En voici le résumé : « À l’approche des fêtes de la Nativité de l’an de grâce 1360, le roi de France Jean le Bon est enfin de retour à Paris après quatre années de captivité en Angleterre. En échange de sa libération définitive, Édouard III exige le versement d’une prodigieuse rançon.
Durant l’absence du souverain, c’est au régent, le dauphin Charles, qu’il revient de rassembler la somme exigée, dont une partie est payée par Galéas Visconti, seigneur de Milan.
Les coffres remplis de florins partent d’Italie sous la protection de Pietro da Sangallo – ancien condottiere et capitaine de la milice de Florence –, de l’ambassadeur du prince milanais – le poète Pétrarque – et d’une imposante escorte.
Pour rejoindre Paris, il va leur falloir déjouer les pièges tendus par le comte d’Évreux, Charles le Mauvais, qui brigue le trône de France et a tout intérêt à mettre la main sur le butin, mais aussi trahisons et complots fomentés au sein même de la troupe.
Le voyage sera long et périlleux. La légendaire bravoure du Florentin suffira-t-elle à garantir la stabilité du royaume ? »
« La rançon du roi Jean. Les vilénies de Charles le Mauvais », Jean d’Aillon, Robert Laffont, 2022, 496 p.
mousseline
26 septembre 2022 @ 07:49
Un livre sans doute très intéressant à lire. Je pense le commander
Jean Pierre
26 septembre 2022 @ 08:35
Ce n’est que 200 ans après sa mort que le roi de Navarre et comte d’Évreux, Charles, fût qualifié de « mauvais ». Un souvenir de l’enseignement de Béatrice Leroy grande spécialiste française de la Navarre et de la Castille au Moyen Age.
Du coup, ça commence plutôt mal comme ouvrage avec un tel titre en couverture.
kalistéa
26 septembre 2022 @ 20:51
c’est vrai Jean-Pierre je me disais aussi « mais Charles » le mauvais « n’était-il pas le roi de Navarre?Il l’a mérité bien après la fameuse rançon .
Claude Patricia
26 septembre 2022 @ 09:28
Une bonne plume.
J ai commencé à le lire il y a longtemps, sur conseil familial, et j aime bien.
Beque
26 septembre 2022 @ 10:02
J’élargis le sujet : Bertrand du Guesclin (1320-1380) dont la devise était « Le courage donne ce que la beauté refuse », défend la ville de Rennes contre le duc de Lancaster (1357) et remporte la victoire de Cocherel sur la rive gauche de l’Eure, le 13 mai 1364, contre les Anglo-Navarrais de Charles le Mauvais. Après un fait d’armes contre le Duc de Calverley, le capitaine anglais qui avait voulu prendre le château de Montmuran (Ille et Vilaine) par surprise, Bertrand du Guesclin est armé Chevalier sur l’emplacement de la chapelle actuelle du château, le Jeudi Saint 1354. En 1373, après le décès de sa première femme, Tiphaine de Raguenel, il épouse Jeanne de Laval-Chatillon dans la même chapelle de Montmuran. Il meurt à Chatauneuf-de-Randon.
Morrigan
26 septembre 2022 @ 12:47
J’adore ce caractère trempé qu’avait Bertrand du Guesclin et sa mort a été vraiment touchante . Je vous épargne un laïus de mon cru mais je vous mets ce lien que j’ai trouvé intéressant :
http://www.vallee-du-ciron.com/Documents/Ouvrages/Michelant/1380.DuguesclinMort.htm
Beque
26 septembre 2022 @ 22:07
J’ai du mal à ne plus vous appeler Ghislaine !
J’avais toujours entendu dire que le corps de du Guesclin avait été bouilli, pensais-je, à Chateauneuf-de-Randon, mais j’ai lu que ce fut à Montferrand parce que l’embaumement au Puy en Velay n’avait pas suffi à… éloigner les mouches. Les chairs, détachées des os, se trouvaient au couvent des Cordeliers à Dinan où il avait émis le souhait d’être enterré dans le tombeau de ses ancêtres, puis furent transférées ainsi que le coeur dans la basilique Saint Sauveur de la ville, en 1810. Le squelette avait été, sur ordre du roi, conduit à la basilique Saint Denis mais le tombeau fut profané en 1793. Tout cela n’est pas très romantique !
Morrigan
27 septembre 2022 @ 13:49
Beque – Désolée , ne prenez pas ce pseudo dans l’un de ces sens éventuel – « déesse de la guerre » mais dans son sens plus confidentiel « déesse de la mer » – Je ne suis en rien une déesse de quoi que ce soit mais c’est en référence à une femme de ma famille qui a fait 3 fois le tour du monde avec un » 11 Mètres » et qui n’est plus .
Quelques malveillants s’amusant avec mon pseudo , j’en ai eu assez d’où le changement que j’ai signalé .
Pour en revenir au sujet – Cette habitude de fractionner les corps des gens célèbres dans le passé est assez difficile à supporter mais là , votre description remporte la palme .
Leonor
26 septembre 2022 @ 14:00
L’un de mes coqs s’appelait Du Guesclin. Beau, lui, et fier, et cool en même temps Je l’aimais beaucoup.
Leonor
26 septembre 2022 @ 10:29
D’Aillon est un stakhanoviste de l’écriture. Si vous aimez les polars historiques, sa production est un vrai filon . C’est dit sans aucune ironie.
Par contre, j’avoue n’ avoir encore jamais lu aucun de ses livres-enquêtes. Donc, peux pas vous en dire plus.
.
Conan
26 septembre 2022 @ 10:53
Mon auteur préféré !
Bretonnig
26 septembre 2022 @ 16:15
Un de mes auteurs préférés
Geoffroy
26 septembre 2022 @ 20:23
Pas sûr que j’investisse, vu que le seul livre d’Aillon que j’ai acheté m’est tombé des mains après 100 pages d’un ennui mortel, entre descriptions interminables, approximations historique et bien-pensance insupportable…