Livre « La solitudine del Re« , échanges de correspondances entre le roi Umberto d’Italie et Francesco Perfetti qui fut ministre de la Maison royale. (merci à Alberto)
Livre « La solitudine del Re« , échanges de correspondances entre le roi Umberto d’Italie et Francesco Perfetti qui fut ministre de la Maison royale. (merci à Alberto)
Alberto
29 octobre 2019 @ 09:28
C est la correspondance avec le marquis Falcone Lucifero, qui fut ministre de la Maison royale.
Karabakh
29 octobre 2019 @ 09:43
En l’occurrence, le mot « ministro » signifie secrétaire. Le marquis Falcone Lucifero occupait effectivement ce poste au sein de la Maison Royale, ce qui en faisait l’un des principaux gouvernants.
antonio
29 octobre 2019 @ 11:26
non le ministre de la Maison Royale fut Falcone Lucifero,
Francesco Perfetti est un historien
Robespierre
29 octobre 2019 @ 11:57
le marquis Lucifer… brrrrr Quel nom ! Le prénom Falcone « faucon » n’est pas mal non plus. Faucon Lucifer, je n’aimerais pas approcher ce monsieur de trop près.
Je n’ai pas envie de lire ce livre car c’est certainement une digression sur un thème majeur : la perte d’un statut enviable. Je suppose que l’interlocuteur de l’ex roi lui écrit avec des courbettes, et ce n’est pas tellement interessant. On peut quand même plaindre Umberto. Il s’est drapé dans un silence digne au Portugal et n’a jamais fait parler de lui, aucunes frasques de roi déchu.
Mary
29 octobre 2019 @ 12:16
Contrairement à ses quatre enfants…
Alberto
29 octobre 2019 @ 13:15
Mais quand même la presse pourait être plus gentille. Je pense surtout à la princesse Beatrice. En 1970 Point de Vue a envoyé au Mexique l une de ses grands reporteurs pour couvrir le mariage de la princesse et la journaliste a écrit dans le titre: » le destin pathétique de la fille d un roi » !!! Trop cruel…
Karabakh
29 octobre 2019 @ 21:28
Il y en a surtout deux qui ont fait parler d’eux, et qui se font plus discrets sur leurs vieux jours. Quoi qu’il en soit, les Italiens s’en moquent. Nous nous en remettrons. 😉
Mary
31 octobre 2019 @ 09:13
Tous les quatre ont fait parler d’eux : l’aînée a divorcé du père de ses quatre enfants pour vivre avec un père de 5 enfants qu’elle n’a épousé que fort tard, l’épouse plaquée refusant le divorce.
Le fils a eu des…démêlés avec la justice italienne, la 3ème a fait divorcer un milliardaire , mariage qui n’a guère duré,et enfin, la plus jeune a eu une vie sentimentale chaotique, mais c’était la plus sympathique, elle semblait plus perdue et mal dans sa peau qu’autre chose. Plus tard, elle a perdu ses deux fils et la mort de son mari a aussi fait jaser.
Alberto
31 octobre 2019 @ 12:32
Vous avez été très trop gentille avec les 2 aînés….
Et Beatrice n a perdu qu un fils.
Mary
31 octobre 2019 @ 19:38
Alberto,
Ma grand- mère ( une passionnée de familles régnantes ), m’avait raconté que Marie-Béatrice avait perdu son troisième enfant, un petit garçon encore bébé … Ou ai- je mal compris ? C’est bien possible.
Luise
1 novembre 2019 @ 10:21
Mary
elle a perdu 2 enfants : Rafael et le petit Patrizio
Mary
1 novembre 2019 @ 13:59
Merci de votre réponse, Luise,
Ma grand-mère avait donc la bonne information. Elle était italienne et était très attachée aux Savoie, par tradition familiale. Elle avait conservé ( de ses parents ? ) une photo encadrée d’Umberto et Marie- Josée,encore princes héritiers. Elle était même allée se recueillir à Hautecombe, sur la tombe du roi Umberto !
Bon week-end !
Karabakh
1 novembre 2019 @ 22:30
Je sais tout ça mais je préfère de loin les couvertures médiatiques des deux derniers à celles de leurs aînés. C’est moins… clinquant. 😀
Luise
2 novembre 2019 @ 10:01
Bon week-end à vous
Muscate-Valeska de Lisabé
29 octobre 2019 @ 13:57
J’aime infiniment ce nom complet digne d’un roman…😍On aurait cherché,nous n’aurions pas trouvé mieux.
Esquiline
30 octobre 2019 @ 16:40
Le faucon porteur de lumière, fabuleux!
Jean Pierre
29 octobre 2019 @ 12:07
En fait, Francesco Perfetti est l’historien qui présente l’ouvrage, à mon avis par une analyse critique et contextuelle de cette correspondance.
J’imagine sans mal qu’Umberto II devait s’embêter à mourir à Estoril ou à Cascais, je ne me souviens plus où se trouvait la Villa Italia.
Enchainer des journées sans but doit être terrible.
Gérard
29 octobre 2019 @ 12:46
C’était un très grand collectionneur, un homme d’études qui devait passer beaucoup de temps dans son cabinet de travail. Il n’est pas impossible aussi qu’il ait eu de temps à autre quelques consolations féminines, en tout cas c’est ce qu’on disait à l’époque.
aubert
30 octobre 2019 @ 12:54
De Genève à Cascais il y a du chemin…
Bel homme, fortuné, inoccupé, roi de surcroît il n’est pas étonnant qu’il n’ait pas été solitaire la nuit comme le jour.
Il y en a bien qui moche, sans fortune, occupé, simple particulier, avec une épouse dans leur maison, ne dédaignent pas ces consolations.
Robespierre
31 octobre 2019 @ 12:33
J’ai entendu parler d’une célèbre chanteuse portugaise. Amalia quelque chose. J’espère sincerement qu’elle lui a apporté des consolations.
Gérard
1 novembre 2019 @ 14:41
Parmi les femmes dont le roi Umberto II aurait été amoureux on a cité effectivement la belle actrice américaine Jeannette MacDonald dont la vie sentimentale fut assez remplie, et la célèbre chanteuse portugaise Amália Rodrígues, la Reine du fado. Le roi et elle en tout cas étaient amis.
On a aussi dit souvent que le roi aurait été bisexuel et l’on a cité parmi ses amants éventuels des personnages très connus du monde du cinéma qui n’ont peut-être été évoqués que parce qu’ils étaient célèbres. On a cité également plus souvent le boxeur italien Primo Carnera, ainsi que dans la jeunesse du futur roi le lieutenant Enrico Montanari qui faisait partie de la maison du prince de Piémont. Cet homme plus tard fut un partisan à la fin de la période fasciste et a écrit ses souvenirs dans lesquels il prétend que le prince aurait été amoureux de lui et le lui aurait fait savoir.En 1927 en effet à Turin le prince lui aurait offert un allume-cigares en argent sur lequel étaient gravés en italien les mots
« Dimni di Si ! » c’est-à-dire « Dis-moi oui !».
Mary
2 novembre 2019 @ 19:16
Gérard,
Le roi Umberto n’était pas plus bête qu’un autre : comment croire qu’il aurait fait GRAVER un truc aussi compromettant ?
Mary
2 novembre 2019 @ 19:33
Gérard,
Autre point, je crois me souvenir que Curzio Malaparte, dans » La peau » ou dans » Kaputt », décrit la princesse de Piémont ( Marie-Josée ), arrivant à une soirée,cramponnée au bras du prince de Piémont ( Umberto) et regardant toutes les jolies femmes d’un air soupçonneux, le prince étant réputé plutôt Don Juan.
Ça vaut ce que ça vaut. De toute manière, quand on est prince héritier et bel homme , on suscite des jalousies et des commentaires plus ou moins délirants sur sa vie privée.
Gérard
3 novembre 2019 @ 20:58
C’est ce qu’écrivit le lieutenant mais en effet rien n’est garanti et puis n’importe que amoureux ou n’importe quelle amoureuse aurait peu faire graver ces mots.
Muscate-Valeska de Lisabé
29 octobre 2019 @ 13:56
J’aime le mot « Solitudine »…et je l’adopte pour moi.
Menthe
30 octobre 2019 @ 14:01
Oh Muscate! j’espère que cette solitude ne vous est pas volontairement imposée et que vous savez la combler agréablement 💞
Mary
31 octobre 2019 @ 09:26
Chère Muscate,
Certes, nous sommes tous seuls avec nous- mêmes ,mais on s’entoure, on essaie du moins, de gens qui nous aident à affronter la vie , par leur tendresse, leur présence ,leur écoute.
Sur le site, nous ne pouvons vous offrir qu’un peu d’écoute, mais nous sommes nombreux à vous apprécier !
Belle journée à vous
Mary
Alberto
1 novembre 2019 @ 11:10
Aĺors la princesse Maria Gabriella a perdu son seul fils en 1975. Nouvelle communiquée par Hola. Magasin très en rapport avec elle.
Gérard
2 novembre 2019 @ 10:44
Un fils ???
Mary
2 novembre 2019 @ 19:13
Alberto,
Marie-Béatrice voulez-vous dire ?
Voir la réponse de Luise, plus haut.
Bonne soirée.
Alberto
3 novembre 2019 @ 11:39
Non, non!!! Maria Gabriella!! Allez à l hemeroteca à Madrid calle Conde’Duque et feuilletez les Holas de 1975. Vous y trouverez l information.
Gérard
4 novembre 2019 @ 21:38
J’ai le souvenir d’une française qui se disait fille de la princesse Marie-Gabrielle et du futur roi Juan Carlos d’Espagne mais qui ne parvint pas à le démontrer mais je ne me souviens pas d’un fils supposé.
Ami des Bataves
3 novembre 2019 @ 13:26
M.Beatrice etait un peu allumée. Elle buvait trop de vin et etait sans doute alcoolo. Elle voulut à une époque épouser un acteur de cinema, Maurizio Arena, mais son père parvint à l’en dissuader. Elle frequenta un diplomate mexicain, Reyna, mais il n’en pouvait plus de son alcoolisme et la quitta. Elle se jeta par la fenêtre mais en réchappa et il vint la voir à l’hôpital. Bizarrement, il l’épousa un peu plus tard quand elle était enceinte de Rafael. A l’époque, le père d’un jeune homme qu’elle avait frequenté dit dans les journaux que son fils etait le vrai père de l’enfant que Marie Beatrice attendait, mais on ne l’écouta pas. Jamais compris pourquoi Reyna accepta d’épouser une jeune femme qu’il avait rejetée. Les remords ? Mais tout le monde fut content et le couple alla vivre au Mexique. Elle eut encore une fille Azaea. Un peu givrée aussi. Plus tard, étudiant, Rafael se jeta du haut d’un immeuble dans un campus universitaire et mourut. Laissant une petite amie enceinte de lui. Reyna mourut dans des circonstances troubles et on parla d’homosexualité.
Au debut de sa carrière amoureuse, Marie Beatrice eut une liaison avec un jeune homme noble italien, mais cela finit en eau de boudin et je ne sais pas qui quitta l’autre. Marie-José fut très soulagée et Umberto aussi quand leur fille cadette épousa ce diplomate mexicain. Enfin je suppose qu’il etait mexicain.
Ami des Bataves
5 novembre 2019 @ 12:33
A la réflexion, la tentative de suicide ratée de M.Beatrice, je ne suis pas sûr que c’était la fenêtre, c’était peut-être aussi un revolver. Mais heureusement, elle en réchappa et c’est l’essentiel