Juillet de l’an 64, un violent incendie ravage Rome pendant 6 jours. On pointe du doigt les Chrétiens mais aussi l’empereur Néron. Les ravages seront considérables pour la ville touchée jusque dans son cœur populaire. On dénombre des millers de morts en 250.000 habitants sans logement. C’est le début d’une colère populaire.
« Le Grand incendie de Rome – 64 après J.-C », Catherine Salles, Tallandier, 2015, 256 p.
pacha 3
10 août 2015 @ 13:02
Rome est une ville splendide, je l’ai visité plusieurs fois
Esquiline
10 août 2015 @ 13:03
Ce n’est pas ces quelques lignes qui nous renseignent beaucoup sur le contenu de ce livre, que je lirais volontiers si j’avais plus d’informations.
Il semble historiquement établi que Néron n’était pas à Rome en cette période, ce ne l’aurait nullement empêché de donner des ordres, il est vrai, mais dans quel but?
De donner de lui l’image astéryxienne ou hollywoodienne grattant sa lyre sous fond de ciel rouge?
Ou de trouver un moyen de se débarrasser des chrétiens qui, 30 ans après la mort de leur guru, s’ils étaient connus des Romains, ne devaient être considérés que comme une petite secte juive. Dommage pour le mythe des martyres …
De nombreuses religions étaient admises à Rome, tolérante mégapole pluriculturelle.
L’origine et le développement catastrophique de l’incendie peuvent être expliqués par la structure de l’Urbs, formée d’insulae séparées par des ruelles étroites, groupant des immeubles de plusieurs étages construits en briques et en bois et de l’usage de ce dernier comme unique source d’énergie pour cuisiner.
Ajoutez la sécheresse de l’été et un très fort vent.
flabemont8
10 août 2015 @ 20:34
C’est bien Néron qui a ordonné la mise à feu de Rome , espérant devenir un nouveau Virgile , et du même coup se débarrasser des chrétiens qui prenaient de l’importance et ne cachaient pas leur hostilité envers lui .
Le Christ n’est pas un guru .
Francine du Canada
10 août 2015 @ 21:56
Merci de le spécifier; qu’est-ce qu’il ne faut pas lire ici quelquefois? Amitiés, FdC
Figaro
11 août 2015 @ 08:55
En 2015, le Christ n’est pas considéré comme un guru, mais trente ans après sa mort, les élites romaines le considéraient comme tel.
Esquiline
11 août 2015 @ 12:26
Oui Figaro, les élites romaines et les membres de l’église orthodoxe juive et cela non seulement à Rome mais à Jérusalem bien avant!
flabemont8
11 août 2015 @ 16:48
Un perturbateur , surtout , puisqu’il remettait en cause la divinité de l’empereur .
Les élites juives voyaient en lui un blasphémateur , puisqu’il affirmait être Fils de Dieu .
Francine du Canada
12 août 2015 @ 04:25
T’en fais pas mon p’tit chat… il doit y avoir des descendants d’Hérode sur N&R ;-))) FdC
Philippe gaind'enquin
14 août 2015 @ 22:17
L’Empereur poète voulait s’exposer aux feux de la rampe, et Rome fut éclairée aux né(r)ons. Las! Vous savez ce que c’est : quand l’un claque c’est l’incendie ! Pour plus de sécurité, il faut faire une « croix » dessus… Avec » led » des dieux, ceci ne serait peut être pas arrivé, qui sait…
Figaro
12 août 2015 @ 15:42
La dame du Canada, qui en mène de plus en plus large, rate rarement une occasion de se taire. Dommage.
Francine du Canada
14 août 2015 @ 05:14
J’ai autant le droit de m’exprimer sur N&R que vous Figaro… ni plus, ni moins et après, c’est Régine qui décide. Dommage pour vous, elle ne me censure presque jamais ;-)))
Lisabé
14 août 2015 @ 08:48
Francine a de solides connaissances,une bonne connaissance de la vie,et elle est loin d’être la plus pontifiante d’entre nous,Figaro….
Un exemple??Tenez,tout benoîtement…MOI,eux,nous quoi ! ;-))
Bien amicalement à vous deux.
Philippe gaind'enquin
14 août 2015 @ 22:27
Monsieur de Beaumarchais doit se retourner dans sa tombe en réalisant que son Figaro, « le vrai », par votre intervention se trouve amputé de sa puissante maxime, que je me fais un devoir de vous remémorer : « sans liberté de blâmer,il n’est point d’éloge flatteur ». S’agissant de « la dame du Canada », gageons qu’après le blâme, vous aurez la courtoisie prochaine d’un éloge, sincère et de bon aloi.
Francine du Canada
15 août 2015 @ 13:17
Hé, de retour de vacances? Je détecte la masse de positrons qui nous vaut ce rayonnement sur N&R mais… n’allez surtout pas prendre des vessies pour des lanternes ;-))) PGE. Bon retour, vous m’avez manqué l’ami. FdC
soso2403
10 août 2015 @ 20:41
J’ai vraiment le regret de n’avoir pas pu visiter cette ville tant qu’il en était encore temps
Lisabé
11 août 2015 @ 07:41
La chaîne »Histoire »,pour ceux qui peuvent la capter,nous livre actuellement,et quotidiennement,des émissions passionnantes sur l’Empire Romain.Documentaires britanniques de haute-volée question qualité,et pour présentatrice,une historienne captivée,captivante et attachante.
Gibbs
13 août 2015 @ 09:11
Responsabilité de Néron
La responsabilité de l’incendie fut unanimement attribuée à Néron, dont l’image qui nous a été transmise par les historiens de son époque est celle d’un tyran odieux : en lui attribuant des motivations comme le désir de s’inspirer pour son chant de la destruction de la ville, ou la nécessité de trouver un espace pour la construction de la Domus aurea, ou encore son aspiration à pérenniser son nom pour avoir radicalement rénové le plan urbanistique de la ville.
Les actes de Néron furent par conséquent interprétés de la manière la plus négative : la destruction des édifices sur les pentes de l’Esquilin qui fut probablement motivée par la nécessité de stopper l’incendie en évitant de l’alimenter semble être interprétée comme un désir d’accomplir d’autres destructions. Par la suite, le fait d’avoir ordonné l’évacuation des gravats et des cadavres à ses propres frais fut interprété comme un désir de vouloir s’approprier les biens restés dans les maisons. Les individus vus en train d’allumer d’autres foyers et considérés comme une preuve majeure de la culpabilité de l’empereur, comme le reconnaît Tacite lui-même, auraient pu cacher, derrière leur affirmation d’obéir à des ordres venus d’en haut, leur propre activité de destructeurs.
En réalité, le compte rendu de Tacite même rapporte une série d’actions efficaces de l’empereur pour lutter contre le désastre et la tendance actuelle des études tend à redorer la figure de Néron.
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