Le restaurant gastronomique « Le Grand Véfour » ouvrit ses portes en 1820 (il était depuis 1784 un café). Napoléon et Joséphine, le prince de Joinville le fréquentèrent à leur époque. Situé dans la galerie des Beaujolais du Palais royal à Paris, il a accueilli rois, princes et célébrités au fil des époques.
Le chef Guy Martin retrace dans cet ouvrage l’histoire du Grand Véfour, de sa création en 1784 à aujourd’hui, en rappelant tous les moments forts de cette institution et toutes les célébrités qui y sont passées. Il y dévoile une cinquantaine de ses grandes recettes.
A la carte du Grand Véfour, vous trouverez au gré des saisons un Pigeon prince Rainier III (105 € ) ou un turbot en épais tronçon poêlé, racine de persil rehaussé aux baies roses, pomme verte, coulant de persil (108 €). Cliquez ici pour prendre connaissance d’un historique détaillé du restaurant.
« Le Grand Véfour », Guy Martin, Editions du Chêne, 2013, 256 p.
Lady Chatturlante
30 janvier 2014 @ 16:40
J’ai un véfour auto-nettoyant mais je ne m’en sers jamais : la cuisinière est là pour ça.
l' Alsacienne
30 janvier 2014 @ 20:57
Quelle privilège, Lady Chatturlante, votre cuisinière personnelle vous mitonne vos repas.
En ce qui me concerne, et pour revenir au sujet Grand Véfour, je ne serais pas disposée à faire une telle dépense pour un plat, même avec tout ce qui va avec.
Dame Tartine
30 janvier 2014 @ 22:00
si vous n’étiez pas là Milady, on passerait son temps a s’autocongratuler sur les grossesses princières, les premières dents royales, et les premiers pas grand-ducaux. Les messes de commémoration, et d’expiation. Les baptêmes et les funérailles Les inaugurations de chrysanthèmes et les voyages qui ne servent qu’à remuer du vent.
Parlez-nous de vos maris, de vos amants, moi j’en redemande.
Les sarcasmes, ca me réveille, moi qu’on a traitée de méchante, de peste. Hélas, je suis monogame, n’ayant aucune propension à la romance, et ne peux régaler nos amis de N&R de récits variés et croustillants, d’amours échevelées et je le regrette bien. Mon mari n’est pas comme dans la chanson Monsieur Gimblette . J’aurais aimé qu’il ait un nez de massepain et des culottes d’anis. Bref, il est presqu’aussi sérieux que Gérard. L’admiration pour les royaux en moins.
Mariez-vous, séparez-vous, ayez des coups de coeur, nous sommes tout ouïes et toute comprehension. Vous continuez les contes de fées. You make us live vicariously, dear Lady. Please, go on.
N’allez pas trop souvent en voyage, car dès que vous vous éloignez des rives de N&R vous nous manquez beaucoup. Une seule lady nous manque et le site est dépeuplé.
Corsica
1 février 2014 @ 01:25
Dame Tartine votre post troussé avec une plume alerte et une délicieuse insolence m’a comblée d’aise, soyez en remerciée . Et surtout, avec ou sans récits croustillants, continuez à nous dérider ou tout simplement à nous ravir avec votre bijou de prose .
Lady Chatturlante
1 février 2014 @ 15:55
Des tartines comme celle-ci, Dame, j’en redemande. Cela me rappelle les délicieux goûters chez ma grand-mère, avant que n’éclate la Grande Guerre.
Je viens de me séparer de mon dernier amant, vous savez, celui qui m’a emmenée en croisière. Le retour à la vie normale fut brutal, une désillusion… bref, ça a fait un four avec un grand V !
Corsica
1 février 2014 @ 21:27
Excellent, milady . Dame Tartine a raison, sans vous on s’ennuierait .
Livia
2 février 2014 @ 21:04
Chère Lady C: un four après une croisière cela a quand même une certaine allure! :)
J’espère que vous inviterez à vos prochaines noces ceux et celles qui aiment votre humour sur le site :)
Tonton Soupic
30 janvier 2014 @ 16:41
Ve me devande fi ve ne fais pas devander à Vava Voupic be v’en avheter un evemplaive. Ve m’excuve des vautes d’ovthograve, ve rebiens de vhez le ventiste.
Caroline
30 janvier 2014 @ 17:30
Tonton Soupic,vous etes plus rigolo que jamais!!!!
Livia
30 janvier 2014 @ 18:41
Donc vous devrez attendre un brin pour déguster les plats de Tata Soupic!
En espérant pour elle que vous n’êtes pas comme Oncle Picsou votre copain Verlan! :)
madame de
30 janvier 2014 @ 18:57
c’est quoi ce charabia? retourné chez le dentiste
Laurierfleuri
30 janvier 2014 @ 22:27
Merci Tonton Soupic , vous m’ avez fait bien rire , c’ est bien trouvé : )
Bravo !
JAusten
31 janvier 2014 @ 15:26
changer de dentiste Tonton Soupic :)
Francine du Canada
31 janvier 2014 @ 15:44
Hahahahaha! Toujours aussi drôle Tonton Soupic; vous m’avez manqué… vraiment! FdCeE
Actarus
1 février 2014 @ 15:23
Va n’a pas été trop dur à fupporter ve détartraffe, Vonfon Voupic ? ;-))
Sinon allez faire un tour chez Francine : va vaut le véfour ! ^^
Les dentistes font des miracles au Canada, voyez comment ils ont transformé la bouche de vampire de Céline Dion… ;-)
Chère Francine, bonjour.
Caroline
30 janvier 2014 @ 17:38
Pardon!Si j’ai compris,l’auteur de ce livre est-il notre Guy Martin,farouchement anti-Mathilde de Belgique?
Sinon,je pourrais deviner qu’il est un grand amateur de la cuisine de Guy Martin,c’est pourquoi il a adopté son nom comme pseudo dans le site de notre Régine!Pas très glorifiant de sa part!
Gibbs
1 février 2014 @ 09:47
Bonjour Caroline,
Est-ce du second degré ?
Ce Guy Martin est le « chef » du Grand Véfour.
Nathetvoila
1 février 2014 @ 15:37
Mais vous ne répondez pas non plus à la question de Caroline ! Guy Martin, si chef du grand Vefour soit-il, pourrait aussi très bien être « notre » Guy Martin, farouchement anti-Mathilde ! Non ?
Gibbs
1 février 2014 @ 18:05
Nathevoilà,
« Notre » Guy Martin est ébéniste.
Et ayant vu l’autre Guy Martin, j’imagine aisément qu’il se fiche de Mathilde comme de sa première casserole.
Mary
1 février 2014 @ 21:17
Mais non ! C’est un nom assez courant,voilà tout.
Gustave de Montréal
30 janvier 2014 @ 18:16
Dès que je lis « le ris de veau…… » sur la carte, je m’arrête. Mon choix est fait. Toujours le ris de veau pour moi. Exquis.
Pierre-Yves
30 janvier 2014 @ 18:48
je ne voudrais pas faire mon snob, mais j’ai eu la chance d’y être invité à dîner: le cadre magnifique, la qualité du service et le raffinement des mets, tout concourt à faire d’un moment pareil une expérience inoubliable.
On peut très bien vivre sans connaître cela, mais c’est formmidable de se dire qu’on l’a connu.
Gibbs
1 février 2014 @ 09:48
Pierre Yves,
Là je suis d’accord.
Je préfère vivre « sans ».
marielouise
1 février 2014 @ 14:51
Je partage Pierre-Yves!!!!
Un moment délicieux!
Zeugma
30 janvier 2014 @ 19:02
Je passe très souvent devant le Véfour quand je traverse les jardins du palais Royal et je m’arrête quelquefois devant la carte – immuable – après avoir jeté un oeil au dessus les paravents de verre dépoli pour admirer les plafonds.
Dans ma longue vie, je n’ai jamais déjeuné ni dîné dans ce restaurant prestigieux et je dois avouer que la carte ne m’en donne pas une envie folle. Mais je ne fais aucun rejet.
« Ravioles de foie gras, crème foisonnée truffée 94 €, Parmentier de queue de bœuf aux truffes 92 €, Pigeon Prince Rainier III 105€ » (extrait du menu tel qu’il apparaît sur le site du restaurant.)
(« crème foisonnée » est une autre manière de dire « crème fouettée ». J’ai regardé sur internet, comme les jeunes.)
Aller dans un restaurant de ce niveau, mettre son smoking ou une robe cocktail et avoir à hésiter entre du pigeon et de la queue de boeuf …
Bon, il y a les truffes.
Je continue à donner la carte des viandes :
« Ris de veau cuit au sautoir, cappelletti fenouil et truffes,
jus infusé aux graines de fenugrec 99 €, Côte de veau, betterave blanche au toute-épice, salsifis légèrement acidulés, jus raifort 98 €, Filet d’agneau rôti, les pieds en ragoût, radis rouge et vert agrémentés aux câpres et anchois de Collioure 95 € ».
Cela semble très bon mais on ne saute pas au plafond sous l’effet de la surprise.
La salle, vue de l’extérieur, semble magnifique ainsi que la vaisselle et les cristaux.
Peut-être, qu’un jour, j’irai chercher un peu d’argent sur mon livret de caisse d’épargne et que je ferai l’expérience. (Alternative : me faire inviter !)
Il parait qu’à l’époque de Raymond Oliver (Ce nom ne dira rien aux jeunes.), Colette, qui habitait au-dessus du restaurant, faisait monter un boeuf Bourguignon qui était,parait-il , sublime.
Baia
1 février 2014 @ 11:58
Zeugma, allez-y vite, vous ne regretterez-pas d’avoir puisé dans votre livret !
Corsica
1 février 2014 @ 13:03
Zeugma, pour casser votre tirelire sans regrets, l’idéal serait d’allier le décor et le service du Grand Véfour à la cuisine décoiffante et pleine d’inventivité de Pierre Gagnaire !
Cosmo
30 janvier 2014 @ 20:52
Le Grand Véfour mérite que l’on casse la tire-lire une fois dans sa vie pour dîner dans cet endroit d’exception. Après c’est pâtes au beurre pendant deux mois ! Mais que de souvenir pour agrémenter lesdites pâtes…
Gibbs
1 février 2014 @ 09:51
Dear Cosmo,
Mon cher époux (que vous connaissez) pense comme vous.
Moi pas.
Cordialement
Gibbs
Cosmo
1 février 2014 @ 15:25
Dear Gibbs,
Votre époux est, comme moi, gourmet, gourmand et gastronome. Et banquier de surcroît !
Impossible donc de résister au Grand Véfour !
Amicalement
Cosmo
Gibbs
1 février 2014 @ 18:09
Dear Cosmo,
Là, je vais avoir quelques problèmes !!!
Cordialement
Gibbs
JAusten
1 février 2014 @ 09:53
Dear Cosmo, moi ce serait pâtes sans beurre pendant 6 mois, mais toutefois après avoir lu le post de Zeugma, la perspective de cette diète me tente ;)
miammiamment votre
Cosmo
1 février 2014 @ 15:23
Dear Jane,
Tout d’abord le réconfort, puis l’effort !
Au delà de la gastronomie, il y a l’ambiance du restaurant. Chaque table indique le nom des personnalités qui au XVIIIème et au XIXème siècle l’ont occupée. On peut y voir celle de Talleyrand, comme celle de Robespierre.
Je crois que l’addition payée, ce sera ensuite eau sans pâtes. La diète absolue !
Weightwatcherement vôtre
Cosmo
Gibbs
1 février 2014 @ 09:55
Dear Cosmo,
Mon cher époux pense comme vous.
Pas moi car je déteste manger !
Cordialement
Gibbs
Corsica
1 février 2014 @ 13:11
Gibbs,
Compte tenu de l’importance de la nourriture dans la culture française, ce ne doit pas être drôle tous les jours pour vous, mais au moins vous n’avez aucune tentation .
Moi, j’aime tout de la cuisine : les marchés, la préparation des plats, la dégustation des plats, le partage du repas, la découverte de cuisines lointaines et de nouveaux ingrédients . Bref, je serais malheureuse comme une pierre de perdre le goût et de ne plus éprouver de plaisir à manger .
Bonne fin de semaine .
Corsica
Gibbs
1 février 2014 @ 18:11
Corsiaca,
Merci pour votre gentille réponse.
Votre attitude est normale; pour moi, cela s’appelle anorexie.
Bon WE
Gibbs
Gibbs
1 février 2014 @ 18:11
Corsica : SORRY !
D E B
30 janvier 2014 @ 22:44
Ah le Grand Véfour, c’est bien le restaurant qu’avait Raymond Oliver ?
Je me souviens, quand j’étais enfant, de l’émission culinaire qu’il présentait à la télévision , avec Catherine Langeais.
Toute une époque !
Guy Martin
30 janvier 2014 @ 23:09
Haut lieu de la gastronomie qu’est « le Grand Véfour », je conseille vivement la lecture de ce magnifique ouvrage reprenant les recettes de mon homonyme et excellent cuisinier, tout deux nous avons la passion de la belle cuisine et également le bonheur de la faire pour nos proches et amis.
En anecdote, j’ai eu la chance d’avoir pu converser avec Guy Martin et lui faire part de notre passion commune qu’est la vraie cuisine.
Belle Journée à tous
Guy Martin
Francine du Canada
1 février 2014 @ 10:28
Félicitations Guy Martin, j’aime bien votre commentaire; déjà on commence à vous connaître sous votre meilleur jour… nous savions que vous aimiez les beaux meubles et maintenant la bonne cuisine. Bonne journée, FdCeE
Guy Martin
1 février 2014 @ 21:50
Très chère Francine du Canada,
Rassurez vous j’offre le plus souvent possible mon meilleur jour à mes proches et amis, j’aime il est vrai les beaux meubles vu mon métier d’ébéniste et restaurateur de meuble mais également la pratique de la belle cuisine, côté plus littéraire j’aime au delà des mots « Karen Blixen » avec qui j’ai et j’aurai toujours partagé certaines similitudes de vies…
Douce Soirée,
Guy Martin
Nathetvoila
1 février 2014 @ 15:39
Vous répondez vous même à la question de Caroline, merci !
Gibbs
2 février 2014 @ 20:24
Un amical bonsoir Guy Martin
JAusten
31 janvier 2014 @ 15:24
n’est-ce pas aussi dans ce restaurant qu’Auguste Parmentier à l’aide du cuisinier avait préparé les pommes de terres de plusieurs façons afin que les français, du moins ceux qui pouvaient manger au Grand Véfour, puissent apprendre à apprecier ce nouvel aliment ?
Dame Tartine
1 février 2014 @ 13:55
Quelqu’un a-t-il lu le livre « Triple peine » de Françoise Rudetski ? Cette femme courageuse est à l’origine d’une loi qui permet d’indemniser les victimes d’attentats terroristes en France. Et de terrorisme aveugle, parce qu’aujourd’hui encore, l’attentat du Grand Vefour n’a pas été revendiqué.
Ce qui lui est arrivé, au restaurant du Grand Vefour. Je ne sais plus si c’était ds les années 80 ou 90
Elle n’a jamais su pourquoi cette bombe a explosé le jour où elle et son mari étaient allés dans ce temple de la gastronomie pour fêter je crois leurs dix ans de mariage. Elle a eu un tas d’opérations pour sauve une jambe, ne voulant pas être amputée. On l’a souvent vue dans les teléjournaux avec une canne, car elle est handicapée à vie. Et si son livre s’appelle « triple peine », c’est parce qu’apres cet attentat, étant transfusée avec du sang pas encore contrôlé à l’époque, elle a été contaminée avec le virus du sida
Je ne veux pas casser l’ambiance, mais aller au Grand Vefour, sachant cela, ça me gâcherait le repas, je regarderais les vitres qui ont explosé et penserais à Françoise Rudetski.
Quand j’ai lu ce livre, j’ai eu honte. Honte de n’avoir pas compris dans les téléjournaux, en la voyant marcher ds les halls du Palais de Justice avec sa canne, comme son combat était courageux et quelle femme courageuse elle était. On trouve le livre sur Amazon et il existe en livre de poche.
Mary
1 février 2014 @ 21:23
C’est terrible !
Corsica
1 février 2014 @ 21:58
Dame Tartine, je n’ai pas lu le livre mais ai vu un reportage sur cette femme exceptionnelle . En 1983, elle venait de fêter ses dix ans de mariage au Grand Véfour quand elle a été fauchée par la folie des hommes . Depuis elle vit avec d’importantes séquelles très douloureuses et une trithérapie pour le Sida post transfusion . Cette tragédie ne lui a rien enlever de sa combativité puisque, constatant que rien n’était prévu pour aider les victimes de terroristes, elle a créé SOS attentats puis s’est battue pour la création du fonds de garantie des victimes d’actes terroristes . Une grande dame qui mérite notre respect .
marielouise
1 février 2014 @ 14:59
Guy Martin avait aussi le Sensing,un temps,maintenant Guy Martin Italia,délicieux repas mélangeant une cuisine fusion et moderne…un agréable endroit aussi!
Michèle
26 février 2014 @ 11:53
Le Grand Véfour
jamais trop tard pour donner une information.
http://www.grand-vefour.com/guymartin.html