Véritable amazone parlant l’arabe, Hester, habillée en homme, prend la tête d’une caravane de chameaux et parcourt la Syrie. Tantôt princesse, tantôt guerrière, elle brave tous les interdits. Rien ne l’effraie, elle tient tête aux émirs, aux pachas, ou aux Bédouins qui se disputent les lambeaux de l’Empire ottoman. Impressionnées par sa prestance, des tribus la font reine de Palmyre.
Elle se retire finalement dans une quasi-solitude sur une des montagnes du Liban où Lamartine lui rend visite dans sa cité-jardin. Loin du monde, elle devient astrologue, chercheuse d’or, se passionne pour les sciences occultes, ouvre sa porte aux miséreux. Elle meurt ruinée, entourée seulement de quelques servantes.
Pionnière et résolument indépendante, Hester Stanhope incarne ces femmes éprises de liberté, ayant le goût de l’aventure, refusant de se marier et luttant pour leur émancipation. »
« Lady Hester Stanhope. L’amazone du Liban », Laure Dominique Agniel, Tallandier, 2021, 224 p
18 mars 2021 @ 10:07
A cette époque, il n’y avait qu’une Anglaise pour s’embarquer dans ce genre d’aventures. Un aristocrate française, je ne vois pas trop. Les Anglais sont des excentriques et c’est ce que j’aime chez eux.
18 mars 2021 @ 18:20
Je peux vous citer Marie de Ujfalvy Bourdon. Bon, elle suivait son mari mais elle a pas mal bourlingué et son comportement envers les locaux laissait à désirer.
J’ai une préférence pour celles qui relèvent leurs jupons et s’en vont à l’aventure seules.
Une autre avait fait l’objet d’un article de Régine:
http://www.noblesseetroyautes.com/livre-valentine-darabie-la-niece-oubliee-de-lamartine/
20 mars 2021 @ 19:10
Bonjour Kamila,j’ai répondu à votre question dans l’article du 12 mars sur le mariage du prince Murât . Bon dimanche .
18 mars 2021 @ 11:04
Lady Hester Lucy Stanhope (1776-1839), sans alliance, était la fille aînée de Charles Stanhope, 3ème comte de Stanhope (1753-1816) et de sa 1ère épouse Hester Pitt (1755-1780), décédée 5 mois après la naissance de leur 3ème fille.
Son père s’est remarié avec Louisa Grenville (1758-1829), avec laquelle il a eu 3 garçons dont l’aîné Philip Henry Stanhope (1781-1855), fut le 4ème comte de Stanhope.
18 mars 2021 @ 14:29
Donc parente de l’ex comtesse Snowdown
19 mars 2021 @ 08:19
Bonjour Aubert.
J’ai essayé de trouver leur ancêtre commun mais je n’y suis pas parvenue.
Serena descend des comtes de Harrington.
18 mars 2021 @ 11:07
Figure emblématique de la femme libre/libérée, fascinante et méconnue, merci à vous chère « Tante Régine » de nous inciter à sa découverte.
18 mars 2021 @ 11:14
Muscate, est-elle connue au Liban ?
Bonne journée
19 mars 2021 @ 19:28
J’ai plusieurs fois séjourné au Liban et je n’en ai jamais entendu parler.
Mais peut-être Valeska en sait-elle davantage ?
21 mars 2021 @ 15:48
Non vraiment,chers amis,c’est la première fois que j’en entends parler,mais j’apprécie de découvrir.
18 mars 2021 @ 12:01
Lamartine raconte sa première visite à Lady Stanhope. « Je fus introduit par un petit enfant dans le cabinet de Lady Esther. Une si profonde obscurité y régnait que je pus à peine distinguer les traits nobles, graves, doux et majestueux de la figure blanchie qui, en costume oriental, se leva du divan et s’avança en me tendant la main. Lady Esther parait avoir cinquante ans. Elle a de ces traits que les années ne peuvent altérer (…) Elle avait sur la tête un turban blanc… Un long châle de cachemire jaune, une immense robe turque de soie blanche à manches flottantes… et l’on apercevait seulement dans l’ouverture que laissait cette première tunique sur sa poitrine, une seconde robe d’étoffe de Perse à mille fleurs qui montait jusqu’au col et s’y nouait par une agrafe de perle. »
18 mars 2021 @ 12:59
J’ aimerais beaucoup lire ce livre étonnant ! S’ était- elle mariée avec un guerrier arabe ?
18 mars 2021 @ 15:11
Une histoire intéressante . . .et méconnue !
18 mars 2021 @ 13:31
Voilà un personnage qui doit enthousiasmer notre amie Musc !
21 mars 2021 @ 15:48
Je ne la connaissais pas.
18 mars 2021 @ 14:58
Je note ce livre. Il doit être passionnant. Merci de nous le faire découvrir.
21 mars 2021 @ 15:49
J’aime beaucoup le prénom Esther,et encore plus écrit ainsi.
18 mars 2021 @ 18:25
J’ai un livre de Barbara Hodgson qui retrace les aventures des voyageuses européennes dans les pays d’Orient, notamment. Décrites comme libres, pionnières, excentriques, elles doivent beaucoup à leur statut d’étrangère dans ces pays. Chez elles, elles n’auraient jamais pu s’affirmer ainsi, d’ailleurs, c’est à l’étranger qu’elles ont souvent pris les plus grandes initiatives de leur vie.
18 mars 2021 @ 23:20
Une femme de caractère qui a osé vivre comme un homme sans se soucier des conventions de son milieu et de son époque. Peut-être que sa vie aurait été différente si son oncle et l’homme qu’elle aimait, le général John Moore, n’étaient pas morts.
Pour ceux que cela intéresse, je mets un lien qui m’a fait un peu plus découvrir la vie de cette femme que je ne connaissais pas et qui, après lecture de l’article, m’a intriguée.
Privée de l’influence qu’elle avait connu comme hôtesse du Premier Ministre (elle reçut pour cela une rente à vie) et célibataire, elle est allée la retrouver au Liban. Pour aider entre autres les Druzes, elle fera des dettes que, le pacha ottoman d’Égypte, indisposé par ses prises de positions, se fera remboursé directement en demandant au gouvernement britannique de saisir sa pension. Au final, elle mourra malade et ruinée mais elle aura eu la satisfaction d’avoir vécu une vie qu’elle s’était taillée à sa mesure.
https://www.english-heritage.org.uk/visit/places/walmer-castle-and-gardens/history-and-stories/hester-stanhope/
20 mars 2021 @ 08:43
Complément d’enquête . Je ne suis pas sûre que c’est en français .
https://www.english-heritage.org.uk/visit/places/walmer-castle-and-gardens/history-and-stories/hester-stanhope/
20 mars 2021 @ 08:44
La traduction fonctionne .