeth Von Arnim, tout ce qu’elle ne cesse de chercher dans sa vie personnelle.
Je ne connaissais pas ce livre mais ai lu « Elizabeth et son jardin allemand » autobiographique qui décrit les efforts qu’elle fait pour réaliser un jardin anglais dans un climat allemand. Elle nous fait vivre avec elle au rythme des saisons, avec poésie et délicatesse.
Son oeuvre a été redécouverte dans les années 1980 mais est moins connue que celle de sa cousine Katherine Mansfield. Sa vie fut aussi moins tumultueuse…
Gatienne
13 janvier 2022 @ 11:57
Elle a quand même été la maîtresse, parmi tant d’autres, de ce coquin de HG Wells !
Bretonig
13 janvier 2022 @ 08:44
J’adore l’écriture Elizabeth Von Arnim. Je vous recommande de lire : Père, La Bienfaiteur, Avril enchanté’ titres français. Sa propre vie est un véritable roman dont elle s’est inspirée.
Cosmo
13 janvier 2022 @ 12:45
Un film magnifique a été tiré d’Avril Enchanté.
n
13 janvier 2022 @ 08:57
Belle histoire en espérant que cette expérience sera très profitable à cette princesse et aux autres.
Dagobert 1er
13 janvier 2022 @ 09:09
Cul cul la praline, le résumé. L’héritière de Barbara Cartland?
Charlotte (de Brie)
13 janvier 2022 @ 12:26
Euh non, éventuellement Barbara Cartland pourrait être son héritière car Elizabeth Von Arlim est morte en 1941.
Antoine
13 janvier 2022 @ 19:56
On voit que vous êtes un connaisseur de l’oeuvre de Barbara Cartland…
Dagobert 1er
13 janvier 2022 @ 21:53
J’adooooore le rose
Antoine
14 janvier 2022 @ 00:01
Moi aussi, Dagobert 1er, mais je n’en suis pas encore au boa…
JAusten
13 janvier 2022 @ 09:09
Il parait qu’un livre ne se juge pas à la couverture, mais quand je lis ce résumé, j’ai la nette sensation d’avoir aussi lu le livre dans ces quelques lignes.
Beque
13 janvier 2022 @ 09:26
Question idiote : je me demande si Elizabeth von Arnim est une écrivain(e) contemporaine ou si elle est la romancière anglaise née Mary Annette Beauchamp en 1866 et morte en 1941, épouse d’Henningg August von Arnim ? Celui-ci était le cousin d’Achim von Arnim, époux d’Elisabeth Brentano, sœur de Clemens, et amie de Goethe.
Si oui, pourquoi y a-t-il des rééditions de ses romans ?
Charlotte (de Brie)
13 janvier 2022 @ 12:36
Oui elle est bien la romancière anglaise née Beauchamp, en Australie et morte en Caroline du Nord ou du Sud, je ne sais plus.
Elle était la cousine de la Néo-Zélandaise Katherine Mansfield.
Pourquoi réédition ? parce que je pense avoir retenu de ma lecture de : « Elizabeth et son jardin allemand » que son oeuvre avait plongé dans l’oubli jusqu’à ce que dans les années 1980, un éditeur décide de la faire traduire et éditer de nouveau.
Cette littérature n’est pas ce qu’il est convenu d’appeler « inoubliable ou novatrice » on y trouve en ce qui concerne les romans, tous les ingrédients des bons sentiments qui ne sont pas synonymes de bonne littérature.
En revanche ses témoignages autobiographiques sont alertes et souvent amusants.
Beque
13 janvier 2022 @ 22:49
Merci, Charlotte, je découvre donc une romancière anglaise. Je ne suis pas très connaisseuse dans ce domaine. Je me suis, cependant, intéressée au groupe de Bloomsbury. Et puis, évidemment, à Jane Austen.
Charlotte (de Brie)
15 janvier 2022 @ 14:24
Donc Virginia Woolf ?
Bonne fin de week-end Beque
Jean Pierre
13 janvier 2022 @ 09:39
C’est de la littérature pour dames.
HRC
13 janvier 2022 @ 12:30
Oui, les dames prudentes socialement mais qui se savent prudentes.
HRC
14 janvier 2022 @ 00:10
Je précise : son texte « en roulotte » raconte un petit voyage entre amis dont un Allemand. De jolies piques sur les travers des uns et autres, mais les liens sociaux. « Élisabeth à Rügen » aussi.
Elle a épousé un comte anglais aussi, et divorce.
Charlotte (de Brie)
13 janvier 2022 @ 12:36
Ce qui veut dire Jean Pierre ?
Esquiline
13 janvier 2022 @ 12:39
Encore faut-il qu’elles sachent lire …
Antoine
13 janvier 2022 @ 19:56
disent ceux qui n’en ont jamais lu une ligne…
Katellen
13 janvier 2022 @ 20:06
Et pour quelles raisons seulement pour les dames Jean-Pierre 😉 ?
Martine
14 janvier 2022 @ 10:41
Effectivement J Pierre car les** dames** lisent aussi de la littérature pour **hommes*** car les neurones sont asexués
Antoine
13 janvier 2022 @ 10:30
Elizabeth von Arnim est à connaître. « Avril enchanté » et « Elizabeth en son jardin » sont de petits joyaux. Ces ouvrages sont au catalogue de 10/18.
Gatienne
13 janvier 2022 @ 10:52
Parution ? Il s’agit plutôt d’une réédition puisque « Princess Priscilla’s Fortnight » est paru en 1905.
Elizabeth von Arnim, moins connue que sa cousine Katherine Mansfield, Daphné du Maurier ou Rosamond Lehmann, fait partie de ce courant littéraire féminin de la première moitié du XX ème siècle qui enchanta toute une génération de jeunes filles.
On peut lui préférer l’univers disons plus tourmenté et l’écriture plus « musclée » d’une Virginia Woolf qui elle, n’a pas pris une ride !
HRC
14 janvier 2022 @ 00:27
Je me suis ennuyée en lisant « Orlando ».
Charlotte (de Brie)
15 janvier 2022 @ 14:42
En parlant de Daphné du Maurier, j’ai lu » Menderley for ever » de Tatiana de Rosnay qui n’est pas une n-ième « resucée » de Rebecca, mais bien une plongée dans ce que fut l’univers de Daphné du Maurier.
» Je l’ai décrite comme si je la filmais, caméra à l’épaule afin que mes lecteurs comprennent qui elle était… Autour des maisons qu’elle aimait avec passion… son univers macabre et fascinant a engendré une oeuvre, complexe, étonnamment noire à l’opposé de l’étiquette » eau de rose » qui lui fut injustement attribuée »
Tatiana de Rosnay : » Menderley for ever » Ed Albin Michel Héloïse d’Ormesson «
Marnie
13 janvier 2022 @ 11:09
Ben, euh, merci d’avoir raconté l’histoire… mais ce n’est pas en dévoilant toute l’intrigue qu’on incite à lire un livre !
Domin
13 janvier 2022 @ 16:58
De votre avis Marnie !
Bretonig
13 janvier 2022 @ 13:53
Désolée mais visiblement certaines personnes sur ce site osent critiquer Von Arnim sans l’avoir lue : niveau collection Arlequin ou Barbara Cartland bis. Je trouve cela inadmissible et avant de juger il faut connaître
Gatienne
14 janvier 2022 @ 00:27
Certaines connaissent mais peuvent aussi trouver, malgré la plume agréable de l’auteur, que les sujets et les situations sont un peu datés, presque « fanés » dirais-je et que cette littérature empreinte d’idéalisme (ah, cette quête romantique de liberté !) ne parle plus à beaucoup de monde aujourd’hui.
À feuilleter, avec un brin de nostalgie, comme on tournerait les pages d’un « Keepsake. »
Naucratis
13 janvier 2022 @ 13:53
Je crois qu’il y a une erreur dans le titre de l’ouvrage. Il s’agit de : « La Princesse Priscilla s’est échappée » et non « enfouie (enfuie ?) » comme indiqué dans l’article.
JAY
13 janvier 2022 @ 16:17
La morale de l histoire n est pas terrible et prouve que le personnage central n a pas beaucoup de caractère et préfère la vie facile à la liberté …. pas tres moderne .
Sigismond
13 janvier 2022 @ 18:31
Est-ce qu’elle a un lien de parenté avec Christa de Lippe (1923-2020) née von Arnim, tante à la mode de Bretagne de la reine Beatrix des Pays-Bas ?
HRC
14 janvier 2022 @ 00:28
Son premier mari peut être.
Martine
14 janvier 2022 @ 10:39
Même si c est un *** livre pour dames****, j avais beaucoup aimé <>
Isobel
14 janvier 2022 @ 13:12
E von Arnim n’est en rien un écrivain pour dames et son œuvre n’a rien à voir avec la production Arlequin. Ironie, humour délicat, peinture de mœurs subtile et parfois cruelle et peinture de caractère des plus fine.
Ne pas juger un livre à son résumé.
HRC
15 janvier 2022 @ 00:07
Parfois cruelle, oui.