Récente parution de ce livre « Le mystère Clovis » par Philippe de Villiers chez Albin Michel. En voici le descriptif : « Dans une évocation gorgée de couleurs fortes et de furieuses sonorités, Philippe de Villiers fait revivre Clovis et lui donne la parole. Le roi fondateur dévoile les épisodes les plus intimes, les plus secrets, de ses enfances, de ses amours, de ses chevauchées.
Ce livre éclaire d’un jour nouveau le mystère de sa conversion, rétablit la vérité sur la date de son baptême et renouvelle ainsi la perspective symbolique de tout notre passé, de notre destin. Au fil d’un récit haletant, affleurent parfois des correspondances troublantes entre les tribulations du monde de Clovis et les commotions de notre temps : le va-et-vient des peuples en errance, les barbares, les invasions, les fiertés évanescentes, les civilisations qui s’affaissent… Une restitution spectaculaire, passionnante, inattendue, qui nous fait revivre comme jamais les temps mérovingiens et les origines de la France. »
9 novembre 2018 @ 06:42
Chic ! Les chevauchées de Clovis ! Le livre que l’on attendait : Clovis au Puy du Fou !
9 novembre 2018 @ 09:05
J’espère seulement que tout ce que dit Philippe de Villiers dans son livre est sérieusement étayé !
En effet, un mélange de vérité historique, de récits légendaires et d’approximations n’aurait pas grand intérêt…
9 novembre 2018 @ 10:04
Le côté cinémascope de tout ça laisse quelque peu dubitatif .
Il n’y a guère de mystère chez Clovis.
Un Franc , donc un Germain, dont le peuple occupe alors une partie de l’actuelle Belgique. Son nom d’origine se prononce quelque chose comme Chlodwig ( Rrloddwigg), donc Ludovic, Ludwig, qui deviendra Lovis >> Louis.
Un type qui a l’esprit d’entreprise, un culot monstre, de l’ambition. Un guerrier et meneur d’hommes. Un fin politique, doté d’un réalisme cru. Sa conversion ? Clotilde etc ? Parfaitement opportuniste : il avait senti la force montante du christianisme et s’y est adapté.
De Villiers, il va nous jouer ça comment ?
9 novembre 2018 @ 11:38
bonjour à tous
bonjour Léonor
pour savoir comment de Villiers va nous jouer ça,et comme nous nous posons la même question, il va falloir acheter le livre !!!!
amitiés de dracénie sous un ciel changeant
9 novembre 2018 @ 11:42
A grands coups de cor ? (Ceci pour les « furieuses sonorités » ) et force images sanguinolentes ? (pour les « couleurs fortes. »)
J’avoue que ce descriptif grandiloquent m’inspire un sentiment de méfiance…
9 novembre 2018 @ 12:20
Bien résumé.
Notez cependant qu’il faut bien ça pour raviver le sentiment national : un coup c’est Vercingétorix qui s’y colle, l’autre coup c’est Clovis, la fois d’après ce sera Charlemagne.
🎶 Sur le pont d’Avignon, on y danse, on y danse… 🎻
9 novembre 2018 @ 13:58
En résumé un Jules César germanique, toute proportion gardée!
9 novembre 2018 @ 16:54
du christianisme romain contre l’arianisme des Wisigoths et des Burgondes (sauf Clotilde)
10 novembre 2018 @ 02:05
Chère Leonor,
Tout cela est parfaitement résumé!
Surtout qu’il est très difficile, aujourd’hui, de séparer la réalité du mythe, construit en grande partie au XIXe siècle, sur le fameux air « nos ancêtres les gaulois… », dont on sait, depuis quelques décennies maintenant, qu’ils sont tout aussi mythiques…
10 novembre 2018 @ 18:30
Bonjour Olivier,
Merci. Et, oui, c’est aussi ce que vous dites.
Vous et moi ne sommes pas d’accord sur la Roumanie, mais nous retrouvons sur d’autres thèmes. Donc, amitiés. :-)
L.
11 novembre 2018 @ 12:22
Les Gaulois ne sont pas mythiques, mais ils sont seulement un morceau de notre passé, nuance.
Arrivant de l’est, dans des terres déjà un peu peuplées, et qu’ils ont dominées un millénaire environ (comme dans la plaine du Pô, entre autres)
Ils ont été surexploité par la légende nationale, mais il est faux de les éliminer ! j’allais écrire idiot, ou plutôt inculte, parce que cela va à l’encontre des trouvailles archéologiques.)
9 novembre 2018 @ 11:26
Qu’il en vende, il le mérite.
Mais fonder la royauté « française » sur la cruauté d’un barbare calculateur à la même époque où rayonnait la nouvelle civilisation gallo-romaine dans la moitié sud des Gaules m’a toujours fait l’effet d’une reddition à la Brute !
9 novembre 2018 @ 11:33
bonjour à tous
On ne connait que peu d’actes et d’écrits de la période de Clovis et sa vie semble être un roman.
Donc si Philippe de Villiers fait parler Clovis, on est dans un roman historique et on peut alors imaginer tout ce que l’on veut.
Mais pour connaitre Clovis, il faut encore chercher, élaborer des hypothèses en les étayant avec le peu que l’on connait.
Nous allons acheter ce livre pour découvrir ce que Philippe de Villiers a trouvé et voir si il se rapproche de l’image que nous avons de Clovis.
amitiés de Dracénie sous un ciel gris
9 novembre 2018 @ 15:23
Je l’ai vu présenter son livre dans l’émission Historiquement show de la chaîne Histoire et il a l’air de bien posséder son sujet.
Maintenant je ne sais pas ce qu’il en est de son style mais la recherche historique, au départ des textes, a l’air sérieuse.
9 novembre 2018 @ 19:09
Pour être franc je ne suis pas très sûr de vibrer au souvenir du baptême de Clovis , non plus qu’à celui de la fête de la fédération , je ne sais plus quel était le troisième item.
L’Ethiopie a été chrétienne bien avant la France et l’Arménie a été je crois le premier royaume chrétien .
Cependant je ne porte aucun jugement sur la sincérité de la conversion du grand mérovingien .
De toute façon , Sainte Ampoule ou pas , une grande force réside dans le fait que les dynasties qui ont successivement régné sur la France ont voulu inscrire leur histoire dans une mission et des principes d ‘inspiration divine , qu’Elle se soit manifestée alors ou pas.
11 novembre 2018 @ 12:54
Et pourtant vous êtes » franc « et vous doutez de votre roi . 😁 Pascal j’ose croire que c’est involontaire !
9 novembre 2018 @ 20:05
Non, pas seulement opportuniste, Léonor. Ce ne sont ni Tolbiac, ni Clotilde qui ont amené notre premier roi à se convertir, mais son pèlerinage au tombeau de St Martin.
La force montante du christianisme ? catholique, il était si je puis dire cerné par des royaumes ariens : Ostrogoths au sud, Burgondes à l’est, wisigoths à l’ouest. Il représentait, dans ce monde, une minorité. Il a faillit perdre, et c’est finalement son alliance avec Byzance qui l’a sauvé.
11 novembre 2018 @ 12:35
les Wisigoths étaient en Espagne et en Aquitaine, les Ostrogoths plutôt en Italie à l’époque. Les Burgondes jusqu’en Provence.
Sur sa conversion, ce guerrier a été aussi capable de voir que le catholicisme romain regroupait les forces culturelles et économiques de l’héritage gallo-romain. Parier sur son intelligence est plus sûr…..
10 novembre 2018 @ 02:23
De Villier pourrait s’inspirer de ceux qui réécrivent l’histoire
C’est très tendance depuis longtemps
Donc pourquoi pas dans l’autre camp que les éternels pleurnicheurs
de l’histoire et du reste
11 novembre 2018 @ 13:52
Aucun intérêt.
12 novembre 2018 @ 18:33
En tant qu’historienne, le résumé me paraît tellement loin de nos méthodes de travail. Comment un roi, aussi ancien soit-il, aurait des secrets qu’on n’aurait pas révélés ? La date du baptême, parlons-en… Nous savons que la date que nous avons apprises durant nos cours de 5ème est fausse mais nous ne pouvons, sans autre(s) découverte(s), donner une date exacte… Comment arrive-t-il à éclaircir le « mystère de sa conversion » ? Je ne vois là que l’oeuvre d’un politicien et non un travail d’historien et encore moins un livre d’histoire. Je trouve cela navrant de faire de la publicité à ce genre de personne alors qu’il y a de nombreux historiens beaucoup plus talentueux.
13 novembre 2018 @ 11:44
bonjour à tous
bonjour Margaux, il est exact que nous savons peu de choses sur Clovis et que sur de nombreux points on reste dans les hypothèses. Mais avant de dégommer Philippe de Villiers, nous pensons qu’il serait juste de lire son livre. La critique en sera plus sérieuse.
amitiés de Dracénie sous un soleil timide
18 novembre 2018 @ 12:28
Dans sa magistrale étude sur Clovis publiée aux éditions Fayard en 1996 à l’occasion du millénaire du baptême le professeur Michel Rouche estimait au terme de sa démonstration que le baptême de Clovis devait avoir eu lieu à la Noël 499.