Elle passe en effet pour être la « tunique sans couture » portée par Jésus-Christ le 3 avril de l’an 33 lors de son procès devant Ponce Pilate et sur le chemin de croix, avant d’être tirée au sort par les soldats romains, puis récupérée par les premiers chrétiens.
Longtemps ignorée, moins connue que les autres reliques de la Passion, elle est rarement offerte à la vénération des fidèles. Cependant, une nouvelle ostension exceptionnelle annoncée par le diocèse de Pontoise devrait avoir lieu au printemps 2025.
C’est l’occasion pour cet ouvrage de faire le point sur les origines de cette précieuse relique et les travaux scientifiques qui ont été réalisés depuis plus de 130 ans.
Si son histoire à la fois lacunaire, obscure et mouvementée ne nous donne pas de réponse claire sur ses origines, en revanche les recherches scientifiques, particulièrement les plus récentes effectuées avec un appareillage de pointe (études du textile, analyses de la structure du sang trouvé en grande quantité…), nous fournissent un faisceau d’indices tel qu’il est désormais difficile, pour ne pas dire impossible, de douter de son authenticité ».
« La Sainte tunique d’Argenteuil », Jean-Christian Petitfils, Tallandier, 2024, 208 p.
Nk
19 novembre 2024 @ 05:21
Pour que la tunique soit reelle il faudrait dabord que la Passion du Christ le soi
mat
19 novembre 2024 @ 08:45
Ah, Saint Thomas, quand tu nous tiens..
Baboula
19 novembre 2024 @ 09:22
Ouille Ouille ! Voulez vous vraiment qu’on en parle ici ? 😉
Bernadette
19 novembre 2024 @ 09:32
Aucun doute là dessus…mais chacun pense ce qu’il veut…
Pascal Hervé
19 novembre 2024 @ 12:27
Ben voyons !
(Et c’est ”le soit”)
Volysia
19 novembre 2024 @ 19:29
C’est évident, mais là c’est une question de foi tout simplement… et cela ne peut s’expliquer ; la foi c’est une démarche intime, absolument libre et consentie, certains la cherchent en voulant expliquer l’inexplicable, ils la trouve ou non, d’autres naissent en l’ayant, et pour d’autres enfin, cela leur tombe dessus sans qu’ils ne comprennent rien, tel le journaliste André Frossard de l’Académie Française.. Ce dernier était ce que nos ancêtres appelaient « un bouffe curé » notoire… Il n’y avait pas de plus virulent contre la religion et la foi ; un jour d’orage et pendant une très forte averse à Paris, il se réfugie sous le préau d’une église… il dira plus tard (je cite de mémoire): » je ne saurai jamais ce qui m’a poussé à entrer dans cette église, moi, athée qui s’en vantait… Dans cinq minutes, je serai chrétien » ; il s’assoit dans le fond de l’église où il va rester au moins une heure, il fond en larmes sans savoir pourquoi et la foi lui tombe dessus brutalement, une foi immense … son livre c’est « Dieu existe, je l’ai rencontré »… C’est incroyable une histoire pareille .. elle n’est pas rationnelle et pourtant…
Passiflore
20 novembre 2024 @ 22:12
Volysia, bravo. Cet événement a eu lieu, en 1935, dans la chapelle des Sœurs de l’Adoration à Paris (rue Gay-Lussac). Il y a eu, au moins, deux conversions si ce n’est plus, à Notre-Dame de Paris : Paul Claudel, en 1886, et Armand Marquiset (fondateur des Petits Frères des Pauvres), en 1939, et Charles de Foucauld à l’église Saint-Augustin, en 1886. On peut citer parmi les convertis : Maritain, Péguy, Max Jacob (converti en 1915, mort à Drancy et réinhumé à Saint Benoît sur Loire). Et tant d’autres et plus récemment ou plus anciens : saint Paul, saint Augustin.
kalistéa
21 novembre 2024 @ 11:10
Avez vous lu le livre Volysia ? J’en doute !
L’histoire que raconte Frossard n’est pas du tout celle que vous nous présentez .
Passiflore
21 novembre 2024 @ 18:24
Kalistea, j’ai toujours entendu cette version des faits de la part de Frossard. Qu’est-ce qui n’est pas exact, d’après vous ?
Gwen
21 novembre 2024 @ 13:44
Je vous rassure Nk, la tunique est bien réelle.
Et vous Nk existez vous vraiment ? ne seriez-vous pas simplement une création de L’IA. (Imbécilité artificielle qui chez vous semble assez naturelle, puisque vous confondez authenticité et réalité).
Olivier AM de Tokyo
24 novembre 2024 @ 01:46
Nk ne remet pas en cause l’existence de la tunique!
Mais, le fait qu’elle soit bien celle que portait le Christ. Ce n’est pas du tout la même chose.
Vu que, techniquement parlant, il n’existe aucun autre vêtement datant de la même époque dans les fonds de tiroirs d’aucun musée du monde (sinon dans des états lamentables impossible à analyser), on est quand même en droit de se poser la question.
D’ailleurs, en parlant d’IA, on sait, par ailleurs, que cette « intelligence » n’hésite pas, comme les humains ses créateurs, à inventer des sources lorsque les vraies manquent pour donner l’impression que ce qu’elle dit peut « faire vrai ». Donc, votre référence à l’IA est tout à fait indiquée en la circonstance… Qui a « prouvé » et comment a été « prouvée » l’origine de cette tunique, scientifiquement? On a retrouvé l’ADN du Christ quelque part??
Catherine
21 novembre 2024 @ 23:04
La crucifixion peut être réelle ce qu’interroge c’est la résurrection.
En tout cas, l’objet pose des questions: de quoi est il fait? Par quelles techniques? Étaient-elles en usage à l’époque en telle géographie? Ou sinon quand et où? Peut-il être daté par datation radiométrique? Depuis quand on en a des traces, voire des papiers d’archives (inventaires etc.) qui en font mention? Dans quel contexte? Qui aurait pu avoir des intérêts à posseder cet objet pour anoblir sa maison, son couvent, sa famille ou son ordre? Qui aurait il pu conserver la tunique avant son arrivée en France? Et ainsi de la suite.
Bernadette
19 novembre 2024 @ 07:07
Moins connu que le St Suaire de Turin cette relique intrigue ..l’ouvrage doit être intéressant à lire et JC Petit-fils est une référence comme historien. Merci Regine pour cet article..
Volysia
19 novembre 2024 @ 19:34
Oui, moi aussi cette tunique m’intrigue d’autant que le sang qu’elle porte a été analysé pour pouvoir en savoir le groupe : le sang de la tunique est du groupe AB, même groupe que celui du sang relevé sur le Linceul de Turin et même groupe également que celui relevé sur le voile d’Oviedo. Un hasard troublant.
Bathilda
19 novembre 2024 @ 08:26
J’ai très récemment appris l’existence de cette relique.
Quand on cherche un peu, il y a eu déjà 5/6 ouvrages qui lui ont été consacrés.
Elle sera exposée dans la basilique saint Denys d’Argenteuil, du 18 avril (vendredi saint) au 11 mai 2025. Quelles que soient nos croyances, c’est une occasion à ne pas manquer.
Passiflore
19 novembre 2024 @ 08:48
La dernière ostension de la Tunique d’Argenteuil a eu lieu en avril 1984. Des foules de croyants étaient venues la vénérer.
Alice
19 novembre 2024 @ 18:36
C’est une très émouvante relique de la Passion de Notre Seigneur et la contempler est une invitation à se rapprocher de Dieu. J’espère voir cette tunique en 2025. Il n’est pas étonnant que les premiers chrétiens aient aussitôt cherché à récupérer et protéger les quelques vêtements du Christ et les reliques de sa Passion et de sa Resurrection. Je lirai avec intérêt le livre de Jean-Christian Petitfils, aussi érudit que passionnant.
Gab-Pnth
19 novembre 2024 @ 09:44
Les derniers résultats ne permettent pas de douter de son historicité. Pour ce qui est de l’authenticité, c’est une autre paire de manches. Aucune étude ne peut certifier l’authenticité – tunique ayant appartenu à Jésus de Nazareth, le Jésus-Christ des Chrétiens – de ce linge. Il faudrait bien plus que du tissu pour certifier cela, particulièrement du matériel génétique, ce qui n’est pas possible, bien entendu.
aubépine
19 novembre 2024 @ 11:13
En tous cas le linceul de Turin semble être celui du christ puisqu’il montre les détails les plus troublants des blessures subies par Jésus , qu’un homme ait eu un tel traitement pour nous sauver est inestimable,aucun homme normal ne l’aurait supporté pour moi sans hésitation cet homme est Dieu .
Passiflore
19 novembre 2024 @ 12:10
Non, c’est en 2016, lors de l’Année Sainte du Jubilé de la Miséricorde, que j’ai vu cette relique qui n’avait pas été exposée depuis 1984.
Vers l’an 800, l’impératrice Irène en fait don à Charlemagne couronné empereur de l’Occident à Rome. Ce dernier en confie la garde à sa fille Théodrade qu’il a nommée à la tête du monastère bénédictin d’Argenteuil. La tunique a été cachée lors des raids vikings du IXe siècle et des Guerres de religion, en 1567. Pendant la Terreur, le curé d’Argenteuil Ozet n’hésite pas à la découper et à répartir les fragments dans plusieurs cachettes, évitant ainsi une destruction totale par les révolutionnaires. Le calme revenu, il parvient à la reconstituer pour organiser, en 1804, une ostension avec l’accord de l’évêque de Versailles.
Danielle
19 novembre 2024 @ 14:10
Je connais surtout le Saint Suaire de Turin, cette tunique est donc une nouvelle pour moi.
Bernard_Hanciaux
19 novembre 2024 @ 17:54
C’est absurde. Comment une simple tunique aurait-elle pu traverser 20 siècles de soubresauts de l’Histoire?!
Non, c’est symbolique bien-sûr.
mousseline
20 novembre 2024 @ 10:02
Nk c’ est votre droit de ne pas croire. Mais vos propos peuvent froisser.
Kardaillac
20 novembre 2024 @ 22:19
La Tunique d’Argenteuil participe de la fièvre médiévale pour les reliques du temps de Jésus. C’étaient les plus prisés par les pélerins et donc les plus enrichissantes pour les institutions qui les détenaient. Venaient ensuite celles des « guérisseurs »…
L’histoire mouvementée de cette tunique mérite un long article. De là à faire un livre ?
Elisabeth-Louise
27 novembre 2024 @ 05:29
Dernières nouvelles en date, hélas…..
https://www.lefigaro.fr/faits-divers/val-d-oise-bruno-retailleau-apporte-son-soutien-aux-fideles-de-la-basilique-saint-denys-d-argenteuil-vandalisee-20241125