Parution du livre de Jean-Pierre Frugier « L’affaire du Plessis de la Tour d’Argens. » Jean du Plessis de la Tour d’Argens a toujours vécu d’une manière douce, jouissant de sa position d’héritier. Mais lors de l’assassinat de son piqueux, il va se trouver plongé dans l’univers kafkaïen de la justice, et après avoir goûté tous les avantages de sa noblesse, il va devoir remettre en question ses privilèges et les défendre, afin de pouvoir prouver son innocence. Ce duc, par l’action, la réflexion et la patience, devra prouver que pour être un Homme, il ne suffit pas d’être bien né.
A travers de nombreux rebondissements, et le point de vue de multiples personnages, cette fiction interroge le statut d’aristocrate dans la société actuelle. Entre intérêt, corruption et désir de revanche contre l’Histoire, l’auteur examine les diverses facettes du Droit au sein d’un système qui se veut égalitaire. Écrit dans une langue mélancolique d’un temps révolu « L’affaire du Plessis de la Tour d’Argens » met en lumière les truqueries du pouvoir capitaliste, rancunier et jaloux. (Source : éditions numériques Lulla Desmond)
aggie
29 mars 2013 @ 09:32
Je viens de découvrir un mot : truquerie ; j’ai cru à une erreur car j’ignorais qu’il existait.
Un beau mot de ping-pong pour mon jeu favori : Pyramide.
Et au mois d’avril, je serai à nouveau dans l’enceinte du domaine royal de Dreux pour deux tournois Pyramide ; peux-être aurais-je encore le plaisir d’apercevoir la famille du prince Jean qui y réside.
Kalistéa
29 mars 2013 @ 12:25
Une autre affaire criminelle dans le « grand monde » à la fin du règne de Louis-Philippe fit un énorme scandale et précipita dit-on la chute de la monarchie.Il s’agit de l’affaire Choiseul-Praslin.Là encore on tenta de faire une justice « de classe » mais à l’envers.On modifia les faits de façon à minimiser la faute d’un pair du royaume.
Si un bon livre paraissait également sur cette affaire qui n’a jamaais été complètement élucidée, il comblerait l’attente de bien des lecteurs potentiels.
De nos jours on peut avoir accès à des documents restés secrets dans « l’armoire de fer » jusqu’à présent.
Francine du Canada
29 mars 2013 @ 14:59
C’est quoi au juste « une langue mélancolique d’un temps révolu… ». Pas très tentant finalement!
COLETTE C.
29 mars 2013 @ 16:40
J’ai lu un livre sur l’affaire Choiseul-Praslin. Si je retrouve le titre, je vous le communique.
Avec la permission de Régine : j’ai acheté le livre recommandé dans ces colonnes : « La fortune de Dora, une petite fille de Léopold II chez les Nazis », très intéressant et bien documenté, sur les Saxe-Cobourg et les Schleswig-Holstein.
flabemont8
29 mars 2013 @ 19:31
Si je comprends bien, il s’agit ici d’une oeuvre de fiction inspirée de faits réels ? Et on y parlerait un peu le même langage que dans une série tv que j’aimais bien ( Nicolas Le Floch )
Palatine
29 mars 2013 @ 20:41
A ce jour, le meilleur livre paru sur cette affaire est de Sidney Loomis vers 1968 et n’a pas été traduit en francais. C’est le seul auteur, avec peut-être Albert Savine en 1907, qui parle des caviardages de textes et de disparition de correspondances. Les autorités de l’époque ont caché la vérité. J’ai fait une recherche à ce sujet, et ai comparé les textes officiels avec le Journal de la duchesse, manuscrit et sorti de l’ Armoire de Fer et c’est consternant ce qu’on a voulu faire croire au public. Des documents américains, jamais traduits en français sont aussi très intéressants.