Cette question, qui a bouleversé tous ceux qui se passionnent pour la reine, est enfin résolue grâce aux preuves irréfutables apportées par une technologie de pointe appliquée aux lettres qu’elle a échangées avec le gentilhomme suédois.
La correspondance miraculeusement retrouvée et acquise en 1982 par les Archives Nationales, comportait des passages raturés illisibles. Grâce au travail réalisé par une équipe de scientifiques dans le cadre du projet REX employant des outils de très haute technologie, il a été possible de décrypter toute une série de lignes qui étaient perdues pour l’histoire.
Soumis à la fluorescence des rayons X, ils ont révélé leurs secrets en 2020. Evelyne Lever, qui avait été l’une des premières à consulter ces précieux documents, a eu le privilège d’assister à leur « décaviardage ».
En une dizaine de chapitres, elle retrace cette poignante histoire d’amour qui s’ébauche au début du règne de Louis XVI et se poursuit pendant la Révolution, avant de publier l’intégralité de ces lettres secrètes où se mêlent sentiments et projets politiques. La personnalité des deux protagonistes en sort considérablement enrichie. »
« Le grand amour de Marie-Antoinette. Lettres secrètes de la rein et du comte de Fersen », Evelyne Lever, Tallandier, 2020, 384 p.
Debora12345
4 novembre 2020 @ 01:38
Ça tombe bien, je vais m’en procurer un. À ce propos, il y a quelques jours, je suis tombée sur un documentaire sur la chaîne italienne RAI concernant la vie de Marie-Antoinette. Documentaire très bien réalisé et vraiment prenant. En surfant sur YouTube, je remarque qu’il vient d’être mis en ligne. Pour ceux qui comprennent l’italien (je suis désolée, je ne l’ai pas trouvé en français), je vous le recommande vivement, l’idylle entre la reine et Fersen est également racontée. La fin du reportage est émouvante…En plus, ils ont même réussi à mettre en musique de fond….Eminem ! 😄
Si Régine le permet, voici le lien
https://m.youtube.com/watch?v=T6dTtj8slJE
Esquiline
4 novembre 2020 @ 13:39
Je l’ai enregistré mais pas encore vu.
J’apprécie beaucoup la manière dont Alberto Angela développe ses sujets que se soit dans »Ulisse il piacere della scoperta », dans « Meraviglie – La penisola dei tesori » ou dans « Passaggio a Nord Ovest « .
Art, science, histoire, ethnologie, archéologie à chaque fois il parvient à passionner son auditoire.
Francois
4 novembre 2020 @ 07:24
La Reine a vécu une passion amoureuse
Elle partit donc en ayant connu cela
Et surtout en montant à l echaffeaud elle savait
que son Grand Amour etait à l’unisson .
Tragédie Antique que cette vie , et cette fin épouvantable.
Robespierre
4 novembre 2020 @ 13:32
Vous êtes un grand sentimental…
Francois
5 novembre 2020 @ 14:11
Non , enfin pas personnellement
pour la vie des autres oui !
Gérard
5 novembre 2020 @ 17:47
Je pense qu’à ce moment là elle pensait plutôt à ses enfants.
bételgeuse70
4 novembre 2020 @ 08:10
Encore et toujours cette rengaine… Depuis le temps qu’on nous sert cette histoire.
Pascal🍄
4 novembre 2020 @ 08:29
Pauvre Louis XVI !
Cette tradition de primogéniture avait du bon mais aussi du mauvais .
Sans elle il ne se serait peut être pas marié et son règne eût été peut être plus heureux.
Certes il fallait ”sceller” l’alliance avec l’Autriche (bonne en soi) , jadis on se contentait d’envoyer des otages , c’était peut être plus humain ?
Robespierre
4 novembre 2020 @ 09:23
Cela confirme ce que l’on savait déja. Qu’a-t-on déchiffré ? Des mots qui prouve l’amour réciproque de ces deux personnages . On le savait. On ne saura jamais avec certitude s’ils ont « concrétisé ». Celle qui aurait pu le savoir, Madame Campan, a écrit quelques lignes dans ses mémoires que sa nièce s’est empressée d’effacer. Madame Campan avait beaucoup hésité à les écrire, mais elle l’a fait. Donc le mystère restera complet.
Une historienne dont j’ai oublié le nom dit qu’elle a vu dans les comptes de dépenses de Versailles qui sont conservés intacts la facture d’un poêle suédois. Le comte aurait eu une chambre secrète (et chauffée !) dans le dédale des mille recoins des appartements privés de Versailles.
Le comte de Saint-Priest n’avait aucun doute, lui qui avait vu au petit matin le comte de Fersen sortir de chez la Reine à Rambouillet. Fersen écrit quelque part dans son journal qu’on a déchiffré qu’il est allé aux Tuileries et qu’il y est « resté la nuit ». Ils ont peut-être enfilé des perles, moi je n’étais pas là.
Robespierre
4 novembre 2020 @ 09:24
… euh des mots qui prouveNT suis mal réveillé
Pastelin
4 novembre 2020 @ 15:01
De mémoire, me semble t’il, » Je suis resté toute la nuit » était le code que Fersen utilisait pour signifier qu’il avait concrétisé…
Après évidemment, on n’y était pas….
Robespierre
5 novembre 2020 @ 12:34
Ah c’est bien possible, façon de dire sans dire.
En tout cas Fersen n’était pas un pur esprit. Il avait une maîtresse à Paris, j’ai oublié le nom anglais du mari de la dame, un Lord evidement, pendant l’incarcération de la Reine. J’ai donné ma bio de Fersen à quelqu’un et n’ai pas pu aller vérifier le nom. L’imaginer comme un Tristan soupirant après Yseult ne serait pas réaliste.
Muscate-Valeska de Lisabé
4 novembre 2020 @ 17:18
Superbement raconté,Rob,et bien cerné,comme toujours 👌
Gérard
6 novembre 2020 @ 21:49
Marie Antoinette avait commandé un poêle suédois après avoir vu celui de la comtesse de Provence, elle ne voulait pas être en reste et les poêles suédois étaient très efficaces.
Robespierre
11 novembre 2020 @ 13:01
C’est possible, mais une historienne a vu là un indice. J’avoue ne pas être trop convaincu. Donc je suis plutôt porté à vous croire.
Cosmo
4 novembre 2020 @ 09:52
Mystère résolu ?
Ce sera passionnant de lire ces lettres qui ont fait couler tant d’encre (!)
particule
4 novembre 2020 @ 10:30
Charnel et/ ou cérébral oui ce fût un grand amour. Même, et j’en suis certaine, si le livre doit être fort intéressant et bien documenté, je trouve dommage de violer cette intimité.
Tous deux sont morts dans des circonstances terribles unis ainsi jusque dans la mort par la violence et la haine. A méditer.
Auberi
4 novembre 2020 @ 14:29
et bien Particule j’ai médité et je suis bien d’accord avec vous 😊
COLETTE C.
4 novembre 2020 @ 11:17
Précieuses, ces lettres , elles nous montreront l’étendue de leur relation.
Charlotte (de Brie)
4 novembre 2020 @ 12:07
Il y a eu récemment sur la 2, je crois, dernièrement une émission montrant le travail de décryptage des lettres. Certaines étaient écrites à l’encre sympathique d’autres en poly-alphabétique à partir d’un mot clé qui changeait à chaque correspondance.
De quoi en perdre la tête !
Je sors.
framboiz07
4 novembre 2020 @ 23:42
Oui, effectivement ! N’était-ce pas sur Arte ou la 5 ?
Claude , cancer,ok, mais sans ces moments de prison, de stress , y aurait-il eu cancer ? et si vite ? Question en suspens !
Claude MARON
4 novembre 2020 @ 12:40
Ce qui n’était vraiment plus un mystère est maintenant avéré… Pauvre reine, certains vont en faire des gorges chaudes. Au moins, elle savait qu’il y avait quelqu’un qui l’aimait vraiment, même si je ne doute pas des sentiments de Louis XVI.
Et dire que si elle n’avait pas été assassinée sous la guillotine, elle serait morte quelques mois, sinon quelques semaines, plus tard car elle avait un cancer (utérus, ovaires ou quelque chose comme cela car elle perdait beaucoup de sang).
Si elle fut assez insouciante pendant un certain temps, elle fut remarquable dans les derniers temps de sa vie, j’ai beaucoup d’admiration pour elle, tout comme pour l’impératrice Eugénie qui, elle aussi, fut fort mal jugée.
ciboulette
4 novembre 2020 @ 17:39
L’attitude digne et courageuse , vraiment royale , de Marie-Antoinette dans le malheur corrige beaucoup l’impression de » tête folle » que sa vie précédente lui avait valu .
En fait , le roi et elle se sont trouvés au mauvais endroit et au mauvais moment , ils ont payé pour d’autres .
Je sais que Marie- Antoinette et Fersen se sont aimés , mais jusqu’où , cela ne me regarde pas , c’est une affaire privée .
Je crois que , plusieurs années après , Fersen aussi a connu une fin dramatique ( lynchage ) .
-Antoinette et Fersen se sont aimés , mais jusqu’ou , cela ne me regarde pas , c’est une affaire privée .
Alice
4 novembre 2020 @ 13:52
La Reine Marie-Antoinette avait une trop haute conscience de ses devoirs pour tromper son mari auquel elle était d’ailleurs profondément attaché. Pour quelques propagateurs de ragots- et il y en avait à l’époque comme maintenant- les témoignages de ses proches et la nombreuse correspondance qui a trait au couple royal le montrent bien. Rien n’aurait d’ailleurs échappé aux envoyés de l’empire d’Autriche à Versailles qui surveillaient de près.
Robespierre
5 novembre 2020 @ 12:39
je pense comme vous pour le temps où elle était pleinement reine, entourée de toute la Cour. Mais après l’abandon de Versailles, les choses auraient pu changer. Marie Antoinette était moins entourée, plus accessible pour Fersen. Et désemparée par les évènements. Une concrétisation aurait pu avoir lieu. Mais on ne saura jamais rien avec certitude.
Phil de Sarthe
6 novembre 2020 @ 09:04
Vous avez raison Robespierre, mais la Reine avait aussi beaucoup changé, physiquement, et les dangers courus par sa famille ne devaient pas la prédisposer à batifoler…
Comme Alice, je pense qu’elle avait une trop haute idée de son rang pour cela.
Mais quelle importance? Cette partie de sa vie restera à jamais privée, et c’est tant mieux.
Gérard
7 novembre 2020 @ 16:18
Et puis le roi dormait généralement dans la chambre de la reine.
Robespierre
8 novembre 2020 @ 10:54
Vous êtes sûr ? Pourtant après 4 enfants, elle lui a dit qu’elle ne voulait plus d’enfants, donc lui qui aimait se coucher tôt n’avait plus de raison d’aller dormir chez sa femme.
val
4 novembre 2020 @ 14:03
Louis XVII était peut être son fils , trait fin et altier , il ne ressemblait absolument pas aux Bourbons pour le peu que le couple MA et L fonctionnait , c’est très possible !! Ce pauvre Fersen est mort dans d’horribles conditions. décidément !
Gérard
5 novembre 2020 @ 17:57
Je ne trouve pas vraiment de ressemblance entre le dauphin et Fersen qui d’ailleurs n’était pas très beau.
Robespierre
6 novembre 2020 @ 14:54
Il était très beau.
Agnese
4 novembre 2020 @ 15:14
C’est très beau un grand amour mais c’est très rare et très difficile à garder toute sa vie. Il reste les magnifiques souvenirs enfouis dans notre esprit jusqu’à notre dernier soupir.
ciboulette
4 novembre 2020 @ 17:39
Excusez la répétition fausse manoeuvre de ma part .
Leonor
4 novembre 2020 @ 18:03
Le Marie-Antoinette de Stefan Zweig est le premier bouquin ( un Poche) que j’ai pu me permettre d’acheter, avec mes trois tout petits sous d’argent de poche d’adolescente.
Ca marque …
Teresa2424
4 novembre 2020 @ 18:15
Tan joven …fue heroica frente al asesinato
Philippe Gain d'Enquin
4 novembre 2020 @ 20:04
Et l’on va une fois de plus l’exonérer en chargeant son légitime époux, lequel ne l’aurait probablement ^pas choisie s’il avait en avait eu la possibilité !
Hervé J. VOLTO
5 novembre 2020 @ 16:22
Il peuvent bien raconter que Mme Royale était la fille de Fersen, que le Dauphin Louis -Jospeh le fil du Comte d’artois : ils ont otus d’accord pour reconnaître que Louis XVII fut le vrai fils de Louis XVI et si l’Enfant-Roi Louis XVII a bien survécu, le mérite incombe à tous les Princes du Sang de France, les Rois d’Espagne, les Empereurs d’Autriche, les Aristocrates Français membre de l’Ordre de la congrégation des Chevaliers de la Foi, et ceux du Saint-Empire Germanique qui ont pris leurs responsabilités pour l’Enfant-Roi put être mis à l’abri loin des fureurs de la Révolution dite Française.
Mais pour ceux qui ne croiraient pas en les prophéties du Grand Monarque, Claude Mouton-Raimbault l’a dit dans son livre Le coeur de Louis XVII : le doute sur la mort de Louis XVII ne saurait l’emporter sur l’espérence d’une VRAIE Restauration, dont l’Enfant-Roi – qu’il soit mort ou non au Temple- demeure le symbole, en attendant que se réalisent les promesses du Sacré-Coeur à la France…
– Louis XVII : figure Christique de la Révolution. On le dit mort, mais personne n’a retrouvé son corps (Amélie de Bourbon-Parme, Le Sacre de Louis XVII (Editions Gallimard, collection l’Infini nrf), p.69) .
Robespierre
6 novembre 2020 @ 14:56
Et c’est reparti pour un tour…
Philippe Gain d'Enquin
9 novembre 2020 @ 14:32
La tentation est grande de conclure par : « Va Reine… » et je m’offre/vous offre ce plaisir. Cordialement à vous, Philippe.
Karabakh
11 novembre 2020 @ 12:33
Bien trouvé!
Philippe Gain d'Enquin
11 novembre 2020 @ 13:57
Serviteur !
Mary
6 novembre 2020 @ 12:48
Je ne tiens pas à lire ces lettres. Pauvre reine, laissons -lui le peu d’intimité qu’elle avait pu protéger.
Robespierre
7 novembre 2020 @ 03:57
Je vous donnerais raison, mais pour d’autres motifs. C’est très fastidieux de lire des déclarations d’amour continuelles, ça fait sans doute du bien à celui ou celle qui les exprime, mais pour le lecteur, qui se sent de trop, c’est fastidieux. J’ai acheté récemment la correspondance d’Albert Camus avec Maria Casarès. Il m’est tombé des mains, tant ça dégoulinait de répétitions de protestations d’amour. Je m’attendais à quelque chose de plus cérébral.
Je finirai peut-être par le lire, en diagonale… en sautant certains passages répétitifs. Pour la Reine, le fait qu’elle a dit au beau Suédois qu’il était « le plus aimé des hommes » (j’ai dû lire ça qq part…) me suffit, et je n’ai pas envie non plus de lire les lettres.
Robespierre des nuits blanches (élections américaines…)
Gérard
6 novembre 2020 @ 21:55
Oui c’est trop intime même après toutes ces années et tous ces malheurs. Après aussi et c’est épouvantable quand on l’accusa des pires horreurs vis-à-vis du dauphin.