Récente parution du livre « La saga des Farnèse » par Jean-Marc de la Sablière qui fut ambassadeur de France à Rome En voici le descriptif : « Les Farnèse on retient le faste, la grandeur, mais aussi l’ascension extraordinaire.
Enracinée au Moyen Âge dans la région du lac de Bolsena, au nord de Rome, cette famille de condottieri prend son élan au XVe siècle pour conquérir la papauté en 1534.
Alexandre, devenu Paul III, favorise alors les intérêts de son clan. Ses descendants, ducs de Parme alliés aux grandes dynasties ou princes de l’Église, comme son petit-fils le Grand Cardinal, connaîtront des destins de premier plan qui leur permettront de peser sur le sort de l’Europe.
Alessandro, petit-fils de Charles Quint, deviendra à la fin du XVIe siècle le grand général de Philippe II, le plus illustre capitaine de son temps.
Après une phase de décadence au XVIIe siècle, Élisabeth Farnèse clôturera glorieusement l’histoire de la lignée en montant sur le trône d’Espagne par son mariage avec Philippe V, petit-fils de Louis XIV.
Cette saga foisonne de personnages aussi romanesques que la belle Giulia, qui fut la maîtresse de Rodrigo Borgia, ou le cruel et débauché Pier Luigi, fils de Paul III.
Jean-Marc de La Sablière nous livre à travers eux un passionnant tableau de l’époque. Il évoque la vie sous la Renaissance, les guerres et grandes négociations de ce temps, la querelle de Charles Quint et François Ier, l’histoire de l’Église confrontée à la montée du protestantisme…
Il souligne le rôle joué dans ces événements par plusieurs membres de la famille Farnèse, et notamment le pape Paul III dont la jeunesse scabreuse et le népotisme ne doivent pas faire oublier qu’il sauva l’Église en lançant et en mettant sur la bonne voie le concile de Trente.
Jean-Marc de La Sablière, qui fut ambassadeur de France à Rome et vécut près de cinq ans au palais Farnèse, s’est passionné pour ce monument, l’un des plus beaux édifices de la Renaissance, et pour les extraordinaires collections d’« antiques », d’objets rares et de peintures réunies en ce lieu au XVIe siècle par Paul III et ses petits-fils, qui surent également faire travailler les plus grands artistes de leur temps. Il a bénéficié des meilleures sources pour restituer l’âme et l’histoire de cette dynastie prestigieuse. »
« La saga des Farnèse », Jean-Marc de la Sablière, Robert Laffont, 2020, 368 p.
Carolus
8 avril 2020 @ 07:47
Très bon choix pour moi.
Jean Pierre
8 avril 2020 @ 08:16
Je pense à la terrasse du restaurant Camponeschi, piazza Farnese.
Remangerai je un jour leurs crêpes suzette ?
Robespierre
8 avril 2020 @ 09:46
C’est un livre qui devait être fait. Cette famille a produit la fameuse Elisabeth Farnese, seconde femme de Philippe V. Ce mariage est intéressant. Le roi veuf épousa donc l’hériière Farnese et vécut « sous emprise » jusqu’à la fin de sa vie. L’emprise était évidemment sexuelle, et partant de là, la nouvelle reine put faire la pluie et le beau temps. Le roi fut un pantin dans ses mains et devint un toutou fidèle. On évinça les proches de la précédente reine, dont la princesse des Ursins. On voit parfois dans l’histoire ces cas d’emprise. Il y a eu Soliman le magnifique sous la coupe de Roxelane. Terrible exemple. Les cas d’emprise cela arrive aussi chez les roturiers mais quand c’est chez les royaux, difficile de ne pas le remarquer. Si j’étais historien, j’écrirais un livre sur les hommes pantins sous emprise à travers l’Histoire, et jusqu’au XXIe Siècle… euh… euh…
Jean Pierre
8 avril 2020 @ 12:41
Pour l’éviction de la princesse des Ursins, relire Saint Simon : « il ne fût plus jamais question de la princesse des Ursins que si jamais le roi ne l’eut connue ».
Sic transit gloria mundi
Cosmo
8 avril 2020 @ 15:13
Dear Rob,
Au XXIème siècle ? A qui faites-vous allusion ? Des noms…
Amitiés
Robespierre
9 avril 2020 @ 15:55
Ceux auxquels vous pensez, voyons !
ciboulette
8 avril 2020 @ 10:19
J ‘ai fort envie de le lire . La famille Farnèse est une de ces familles » de légende » , comme les Borgia , mais pas pour les mêmes motifs .
Les rituels hérités du Concile de Trente , ou rite tridentin , ont été en usage constant jusqu’au Concile Vatican II . Ils sont encore utilisés parfois .
Robespierre
8 avril 2020 @ 10:58
J’aime bcp le quartier du Palais Farnese, c’est près de l’église St Louis des Français et de la longue via Giulia où autrefois les cardinaux logeaient leurs maîtresses.
Cosmo
8 avril 2020 @ 15:14
Descendre d’un pape c’est bien, descendre de deux c’est mieux, doivent se dire tous nos royaux.
Brigitte et Christian
11 avril 2020 @ 10:29
Bonjour à tous
Voici un livre qui va nous intéresser, car nous n’avons rien sur eux dans la bibliothèque. Ces livres qui traitent de dynasties sont toujours passionnants à lire car il y a beaucoup à apprendre.
Mais il va falloir que notre librairie rouvre et c’est pas demain pour demain !!!
amitiés du sud ouest sous le soleil