Parution de cet ouvrage historique de grande qualité chez Ediciones Insólitas (Madrid) du libre “Las cuñadas de Isabel II. Las infantas más raras que ha dado España”, écrit par Ricardo Mateos et Jonatan Iglesias et consacré aux vies inconnues de cinq princesses espagnoles du 19ème siècle.
Les cinq filles de l’Infant don Francisco de Paula et de l’ambitieuse et intrigante Infante Luisa Carlota étaient les cousines germaines de la reine Isabel II, mais aussi ses belles-sœurs comme sœurs du roi consort don Francisco de Asís.
Cinq vies singulières et passionnantes au cœur des cours européennes du 19ème siècle. Celle d’Isabel, qui défraya la chronique avec sa fuite du couvent où elle était
enfermé pour suivre son amoureux le beau comte polonais Ignace Gurowski;
celle de Luisa, épouse d’un des plus importants Grands d’Espagne et
grande dépensière qui ruina sa famille; Josefa, la libérale qui appuya la
révolution de 1854 pour finir sa vie oubliée et ruinée à Paris, Cristina,
qui était affecté par un degré inconnu de manque d’intelligence mais qui
épousa le culte et raffiné Infant don Sebastian; et Amalia, qui porta avec
elle les fleurs de lys des Bourbons d’Espagne à la cour de Bavière du roi
Louis II.
Un grand travail de recherche qui nous découvre les vies de ces femmes de caractère, ainsi que celle de son oublié demi-frère, le duc de San Ricardo, née du second mariage de l’Infant Francisco de Paula avec une actrice et chanteuse.
Pascal Hervé
29 août 2022 @ 05:23
Un livre que l’on devrait peut-être offrir à toutes celles et tous ceux qui se plaignent du style de la reine Letizia ?
Mayg
29 août 2022 @ 13:16
Heureusement les 5 infantes citées dans le livre ne sont pas devenues reine d’Espagne.
Chevalière
29 août 2022 @ 19:56
🤣🤣🤣
kalistéa
30 août 2022 @ 08:47
Maalgré ses fantaisies la reine Létizia est belle , tandis que là on a une singulière collection de mochetés !
Katellen🐈
30 août 2022 @ 12:10
J’ai eu la même réflexion en observant la couverture !
Baboula
29 août 2022 @ 06:30
Elles avaient sans doute du caractère,mais un peu plus de grâce aurait laissé un plus beau souvenir de ces sœurs peu gâtées par la nature .
PS : on en annonce cinq et j’en vois six .
Laurent F
29 août 2022 @ 09:46
Celle au centre est Isabelle II !
Baboula
29 août 2022 @ 12:36
Merci .
Menthe
29 août 2022 @ 13:02
La mère et les cinq filles.
Lili3
29 août 2022 @ 16:45
Mais non ce n’est pas leur mère, c’est leur belle-sœur
Pt’suisse
29 août 2022 @ 17:18
Il s’agit de la Reine et de ses 5 cousines et belles-sœurs, pas de ses filles
Menthe
30 août 2022 @ 09:47
Merci pour la rectification. C’est effectivement évident vu le titre du livre.
Pierre-Yves
29 août 2022 @ 20:56
Elles étaient repoussantes, les pauvrettes ! .
Vieillebranche
29 août 2022 @ 07:31
Les portraits sont impressionnants déjà ! Des Goya au 19e siècle…j’ aimerais bien une traduction de ce livre !
plume
29 août 2022 @ 07:42
Sera-t-il traduit en français ?
Jean Pierre
29 août 2022 @ 08:12
Ces infantes étaient issues d’un mariage incestueux, tout comme leur cousine Isabel II. Cela n’en fait pas des infantes si rares que cela chez les Bourbon qu’a si bien dépeint Goya.
Teddy
29 août 2022 @ 13:45
Avaient elle le prognathisme habsbourgeois
Le dernier c était Pedro II du Brésil
Bambina
30 août 2022 @ 11:49
Oui, sa mère, Marie-Christine de Bourbon-Siciles l’a eu avec son oncle Ferdinand 7 … Mariage incestueux, pas très chrétien et … dégoutant ! Mais y en a eu d’autres chez les Habsbourg ( Mariages oncles avec leurs nièces )
Martine
30 août 2022 @ 20:20
L inceste est un tabou dans toutes les sociétés et pas seulement dans les religions chrétiennes.
Réaliser Levy Strauss-Kahn.
Bambina
31 août 2022 @ 11:22
Martine, je défends le christianisme, puisque je dis justement que « ce n’est pas chrétien » ! Et d’autre part, là je ne parle pas d’inceste caché, qui est bien sûr et malheureusement international et touchant des malades de n’importe quelle religion, je parle de VRAIS mariages, officiels et sans scrupules et avec l’accord des papes en plus !!! Et comment un oncle peut « consommer » avec sa nièce ??? Oui, c’est dégoûtant !
Charlotte (de Brie)
30 août 2022 @ 13:44
Incestueux et donc consanguin au deuxième degré je crois ?
Ce qui est étrange est que le droit canon ait cautionné toutes ces unions entre cousins germains, voire oncle et nièce ou tante et neveu etc
La « raison d’Etat » prévalant, la nature s’est chargée de faire valoir ses droits; avec toutes les conséquences que l’on connait.
Beque
30 août 2022 @ 19:05
Chez les Rothschild et les Pereire, entre autres, les mariages entre cousins germains et oncles et nièces n’étaient pas rares.
Vasco2
29 août 2022 @ 08:16
A première vue, pour toutes , aucune chance de participer à l’élection de Miss Espagne.
Robespierre
29 août 2022 @ 10:06
J’hésite pour savoir laquelle est la plus laide.
Mais le livre a l’air intéressant.
Actarus
29 août 2022 @ 11:34
Faisons comme Jacques Martin à l’école des fans : « tout le monde a gagné » !
JAusten
29 août 2022 @ 12:34
Merci Actarus et Robespierre pour la petite tranche de rire que je viens de me payer.
Robespierre
29 août 2022 @ 12:52
Oui, je n’y avait pas pensé. Merci.
Actarus
29 août 2022 @ 15:12
À présent que les altesses royales ont gagné le droit de faire des mariages d’amour et d’épouser qui elles veulent, fût-iel ^^ de la plus basse extraction (en principe, mais dans la pratique on préfère les banquiers et les actrices), princes et princesses défilent allègrement sur les podiums des marques de haute couture et de prêt-à-porter.
Heureusement qu’il reste les Orléans pour rester fidèles à la Tradition ! ^^
aubert
30 août 2022 @ 14:09
Quand on disait qu’un prince allait épouser une « bergère » une de mes amies qui se savait bergère observait que toutes les bergères n’étaient pas sur le même pied, puisqu’elle n’avait jamais croisé un prince.
Pour être objectif il faut dire qu’elle défilait plus devant les autels que sur les podiums. Etait-elle orléaniste ?
Katellen🐈
30 août 2022 @ 12:11
😂
kalistéa
30 août 2022 @ 21:30
« Quand je vois une fontaine
j’ai envie de m’arrêter
et d’y déposer ma peine
et j’ai envie d’oublier
que je m »appelle Marjolaine;
Mais je n’ai rencontré
Ni deux , ni trois capitaines…
Sans doute ils m’ont oubliée ! »
Cosmo
29 août 2022 @ 12:05
Une belle brochette de boudins, blancs ou bleus car elles sont du sang le plus pur.
aubert
30 août 2022 @ 14:11
remarque de cordon bleu.
kalistéa
30 août 2022 @ 21:31
Excellent , Aubert !
Regensburg
30 août 2022 @ 17:12
Vous oubliez que leur grand-père n’est pas Charles IV, mais Godoy, l’amant de la reine. Elle en ont d’ailleurs un air de famille. https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Francisco_de_Goya_-_Godoy_como_general_-_Google_Art_Project_%28recortado%29.jpg
Cosmo
30 août 2022 @ 20:44
C’est vrai mais leur grand-mère mère était une Bourbon de Parme…l’aide à faire peur si l’on fait confiance à Goya.
Elsi
29 août 2022 @ 14:54
Effectivement…pas vraiment ce qu´on apppelle un concours de beaute … effets de consanguite peut-etre….
Martine
29 août 2022 @ 16:16
Sûrement
11 enfants en 14 ans dont plusieurs décédés en bas âge…
L époque où la femme était en premier un **ventre***
Ghislaine
31 août 2022 @ 16:22
La plus laide je n’en sais rien mais la centrale j’ai cru voir un chef indien sur le point de rejoindre le royaume de ses ancêtres !
madre de Dios !
Dominique Charenton
29 août 2022 @ 08:42
Ricardo Maria de Borbon y Arredondo est né le 26 12 1852 à Madrid, du second mariage le 19 12 1852 à Madrid de l’infant Francisco de Paula avec Teresa Arredondo y Ramirez de Arellano, décédée à Madrid le 29 12 1863 .
Ricardo Maria de Borbon y Arredondo fut créé le 22 01 1864 duc de San Ricardo, Grand d ‘Espagne de 1ère classe. Il décédera célibataire, le 28 01 1873 au 7 rue Lesueur à neuf heure du matin, à Paris XVIe
voir acte de décès n° 89 vue12/31
https://archives.paris.fr/arkotheque/visionneuse/visionneuse.php?arko=YTo2OntzOjQ6ImRhdGUiO3M6MTA6IjIwMjItMDgtMjkiO3M6MTA6InR5cGVfZm9uZHMiO3M6MTE6ImFya29fc2VyaWVsIjtzOjQ6InJlZjEiO2k6NDtzOjQ6InJlZjIiO2k6MjIzODEwO3M6MTY6InZpc2lvbm5ldXNlX2h0bWwiO2I6MTtzOjIxOiJ2aXNpb25uZXVzZV9odG1sX21vZGUiO3M6NDoicHJvZCI7fQ==#uielem_move=-545%2C28&uielem_rotate=F&uielem_islocked=0&uielem_zoom=120
Il est inhumé au cimetière Montmartre à Paris, près de la Place Clichy. il sera rejoint par sa demi-soeur l’infante Josefa ( 1827-1910) , veuve de José Güell y Renté (1818-1884)
Dans ce tombeau sera inhumée également l’infante Isabel (1851-1931) décédée le 23 04 1931 à 14 h 40 au 17 rue de l’Assomption , Paris XVI
voir acte de décès n° 897 vue 3/31
https://archives.paris.fr/arkotheque/visionneuse/visionneuse.php?arko=YTo2OntzOjQ6ImRhdGUiO3M6MTA6IjIwMjItMDgtMjkiO3M6MTA6InR5cGVfZm9uZHMiO3M6MTE6ImFya29fc2VyaWVsIjtzOjQ6InJlZjEiO2k6NDtzOjQ6InJlZjIiO2k6MjY2MjI2O3M6MTY6InZpc2lvbm5ldXNlX2h0bWwiO2I6MTtzOjIxOiJ2aXNpb25uZXVzZV9odG1sX21vZGUiO3M6NDoicHJvZCI7fQ==#uielem_move=0%2C0&uielem_rotate=F&uielem_islocked=0&uielem_zoom=93
Elle fut transférée le 23 05 1991 au panthéon royal de l’église collégiale du palais de la Granja
Suite à la » restauration » de la monarchie, j’avais signalé cette tombe à l’ambassade d’Espagne. Il semble donc que seule « La Chata » a retrouvé la terre espagnole.
Gatsby
29 août 2022 @ 10:51
Merci pour toutes ces informations. C’est un plaisir de vous lire.
Jean Pierre
29 août 2022 @ 12:28
Voilà ce qu’est l’histoire, la vraie ! L’étude des archives et pas la resucée de la bibliographie sur le sujet.
Merci pour vos recherches Dominique.
Julise
29 août 2022 @ 13:28
Merci pour ces infos.
C’est surprenant que l’Espagne n’ai pas souhaité rapatrier les autres corps. Des princes de seconde zone à leurs yeux, peut-être, sûrement ?
Julise
30 août 2022 @ 11:24
– que l’Espagne n’AIT
(quelle vilaine fille je suis)
Gérard
29 août 2022 @ 18:41
Bravo cher Dominique.
Trianon
30 août 2022 @ 10:27
Merci pour toutes vos informations !
Pastelin
29 août 2022 @ 08:50
L’actrice espagnole très populaire Pastora Vega et donc ses 2 fils, (acteurs également) Daniel et Jon Arias, sont les descendants directe de Maria Christina, par son petit – fils, deuxième duc de Durcal, Fernando Sebastian de Bourbon
Pastelin
29 août 2022 @ 08:51
…directs …
Pastelin
29 août 2022 @ 08:57
Christina, surnommée en Espagne boba, (idiote), était cependant très aimée. Son époux était possesseur d’une collection d’art remarquable qui lui fut confisqué en 1868. Le couple s’exilera à Pau. Christina reviendra en Espagne mais pas son époux, décédé en France, sauf erreur de ma part.
Sigismond
29 août 2022 @ 09:02
Une belle couverture, avec le lys de France et ces six Bourbons. Certainement un livre très intéressant, éclairant les destinées de ces six infantes.
Cosmo
29 août 2022 @ 12:01
Il est surtout intéressant de constater la beauté, la grâce et la distinction naturelle de ces infantes.
Ghislaine
29 août 2022 @ 17:40
arffff Cosmo
Naucratis
30 août 2022 @ 07:15
Il faut reconnaître que les Habsbourg d’Espagne puis les Bourbons d’Espagne n’étaient pas des premiers prix de beauté.
Il convient d’admettre que la famille royale espagnole ainsi que les Bourbons aînés sont désormais parmi les princes les plus avantagés physiquement parlant.
Trianon
30 août 2022 @ 10:25
Oui, en détaillant sans préjugé chaque photo, je n’ai pas trouvé de grâce ou de charme.
aubert
30 août 2022 @ 14:14
Heureusement que le lys est là pour faire joli !
kalistéa
30 août 2022 @ 21:37
encre bravo aubert : c’est un bouquet « de blanches fleurs de lyyyse « !comme dans la chanson.
aubert
31 août 2022 @ 14:16
Le lys des Bourbon m’est plus favorable que le lion d’Angleterre. Pour avoir osé écrire que la reine Victoria que j’ai appelée Dondon se serait régalée avec le menu servi lors de ses obsèques je me suis fait… sucrer !
L’humour de la rédactrice en chef n’est pas très salé !
Naucratis
2 septembre 2022 @ 12:20
Je crains en effet qu’elle soit réfractaire à l’humour…
Gilles de Bise
29 août 2022 @ 09:40
Quels visages austères, tristes et condescendants, voire méprisants. C’était peut-être la norme à cette époque. Je préfère les sourires actuels de nos rois et princes!
Beque
29 août 2022 @ 16:01
Gilles, à cette époque-là, on ne rigolait pas sur les photos même de fiançailles ou de mariages. Et, à l’heure actuelle, on n’a pas le droit de sourire pour des photos d’identité. Quand on sort d’une cabine de Photomaton on peut aussi avoir une tête de repris(e) de justice. Rien à voir avec les selfies, non plus, qui rendent parfois les têtes difformes mais ça amuse tout le monde, alors ! Autres temps, autres moeurs.
COLETTE C.
29 août 2022 @ 09:42
En français, ce livre m’intéresserait.
Claude Patricia
29 août 2022 @ 15:51
J ai essayé de l acheter pour le lire mais je n y arrive pas…
Je ne sais pas où le trouver par correspondance.
En fait ce serait bien d avoir une traduction. Je peux m y atteler avec un bon dictionnaire.
Isobel
29 août 2022 @ 12:30
Petite rectification si Régine le permet. Avant dernier paragraphe, à propos de l’Infant don Sebastian, il aurait fallu écrire cultivé et non culte. Je pense que le terme en espagnol est culto qui signifie cultivé.
Un livre sans doute intéressant concernant un moment assez mal connu de l’histoire de la monarchie espagnole. Mais toutes ces dames n’ont guère eu de vie édifiantes à part peut-être Amalia. Quant à Isabel, ce fut une catastrophe. Il est certain qu’aucune comparaison ne peut être faite avec l’actuelle famille royale.
Catoneo
29 août 2022 @ 14:04
J’ai tout de suite pensé à Goya, mais il faut dire que Charles IV n’était pas aidé sur ce plan-là. On dit pourtant que ça saute une génération.
Pour tout dire, il était à l’époque de notoriété publique que l’infant était fils de Godoy, et plus tard que son épouse n’étant pas sa nièce, il n’y avait pas mésalliance comme le suggère Jean Pierre dans ce fil.
Lili3
29 août 2022 @ 16:47
C’est complètement faux
Catoneo
30 août 2022 @ 10:02
@Lili3
Il y a doute mais sans conséquence.
Le décret du 18 mars 1812 pris par les Cortès de Cadix pour exclure François de Paule (et sa soeur) de la succession dynastique a des raisons politiques et la légitimité de leur naissance n’est pas évoquée. Il n’existait aucun moyen à cette époque pour lever le doute, mais il était utile de bloquer un levier impérial contre la couronne espagnole qui pouvait faire de l’infant le roi-marionnette de l’Empereur pendant que son oncle Ferdinand VII, roi de droit, était aux arrêts à Valençay chez Talleyrand.
Plus haut, je parlais de « notoriété publique ». Elle est attestée par bien des courriers diplomatiques de cette époque. Mais ce n’est qu’une rumeur.
ANTOINE
29 août 2022 @ 14:53
DES VISAGES DE DUEGNES DIGNE DE L EPOQUE
A FREMIR D HORREUR
Ciboulette
29 août 2022 @ 18:15
J’ai toujours trouvé que Isabel II avait un physique et une allure de grenadier !
Cosmo
30 août 2022 @ 20:46
C’est pour ça que son mari lui aurait fait quelques enfants…il a bien essayé avec les grenadiers de la garde mais ça n’a pas marché…
kalistéa
30 août 2022 @ 21:47
ou de baleine Ciboulette . (allusion à l’anecdote suivant laquelle la reine avait l’habitude d’appeler au près d’elle la nuit , un des deux soldats qui montait la garde à sa porte . Une nuit le camarade du soldat appelé lui dit quand il revint; « sors – tu comme Joseph? »(mme Putiphar…) et l’autre d’un ton rogue lui répond:’non , comme Jonas ! »
Cosmo
31 août 2022 @ 12:23
🤣 🤣 🤣
Domin
29 août 2022 @ 19:28
Eu de gens sourient sur les hotos du dix neuvième siècle …
Julise
30 août 2022 @ 11:27
C’est vrai. J’ai retrouvé dans des archives locales, de très vieux clichés de ma famille et l’on voit notamment mes quadrisaïeuls tout sourire. Le contexte m’a fait pensé à une récolte mais comme il parait qu’il n’étaient pas tristes, je n’ai pas été surprise. Néanmoins, cela prouve que l’on souriait sur les photos !
Claude Patricia
29 août 2022 @ 15:51
J ai essayé de l acheter pour le lire mais je n y arrive pas…
Je ne sais pas où le trouver par correspondance.
En fait ce serait bien d avoir une traduction. Je peux m y atteler avec un bon dictionnaire.
Gilles de Bise
29 août 2022 @ 16:02
Antoine, le mot « duègne » est totalement correct et applicable! Bravo et merci de l’avoir choisi.
Domin
29 août 2022 @ 19:31
Elles ne sont as photographiées dans leur jeunesse
marie
29 août 2022 @ 19:53
Difficile, en examinant ces photos, de déceler qui est « Cristina,qui était affecté par un degré inconnu de manque d’intelligence » (sic) :-)))
Robespierre
30 août 2022 @ 23:28
Litotes et euphémismes s’empoignent pour ne pas dire que la dame était débile.
Vanozza
29 août 2022 @ 19:58
Ouh là là j ai agrandis pr mieux les regarder… Ça n envoie pas du rêve !
Dominique Charenton
29 août 2022 @ 21:38
« Amant d’un marquis, mari d’une infante »
Quelques extraits de la biographie qu’Anka Muhlstein consacra au marquis de Custine, dans lesquels il est question du comte Ignace Gurowski , mari de l’infante Isabelle : Astolphe de Custine (1790-1857), le dernier marquis, 1996, ISBN 2 246 49211 4
» Au cours de 1835, il apparut à Paris que Custine était désormais à la tête d’un
ménage à trois : un jeune polonais, fort séduisant, Ignace Gurowski, était installé
rue de la Rochefoucauld [ résidence parisienne de Custine qui y vivait avec son
amant anglais Edouard Sainte Barbe ]. « » C’est un coeur excellent, un esprit
original, gracieusement ignorant de toutes choses, et ce qui arrange tout d’une
figure et d’une tournure charmante » »
Nonchalant, capricieux, Gurowski était doté d’un besoin de plaire qui émerveillait
et amusait Custine, point dupe, néanmoins , de sa légèreté, qu’il expliquait par
son manque d’ instruction.
…..Parmi les Polonais nationalistes les plus en vue de Paris, Chopin,……et le
prince Czartoryski, étaient les plus proches de Custine. Et puis il y avait les
Gurowski. Cinq frères Gurowski avaient pris part à l’insurrection polonaise; deux
d’entre eux choisirent l’exil à Paris , alors que leur soeur, amie d’enfance et peut
être soeur de la tsarina – on la disait fille naturelle du roi de Prusse – demeura à
la cour de Russie aux côtés de son mari le baron Fredericks, grand écuyer du
tsar) ; l’aîné, Adam, fort actif dans les milieux politiques, et son frère cadet
Ignace, âgé de 18 ans, se retrouvaient donc sans un sou sur le pavé de
Paris. Superbe cavalier, ce dernier gagna sa vie comme maître d’équitation dans
un manège parisien -est-ce là que Custine le rencontra, ou au cours d’une soirée
mondaine ? car on invitait partout ce danseur infatigable – toujours est-il qu’en
1835, il faisait partie de ce que Custine appelait sans fard « »notre trio » ». Le trio ne
se disloquait que lorsque Custine partait en voyage.
…..Ignace n’était pas un invité de tout repos : il faisait des dettes avec l’abandon
d’un grand seigneur, témoignait d’une rare énergie à séduire hommes et femmes
et mettait, sans vergogne, le marquis à contribution pour arriver à ses fins. Il faut
croire que toute cette activité amusait Custine puisque celui-ci accepta même de
proposer la main du beau Polonais à Rachel qui triomphait alors à la Comédie-
Française. Faisant preuve d’un grand bon sens, celle-ci refusa; elle préférait que
M.Ignace demeurât simplement « » un ami » ». Le pauvre Custine n »était,
cependant, pas au bout de ses peines. Persuadé qu’un amant de Rachel,
le baron de Vendeuvre, un pair de France, lui avait nui, Gurowski décida de se
venger. Un duel avec ce malheureux pair trop vieux, trop lâche et trop tremblant
était hors de question Ignace trouva plus expéditif de lui casser la tête. Custine
raconta la scène à Varnhagen : les deux hommes se croisent dans la rue : « » le
vieux amoureux regarde le jeune amoureux de singulière manière ….alors,
transporté de fureur Ignace lui lance un coup de poing dans le visage, l’autre
tombe, il veut se relever, autre coup de poing, qui lui casse deux dents
( fausses à ce qu’on assure ), et lui fait une coupure vraie au nez et une estafilade
réelle à la joue . Le sang coule, les passants s’arrêtent, le blessé crie à
l’assassin; la scène se passe rue Tronchet, l’une des plus fréquentées de Paris,
et à deux heures de l’après midi…Rentré chez lui, c’est à dire, chez moi, Ignace
décide de se cacher chez un ami….J’avais ce jour et ce soir là beaucoup de
monde à dîner; jugez de ma contrainte, jugez surtout de l’étonnement de mes
hôtes, en ne voyant pas un des habitants de ma maison, et celui auquel les
femmes qui viennent habituellement chez moi, renoncent le moins volontiers. » »
Le roman oblique alors mais continue, si trépidant, que Custine change de rôle,
abandonnant – sans que l’on sache s’il le fit avec regret ou soulagement – celui
d’amant pour celui d’oncle gâteau. Gurowski ne se contentait pas de son idylle
avec Rachel. Une des infantes d’Espagne, Ferdinande-Isabelle, fille aînée de
don Francisco, obligé de par l’agitation carliste à se réfugier en France, tomba
amoureuse de lui. La jeune princesse était aussi laide qu’ardente
et romanesque. Elle avait fait la connaissance d’Ignace à Enghien. Quelques
leçons d’équitation menèrent à d’autres explorations. Le père, alerté, fit enfermer
la jeune personne au couvent des Augustines du Sacré- Coeur, dont elle
s’échappa en nouant bout à bout deux paires de draps.
Elle se laissa glisser dans les bras de son amant et les deux jeunes gens
s’enfuirent.
Tout ceci se passait quelques mois après l’épisode de la rue Tronchet. L’aventure
n’amusa point la reine Marie Amélie, la grande tante de l’infante. On fit donner la
gendarmerie et les amoureux furent retrouver dans une chambre d’hôtel à
Namur, et conduit à Lille où Gurowski fut contraint d’abandonner sa conquête
laquelle fut ramenée à Paris. Ses parents refusèrent de la recevoir, elle se
réfugia au ministère de l’Intérieur où elle raconta toute l’aventure au chef de
cabinet. Sans ses « »maudits cheveux rouges » » qui l’avaient fait reconnaître,
jamais on ne l’aurait reprise. Ensuite, elle demanda à être examinée par
un gynécologue, sachant fort bien que l’examen suffirait à convaincre ses parents
de la nécessité d’une prompte cérémonie. Entre un gendre polonais noble mais
quelque peu suspect et une infante fille-mère, les parents choisirent le mariage
qui fut célébré à Douvres le 26 juin 1841. « » N’est ce pas une belle fin pour la
race de Louis XIV qu’une de ses petites-filles se marie à un Polonais entretenu
par un homme ? « » fit remarquer Prosper Mérimée dans une lettre à la comtesse
de Montijo.
Custine arbora des airs de satisfaction. Il rejoignit « »les enfants » » en Belgique,
s’émut devant leur petite fille, l’aînée de ce qui sera une famille de neuf enfants,
laissant maintenant entendre qu’Ignace avait été le fruit d’un péché de jeunesse.
On souriait. Mérimée en faisait des gorges chaudes : « » Le fait est manifestement
faux et fut-il son père, Custine, ne vaudrait pas mieux que Loth de biblique
mémoire »
Cependant l’aventure d’Ignace marqua un tournant dans la vie de Custine. D’une
part il mesurait combien la désinvolture , la gaieté du jeune homme qui secouait
les habitudes du vieux ménage Custine-Sainte Barbe allaient lui manquer, de
l’autre il se rendait compte que le genre de vie adopté pour retenir Ignace au
logis ne leur convenait pas tout à fait.
…… la parution de » La Russie en 1839 » qui ne pouvait être que critique, ne
nuirait-il pas aux intérêts de son ami, Ignace Gurowski, en donnant un prétexte à
Nicolas Ier pour lui refuser sa grâce et la restitution de ses biens ?
….Cependant, la composition d’un livre de l’envergure qu’il imaginait exigeait un
certain calme . Or les frasques d’Ignace ( l’agression publique du pair de France
et l’enlèvement de l’infante ) le maintenaient dans un état d’agitation extrême.
Les années qui précèdent la publication du livre ne sont pas heureuses pour lui.
….Le ménage à trois se désagrège.
Custine a beau fanfaronner, divertir ses amis lointains des rebondissements de
l’idylle de Gurowski, on distingue chez lui, à la fois l’agacement et la tristesse
provoqués par l’abandon du séduisant jeune homme. De plus, tout ce tapage
rejaillit sur lui et l’éclabousse. « » Custine s’est enfui en Italie, après avoir aidé son
ami , le Polonais Gurowski, à enlever l’Infante d’ Espagne « »………………….
Après l’éclat du mariage d’Ignace avec l’infante, Custine se résigna à quitter la
France. Il loua la rue de La Rochefoucauld.. En fait, Custine veut changer de vie.
Le départ d’Ignace ramène le calme et l’ordre dans son existence, « » un peu de
gré, un peu de force » » écrit-il.
Le jeune homme avait bousculé le vieux ménage que constituaient depuis 1821
Astolphe et son Anglais Sainte Barbe, apporté du mouvement et de la gaieté
dans leur intérieur, attiré d’autres convives, facilité des divertissements plus
poivrés…
Sans la complète liberté de sa vie privée Custine est perdu. Ce n’est pas que les
soirées intimes soient peuplées de jeunes éphèbes. Le séduisant Gurowski et
ses folies n’ont pas été remplacés «
Pastelin
30 août 2022 @ 19:02
Merci, merci merci ,d’avoir pris ce temps pour nous livrer ces extraits …. Un grand plaisir de les découvrir
Dominique Charenton
29 août 2022 @ 21:42
Dans « La Cour de Belgique et la Cour de France de 1832 à 1850 . Lettre intimes de Louise Marie d’Orléans, Première Reine des Belges au roi Louis6philpp et à la reine Marie –Amélie » , publié en 1933 par le comte Hippolyte d’Ursel..il est question de l’infante et aussi de l’infante aux pages 166 à 169
page 166
Ferdinand VII avait un frère l’infant François de Paule qui eut une nombreuse famille de sa femme Louise Charlotte des Deux-Siciles, sœur de la régente Marie-Christine, toutes deux nièces de Marie-Amélie. Christine détestait sa sœur , dont le ménage, du reste, ne méritait guère d’être aimé par elle : car non seulement la main de ses infants se retrouvaiyy dans toutes les intrigues dont l’Espagne était alors le théâtre ; mais, parents dénaturés, ils laissaient leurs enfants à l’abandon.
Au début de 1841, Paris est lelieu de leurs intrigues, puisque la Reine Louise écrit , le 21 mars :
« Je vous plains de toutes les campagnes des infants ; lorsque vous serez débarrassés d’eux , ce sera une bien bonne chose. Je doute, s’ils tentent d’aller en Espagne, comme cela me paraît assez probable, qu’ils y soient reçus, ou qu’ils réussissent dans leurs projet. En attendant, leurs malheureux enfants font pitié «
page 167
Ces jeunes infants échoués en Belgique étaient trois : car Paquito et Enriqueto y étaient avec leur sœur Isabelle, qui, après s’être laissée enlevée du couvent par un comte Gurowsky, était arrivée avec lui en Belgique. La police les arrêta à Namur et les conduisit séparément à Bruxelles, à la requête, semble-t-il, du marquis de Rumigny, ambassadeur de France.I l est facile de se représenter l’émotion que ce dernier scandale causa à la reine Louise :
« C’est un honteux roman, écrit-elle, le 19 mai. Cette affaire est si dégoûtante sous toutes ses faces que je voudrais n’y pas penser. »
Quelqu’un pourtant s’intéressait à Bruxelles, à ces pauvres infants . C’était l’ambassadeur de France, qui les avait connu à Madrid , son poste précédente. La Reine écrit le 20 mai :
« Rumigny dit qu’Isabelle est arrivée hier matin à Bruxelles ; et il est affligé qu’elle soit descendu dans un hôtel garni, sans autre protection que Jumel, qu’il dit être un espèce de bouvier. Il aurait voulu, par égard pour le sang des Bourbon, la garder à l’ammbassade jusqu’au mariage ; mais faute d’instructions, il n’a pas osé.
Léopold a répondu ne pas pouvoir s’en mêler…Isabelle est toujours ici , et va être dirigée sur une maison où se trouve Gurowsky. Ce dernier, est paraît-il, fort peu disposé à la recevoir, et Dieu sait si et comment ils se marieront.
C’est vraiment horrible.La honte qui les couvre rejaillit presque sur nous ; tant qu’ils seront près de nous, ils chercheront à nous associer à leur déconsidération.
lettre du 21 mai
……Pour le moment Léopold, par charité, s’occupe avec Rumigny de tâcher de marier Isabelle vraiment, et d’empêcher que le comte Gurowski l’abandonne «
lettre du 24 mai :
Le mariage rencontre une infinité de difficultés
page 168
Le 15 juin, La Reine écrit que l’infante est passée en Angleterre avec Gurowsky. La situation était donc vraisemblablement déjà régularisée, Elle le fut en tout cas avant la fin de l’année, puisque la Reine écrit le 16 décembre : « J’espère bien que les Gurowsky ne me donneront plus signe de vie . Leur demande, après tout ce qui s’est passé, la manière dont le mariage s’est fait, etc..etc..serait extrêmement embarrassante pour nous, sans parler des difficultés pour le rang, qui seraient grandes ; car si on la traite comme infante d’Espagne, elle doit avoir la préséance sur tout le monde »
La Reine ne fut pas encombrée par le ménage Gurowsky ; elle écrit , le 3 décembre 1843 :
« Rumigny nous dit que les Gurowsky mènent la vie la plus exemplaire, ne vont nulle part, ne voient personne, se privent de tout, même de manger, pour ne pas faire de dettes. Isabelle ne reçoit rien de ses parents. Ils ne vivent que de ce que la mère du comte Gurowsky leur donne de temps en temps .Isabelle n’a pas de femme de chambre. Tâchez que Christine lui donne quelque chose…Elle est infante d’Espagne, et de ce chef, quelle qu’ait été sa conduite, a droit à une pension. »
La vie retirée de ce ménage finit pourtant par lui peser, et la comtesse Gurowska força la porte du palais en 1845. La Reine la reçoit pour la première fois en janvier et mande à s amère le 25 qu’elle a été très digne, et a demandé si on lui conseille d’accepter les invitations qu’on lui fait à Bruxelles. La Reine lui donne le conseil de la retraite, conseil que l’infante ne suivit pas, du reste :
« Rumigny dit qu’elle ne comprend plus sa situation et est décidée à se montrer, et à aller dans le monde, où elle se fait des amies., Mme X…et sa Sœur sont grandes amies
page 169
de l’infante , et m’en ont longuement parlé, ce dont je me serais bien passé au salon (Lettre di 10 février 1845)
Sans être plus amusée de leur présence, la Reine put faire aux infants Paquito et Enriquito un meilleur accueil qu’à leur sœur Isabelle. Elle écrit le 26 mai 1845 :
« Rumigny a emmené les infants. Paquito n’est pas changé ; Enriquito grandi, mais ni embelli, ni plus spirituel. Il rappelel beaucoup sa malheureuse sœur. Rumigny loue beaucoup Paquito, et dit qu’il sent sa position. C’est lui qui s’est trouvé mal en apprenant le déshonneur de sa sœur «
Les infants furent reçus au Palais à Bruxelles où ils firent bonne impression.
Le passage de leurs indignes parents par la Belgique n’améliora pas la situation des enfants. La Reine écrit le 1er juin 1845 :
« Ils m’ont fait une visite . J’en suis tombée de mon haut. Mais rien en doit surprendre de leur part. Leurs fils sont à Malines avec un domestique, et ne savent que devenir, ni où aller. Ces malheureux font pitié. Ils ne reçoivent ni ordres, ni nouvelles de leurs parents. Ils ont seulement reçu l’autre jour une lettre furibonde de commentaires et de reproches. Et c’est Jumel qui tient l’argent «
La Reine Louise écrit le 22 février 1850 à propos de sa sœur ,l’infante Josefa , dite Pepita, ( celle inhumée à Paris ) : « D’après Nebidas, on n’a aucune idée de ce qu’a fait Pep, et du déplorable mariage qu’elle a contracté. Le mariage d’Isabelle est un mariage princier à côté de celui-là, et au moins Isabelle n’a été enlevée qu’une fois «
JAusten
30 août 2022 @ 08:08
comme on vous retrouve cher Dominique Charanton ! Vos extraits choisis sont toujours un régal.
Robespierre
30 août 2022 @ 08:24
Euh, quand on voit des familles pareilles pleines d’enfants dont on ne sait que faire, on déplore l’absence de la Pilule. Dominique dit que le couple Gurowsky eut 9 enfants. Qu’en fit-on ? Où finirent-ils ? Merci Dominique pour cette histoire. Netflix devrait s’en inspirer.
Quant au livre, eh bien, c’est la toute première fois que je regrette d’avoir pris l’allemand au lieu de l’espagnol comme troisième langue.
Lionel
30 août 2022 @ 19:48
Un petit-fils acteur : https://analytiks.es/cultura/arte/carlos-allen-perkins-comediante/
Caroline
29 août 2022 @ 22:29
J’ aurais bien aimé lire ce livre historique et féminin, mais c’est dommage qu’ il soit écrit en espagnol !
Dominique Charenton
30 août 2022 @ 07:19
Dernier paragraphe lire : « D’après Nebidas on a aucune idée de ce qu’ a fait Pepita… »
Robespierre
30 août 2022 @ 08:25
Mon cher Dominique, vos extraits de mémoires, hilarants, nous ont bcp manqué. Revenez et restez parmi nous.
Sigismond
30 août 2022 @ 13:47
Cinq arrière-arrière-arrière-grand-tantes et une quadrisaïeule de Monseigneur le prince Louis de Bourbon, duc d’Anjou, chef de la Maison de France.
Cosmo
30 août 2022 @ 20:48
Il en a de la chance d’avoir une telle parenté.
Regensburg
30 août 2022 @ 17:17
Un air de famille avec leur grand-père biologique, Godoy, amant de la reine Marie-Louise? https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Francisco_de_Goya_-_Godoy_como_general_-_Google_Art_Project_%28recortado%29.jpg
HELENE
30 août 2022 @ 17:23
Finalement , pour le personnage d’Alice Sapritch dans la Folie des grandeurs…c’était presque une inspiration .