Parution de cet ouvrage « La laiterie de Marie Antoinette à Rambouillet ; un temple pastoral pour le plaisir de la reine ». En voici le descriptif : « C’est en 1785 que Louis XVI prend la décision d’élever une laiterie à Rambouillet, dans laquelle son épouse pourrait y déguster des laitages, comme à Trianon, où la reine disposait, depuis peu, d’un fabuleux hameau.
Construit à l’antique, sous la conduite du peintre Hubert Robert , la laiterie de Rambouillet s’apparente à un véritable « temple du lait ». Ce lieu, destiné aux réunions pastorales de Marie-Antoinette, renfermait des oeuvres exceptionnelles: de somptueuses sculptures de Pierre Julien illustrant les travaux de la métairie, qui ont toutes retrouvées leur place dans la laiterie; un surprenant mobilier en acajou de Georges Jacob à la pointe de la mode, conservé en grande partie au château de Versailles.
Enfin, un extraordinaire service en porcelaine de Sèvres, aujourd ‘hui dispersé, qui comprenait en particulier les fameux « bols seins» dont la forme aurait été moulée sur la poitrine de Marie-Antoinette. Entièrement restaurée en 2007, la laiterie de la reine à Rambouillet est un remarquable témoin de l’élégance et du raffinement qui caractérisaient Marie-Antoinette et, à sa suite, à la Cour de France dans les dernières années de l’Ancien Régime. Pour la première fois un ouvrage explore cette merveille d’architecture et d’arts décoratifs, un vrai chef-d’oeuvre pastoral d’art total. »
La laiterie de Marie Antoinette à Rambouillet ; un temple pastoral pour le plaisir de la reine », Antoine Maës, Editions Gourcuff Gredenigo, 2016, 110 p.
Pascal
13 mai 2016 @ 09:11
Ne serait-il pas mieux que le mobilier en acajou soit restitué à la laiterie s’il fût vraiment conçu pour elle , à défaut des autres pièces citées….
Quel irréparable malheur fut cette révolution dite française qui détruisit tant d’êtres humains et tant de belles choses !
Sans parler des séquelles que porte encore aujourd’hui notre société .
Zeugma
13 mai 2016 @ 10:33
Une salle de la magnifique exposition que le Louvre consacre en ce moment à Hubert Robert est réservée à la laiterie de Marie-Antoinette à Rambouillet avec quelques objets en porcelaine, des chaises en bois et une grande table ronde.
Il ne faut pas manquer cette exposition, sous aucun prétexte.
bianca
14 mai 2016 @ 13:31
…Ou venir visiter cet endroit situé dans le parc du château. Avis aux futures visiteurs éventuels : Le château de Rambouillet est actuellement en cours de restauration de façade, il sera fermé jusqu’en avril 2017). Je pense que la visite de la laiterie et du pavillon des coquillages peut se faire indépendamment du château. Depuis peu des barques sont louées devant l’embarcadère, face au château, pour une jolie promenade sur les canaux environnants. Bianca.
Mélusine
13 mai 2016 @ 15:25
Le roi gâtait excessivement son épouse Marie-Antoinette. Rien n’était trop beau, ni trop coûteux pour elle.
Les bols seins ! j’imagine l’avalanche de commentaires, sur le web, si un souverain s’avisait aujourd’hui de faire réaliser une telle fantaisie. ;)
bianca
14 mai 2016 @ 13:40
Je les ai vus ces bols seins qui, dit-on, sont l’empreinte de ceux de Marie-Antoinette mais je pense qu’il n’en est rien. Pas de quoi exciter les fantasmes !
En revanche ce Roi fit installer une bergerie dans le domaine pour satisfaire les fantaisies de son épouse mais comme elle semblait très capricieuse, le guide explique qu’elle n’y vint pratiquement pas, tout comme aux Trianons de Versailles, beaucoup de légendes derrière tout cela au profit du tourisme, bien sûr ! La Bergerie se visite, il n’y a pas que des moutons mais toutes sortes d’animaux, promenade pour le bonheur des petits enfants et aussi promenades en calèches, dès les beaux jours…
Bon week-end Mélusine !
Leonor
13 mai 2016 @ 15:57
Quelqu’un parmi vous sait-il encore traire ?
Si non, j’organise un stage.
Pierre-Yves
14 mai 2016 @ 08:47
Euuuhhh … Je crois que je suis occupé.
Cosmo
14 mai 2016 @ 10:02
Avec toutes les vacheries dites sur N&R, vous devriez avoir du succès, Chère Leonor !
Cosmo
Corsica
14 mai 2016 @ 17:54
Ma chère amie, je n’ai jamais su traire mais suis partante pour un stage qui, à mon avis, ne va pas être triste !
Leonor
16 mai 2016 @ 12:22
Ah, pour ça, c’est sûr, Cosmo et Corsica !
D’habitude, les vaches sont tranquilles. Les chèvres, c’est une autre affaire. mesdames Biquettes bottent facilement.
Pierre-Yves s’est lâchement carapaté …. ! :-))
Alain golliot
15 mai 2016 @ 10:30
Leonor… La ferme celebroyautes??? Petit, il y avait des vaches pour remplacer la tondeuse, mais je les ai toujours observees de loin… La vie rurale n’est pas toujours un long fleuve tranquille : dindons, serpents, guepes,…. Vive la ville….malgre Hidalgo, l’air vicie et les cyclistes vicieux….mais c’etait deja encombre sous Henri 4, l’ancetre.
Leonor
16 mai 2016 @ 12:33
Alain, les chèvres, les moutons et les alpagas, c’est pas mal non plus comme tondeuse; Et les ânes pour les chardons . J’aime bien les vaches, mais là, j’ai renoncé : je vais les câliner chez mon copain fermier , et faire des papouilles à son taureau Juju II , un grand paisible. Honni soit qui mal y pense.
Il y a deux ans, il avait fallu pleurer la perte de Juju Ier, tombé à la rivière, tout à côté de chez nous . Comment il a fait , ce grand dadais, reste une énigme. Selon des témoins aux alentours, il aurait été bousculé … par ses vaches !
Les pompiers l’ont sorti de là, difficilement, à grands renforts de matériels, treuils, tracteur, etc, sous la surveillance du vétérinaire de garde armé d’une sarbacane hypodermique. Il avait fallu construire une sorte de pan incliné , et la gendarmerie avait coupé la circulation alentours.
Néanmoins, Juju Premier avait été tellement secoué par son accident, qu’il n »y a pas survécu ensuite plus de trois mois. Plus envie de vivre.
Sans plaisanter, on était quelques-uns à le pleurer.
Même les taureaux ne sont pas tous des machos.