Résumé : « Rome. XVe siècle, au cœur de la Renaissance italienne. Alessandro Farnese, jeune aristocrate provincial promis à une carrière ecclésiastique, met son ambition au service d’une seule religion : sa famille.
Projeté dans les jeux de pouvoir entre Florence et Rome, soutenu par Laurent de Médicis, il compte sur l’influence de sa sœur, la sensuelle Giulia, maîtresse du pape Rodrigo Borgia, pour devenir cardinal. Usant de l’audace, de l’opportunisme et de l’élan amoureux, Alessandro s’impose au sein d’une papauté corrompue et licencieuse sans se compromettre.
Il profite de l’extraordinaire effervescence humaniste, artistique et politique qui règne dans la péninsule italienne pour poser les fondations d’une aventure humaine et familiale qui le conduira au sommet de l’Église et de l’Europe.
Dans ce premier volet des Trafiquants d’éternité, alors que la papauté monnaye ses grâces pour affermir sa puissance politique, Amélie de Bourbon Parme réussit le portrait romanesque et intime du seul homme d’Église fondateur d’une dynastie dont elle descend. Un destin éblouissant qui inspira à Stendhal La Chartreuse de Parme. »
Amélie de Bourbon-Parme est la fille du défunt prince Michel de Bourbon-Parme (remarié avec la princesse Maria Pia de Savoie). Elle a été mariée avec Igor Bogdanoff de 2009 à 2018. Ils ont eu deux fils Alexandre et Constantin.
« L’ambition », Amélie de Bourbon-Parme, Gallimard, 2023, 512 p.
Lunaforever
3 juillet 2023 @ 07:05
La pauvre, mariée à une sorte de d’obsédé par des femmes de plus en plus jeunes!
Elle est courageuse et doit être bien seule avec ses enfants.
Marie-Caroline de Bretagne
3 juillet 2023 @ 09:09
Entendue sur France Culture dans Le Cours de l’histoire du brillant Xavier Mauduit, Amélie de Bourbon-Parme n’était pas inintéressante. Son roman sur l’ascendance de son ancêtre Paul III fait assez envie même si je conserve un souvenir perplexe de son premier livre, Le Sacre de Louis XVII. On ne peut s’empêcher de se demander comment cette jeune femme a pu épouser Igor Bogdanoff mais bon, les mystères de l’amour …
Passiflore
3 juillet 2023 @ 14:16
S’il s’agit bien du Pape Paul III (1468-1549), il travailla avec ténacité à la convocation du Concile de Trente, embellit les appartements papaux, ouvrit la chapelle Pauline, chapelle privée des Papes, avant la création de la Chapelle Sixtine. Il construisit une villa sur la colline, futur palais du Quirinal, propriété des Papes jusqu’à l’arrivée des troupes napoléoniennes.
Kardaillac
3 juillet 2023 @ 14:32
Les frères Bogdanoff méritaient d’être connus. Courtois et accessibles.
Ils ont perdu leur dernier pari, le Covid par les plantes.
Marie-Caroline de Bretagne
4 juillet 2023 @ 10:17
@Kardaillac, courtois et accessibles, sans aucun doute. Séducteurs et très malins aussi. Probablement un peu « frappés » et pas très honnêtes : accusations de plagiat, condamnation pour faux en écriture et poursuites pour escroquerie aggravée. Cette dernière procédure était toujours en cours quand les jumeaux sont décédés.
Cosmo
3 juillet 2023 @ 16:11
En effet, on peut se poser la question. Ayant été invité à dîner avec le couple, par des amis communs, il y a fort longtemps, lui, je le connaissais par la presse, elle m’était inconnue. j’avais été surpris par L’étrangeté de la situation.
Kardaillac
3 juillet 2023 @ 11:51
Hors-sujet : je pense, avec d’autres sans doute, que lorsqu’on n’a pas suffisamment de temps disponible pour modérer des commentaires « a priori », on change son fusil d’épaule et on passe à une modération des commentaires « a posteriori » moins frustrante pour le lecteur actif.
Le risque de trollisme sur ce site est minime.
A part ça, la trilogie d’Amélie de BP est alléchante. Je vais me laisser tenter.
Christian
5 juillet 2023 @ 12:39
Absolument kardaillac…j’en ai fait les frais, cela a un côté un peu agaçant d’où mon éloignement parfois
Nadine Marie
3 juillet 2023 @ 12:47
Amélie est une personne extraordinaire, l’ouvrage propose est sûrement à sa hauteur.
Claire
4 septembre 2023 @ 18:32
Nous n’avons pas du connaître la même personne. Elle était imbue de sa personne lorsque elle était étudiante à Sciences Po. Elle montrait son impatience avant qu’on ne lui donne la parole dans une émission littéraire de Patrick Poivre d’Arvor. Je préfère lire des ouvrages de véritables historiens ou de véritables écrivains, pas des romans de gare.
Hervé J. VOLTO
6 juillet 2023 @ 19:02
Et le Prince Rémy de Bourbon-Parme est le sosie de son ancêtre Paul III Farnese.