Sortie du livre « Le Kaiser Guillaume II. Dernier empereur d’Allemagne » aux éditions Tallandier.
En voici le descriptif : « Peu de chefs d’État ont fait l’objet de jugements aussi caricaturaux et injustes que Guillaume II (1859-1941), dernier empereur d’Allemagne. Mais de quel pouvoir disposait-il vraiment ? De sa jeunesse à la cour des Hohenzollern à ses derniers jours en exil, Henry Bogdan brosse un portrait plus nuancé de cette figure majeure et controversée de l’histoire du xxe siècle et montre comment ses trente années de règne ont profondément modifié son pays.
Pour beaucoup d’Allemands, son nom est associé à la Première Guerre mondiale et à la défaite. Du côté des vainqueurs, il est considéré comme l’un des principaux responsables de la guerre et comme celui qui a couvert de son autorité les exactions de l’armée allemande dans les pays occupés.
Henry Bogdan donne un éclairage nouveau sur le rôle de Guillaume II pendant la guerre ; lui que ses généraux ont systématiquement écarté de la gestion militaire et qui le qualifient en même temps d’« empereur absent ». Homme cultivé et intelligent qui croit au progrès, le Kaiser accompagne et encourage le développement économique, met en place une législation sociale avancée qui fait de l’Allemagne d’alors le pays où la condition des travailleurs est la plus favorable. On découvre aussi qu’il n’est pas le monarque absolu que l’image traditionnelle a donné de lui.
Tel était Guillaume II, mal-aimé de l’histoire, que la défaite et la révolution de 1918 forcèrent à l’exil aux Pays-Bas d’où il put observer, non sans crainte, le tragique chemin que Hitler faisait prendre à l’Allemagne. »
« Le Kaiser Guillaume II. Dernier empereur d’Allemagne », Henry Bogdan, Editions Tallandier, 2014, 320 p.
naucratis
5 mai 2014 @ 08:47
Un sujet et un monarque passionnants et sans doute bien plus complexes que ce qu’on en a dit jusque là.
Petite précision, Guillaume II n’était pas empereur d’Allemagne mais empereur allemand (Deutscher Kaiser) et roi de Prusse.
Même si la confusion est souvent faite, je suis surpris que le titre de cet ouvrage la reprenne.
Lorenz
5 mai 2014 @ 10:57
Utilité pratique de cette forme particulière de casque?
Maria Edite
5 mai 2014 @ 14:23
Peut-être pour faire peur aux soldats ennemis?
D E B
5 mai 2014 @ 16:35
La pointe, même si on pense plutôt à un paratonnerre , servait à dévier les coups de sabre portés sur le crâne des combattants.
Et la baïonnette ?
Rien que d’y penser, je frémis !
Philippe gain d'enquin
5 mai 2014 @ 19:44
Permettre d’aborder des sujets pointus…
Francine du Canada
6 mai 2014 @ 11:32
;-))))
Philippe gain d'enquin
6 mai 2014 @ 17:30
Il est vrai que le sujet ne manque pas de piquant ! Allez, sur des pointes et entrechats, esquivons nous de taille et d’estoc…. A vous, PGE
Francine du Canada
7 mai 2014 @ 15:22
Ma foi, on a vendu le deambulateur l’ami? Hihihihihi! Bisous, FdC
Gustave de Montréal
6 mai 2014 @ 02:02
Le pickelhaube (casque à pointe), pointe qui servait à faire dévier les coups de sabre.
Une pensée pour Guillaume II ce soir, APOCALYPSE passe enfin à TV5 Monde.
Jean Pierre
6 mai 2014 @ 08:29
Lorenz, je ne vois pas ce que vous voulez dire ?
flabemont8
5 mai 2014 @ 11:51
Cet homme porte quand même une très lourde responsabilité dans la guerre de 14-18, il est responsable de centaines de milliers de morts, et , depuis son exil, il a applaudi aux premiers succès d’Hitler.
Caroline
6 mai 2014 @ 12:14
Flabemont,ma grande famille et les Alsaciens-Lorrains ont aussi beaucoup souffert de cette guerre!
No comments!
Camille
7 mai 2014 @ 08:53
C’est fou comme les clichés sur l’Allemagne ont la vie dure ! Qu’il ait permis à Lénine de revenir en Russie est prouvé, c’est indéniable. Qu’il ait lancé son pays dans la guerre aussi. Mais aux dernières nouvelles, il n’en est pas le déclencheur. Ou sinon il faudrait accuser tous les chefs d’état de l’époque, à commencer par Franz Josef !
Quant à son comportement vis-à-vis d’Hitler, faut se remettre dans le contexte : vu la piètre stabilité de la Weimarer Republik, nombreux ont été ceux à espérer un changement avec son accession au pouvoir. La désillusion est venue après.
Livia
5 mai 2014 @ 15:58
@Lorenz : dissuader de donner des coups de sabre et autres sur la tête et au cas où… les faire glisser.C’est du moins c’est ce que j’ai lu un jour mais où? Je ne sais plus!
COLETTE C.
5 mai 2014 @ 19:03
Ce livre devait être intéressant, s’il nous en apprend davantage sur le personna
COLETTE C.
5 mai 2014 @ 19:04
ge. Parti trop vite !
cisca1
6 mai 2014 @ 12:27
Le livre que j’ai lu n’est pas passionnant sauf sur l’aspect Guillaume en privé.
Claude-Patricia
7 mai 2014 @ 18:33
Guillaume II et ses fils paradant dans Berlin (je vais essayer d’envoyer une photo à Régine). Le 9 février 1907.
« Guillaume II, dont l’Allemagne célébrait le 27 janvier le quarante-huitième anniversaire, ne manque jamais, on le sait, l’occasion de souligner ses actes par quelques manifestations militaires. Chaque année, il a coutume d’aller donner en personne le mot d’ordre à l’arsenal de berlin. Cette année, pour s’y rendre, il était accompagné de tous ses fils à l’exception du plus jeune, le prince Joachim. Les Berlinois eurent donc la bonne fortune de voir et d’acclamer la nombreuse progéniture masculine de l’Empereur, les cinq princes, le kronprinz (Frédéric-Guillaume) 24 ans, Eitel-Frédéric 23 ans, Adalbert 22 ans, Auguste-Guillaume 19 ans, Oscar 18 ans. Le prince Adalbert (qui sera en noir sur la photo) a le grade de lieutenant de vaisseau dans la marine allemande.
Le 26 juin 1909
Rencontre de deux empereurs.
L’empereur guillaume II et le Tsar Nicolas II viennent de se rencontrer dans les eaux finlandaises, où ils s’étaient fixé rendez-vous. Dans la matinée du 17 juin, le yacht Hohenzollern amenant l’empereur allemand mouillait au large de Bjoerko. Le Standart, portant à son bord, l’impératrice et les enfants, l’y avait précédé. Les saluts d’usage échangés, Nicolas II, en uniforme d’amiral allemand, se rendait à bord du Hohenzollern, où il était reçu par Guillaume II en uniforme d’amiral russe.Peu après, le tsar et la tsarine accueillaient l’empereur sur le Standart et le retenaient à déjeuner. Il dîna également le soir à bord du yacht impérial russe, et les toasts traditionnels furent échangés sous forme de courtoises et pacifiques allocutions. Le lendemain, dans l’après-midi, après avoir à son tour reçu à déjeuner sur le Hohenzollern Nicolas II et l’impératrice Alexandra, Guillaume II reprenait la mer.
Claude-Patricia
7 mai 2014 @ 18:48
La villa Achilléion le 9 mai 1908.
Cette villa, dans la riante île de Corfou, fut le séjour préféré d’Elisabeth d’Autriche. La belle et mélancolique impératrice aimait à se réfugier là, dès que l’accomplissement de ses devoirs souverains lui en laissait le loisir, pour y vivre au gré de son rêve, loin du monde. Elle avait dédié cet asile calme à son héros favori, à l’homérique Achilleus. L’empereur guillaume II a acquis cette villa et c’est là qu’en compagnie de l’impératrice, de la princesse Victoria-Louise, de quelques proches, il se repose, à son tour, en ce moment des soucis du pouvoir. Le souvenir du bouillant guerrier hellène ne lui est pas antipathique. Il projette même, dit-on, de lui élever au seuil de cette demeure un autel.On remarquera que l’empereur que la physionomie de l’empereur a subi une modification. A la suite d’un léger accident-une brûlure-il a dû faire abattr les pointes si belliqueuses de ses moustaches, et le monde est grandement inquiet de savoir s’il adoptera cette coupe nouvelle.
Sa fille Victoria-Louise est devenue l’épouse le 31 mai 1913 du prince Ernest-auguste de Cumberland, chef de l’ancienne Maison de hanovre.