Intime de la reine Marie-Antoinette comme de la comtesse du Barry, de la tsarine Catherine II comme de Voltaire, de Goethe comme de Casanova, le prince est un acteur incontournable du couchant des Lumières et de la naissance du XIXe siècle.
À la fois homme de guerre, homme d’esprit et homme du monde, il est aussi resté célèbre pour ses Mémoires et pour son libertinage assumé. Enfin, il est le symbole de l’Ancien Régime finissant dans ce qu’il a de plus brillant.
Le prince de Ligne, c’est aussi un état d’esprit, celui de la légèreté. Car ce grand seigneur qui a couru toute sa vie après la gloire et l’amour, cachant l’émotion sous le sourire ou un bon mot, est la personnification de la gaieté.
Particulièrement doué pour traiter légèrement des choses sérieuses et sérieusement des choses légères entre deux batailles, deux pays, deux souverains ou deux maîtresses, qui mieux que lui pour incarner les derniers moments d’une époque extraordinaire dont il a été l’incomparable témoin ?
S’appuyant sur des sources jusqu’ici inexploitées, Benoît Florin nous offre une biographie aussi généreuse, vivante et divertissante que l’était le prince de Ligne lui-même ».
« Le prince de Ligne. L’esprit des Lumières », Benoît Florin, Perrin, 2025, 432 p.
Visder
2 janvier 2025 @ 10:44
Aristocrate belge????????? C est un non -sens absolu et une absurdite complete
Gab-Pnth
2 janvier 2025 @ 14:14
Effectivement. D’aucun confond toujours la noblesse et l’aristocratie, même lorsqu’il s’érige en expert des tête couronnées. C’est risible.
Robin des Bois
2 janvier 2025 @ 11:09
Ah oui, c’est lui qui a dit « En amour il n’y a que les commencements qui soient charmants, c’est pourquoi on trouve du plaisir à recommencer souvent ».
J’ai lu sa biographie dans le temps, il me paraissait plus être un charmant causeur de salon qu’un cavaleur.
J’ai déjà raconté qu’à la fin de sa vie à Vienne, il fréquentait deux vieilles dames, soeurs, qui ruinées, habitaient au 5e étage de leur immeuble. (Oui, autrefois les étages élevés étaient les moins prisés). Un jour il leur a fait parvenir un billet où il disait qu’ils était désolé mais ne pourrait plus venir les voir car ses vieilles jambes ne lui permettaient plus de monter tous ces étages.
Personnellement j’ai connu un monsieur septuagénaire intéressé par une dame sexagénaire qui lui faisait comprendre qu’il serait le bienvenu chez elle, s’il voulait bien passer. Il ne connaissait pas le prince de Ligne, mais lui dit un jour chez des amis communs qu’il adorerait aller la voir, mais que ses escaliers rendaient la chose impossible. Il était sincère, car il n’avait pas la santé d’avoir une copine sans ascenseur.
Kardaillac
2 janvier 2025 @ 11:20
Un livre à commander certainement. Merci de la recension.
En attendant la mise en vitrine, on savourera la communication de Marc Fumaroli à l’Association internationale des études françaises de 2002 :
https://www.persee.fr/doc/caief_0571-5865_2002_num_54_1_1450
Puis en cliquant sur la page de couverture en haut à gauche, on choisira l’article qui nous plaît sur ce prince charmant.
Camille
2 janvier 2025 @ 16:13
Merci beaucoup le lien.
Catherinear
2 janvier 2025 @ 22:54
Bref un narcissique insatisfait et inassouvi…
Jean Pierre
2 janvier 2025 @ 11:41
Autant lire les mémoires du prince, on ne s’ennuie pas.
Camille
2 janvier 2025 @ 16:12
Ce livre a l’air passionnant. Je dois avouer ne pas connaître ce personnage historique. Tout ce qui est en lien avec les Lumières est passionnant . Et merci à Jean-Pierre d’évoquer les Mémoires du prince. Ces lectures ont l’air fort intéressantes.
Caroline
2 janvier 2025 @ 22:52
Quelle vie mouvementée !
Ses descendants, les ducs de Ligne mènent une vie fort discrète !