Parution le 2 septembre 2021 du livre « Le Lion de France , l’histoire épique du roi Louis VIII » de Flavien Dupuis.
En voici le descriptif : « Louis VIII, roi de France pendant trois ans, manqua de devenir à la fois roi de France, d’Angleterre et de Castille.
L’histoire du Moyen-Âge dans l’esprit des Français se résume malheureusement trop souvent à une succession de clichés où des rois barbares et ignorants passent leur temps à se battre tout en s’enrichissant sur le dos du pauvre peuple.
L’auteur a voulu raconter dans ce livre la vie d’un homme oublié fort injustement : celle d’un grand roi éduqué dans la fréquentation des arts et des lettres comme aucun prince avant lui, celle d’un chevalier rompu aux exercices du corps, mais aussi respectueux des usages, de sa foi et de sa dame, celle enfin d’un monarque revenu des illusions de la conquête, et qui contribua au même titre que d’autres grand Capétiens plus connus comme Saint Louis ou Philippe le Bel, à faire de la France le pays qu’elle est aujourd’hui.
Le fils de Philippe-Auguste et le père de Saint Louis, mari de Blanche de Castille a peu régné il est vrai, moins de 3 ans (1223-1226), et sans doute a-t-il eu la malchance de naitre pour sa postérité entre deux rois capétiens très emblématiques. Et pourtant…
Faisant face aux agressions de toutes parts, il entreprend une croisade contre les cathares qui a lui permettre d’étendre le royaume de France jusqu’au Rhône et la méditerranée. Louis VIII a assuré l’unité et la continuité de l’aventure nationale. Il l’a fait avec un panache et une bravoure qui, jusqu’à aujourd’hui, ne cesseront d’inspirer ses successeurs.
Voici le témoignage d’un destin téméraire. Un roi capétiens lettré, cultivé, injustement tombé dans l’oubli, protecteur des arts et des lettres, qui fait mentir les clichés médiévaux.
Un essai historique passionnant, accessible, qui a du souffle, écrit par un ancien élève de l’École polytechnique, actuellement en poste à la Cour des comptes. Flavien Dupuis, signe ici son premier livre et vient pallier l’angle mort d’un pan jusque-là méconnu de notre récit national. »
« Le Lion de France , l’histoire épique du roi Louis VIII », Flavien Dupuis, Le Cerf, 2021, 274 p.
Pascal
28 juillet 2021 @ 05:26
Ils sont étranges les Français s’ils pensent comme ça du moyen âge, moi je le décrirais plutôt comme une gigantesque lutte pour le pouvoir parfois ponctuée d’histoires d’amour et où la Foi en Dieu était comme l’une de nos fonctions vitales,parfois harmonieuse parfois détraquée.
Karabakh
28 juillet 2021 @ 22:35
L’Histoire de France, telle qu’elle est enseignée du CP jusqu’à la terminale, retient une image très altérée du Moyen-Âge. Altérée ou faussée. Il faut voir.
cerodo
28 juillet 2021 @ 05:57
voilà un livre qui paraît fort intéressant.
Val
28 juillet 2021 @ 07:12
Je l’achèterai il partage une histoire avec Fontainebleau !!!
Ghislaine
28 juillet 2021 @ 07:21
Je sens que ce livre va m’intéresser . Cette période de l’histoire me passionne car elle est souvent présentée comme un moment pauvre de notre histoire alors qu’il y a eu des figures magistrales et la femme n’avait finalement pas un rôle si mineur qu’on a bien voulu l’écrire .
Brigitte - Anne
28 juillet 2021 @ 07:40
Je ne vais pas manquer de l acheter. Merci pour cette publication.
Naucratis
28 juillet 2021 @ 07:53
Pas de trait d’union à Moyen Âge.
ghislaine
30 juillet 2021 @ 17:53
Naucratis merci pour ce rappel mais permettez-moi de m’étonner de votre rigueur orthographique , agrégé d’histoire vous ne l’êtes apparemment pas de français .
Je relève dans vos écrits , par ailleurs, intéressants sur ce sujet, des fautes , non, je vais dire des lapsus. Comme vous avez l’obligeance de me remettre à ma place, c’est-à-dire fond de l’amphithéâtre près de la porte . Je suis très obligée à ceux qui ont un français parfait , cela me permet de m’améliorer .
Naucratis
31 juillet 2021 @ 09:10
Il n’existe pas d’agrégation de français. Lettres (pour les plus anciens), lettres classiques, lettres modernes ou grammaire mais pas français.
Encore une fois, vous intervenez sans savoir. Ça devient une habitude !
HRC
31 juillet 2021 @ 12:43
Je case ici une réponse sur le protestantisme.
Aujourd’hui, rationnellement je m’en passe, mais avec l’âge la solidarité héritée d’un côté de ma famille reste ou redevient forte.. Mauvais signe mais je l’ai toujours eu affectivement.
Quand le film « les Camisards » de René Alliot est sorti, ne l’ai vu 2 fois seule en cachette des amis. Les textes d’un côté, l’affect de l’autre.
val
2 août 2021 @ 13:05
Naucratis,
l’inflexibilité est un manque d’éducation ! faites preuve de tolérence Diable !!
Naucratis
3 août 2021 @ 21:14
Vous confondez inflexibilité et rigueur. Merci donc de garder vos leçons d’éducation pour vous.
Naucratis
28 juillet 2021 @ 09:04
Je ne connais pas l’auteur mais m’étonne qu’on écrive un tel livre sans formation historique. Jusqu’à preuve du contraire, l’École polytechnique, si prestigieuse soit-elle, et la Cour des comptes ne prédisposent pas à devenir historien. S’il s’agit de seconde voire de troisième ou de quatrième main, cela n’a pas grand intérêt.
Quant à la couverture, je me désole qu’on mette toujours en avant des iconographies des XIXe ou XXe siècles pour illustrer le Moyen Âge. Les miniatures médiévales sont nombreuses, riches et magnifiques, une d’elles aurait été plus appropriée comme première de couverture. Je n’incrimine pas l’auteur car je sais que l’éditeur est seul décideur en ce domaine.
Beque
28 juillet 2021 @ 13:58
Bonjour, Naucratis, j’écris plus que je n’interviens mais ce n’est pas la première fois que je lis un commentaire mettant en doute la compétence d’un auteur. Comment faire une critique, d’avance, d’un livre que l’on n’a pas lu ? Parmi mes biographes préférés, je constate que la plupart ont fait des études de droit et de lettres, pas d’histoire. Je rencontre souvent en bibliothèque des passionnés d’Histoire, très « pointus » dans leurs recherches et qui écrivent des livres remarquables. Après, il faut trouver un éditeur…
Vous êtes passionné(e) d’Histoire ?
Cosmo
29 juillet 2021 @ 09:30
J’appartiens à la catégorie vouée aux Gémonies par Naucratis. N’étant pas agrégé en histoire, je me vois reproché par lui de vouloir faire œuvre d’historien.
Mais peu importe, chacun fait comme il veut et chacun dit ce qu’il veut, dans la mesure où il n’y a pas d’offense.
Naucratis
29 juillet 2021 @ 11:31
Je ne voue aux gémonies personne et ne considère pas l’agrégation d’histoire comme un prérequis suffisant pour être historien.
Je suis agrégé d’histoire, j’ai écrit quelques livres à destination du grand public ou des étudiants en premier cycle universitaire d’histoire et ai participé à la rédaction de manuels pour des élèves de niveaux différents.
Je ne me considère pas pour autant comme historien, réservant ce titre à ceux qui, maîtres de conférence ou, mieux, professeurs d’Université, sont habilités à délivrer des diplômes d’histoire parce qu’ils en maîtrisent les méthodes et les techniques. De fait, on ne peut exercer ces fonctions sans avoir réussi l’agrégation d’histoire, simple filtre en l’occurrence.
Je n’ai aucun mépris pour les passionnés d’histoire qui peuvent avoir une belle plume et, peut-être comme ici, faire découvrir des personnages ou des lieux au grand public. Mais, de même qu’un passionné de médecine n’est pas un médecin, un passionné d’histoire n’est pas un historien. Il n’est pas pour autant dépourvu de talents.
Pascal
29 juillet 2021 @ 14:58
Votre commentaire est très intéressant et il fait écho à une brève conversation que j’ai eu hier avec une personne (qui a quand même enseigné à la Sorbonne) et qui tournait un peu autour du même problème.
Vos arguments sont pertinents certes mais ils me semblent évoquer une vision quelque peu irénique du monde universitaire.
La principale critique que je pourrais vous adresser est que votre conception du métier d’historien renforce l’organisation de l’université en sectes avec un grand pontife et ses acolytes voués à répéter et amplifier la vision et le travail des maîtres puisque , n’est ce-pas , « ils délivrent les diplômes » (et décident des promotions ) et c’est là à mon sens que le bât blesse .
C’est pourquoi à mon sens il n’est pas mauvais que de temps en temps des personnes ayant un autre champ de compétence , honnêtes et rigoureuses , se mêlent aussi de la chose historique qui les intéresse.
Il y en a bien sûr à des degrés divers avec de l’excellent , du bon ou du moins bon.
Ils ont au moins parfois le mérite de révéler certains aspects de la question (jugés sans intérêt au regard de la « méthode » ) ou de voir les choses sous un autre angle .
Je pourrais aussi bien dire que cette conception de l’histoire dénote une vision que j’oserais qualifier d’un peu étriquée mais ne le prenez pas mal .
Mais cela révèle aussi je crois le profond malaise de nos universités qui à tort ou à raison se plaignent du manque d’intérêt pour la recherche .
Pour moi l’Histoire n’est pas une science dure mais une mosaïques de témoignages décryptés , comparés et réunis dans une synthèse ; beaucoup de compétences y sont nécessaires et je doute que l’Historien le plus authentifié par vos critères puisse y parvenir , vous me direz que ce n’est pas le problème et qu’il est là pour diriger une équipe pluridisciplinaire , des thèses etc .
Seulement voilà , il y a toujours un moment où le facteur humain intervient , ne serait-ce que dans le choix de l’équipe en question.
Je comprends aussi la rancœur que peut susciter chez des professionnels patentés certains succès de librairie…
Je tiens aussi à ajouter que votre modestie vous honore et que je ne suis qu’un simple « consommateur » d’ouvrages plus ou moins historiques m’intéressant davantage à certaine figures que je trouve sympathiques ou qui m’intriguent que comme un vrai amateur d’Histoire.
Il en est une pourtant qui m’enthousiasme c’est l’Histoire des Croisades et je peux dire que le livre d’Amin Maalouf (Les croisades vues par les Arabes) me paraît très utile pour mieux comprendre les autres ouvrages d’historiens confirmés (notamment pour comprendre les liens qui unissaient ou opposaient les différentes factions du coté arabe) .
Bon en fait c’est tout le débat entre l’histoire officielle des universitaires et les amateurs éclairés.
HRC
29 juillet 2021 @ 16:37
J’aime beaucoup votre re respect du titre d’historien.
Et beaucoup aussi les écrits de Cosmo.
framboiz 07
29 juillet 2021 @ 22:42
Les gens de Sciences Po , députés, sénateurs, énarques écrivent souvent des biographies , tels Attali , Seguin , Bayrou? Ils reprennent ,parfois, les DEA de leurs étudiants; on peut effectivement se poser des questions , bon , disons que ça pourra aller pour les vacances !
Naucratis
30 juillet 2021 @ 12:38
HRC, c’est sans doute que les deux ne sont pas incompatibles !
Naucratis
30 juillet 2021 @ 12:47
Pascal, je suis très conscient des intrigues et grenouillages liés au milieu universitaire, des jalousies, des enjeux de pouvoir et des protections et détestations réciproques.
Cela dit, il n’y a là rien de propre à l’histoire ni même aux sciences humaines. Je crois bien que les autres disciplines, la médecine notamment, n’échappent pas à ces travers.
Or, malgré cela, il ne viendrait à l’idée de personne de considérer qu’on peut être un bon médecin sans sortir diplômé de la faculté de médecine…
Enfin, un succès de librairie n’est pas forcément un gage de qualité (succès et qualité ne sont pas antithétiques non plus évidemment). Zemmour est un très bon polémiste qui vend de nombreux exemplaires de chacune de ses publications, ce n’est pas un historien, quoiqu’il en dise, et encore moins un bon historien pour autant.
Pascal
31 juillet 2021 @ 09:10
Naucratis
Vous avez raison dans les grandes largeurs simplement je vous trouve un peu trop exigeant ou rigoriste quand vous semblez pratiquement vouloir réserver le titre d’historien aux professeurs d’université et trop modeste quand vous vous déniez toute qualité d’historien.
Un de mes amis disaient : « Dans une armée il faut des généraux et des Caporaux » ; mais je pense qu’il est inutile de discuter plus loin car sur le fond on ne peut que vous donner raison avec quelques nuances .
Une d’entre elles est que si certains littérateurs connaissent des succès de librairie immérités , certains historiens universitaires extrêmement respectés produisent parfois des livres bien indigestes .
Cordialement .
HRC
31 juillet 2021 @ 12:16
Compatibles bien sûr !
Naucratis
29 juillet 2021 @ 11:37
Beque, comme je l’ai écrit à Cosmo, on peut écrire des livres d’histoire très agréable à lire sans être historien. Cela semble être ici le cas.
Comment qualifier un auteur d’historien s’il n’a aucun diplôme d’histoire ? Avouez que ce serait assez incongru.
La méthodologie de l’historien s’apprend avec rigueur. Sa maîtrise est validée par des universitaires, comme tout autre champ de la recherche.
On s’étonnerait aujourd’hui (les cas sont différents pour les siècles passés) que quelqu’un n’ayant jamais fait d’études de mathématiques se revendique mathématicien. De la même manière, on ne peut être historien autodidacte. Ce fait ne dénue pas les passionnés d’histoire de tout talent, loin s’en faut.
Beque
30 juillet 2021 @ 17:06
Naucratis, d’habitude je laisse courir… parce que je ne suis pas une fan de ping-pong. Mais je me demande qui a parlé d' »historien » ? Dans la présentation du sujet, Régine a parlé de « l’auteur ». Dans le commentaire que je vous ai écrit, j’ai parlé, également, d' »auteur », puis de « biographe ».
Quoi qu’il en soit, j’espère (mais rien n’est sûr) que Flavien Depuis (que je ne connais pas du tout) lit N&R pour voir quel genre de passion il peut déchaîner sans le savoir !
Les polytechniciens que je connais sont souvent férus d’art et de musique et, de plus, bénévoles dans des associations. Alors, si en plus ils s’intéressent à l’Histoire, sans se déclarer historiens…
Du coup, je vais m’intéresser à son livre. Il a gagné une lectrice.
Naucratis
31 juillet 2021 @ 18:41
Lisez ce que vous voulez, « laissez courir » (je reprends le terme de Béque que la modération n’a pas censuré) si vous le voulez mais ne vous étonnez pas qu’on vous réponde quand vous commentez un message d’une autre personne.
Karabakh
28 juillet 2021 @ 22:37
Jacques Boucher de Perthes était douanier. Il est pourtant considéré comme le père de l’archéologie. 😉
Naucratis
29 juillet 2021 @ 11:39
Autres temps, autres mœurs 😉
Karabakh
1 août 2021 @ 18:55
Ah oui, sur cela je suis d’accord. C’était juste pour l’image. 🙂
Beque
28 juillet 2021 @ 09:08
Le mariage de Louis VIII (1187-1226), fils de Philippe-Auguste, avec Blanche de Castille (1188-1252), fille d’Alphonse VIII de Castille et petite-fille d’Alienor d’Aquitaine, n’avait pu avoir lieu religieusement en France. Le Pape, Innocent III, avait, en effet, lancé l’interdit sur tout le royaume parce que Philippe-Auguste, veuf, avait répudié sa seconde femme, Ingelbord, fille du Roi de Danemark. Celui-ci étant intervenu auprès du Pape, les églises étaient fermées et les sacrements n’étaient plus donnés.
L’Archevêque de Bordeaux ne pouvait bénir cette union en territoire français mais on pouvait célébrer le mariage en Angleterre. Il suffisait de traverser la Seine pour se trouver en territoire anglais, à Port-Mort.
En raison des difficultés de protocole, les deux rois ne purent assister à la cérémonie et, lorsque le prélat procéda à l’union des deux enfants, aucun proche parent n’était présent. La cérémonie eut lieu, le 23 mai 1200, en l’église de Châteauneuf de Port-Mort, donnée 20 ans plus tôt aux religieux de Mortemer (qui dépendaient de l’Archevêché de Rouen) donc considérée comme en territoire anglais.
DEB
28 juillet 2021 @ 09:47
Il n’a pas eu le temps de marquer durablement l’histoire et pourtant il a gagné des batailles décisives contre les Anglais et s’est emparé d’Avignon ( Saint- Empire romain germanique à cette époque) mais voilà la dysenterie l’a emporté trop vite !
Esquiline
28 juillet 2021 @ 11:00
Mais quels clichés médiévaux?
Frédérique II de Souabe, roi de Sicile, des Romains, de Jérusalem, empereur du Saint Empire parlait six langues et sa cour brillait par la présence d’intellectuels cosmopolites qui fondèrent la célèbre Ecole de Palerme.
L’opposé de l’obscurantisme que l’on attribue sans nuance à cette époque.
DEB
28 juillet 2021 @ 12:57
Les clichés sont légion.
Prenons nos ancêtres les gaulois, principalement connus, pendant longtemps, par les écrits de César.
Il n’y a pas longtemps, qu’on parle de leur civilisation, beaucoup plus riche qu’on ne le disait.
Et certaines parties du Moyen-âge, où les femmes pouvaient exploiter leur propre entreprise.
Les clichés sont l’art de la simplification.
HRC
29 juillet 2021 @ 16:39
Frédéric II a fortement inquièté les Papes, et ses héritiers en ont payé le prix lourd, Esquiline.
Pascal
31 juillet 2021 @ 09:16
Il faudra un jour que nous parlions de la fascination que ce Fréderic là exerce sur les femmes , c’est impressionnant .
Esquiline
2 août 2021 @ 13:57
Tous les ouvrages que j’aille sur ce personnage sont écrits par des mecs!
Mayg
28 juillet 2021 @ 13:23
Intéressant.
Leonor
28 juillet 2021 @ 22:54
Etre l’époux de Blanche de Castille n’a pas dû être de tout repos non plus ;-)
kalistéa
30 juillet 2021 @ 10:20
Vous m’avez fait rire Léonor . Mais…Blanche de castille , c’est peut-être encore » des clichés » ; l’histoire , même pour des agrégés du genre de Naucratis n’est qu’une approche et une appréciation parfois personnelle de l’historien, de ce que fut un temps passé.Une approximation des évènements .
Naucratis
30 juillet 2021 @ 12:02
Visiblement, je vous obsède !
Rassurez-vous, cette passion n’est pas réciproque ! 😉
kalistéa
31 juillet 2021 @ 10:33
« si tu ne m’aimes pas , si tu ne m’aimes pas… je t’aime ! Et si je t’aime… si je t’aime… prends garde à toi ! »
Naucratis
31 juillet 2021 @ 17:18
😂
Brigitte Anne
30 juillet 2021 @ 16:42
Leonor et de sa grand mère non plus !
Hervé J. VOLTO
29 juillet 2021 @ 09:04
Louis VIII dit « le Lion », né le 5 septembre 1187 à Paris et mort le 8 novembre 1226 à Montpensier (Auvergne), est le père de Saint-Louis. Louis VIII est Roi de France de 1223 à 1226, huitième de la dynastie dite des Capétiens directs.
Il est le fils du roi Philippe II, dit « Philippe Auguste » (1165-1223) et d’Isabelle de Hainaut (1170-1190). Il est le premier roi de France qui descende à la fois d’Hugues Capet par son père et de son compétiteur malheureux, Charles de Basse-Lotharingie par sa mère. Le court règne de Louis VIII fut cependant marqué par deux brillantes campagnes : l’une contre les Anglais en Guyenne, l’autre contre Raymond VII de Toulouse.
Premier Roi Capétien à ne pas avoir été sacré Roi du vivant de son père, il avait cependant été désigné par Philippe II dans son testament rédigé en 1190 comme devant lui succéder. Le testament n’ayant pas été contesté après cette date, la cérémonie de l’adoubement des barons — héritage rituel des Capétiens — devenait inutile : la tardition de Loi de Primogéniture Mâle commençait à ‘senraciner. L’archevêque de Reims, Guillaume de Joinville, le sacrera à Reims le 6 août 1223.
Hervé J. VOLTO
29 juillet 2021 @ 09:55
La naissance de Louis VIII constitua un grand soulagement pour ladynatie Capétienne d’autant que le mariage de Philippe II et son épouse Isabelle du Hainaut, qui ne lui donnait que des filles, était en crise.
Sa mère décède et que son père part à la Croisade en 1190 avec Richard Coeur de Lion, aussi le petit Louis est recueilli et élevé par sa grand-mère Adèle de Cahmbapgne jusqu’au retour de Philippe en décembre 1191 : le futur Louis VIII le Lion est élevé comme un vrai Chevalier : équitation, escrime, tir à l’arbalète, faucaunerie.
Le prince Louis est fait chevalier dans le castrum de Compiègne le 17 mai 1209.
Il est marié à Blanche de Castille, dont la mère n’est autre que la soeur de Richard Coeur de Lion et de Jean San Terre : Isabelle est fille du Roi Alphonse de Castille et d’Aliénor d’Angleterre, elle-même fille d’Aliénor d’Aquitaine et du Roi d’Angleterre Henri II de Plantagenet.
Un enfant couronne rapidement cette union heureuse : Louis futur Saint Louis IX.
Le futur Saint Louis vient au monde une semaine avant la Victoire Bourvine, ce qui fera dire à son grand père qu’il est une bénédiction de Dieu.
Surnommé « le Lion », c’est pendant le règne de son père que le futur Louis VIII obtient sa renommée en remportant une première victoire sur Jean San Terre, Roi d’Angleterre en l’absance de son frère Ainé Richard, la victoire de La Roche auxc Moine en 1214. Les Barons anglais, révoltés contre Jean Sans Terre redevenu Roi à la mort danbs des conditions uspectes de Richrad Coeur de Lion, promettent alors au Prince Louis de lui donner la couronne d’Angleterre, étant d’ailleurs l’époux de Blanche, petite-fille du roi Henri II d’Angleterre.
C’est l’époque de Robin des Bois, d’Ivanhoé et de… la Magna Carta, qui enlève au Roi d’Angleterre tous les pouvois pour les transfèrer à la Chambre des Lord. Le pape de l’époque excomuniera Jean sans Terre et donnera la Souveraineté du Royaume Uni de Grande Bretagne à la maison Royale de France “ad divinis”.
Acceptant cette demande, Louis laisse son fils avec Philippe Auguste et débarque sur les côtes anglaises avec 1 500 soldats Français auxquels s’ajoutent des miliciens écossais. Il arrive à Londres le 2 juin 1269, s’y fait proclamer Roi d’Angleterre et prend rapidement le contrôle du Sud du pays.
Mais Louis le Lion est un Capétien, Emperereur en son Royaume : il s’accomode mal d’une assemblée de baron qui au lieu de l’aider et le conseiller, prétendent le ontroller. Et la mort de Jean Sans Terre le 19 octobre 1216, les Barons anglais, plutôt que d’avoir affaire à un Prince énergique comme Louis qui risquait de les entraver, se prononcent en faveur d’Henri III, fils de Jean sans Terre : la Reine Elisabeth II descend d’Henri III. Louis continura la guerre mais sera battu sur terre à laBtaille de Lincoln en mai 1217, puis sur mer en août à la Bataille des Cinq Iles, lorsque les renforts que lui envoie Blanche de Castille sont anéantis. Le 11 septembre 1217, lors de la signature du traité de Lambteh, il doit renoncer à ses prétentions et quitter le royaume d’Angleterre en contrepartie de 10 000 marcs d’argent : il gardera cependant comme dèdomagement les possétion continantales : Normandie, Bretagne, Poitou, Guyenne, qui seront rattachés à la Couronne de France. Henri III ne possède plus en France que Bordeaux et la Gascogne, qui seront reprise par Saint Louis : seules les Iles anglo-normandes resteront sous sa souveraineté.
Les anglais rongeront leur frein jusqu’à la Guerre de Cent ans, mais ceci est une autre histoire.
À cette époque, le Sud de la France était le théâtre des combats de la Croisade des albigeois. Philippe Auguste l’envoit en pays albigeois : Louis le Lion y accompagne un certain Saint-Dominique pour ramener ce contrées rebelles à Dieu. Puis il obtient une victoire contre Raymond de toulouse.
Quand meurt Philippe auguste, Louis VIII le Lion est Sacré avec Isabelle de Castille, en prèsence de leur fils, alors agé de huit ans : le futur saint-Louis, très impressionné par le Sacre de ses parents, en gardera toujours une haute idée Sacrale de la Royauté.
Aux fêtes de Paques de l’an 1226, des milliers de Chevaliers se trouvèrent à Bourges aux côtés du Roi. Cette armée se dirigea vers la vallée du Rhône, et à son approche, les seigneurs et les villes se hâtèrent de faire leur soumission au Roi de France. La ville d’Avignon, qui appartenait à Ryamond VII, refusa cependant d’ouvrir ses portes. Louis VIII mit alors le siège devant la place forte qui était considérée alors comme la clef du Languedoc. Au bout de trois mois, la ville fut prise, et aussitôt Nïmes, Castres, Carcassone, Albi se rendirent à Louis VIII.
Le règne de Louis VIII est composé d’aller et retour entre paris et le Languedoc.
Quand Louis VIII, atteint par la dysenteriue, mourut au Chateau de Montpensier en novembre 1226, certaines rumeurs allèrent jusqu’à accuser Thibaud IV d’avoir empoisonné le Roi. Toulouse ne tomba qu’en 1228.
Louis VIII n’aura régné que quatres années sur le Royaume de France. Pour son fils, Louis, le sacre de Reims sera comme unsecond baptême.
Hervé J. VOLTO
29 juillet 2021 @ 10:15
Les Rois d’Angleterre continuront à porter le titre de Roi d’Angleterre et de France jusqu’à l’époque de Napoléon.
Par contre, la Révolution dite Française fera tellement peur aux anglais, qui ont connu entretemps la terrible époque de Cromwell, qu’il inverseront leur politique, allant jusqu’à abriter Louis XVIII à Hartwell.
Les Princes Louis et Jean sont aujourd’hui tous deux apparentés à la descendance de la Reine Victoria…