À ces conditions s’ajoutait le cadre rigide d’une société figée dans des hiérarchies immuables, révérant un souverain lointain et courbant sous le poids d’une religion traditionnelle.
Pourtant, les hommes étaient heureux. Ils le disent, l’écrivent, le chantent. Leurs témoignages, mémoires, journaux intimes, récits, louent un art de vivre à la française, le goût d’une culture singulière, d’un patrimoine, d’une gastronomie enviée, de codes comportementaux élégants.
Dès lors, comment expliquer que la Révolution française ait pu s’élever contre une telle conception de la société et des rapports humains ?
L’historienne Agnès Walch répond à cette question en explorant la vie quotidienne des Français sous l’Ancien Régime. Dans un grand récit nourri aux meilleures sources et écrit d’une plume enlevée, elle donne à voir et à entendre les voix d’un passé oublié qui sut conjuguer la rudesse et la « douceur de vivre », selon la formule de Talleyrand. »
« La vie sous l’Ancien Régime », Agnès Walch, Perrin, 2020, 368 p.
Bambou
30 janvier 2020 @ 06:37
Comment expliquer la révolution ?….le peuple crevait de faim et de misère. Pas plus simple que çà.
JJC
30 janvier 2020 @ 18:15
Non il n y a pas eu de famine à l époque moderne . C’est la bourgeoisie parisienne qui a lancé la révolution . Les campagnes n’ont guère suivis avec l’exemple tragique de la Vendée
Guy Coquille
30 janvier 2020 @ 18:22
Il est incroyable que cette image sommaire et fausse continue à être répandue. Le peuple français avait le niveau de vie le plus élevé d’Europe. Les impôts étaient moins de la moitié de ceux payés en Angleterre. Nous connaissons par les documents de succession les possessions des paysans, qui avaient un véritable mobilier, des draps en quantité, de la vaisselle d’étain. Nous avons tous hérité d’une armoire, d’un pétrin, d’un fauteuil de cantou, de draps de chanvre et de bien des choses de ce monde agricole disparu. Ce n’était pas pour autant le paradis, mais les français faisaient souvent la fête. Ils aimaient chanter et danser et la pénurie n’était pas le quotidien. Quant à la révolution, je vous rappelle qu’elle a confisqué les caisses de prévoyance des corporations avec en contrepartie une aide à l’indigence qui ne vit le jour que cent dix ans plus tard.
Antoine
30 janvier 2020 @ 19:06
Stop au formatage des manuels scolaires depuis la troisième république. Le peuple (c’est-à-dire pour l’essentiel des paysans) manquait de beaucoup de choses qui aujourd’hui sont jugées comme essentielles mais, je le répète, pour la plupart ne crevait pas de faim. Seuls ceux qui se fourvoyaient, croyant trouver le bonheur en quittant leur campagne trouvaient la misère. Du temps de la glorieuse révolution industrielle (si encensée par les mêmes manuels) c’était bien pire !
Laurent
1 février 2020 @ 10:06
Vous avez bien appris le bla bla de la III eme République
Cosmo
30 janvier 2020 @ 09:59
La société d’Ancien Régime n’était pas aussi figée qu’on le dit. La « savonette à vilains » fonctionnait parfaitement. L’ascension sociale était plus longue, les fameuse trois générations, mais existait. Des fortunes énormes ont été faites, fortunes qui permettaient d’accéder à la première société. Le roi, lui-même, favorisait ce brassage social. Les salons étaient de parfaits lieux de rencontre. C’est à dix ans de la Révolution que les choses se sont tendues, avec les « Edits de Noblesse » qui ont exclu, sans raison, de certaines charges et positions la bourgeoisie.
Une société figée n’aurait pas permis la conjugaison de talents qui ont donné cette société brillante.
Le vrai problème restait l’éventuelle disette des années de mauvaise récolte. Outre la misère, dans les classes populaires, il y avait une déstabilisation générale de la société.
Mais les choses ont-elles tellement changé dans le monde actuel, que ce soit à l’échelle nationale ou internationale.
Pour ceux que ces études intéressent, je recommande le livre remarquable de Benedetta Craveri, « L’âge de la conversation. »
Antoine
30 janvier 2020 @ 10:41
Je possède le livre de raison d’un de mes ancêtres, meunier au XVIIIe siècle dans le Velay qui n’était pas une province spécialement nantie. C’est très édifiant. Certes la vie était rude, le climat aussi et on travaillait beaucoup (encore que, contrairement à une idée reçue, les jours chômés étaient nombreux du fait de la multiplicité des fêtes religieuses, des fêtes patronales et des mariages qui avaient lieu essentiellement en semaine). Pourtant, comme il est écrit dans l’article, les hommes étaient heureux. Justement parce qu’ils avaient des repères : un souverain de droit divin et une religion qui (parfois excessivement, je veux bien l’accorder) encadrait la vie quotidienne. Je pense que notre époque déboussolée manque cruellement de repères. Eriger la consommation intensive en religion, multiplier les besoins inutiles, se gausser de toutes les valeurs qui ont soutenu nos ancêtres ne conduit pas au bonheur. On en a tous les jours la preuve sous nos yeux.
Si ce livre n’est pas objectif et constitue encore une charge contre la monarchie et le catholicisme pour être dans l’air du temps, je ne le lirai certainement pas.
marianne
30 janvier 2020 @ 16:43
Antoine, comme vous avez raison! Mille fois raison ! Chacune de vos phrases est d’ une vérité indéniable , merci !
Ariane
31 janvier 2020 @ 16:42
Entièrement d’accord avec vous Antoine !
Vitabel
30 janvier 2020 @ 10:51
Une gastronomie enviée, oui, pour ceux qui avaient à manger !
Menthe
30 janvier 2020 @ 10:59
Ce n’était pas Versailles dans tout le royaume !
Karabakh
30 janvier 2020 @ 20:25
Justement, c’est le propos de ce livre, du moins de son résumé. Ce n’était pas Versailles partout dans le royaume, la vie était particulièrement dure mais les Français étaient très heureux. C’est un fait.
Gatienne
30 janvier 2020 @ 11:38
« Les hommes étaient heureux » : une infime partie l’était car tous ceux qui le disaient, l’écrivaient, le chantaient étaient issus d’une classe privilégiée qui sans être celle de la noblesse avaient eu accès à ce que le peuple n’avait pas: la faculté de lire, d’écrire et surtout de réfléchir, alors que la majorité des gens de l’époque s’abrutissait à la tâche !
Zorro
31 janvier 2020 @ 12:12
C’est faux. Proportionnelement, le nombre de gens qui savaient lire et écrire était plus important avant la révolution qu’après.
L’école n’était pas obligatoire mais l’Eglise avait l’obligation dans chaque paroisse d’organiser l’enseignement qui était gratuit et organisé par le curé (l’Eglise rendait ce service et d’autres en échange de la dîme). L’enseignement ‘secondaire’ était organisé par les Jésuites dans toutes les villes de France (le prix de la pension était proportionnel aux revenus des parents).
C’était le rêve des parents durant l’AR d’envoyer leur enfants à l’école, garçons comme filles d’ailleurs. Si les enfants n’allaient pas à l’école ils étaient en apprentissage dans une corporation où il apprenaient un métier auprès de maîtres.
J’ajoute que le travail des enfants était interdit sous l’ancien régime. L’Eglise interdisait l’exploitation des enfants (ce qui ne sera plus le cas par après sous la révolution où les enfants pouvaient travailler pour un salaire de misère dans les mines et ne recevaient aucune instruction).
Zorro
31 janvier 2020 @ 12:21
Je vous signale au passage que votre commentaire est insultant envers vos ancêtres.
Gatienne
31 janvier 2020 @ 17:20
Calmez-vous, mes ancêtres ne savaient ni lire ni écrire et étaient de simples métayers. Je les respectent infiniment et je vous prierais d’en faire autant pour le commentaire que j’émets même si vous ne le partagez pas !
Gatienne
31 janvier 2020 @ 17:22
« Je les respecte… »
Zorro
31 janvier 2020 @ 18:06
Vos ancêtres sous l’Ancien régime ne savaient ni lire ni écrire ?
Je ne vois pas comment vous pourriez le savoir. A la limite vous pourriez le savoir par ouï-dire de vos arrières grands-parents qui n’ont certainement pas vécus sous l’Ancien régime.
Pour être métayer, il faut certainement savoir compter et lire un minimum, ne fût-ce que pour éviter de se faire rouler par son propriétaire (seigneur ou autre) et croyez moi quand on voit le nombre de procès intentés par les paysans de france ou des Pays-Bas autrichiens au 18e siècle, on se rend compte qu’ils n’étaient pas les derniers des imbéciles pour faire valoir leurs droits. Sans doute ne lisaient-ils pas Ronsard mais il y avait énormément de publications, journaux, gazette qui circulaient dans les campagnes et qui sont encore disponibles dans les dépôts d’archives. Quand on voit la qualité des articles (bien écrit, rempli de bon sens populaire et de gouaille), par comparaison avec les articles du Monde ou de La Libre Belgique, c’est affligeant de constater à quel point le niveau intellectuel et l’esprit critique a régressé.
Gatienne
1 février 2020 @ 16:30
A propos d’esprit critique: en avoir, c’est bien (hier comme aujourd’hui)
mais accompagner l’expression de votre savoir livresque d’un minimum de politesse à l’égard de vos interlocuteurs, sans les prendre pour de parfaits ignorants n’ayant fait aucune recherche sur leurs origines, vous honorerait et vous éviterait de passer pour une personne dénuée de savoir vivre.
Nivolet
30 janvier 2020 @ 11:40
Il y avait l’oiseau bleu de l’époque, « Le Mercure Galant fondé 1672 ». C’était un nid à ragots aussi immondes que jouissifs ! Aussi intrusif que nos médias modernes. Tout était colporté, déformé, personne n’y échappé. Il ne faisait pas bon être cocu à cette époque, le malheureux marquis de Montespan et son carrosse cornu🦌, comme l’écrit non sans humour Jean Teulé, ont fait les beaux jours des pages « Gaillardes ».😂
Abraham
30 janvier 2020 @ 18:53
Le Mercure Galant, a été numérisé et est consultable sur le site de la BNF Gallica. (avec la permission de Régine).
Zorro
30 janvier 2020 @ 12:16
Sous le règne de Macron, l’existence est rude :
Réchauffement climatique, spectacle permanent de la violences et des maladies incurables (cancer, SIDA, diabète, obésité, dépression, burn out, etc.).
A ces conditions s’ajoute le cadre rigide d’une société chamboulée par la lutte des genres (masquant en réalité la lutte des classes et la montée des inégalités sociales), révérant des marionnettes starisées manipulées par l’hyper-classe capitaliste et financière transnationale et affiliées à la franc-maçonnerie libertaire qui agit dans l’ombre et sans aucun contrôle démocratique.
Zorro
30 janvier 2020 @ 12:22
Si l’Ancien Régime connaissait certes un cadre rigide, aujourd’hui, nous vivons dans une société liquide.
Valérie R.
1 février 2020 @ 23:05
Auriez vous lu dernièrement dans La Libre Belgique un article sur le Megxit qui évoque justement le concept de société liquide ?
Actarus
30 janvier 2020 @ 13:03
Climat éprouvant ? Mais alors, de quoi se plaignent les gens aujourd’hui ! ^^
Avel
30 janvier 2020 @ 15:57
« Pourtant les hommes étaient heureux »….
J’ai du mal à le croire…. dans un certain milieu certainement …. mais dans le bas peuple ?
Baboula
31 janvier 2020 @ 07:49
La notion de bonheur terrestre était inconnue, la religion leur apprenait à attendre le bonheur du Paradis . Les idées philosophiques ne sortaient pas des salons seuls les prêtres diffusaient les bonnes paroles à des gens ne sachant pas lire et à qui il était déconseillé de réfléchir.
kalistéa
30 janvier 2020 @ 16:55
Le film « ridicule » bien que caricatural , montre fort bien , à mon avis l’impossibilité pour un homme intelligent , clairvoyant et plein de bonne volonté de cette époque, d’avancer dans une société engluée dans de faux principes, de fausses valeurs comme celle sacro-sainte de » lignée noble » sans laquelle un homme n’existait tout simplement pas .A cette idée de « noblesse » qui avait créé une classe privilégiée mais sans art , sans valeurs morales autres qu’ostentatoires et vaines ,s’ajoutait une prétention et un cynisme favorisés par la cour au milieu de laquelle vivait un souverain qui s’appuyant sur une église rassurante puisqu’elle le bénissait , laissait faire, pensant l’édifice solide.
Guy Coquille
3 février 2020 @ 10:21
Le film « Ridicule » de Patrice Leconte est une oeuvre cinématographique réalisée avec talent, mais aussi avec une intolérable partialité, qui ne peut nullement servir de référence à une réflexion sur l’ancienne société.
Pascal
30 janvier 2020 @ 17:48
Je suis comme vous, le résumé du livre n’est guère engageant et la plupart des commentaires non plus .
Seul celui de Cosmo fait jusqu’ici exception.
Il a fallu selon moi un extraordinaire concours de circonstances fâcheuses pour que la révolution aboutisse.
Et il faudrait surtout en finir avec cette utopie selon laquelle les Français voulaient l’abolition des privilèges, ils voulaient plutôt qu’ils soient plus largement répartis.
Ce qu’avait très bien compris De Gaulle qui écrivit paraît-il: » Chacun des Français défend farouchement un ou deux privilèges, c’est là leur passion de l’égalité « .
Pascal
30 janvier 2020 @ 17:52
Mon commentaire était une réponse à Antoine.
J’ajouterais que la révolution fut en grande partie un phénomène citadin ,voire parisien.
HRC
31 janvier 2020 @ 18:29
oh non !
rural (droits féodaux) et urbain.
Plus marqué à Paris, certes mais présent partout avec nuances régionales.
(Entre autres, les ports bretons étaient « bleus »)
( le 4 août a supprimé les privilèges mais on a ensuite maintenu les droits féodaux comme dûs pour 4 ans ou rachetables. D’où violences bien rurales en 92 et 93 avant que la Convention ne les décrète supprimés définitivement. Souvent dans des zones pauvres)
Pascal
1 février 2020 @ 17:23
Les droits féodaux n’étaient ils pas très variables selon les provinces , bailliages etc. ?
Certes comme en Russie en 1917 à du jouer l’obsession compréhensible du monde paysan pour la possession de la « terre’ , mais en tout cas je ne crois pas qu’il y avait une unanimité des revendications de la Bretagne au Languedoc en faveur de ce qu’on a appelé ensuite les valeurs de la république.
Et d’ailleurs si la France d’avant 89 était si exsangue je ne vois pas comment elle aurait pu ensuite résister aux armées coalisées contre elle , avec je crois l’aide d’anciens officiers des armées royales et en mettant de côté une certaine idéologie « citoyenne » .
Antoine
31 janvier 2020 @ 19:54
Lutèce, je suis un passionné de vieux papiers… Je me suis fait un plaisir de sauvegarder les archives familiales. J’avais besoin de savoir d’où je venais. C’est plein d’enseignement : je n’ai pas été déçu. Je m’arrache les cheveux d’incompréhension lorsque je lis que d’autres laissent tout moisir à Tatoï…
Bien à Vous.
Antoine
31 janvier 2020 @ 19:56
Tout à fait d’accord avec Vous, Pascal. La révolution a été fomentée par des bourgeois des villes au seul bénéfice de la même bourgeoisie.
Pascal
30 janvier 2020 @ 17:56
Ces commentaires simplistes sont pour moi le reflet éloquent d’un certain militantisme de l’éducation nationale contre lequel par nature plus que par origine sociale ,j’ai toujours été immunisé.
Antonin
30 janvier 2020 @ 21:20
Une historienne sérieuse. Certainement pas la plus drôle mais l’essentiel est qu’elle est incontestablement spécialiste de son sujet, bien plus que la cohorte de plumitifs qui ont parfois le droit à une annonce ici-même. Elle a écrit il y a quelques années une histoire de l’adultère.
Kardaillac
31 janvier 2020 @ 10:37
Mes lectures sur cette époque m’avaient signalé qu’il n’y avait pas de « hiérarchies immuables » sous l’Ancien régime, en dessous du premier cercle. Les opportunités existaient pour les talents ou les habiles. Les professions libérales menaient à tout, jusqu’aux ministères pour les plus brillants ou les plus recommandés.
Je ne sais pas si je vais acheter ce livre au parfum racoleur.
HRC
31 janvier 2020 @ 18:41
Kardaillac c’est une universitaire qui a travaillé avec Alain Corbin, (une référence, du sérieux estampillé..) mais elle ne dédaigne pas de participer à du plus rentable médiatique….
Lutèce
31 janvier 2020 @ 12:24
Merci Antoine pour votre commentaire ! Ce doit être passionnant de se plonger comme ça dans le livre d’un ancêtre… Vous avez beaucoup de chance !
Antoine
31 janvier 2020 @ 19:54
Excusez-moi, Lutèce, j’ai laissé plus haut la réponse à votre commentaire.
Laurent
1 février 2020 @ 10:05
La révolution française a été faite par la noblesse de robe et par la bourgeoisie qui voulait les privileges des aristocrates et de l’église .
Ce ne fut en aucun cas une révolution populaire .
Si il avait existé un référendum pour voter la mort ou non du roi celui ci n’aurait jamais été exécuté.
Tout ce qui a été écrit et dit sur l’ancien régime est un bourrage de crâne de la III eme république et des suivantes et un bourrage de crâne de l’éducation nationale noyautée par les cocos
Cette révolution n’a à les yeux rien de glorieux .
Certes il fallait réformer oui et beaucoup mais cette révolution fut une immonde saloperie
Des centaines de gens assassinés
Et la grande gloire de cette révolution :
Enfermé à la prison du Temple un enfant de 7 ans et le laisser mourir de la tuberculose a l’âge de 10 ans sans soins
Pour cette seule et unique raison je n’ai aucune sympathie pour cette période de l’histoire de France
Melenchon peut se dire fier d’être comparé à Robespierre à sa place j’aurais honte
Gérard
4 février 2020 @ 03:28
La couverture de ce livre nous montre un fragment, le plus somptueux, de l’œuvre de Jean-François de Troy (1679-1752) La Déclaration ou La Déclaration d’amour, également appelée Assemblée dans un parc, c’est une peinture de 1731, une huile sur toile de 71 x 91 cm acquise par Frédéric II de Prusse et qui est conservée au château de Sans-Souci à Potsdam près de Berlin.
Elle est signée en bas à gauche DETROY sur le pied du banc.
Boyer d’Argens la vit en 1768.
Osterreich dit en 1773 qu’elle est le pendant de La Lecture de Molière, et ce sera le cas jusqu’en1806.
Après la Seconde Guerre mondiale elle est transférée à Berlin au château de Charlottenbourg. Elle est de retour depuis 1993 au château de Sans-Souci dans la salle d’audience.
Deux autres toiles de Jean-François de Troy toutes deux de 1724 sont également appelées La Déclaration d’amour, l’une conservée au Metropolitan de New York l’autre au Williams College Museum of Art de Williamstown, Massachusetts.
http://utpictura18.univ-montp3.fr/GenerateurNotice.php?numnotice=A3272