C’est un livre qui au vu du sujet abordé, fera sans nul doute beaucoup parler dans les prochains jours. Patrick Germain publie aux éditions Patrice du Puy « Le roi légitime. Bourbons ou Orléans. L’impossible querelle dynastique entre cousins« . Le comte de Paris a préfacé l’ouvrage.
Alberto
2 novembre 2013 @ 12:22
Monsieur Germain a déjà un parti pris. Communiqué du comte de Paris:
» Prochainement, un livre très documenté qui paraîtra fin Novembre aux Editions Du Puy de Clinchamps, « Le Roi Légitime » de Monsieur Patrick Germain, prouve que les seuls réels Bourbon d’Espagne sont le Roi Juan-Carlos et le Prince Felipe, Prince des Asturies, et que les seuls à pouvoir prétendre à la couronne de France sont les Bourbon Orléans, la branche capétienne dont je suis devenu le serviteur et le chef. »
http://www.maisonroyaledefrance.fr/
jul
2 novembre 2013 @ 19:15
Merci Alberto :)
une phrase me semble enigmatique
« les seuls réels Bourbons d’Espagne sont le Roi Juan Carlos et le Prince Felipe »
Mesdames les Infantes, soeurs et filles de S.M. vont apprécier…
Au moins Henri d’Orléans reconnait que le Duc d’Anjou est un Bourbon de France en plus d’être d’Espagne ! on progresse :)
Naucratis
3 novembre 2013 @ 11:23
Vous avez raison Jul !
Mais vous avez bien du mérite d’essayer de trouver des éléments sensés dans les délires d’Henri d’Orléans.
Gibbs
4 novembre 2013 @ 14:26
Jul,
Vous faites plus que dans l’excès de mauvaise foi.
Il est évident que les dames font partie de l' »héritage ».
jul
4 novembre 2013 @ 19:31
Gibbs,
Si le Comte de Paris « Duc de France » faisait l’effort d’être précis, je ne me serais pas indigné.
Ce n’est pas de la mauvaise foi, mais un étonnement justifié.
Gérard
8 novembre 2013 @ 22:47
Louis Alphonse stricto sensu n’est pas un Bourbon d’Espagne puisqu’il ne figure pas dans l’ordre successoral de ce royaume.
Gérard
2 novembre 2013 @ 19:36
Patrick Germain est un ami et j’ai eu la chance de pouvoir lire les épreuves de son ouvrage. Il est historien et juriste et éloigné des querelles partisanes et des mouvements monarchistes. Son livre est très documenté mais facile d’accès et il expose toutes les thèses et les données du problème, ainsi que les lois fondamentales, et de plus on y revit de manière très vivante l’histoire autour du Traité d’Utrecht, il y a 300 ans, avec les préoccupations de Louis XIV, grand-père et roi, en vue de la paix de l’Europe. La situation du comte de Chambord et les années qui précèdent et entourent sa mort, la réunion de la plupart des monarchistes après lui, sont largement évoqués. C’est un ouvrage passionnant et très innovateur sur un sujet rarement abordé avec si peu de parti pris. Il contient de précieux documents en annexe.
Il faut le lire avant de le critiquer ou de l’approuver
Naucratis
3 novembre 2013 @ 11:26
Quand on est éloigné des querelles partisanes, on ne fait pas préfacer son ouvrage par un prétendant. À la rigueur une double préface aurait été honnête.
En se liant au texte du délirant Henri d’Orleans, cet auteur se discrédite totalement.
R-N
3 novembre 2013 @ 16:12
Le livre Louis XX, Petit-Fils du Roi Soleil, de Daniel de Montplaisir est un ouvrage passionnant et de haute qualité. Il a déjà étudié sans parti pris tout ce qui concerne la branche espagnole et en particulier, les conditions qui entouraient le Traité d’Utrecht.
jul
4 novembre 2013 @ 19:33
Bonsoir R-N
Pensez-vous aussi que ce livre que nous présente Régine soit une réaction orléaniste au livre de Daniel de Montplaisir ?
R-N
4 novembre 2013 @ 23:07
Bonsoir Jul,
Ce n’est pas, je pense une réaction au livre de Montplaisir. Mais ce qui est certain, est qu’une entreprise a été montée ces derniers mois, pour détruire tout ce qui n’est pas la famille d’Orléans, voire même, tous les souvenirs royaux. Mais au moins les Bourbons.
Opération qui comprend aussi bien les dernières analyses, qui n’ont pour but que d’atteindre la branche Bourbon à travers la remise en cause de la Tête d’Henri IV, ce livre, dont l’auteur a été associé à la recherche généalogique sur l’ascendance féminine commune au Bon Roi et à Louis XVII, et la campagne menée depuis trois semaines et qui n’en est qu’à son début : réclamer, contre tout respect, des analyses génétiques de cette branche. Déjà, un site brésilien en a parlé : des monarchistes français réclament des examens ADN…
Tout cela est organisé par Ph. Delorme.
Vous devinez quel petit groupe peut se trouver derrière tout cela en soutien.
Cosmo
5 novembre 2013 @ 18:34
R-N,
Ne me dites pas que vous croyez à la théorie du complot !
Cosmo
R-N
7 novembre 2013 @ 03:33
Cosmo,
Il suffit de lire la page de Ph. Delorme… Il annonce ce site brésilien… Il est aussi l’auteur d’une pétition contre la Tête…
Cosmo
7 novembre 2013 @ 09:33
R-N,
La tête de Bourdais n’a rien à voir avec le mouvement légitimiste.
Philippe Delorme s’est insurgé contre la malhonnêteté intellectuel du Dr Charlier qui a mis en avant une analyse incomplète pour en tirer des conclusions positives.
Vous savez, comme moi, ce qu’il en est de la tête aujourd’hui.
Le reproche que l’on peut faire aux partisans du prince Louis, c’est de l’avoir mis dans une telle situation avant même de savoir ce qu’il en était réellement de la fameuse tête. Ils semblent avoir sauté sur l’occasion pour essayer de mettre leur prince en avant. Il faut réfléchir avant d’agir.
Et ils continuent sur le site de l’IDA à défendre le Dr Charlier. Est-ce si difficile de reconnaître que l’on s’est trompé ?
Cosmo
jul
7 novembre 2013 @ 13:32
Oh R-N
Je n’en reviens pas !
R-N
2 novembre 2013 @ 19:58
Ce n’est pas pour rien que Patrick Germain a été invité pour faire nombre dans l’affaire de la Tête, jouant le rôle de feuille de salade.
Cet ouvrage sera démonté par nos soins. Mais seulement après sa parution.
La seule nouvelle intéressante, est qu’avec cet article, les derniers articles Bourbons soient enfin consultables par tout le monde et par tous dans la rubrique Bourbon; Car il fallait remonter de nombreuses pages pour les trouver, tandis que les articles Orléans, eux, figuraient déjà dans leur rubrique (France).
Signalons quand même le communiqué de Royauté-News dont voici une extrait :
« Le communiqué du Comte de Paris est porteur d’une déclaration absurde par manque de sens. De la part d’un Chef de maison royale, commettre l’erreur aussi commune de quelques-uns de ses partisans, dénote une confusion fâcheuse pour celui qui prétend : d’évidence, le Comte de Paris est le seul à prétendre, et personne ne pourrait le lui contester. La Prétention est en effet le premier et le seul héritage de sa famille, laquelle a éteint dans plusieurs de ses générations, aussi bien les espoirs de l’ancienne monarchie que ceux, plus modestement, mais parfois, avec panache, elle a longtemps porté. »
On constatera que le livre de Patrick Germain est publié chez un éditeur (Editions du Puy de Clinchamps) favorable à la famille d’Orléans… Rappelons que le défunt Philippe du Puy de Clinchamps fut célèbre pour calomnier de nombreuses familles françaises anciennes, qu’il attaquait sous une brochette de pseudonymes dans ses diverses parutions, ce qui lui valut de nombreux procès.
Naucratis
3 novembre 2013 @ 11:28
Merci RN pour cette précision utile et nécessaire.
J’attends vos arguments avec impatience.
Gérard
8 novembre 2013 @ 22:41
Pourquoi des arguments ? Ne doit-on pas se contenter des évidences, depuis la mort du comte de Chambord les papes, les rois, les ducs, les peuples, la France savent que les descendants de Philippe V d’Espagne sont rois de France. Je sens que je vais lire Royauté-News pour me remettre en mémoire tout ce qui a pu m’échapper.
Cosmo
3 novembre 2013 @ 12:15
R-N,
« Rôle de feuille de salade », « Faire nombre » ?
Vous oubliez les travaux généalogiques sur la ligne utérine de Jeanne d’Albret qui ont permis de dire qu’elle n’était pas la mère du porteur de la tête.
Je vous signale qu’il a été demandé au British Medical Journal de retirer l’article paru en 2010, et donc sa caution au Dr Charlier, par Geoffroy Lorin de la Grandmaison et Leslie Eisenberg, qui avaient travaillé avec lui.
http://www.independent.co.uk/news/uk/home-news/academics-scratch-heads-over-mystery-of-french-kings-skull-8913861.html
Bien à Vous
Cosmo
Actarus
3 novembre 2013 @ 14:26
La feuille à salade ! ^^ LOL
Je ne connaissais pas cette expression.
Cela me semble être un tir de… roquette. ;-) Alors alors… l’es-tu, frisée ? ^^
Corsica
4 novembre 2013 @ 17:30
Excellent Actarus, vous connaissez vos classiques, non pas de littérature, mais de verdure .
R-N
3 novembre 2013 @ 16:25
Je le sais, Cosmo, mais…
R-N
5 novembre 2013 @ 00:06
Je précise pour Cosmo, Actarus, Corsica, le sens du rôle de la feuille de salade.
Sur la vidéo de la conférence du 9 octobre, quelqu’un demande à la fin, si l’une des quatre personnes assises à la table a quelque chose à dire ou à ajouter, avant de passer la parole au public pour les questions. Ph. Delorme répond (à propos de Patrick Germain me semble-t-il) : « Non, ce n’est pas la peine » ou quelque chose de similaire. D’où ma réflexion que Patrick Germain, vis-à-vis duquel je n’ai aucun a priori, ne le connaissant pas, n’était là que pour figurer.
Cosmo
6 novembre 2013 @ 09:52
R-N,
La présence de l’auteur du livre sur l’estrade était justifiée car il a cosigné l’article avec Philippe Delorme et JJ Cassiman.
Etait-il nécessaire qu’il prenne la parole après ce qui avait été dit ? Qu’aurait-il pu ajouter ? Une recette de vinaigrette ?
Bonne Journée
Cosmo
Gibbs
4 novembre 2013 @ 10:35
R-N,
Parce que vous pensez qu’une maison d’édition de « la partie adverse » allait publier cet ouvrage ?
R-N
5 novembre 2013 @ 14:55
Gibbs,
il existe de nombreuses maison d’éditions, la plupart, et même toutes, (si l’on excepte quelques toutes petites maisons inconnues du public) qui ne sont pas concernées par la dispute dynastique… et heureusement !
Sophie LbM
6 novembre 2013 @ 18:10
R-N,
j’ai assisté à cette conférence, et connaissant Monsieur Germain personnellement, je lui ai demandé pourquoi il n’est pas intervenu. Il m’a répondu que le travail de recherche généalogique fourni était suffisamment explicite, et qu’il ne voyait pas la nécessité d’y ajouter quelque chose.
Il n’a pas été invité « pour faire nombre » comme vous l’écrivez. C’est au contraire une preuve d’honnêteté intellectuelle de la part de Philippe Delorme d’inviter une personne qui a participé à ses recherches, et qui lui a fourni des informations fondamentales pour la rédaction de son livre.
R-N
7 novembre 2013 @ 03:43
Sophie LbM,
Merci de votre précision. Je précise à mon tour que mon propos, « faire nombre », ne concernait pas le moment de la conférence, mais l’opération qui consistait à organiser ces nouvelles analyses. Il me semblait que, peut-être, M. Delorme avait besoin de constituer un pôle de deux personnes au moins, pour cette collaboration avec une équipe scientifique. Mais je comprends maintenant les choses et la présence tout-à-fait légitime de Patrick Germain dans ce duo.
Roch
2 novembre 2013 @ 20:46
Je souhaite acheter ce livre car Monsieur Germain est un homme très sérieux et intègre.
Les princes d’Orleans sont bien entendu les héritiers du trône de France aujourd’hui. Comment pourrait-il en être autrement quant on sait que les bourbons d’Espagne ont renoncé au trône de France sur les évangiles il y a 300 ans
Naucratis
3 novembre 2013 @ 11:30
Vous rendez-vous compte de l’incohérence grossière entre le début de votre message qui se veut objectif et l’argument final qui est des plus fallacieux !
Bref vous vous ridiculisez tout seul et entraînez l’auteur de ce livre avec vous.
Kalistéa
3 novembre 2013 @ 12:27
Et pas seulement cela, Roch! M/ais bon! On ne va pas recommencer!
Les avis sont partagés ,c’est le moins qu’on puisse dire.
Ce livre à mon avis sera clair comme tout ce que fait Patrick Germain.
Il aura le mérite d’éclairer seulement ceux qui ne se sont jamais intéressés à cette question, mineure aujourd’hui pour la politique Française.
Quant à ceux qui sont enfoncés dans une conviction profonde et d’ordre passionnel, ce n’est pas un ouvrage qu’ils critiqueront de toute façon ,même sans l’avoir lu , qui les fera changer de tendance quelle qu’elle soit !!
Mais ma foi, cela ne change rien à rien…Un livre est un livre : On le lit, on le digère, on fait marcher son esprit critique ,et on se fait les réflexions qui s’imposent, c’est tout!
Je crois que si le comte de Paris a pris connaissance de cet ouvrage et a accepté de le préfacer, c’est qu’il est heureux que quelqu’un ait pris la peine d’exposer tout le problème (je ne sais pas d’ailleurs s’il y a problème!), afin que quelqu’un qui en entend parler puisse avoir un ouvrage de référence qui fait le tour de la question.
Je ne pense pas pour ma part que ce soit un ouvrage de propagande en faveur du « prétendant Orléans ».
Mais si on comprend bien en le lisant que Henri, comte de Paris est bien le seul de ses cousins descendants des Bourbon, à être le chef de la maison de France, alors il est FORCEMENT, un livre en sa faveur…La bonne blague!
Bon dimanche.. K.
Louise-Marie
2 novembre 2013 @ 23:58
Il n’y a que les princes d’Orleans qui pouvaient recueillir l’héritage dynastique du comte de Chambord en 1883, c’est pourquoi ce livre sera utile pour ceux qui en doute encore 130 ans après.
Merci a l’auteur
Naucratis
3 novembre 2013 @ 11:30
C’est une incantation, pas un argument!
R-N
3 novembre 2013 @ 16:27
Marie-Louise, c’est justement parce que le Comte de Chambord ne l’a pas voulu que la restauration n’a pu se faire.
Cosmo
3 novembre 2013 @ 20:06
R-N,
Ce que vous dites n’est pas tout-à-fait exact.
Le comte de Chambord voulait la restauration, tout le prouve, jusqu’à sa présence à Versailles au moment du vote. Mais il la voulait à ses conditions à lui, dont la plupart avaient été discutées et acceptées au préalable par l’ensemble des monarchistes de l’Assemblée. Seul le drapeau posait problème et il avait été mis entre parenthèses. La publication du journal « La Liberté » le 25 octobre 1873 mit un terme à cette parenthèse. La lettre du comte de Chambord à Charles Chesnelong du 27 octobre 1873 mit un terme à tout espoir de restauration. Le comte de Chambord ne se prononça jamais sur les raisons de son attitude.
Seuls sa parole « Le princes d’Orléans sont mes enfants » prononcée en mars 1872, et son attitude amicale vis-à-vis de ses cousins par la suite, permet de penser qu’il n’avait aucun doute sur la dévolution dynastique de sa succession.
Envisager les princes espagnols comme ses successeurs, au delà même de l’existence de leurs droits, était un non sens politique à l’époque. Faites la grâce au comte de Chambord de ne pas penser qu’il était aveugle et sourd !
Bien à Vous
Cosmo
jul
4 novembre 2013 @ 19:46
Les temps (contextes) et mentalités changent Cosmo, avec les progrès des connaissances.
Ce qui était difficilement possible au XIXème siècle, au temps du nationalisme, ne l’est plus aujourd’hui.
Les Français ne sont pas prisonniers des erreurs du passé.
P.S. le Roi est le père symbolique de tous les Français, donc des Princes d’Orléans également, d’autant plus qu’ils étaient ses parents éloignés par les mâles et les évènements (mais plus proches par la parenté maternelle). Le Comte de Chambord voulait signifier qu’il fallait pardonner les Orléans qui avait commis des crimes conformément aux testaments de Louis XVI et Marie Antoinette et ne pas faire porter aux descendants les torts de leurs ancêtres.
Il a voulu donner l’exemple.
Pardonner à des gens qui vous ont fait du mal ne signifie pas les faire passer avant ses successeurs directs. Ce serait une justification un peu exagérée.
Cosmo
4 novembre 2013 @ 21:47
Jul,
Avez-vous eu les confidences du comte de Chambord ?
Avez-vous été élevé chez les Jésuites ? Seuls les bons pères sont capables d’un tel degré d’adaptation et de récupération. Ils ont pratiquement réussi à faire du Confucianisme une doctrine chrétienne.
Avec votre raisonnement vous réussiriez à faire passer le comte de Chambord pour un âne mitré mais pas pour un prince. Ce n’est pas comme cela que le voyaient ses contemporains. Il se peut que vous ayez raison mais alors Dieu nous a préservés d’une restauration imbécile. Car après une grenouille de bénitier, un photographe bigame ou presque et après le photographe, un excité.
Nous l’avons échappé belle.
Cosmo
R-N
4 novembre 2013 @ 23:47
Cosmo,
Je pense que nous sommes sur la même longueur. En réponse à Louise-Marie je voulais dire que le Comte de Chambord ne souhaitait que les Orléans lui succèdent. Mais il est vrai, comme vous le dites, qu’il voulait la restauration, et à ses conditions.
A côté de sa déclaration bienveillante pour les Orléans, n’entraînant pas de conséquence dynastique, il y eut aussi : « mon successeur sera celui qui aura le droit »… Et de toute façons, il n’y eut pas de signe net de la part du Comte de Chambord.
On peut admettre que sa préférence sentimentale, par exemple, allait aux princes espagnols, tout en sachant que le moment n’était pas venu.
Ils étaient accaparés par la situation espagnole. Montplaisir a mis en valeur cette indisponibilité.
Bien à vous.
Cosmo
5 novembre 2013 @ 14:44
R-N,
Comme vous je suis persuadé que le comte de Chambord aimait en premier ses neveux Parme, puis ceux de sa femme. Je ne pense pas qu’il ait aimé ses cousins Orléans, fort proches également par le sang, car sa mère était leur cousine germaine.
Chambord n’aimait sans doute pas son beau-frère, Montizon, qui selon la dévolution « légitimiste » lui succédait à sa mort. Trop de choses les séparaient.
Le réalisme politique le condamnait à une entente avec les Orléans, seule chance d’une restauration, entente voulue par les deux parties en 1873.
Chambord dans son exigence en a décidé autrement. D’après certains auteurs de l’époque, il n’avait pas mesuré combien l’affaire du drapeau était sensible et pensait les affaires réglées fin octobre 1873. C’est pour cela qu’il était à Versailles en novembre, près du Congrès. Il a cherché à voir Mac Mahon qui le lui a refusé, outré par son attitude sur le drapeau. Chambord espérait que sa présence seule suffise à rallier.
Il avait conscience qu’arriver avec comme héritier des princes espagnols était impensable. Honnêtement, je ne crois pas qu’il les ait envisagés comme héritiers dynastiques. A sa mort sur le trône, le comte de Paris lui aurait succédé sans problème, car tout était prévu dans les textes à soumettre à l’Assemblée, le comte de Montizon ou le duc de Madrid aurait eu contre eux l’ensemble de la France à quelques exceptions près et n’auraient jamais été acceptés a priori par l’Assemblée.
En fait, les droits des Bourbons d’Espagne n’ont pu être mis en avant que lorsqu’il n’y avait plus aucune chance de restauration.
Cordialement
Cosmo
jul
7 novembre 2013 @ 13:43
Cosmo
Non, pas élevé par les Jésuites, j’ai juste appris les 10 Commandements, ce qu’ils signifient et ce qu’ils impliquent !
Je déplore vos propos outranciers.
Des rois, avec des des défauts et des erreurs comme tous les hommes, ont fait de grands rois !
Et en matière de « bigamie » et « d’excitation », nous l’avons échappé belle avec les princes dont vous soutenez la prétention !
Avant de salir les autres, veillez à ce qu’on ne puisse pas vous retourner la pareille !
Gérard
8 novembre 2013 @ 22:50
Et vous vous y connaissez en incantations Messieurs !
Mayg
3 novembre 2013 @ 01:31
Alberto,
Sans compter que l’ouvrage est préfacé par le comte de Paris.
Si ce n’est pas du parti pris, ça y ressemble.
Zeugma
2 novembre 2013 @ 12:28
Il est peu probable qu’un ouvrage, aussi documenté et savant soit-il, apporte une solution à la querelle qui oppose les Orléans aux Blancs d’Espagne.
On imagine mal les uns se rallier aux autres après avoir lu ce livre car le différent est politique entre ceux qui acceptent les Lumières, les droits de l’homme et les acquis de la Révolution et les autres.
Ils sont irréconciliables mais ça n’a heureusement aucune importance.
Naucratis
3 novembre 2013 @ 11:32
D’un côté les lumières, de l’autre les ténèbres !
Quelle vision manichéenne !!!
En vous lisant on se demande si l’orléanisme n’est pas une secte !
Zeugma
3 novembre 2013 @ 17:53
Cher « Naucratis »,
Comme moi, vous avez choisi un pseudonyme qui renvoie à la Grèce antique …
Je ne vais pas vous comparer à Torquemada mais je trouve que vous jetez l’anathème un peu vite.
Je soutiens ardemment la République, régime légitime de la France, et me contente d’observer la querelle picrocholine qui oppose orléanistes et blancs d’Espagne en qualité d’internaute qui vient souvent – et souvent avec plaisir – sur « Noblesse et royautés ».
Les monarchistes Français ne représentent que deux pelés et trois tondus qui ne sont même pas capables de se mettre d’accord sur un prétendant. Ils mettent un peu de fantaisie dans la vie politique. Pourquoi pas ?
Cela étant, je considère – peut-être ai-je tort – que les deux familles incarnent deux projets différents. l' »Orléanisme » est plus qu’un soutien à la famille Orléans (bien décatie). C’est une doctrine politique que je ne vous ferai pas l’injure de vous expliquer car vous êtes certainement un homme cultivé.
La base politique des blancs d’Espagne est moins explicite. Il suffit d’observer l’entourage de Louis 20 pour considérer qu’on est loin de la philosophie des Lumières.
Mais je confirme que la dispute entre les uns et les autres n’a guère d’importance.
La France, qui a été un grand, un très grand pays, doute aujourd’hui d’elle même.
Une grande partie de la jeunesse, la partie la plus dynamique, la plus entreprenante s’exile avec le sentiment que la « Grande Nation » (comme disent nos amis Allemands avec ironie, et peut-être même une pointe de mépris) ne leur offre plus de perspective.
La France existera-t-elle encore dans un siècle est une question autrement plus angoissante que les prétentions des uns ou des autres.
Corsica
4 novembre 2013 @ 17:33
Magnifique commentaire Zeugma qui correspond parfaitement à mon ressenti et à mes inquiétudes . Merci de l’avoir écrit .
ELISABETH-LOUISE
4 novembre 2013 @ 18:35
Vos propos sont -hélas- d’un grand réalisme…..
S’il fallait -ayant vraiment « essayé » tous les hommes politiques- envisager un retour à la Monarchie qui ne pourrait être que parlementaire, il serait vraiment indispensable pour les monarchistes d’en finir avec cette querelle, et de présenter un front uni;
Quel Roi pour la France ?
Telle est la question qui se poserait…..
Ce ne sont pas ces querelles qui y contribueront
ARAMIS
4 novembre 2013 @ 19:39
Oui la France existera… mais la France n’est pas un point fixe immuable immobile figé à jamais dans des formes et des principes intangibles, autrement que dans l’imaginaire…
Je ne crois pas que la France du XXème ressemblait à celle du XIX ème etc. La France de Louis XIV avec la révocation de l’édit de Nantes n’a pas tout à fait le même aspect que la République laïque sans souverain autre que le peuple et où chacun a la religion qu’il veut ou même, horresco referens, a le choix de n’avoir pas de religion… et pourtant, c’est bien la France non ?
Kalistéa
3 novembre 2013 @ 12:50
Ma chère Zeugma, je ne crois pas qu’un livre de diffusion historique ait pour but de rallier telle ou telle partie des amateurs d’histoire, à une théorie quelle qu’elle soit.
Il est bon d’ailleurs ,nous le savons ,qu’il n’existe pas une « pensée unique ».Mais vous avez raison je crois quand vous dites que cela va bien plus loin dans le cas présent, qu’une simple adhésion à un petit mouvement royaliste dit improprement « légitimiste ».
Il faudrait que quelqu’un s’attèle un jour à décortiquer ce mouvement, pour bien connaitre ses véritables racines et s’il y a un but poursuivi par ses adeptes(qui semble bien plus une secte que l’Orléanisme) en dehors de la louange inlassable et immodérée d’une branche peu intéressante de la famille des Bourbons d’Espagne, remise sur le trône par le dictateur General Franco, en la personne de Juan-Carlos1e.
Cette branche, non dynaste dans aucun des deux Pays, à la suite de renonciations multiples (et parfois lucratives pour le prince renonciateur!)provoque il faut bien le reconnaitre un engouement certain dans certains groupuscules, ne faudrait-il pas se demander pourquoi? Quelles en sont les raisons profondes et surement dissimulées?
Il y aurait là un autre ouvrage à « pondre ».
Allons messieurs les chercheurs et « écrivailleurs » de tout poil ,au travail …et courage!
ça se vendra comme des petits pains…de Gonesse!
Chère amie j’espère vous avoir intéressée ; car c’est comme j’ai dit, à vous que je m’adresse!
Bon dimanche. sincèrement K.
R-N
3 novembre 2013 @ 17:22
La question dynastique est centrale, et pour certains Légitimistes du moins, elle est la seule importante. Mais il est vrai que ce livre ne la règlera pas, et ne le sera avant quelque temps…
Kalistéa
2 novembre 2013 @ 12:40
Etant donné le sérieux et le manque de parti-pris qui sont la marque des travaux de Patrick Germain, je suis personnellement sure que ce livre fera bien le tour de cette question de la légitimité d’une « prétention » au trône défunt de notre pays. Intéressant,il le sera aussi je le pense, car lequel d’entre nous aurait eu le courage de s’atteler ainsi à un travail de clarification des idées reçues?
Le comte de Paris, n’ayant pas l’habitude de préfacer des ouvrages de fantaisie, je présume qu’à priori, ce livre est un ouvrage qui mérite d’être lu.
Naucratis
3 novembre 2013 @ 11:33
Le degré zéro de l’argumentation.
Kalistea ne change pas. C’est presque rassurant.
Gibbs
4 novembre 2013 @ 14:30
Kalistéa,
Nous sommes d’accord !
Gibbs
Philippe gain d'enquin
2 novembre 2013 @ 12:42
Voici un ouvrage que je m’empresserai d’ajouter à ma bibliothèque. Je le commanderai dés lundi. PGE
Naucratis
3 novembre 2013 @ 11:33
Chacun sa croix!
Philippe gain d'enquin
3 novembre 2013 @ 16:43
Merci Petit Chanteur…
Gustave de Montréal
2 novembre 2013 @ 12:56
Bourbons-Orléans, Bourbons-Luxembourg, Bourbons-Espagne, Bourbons-Parme, Bourbons-Deux-Siciles… là là……on attend autres débats frivoles qui n’en finiront plus.
Antoine
2 novembre 2013 @ 12:59
Un Nième livre sur la question, mais pourquoi pas si c’est une bonne synthèse ?
Charles
2 novembre 2013 @ 13:18
Je suis ravi de la sortie de ce livre qui devrait mettre les choses au clair une fois pour toute.
Merci à l’auteur et à Monseigneur pour la préface.
Espérance !
jul
2 novembre 2013 @ 19:19
Charles, les choses n’étaient-elles pas claires? était-il nécessaire de publier un livre pour faire avaler la prétention des Orléans en 2013?
Moi qui croyais que les Légitimistes étaient peu nombreux et que le succès des Orléans était assuré…
Mayg
3 novembre 2013 @ 01:35
C’est bizarre mais je suis sure que si le livre avait été préfacé par Louis de Bourbon, votre réaction n’aurait pas été la même…
Baia
3 novembre 2013 @ 09:55
Ça c’est sur ! Bravo Mayg.
Bon dimanche
Mayg
3 novembre 2013 @ 15:23
Bon dimanche à vous aussi Baia.
Naucratis
3 novembre 2013 @ 11:34
Si les légitimistes n’avaient pas d’arguments et étaient si peu nombreux, le pseudo comte de Paris ne passerait pas son temps à essayer de défendre ses prétentions!
Gérard
3 novembre 2013 @ 12:32
On ne voit pas souvent se manifester sur ce sujet.
Mayg
3 novembre 2013 @ 15:27
Effectivement Naucratis,
Il faut voir avec quelle hargne, les orléanistes essaient de décrédibiliser Louis de Bourbon et les légitimistes. S’ils étaient aussi sure de leurs droits et prétentions alors pourquoi en faire autant !
Cosmo
3 novembre 2013 @ 18:15
Mayg,
Vous ne trouvez donc aucune hargne chez les pseudo-légitimistes dans certaines attaques des Orléans.
Auriez-vous des verres correcteurs ?
Bien à Vous
Cosmo
Mayg
4 novembre 2013 @ 15:33
Cosmo,
A côté de celle des Orléanistes, les légitimistes sont des enfants de coeur…
Daniel D
4 novembre 2013 @ 16:06
Mayg,
C’est bien ce que Cosmo dit,
Vous avez des verres correcteurs!
jul
4 novembre 2013 @ 19:48
Un certain message de Kalistéa suffit à prouver ce que vous dites Mayg.
Cosmo
4 novembre 2013 @ 20:32
Mayg,
Si c’est vous qui le dites…
Cosmo
Anne Souris
5 novembre 2013 @ 10:58
Cher Cosmo,
La question, il me semble, serait plutôt de savoir si la hargne, la violence et les attaques proviennent des prétendants eux-même (Orléans ou Bourbon, je n’ai aucun avis sur la question, mon coeur de midinette penchant de toute façon plus pour le beau prince Napoléon) ou de leurs partisans respectifs ? Il me semble qu’il y a énormément de vindicte des deux côtés – en tout cas sur ce site – mais que Henri et Louis (utilisons ces beaux prénoms de rois !) ne se lancent pas d’anathèmes réciproques ?! Bonne journée !
Cosmo
5 novembre 2013 @ 18:47
Anne Souris,
Les partisans des deux princes sont certainement plus acharnés dans leurs expressions que les princes eux-mêmes.
Cela dit, je ne crois pas que ce soit le grand amour entre Louis de Bourbon et Henri d’Orléans. Peut-être pensent-ils tout bas ce que d’autres expriment tout haut ?
Cordialement
Cosmo
Actarus
2 novembre 2013 @ 13:47
Préfacé par le comte de Paris, ce livre ne peut qu’être forcément (voire férocement) partisan, donc avec un parti pris, a priori non neutre et subjectif, n’est-ce pas ? ;-)
Mais un livre qu’il me ferait plaisir de lire. Il suffit de le faire parvenir, avec une belle dédicace, à mon service de presse.
Merci ! ^^
Cosmo
2 novembre 2013 @ 19:42
Actarus,
Ne pensez-vous pas qu’un livre puisse être le résultat d’un travail objectif même si sa conclusion n’est pas celle que vous attendez ?
Amicalement
Cosmo
Kalistéa
3 novembre 2013 @ 13:05
Vous avez raison Cosmo , la peur qu’on subodore dans ces posts avant même qu’on ne puisse feuilleter votre ouvrage en librairie, c’est qu’effectivement, il paraisse évident à tout lecteur impartial et seulement curieux, que la seule « prétention à prétendre » soit celle affichée par le descendant direct du dernier roi.
Quant à moi ,les attaques que mettent derrière mes réflexions des intervenants connus pour leur grossières remarques , leurs propos discourtois et sans aucun intérêt en plus pour la communauté, j’ai pris le parti de les ignorer.C’est la seule chose à faire que ce soit sur ce sujet ou sur tout autre.
Je vous remercierai pour votre travail lorsque je l’aurai lu, ou peut-être m’inspirera-t-il des critiques que je vous ferai connaitre aussi.
BAV K.
Pierre-Yves
3 novembre 2013 @ 19:48
Au moins, maintenant, on sait qui se cache derrière le pseudo de Patrick Germain !
Que l’auteur me pardonne, mais je n’ai pas vraiment envie de lire cet ouvrage. Depuis le temps que ladite querelle s’étale sur N&R, on en connaît par coeur les termes et on a parfaitement saisi qui soutient quoi.
Or, on n’a pas progressé d’un iota sur le chemin de la résolution.
C’est donc que la querelle est un but en soi et son objet, une cause perdue.
Kalistéa
4 novembre 2013 @ 20:21
Mon cher Pierre-Yves ce n’est qu’une hypothèse ,peut-être que je me trompe.
L’auteur quel qu’il soit derrière le pseudo de Patrick Germain , ne m’en voudra pas, je pense.
R-N
5 novembre 2013 @ 00:17
Je tombe sur ce message étrange de Kalistéa… Pour ma part, je préfère ignorer qui pourrait être Cosmo, afin que les conversations conservent leur liberté et leur objectivité.
Actarus
3 novembre 2013 @ 14:30
J’ignore de quelle conclusion il s’agit, cher ami. Pour cela, il me faudrait lire le livre.
Je vais demander à l’auteur de m’envoyer un exemplaire pour les médias, car après tout, j’en suis. ;-)
Je promets d’en faire une critique objective.
Cosmo
3 novembre 2013 @ 18:56
Actarus,
Vous savez que c’est l’éditeur qui dispose des exemplaires de presse.
Amicalement
Cosmo
Philippe gain d'enquin
3 novembre 2013 @ 16:45
Quel « prétention » et quel orgueil! Vous nous aviez habitués à mieux, Actar usé!
Philippe gain d'enquin
3 novembre 2013 @ 16:45
Lire naturellement « Quelle »…
Actarus
3 novembre 2013 @ 18:54
Le catalogue ? ;-)
Je ne vois de quelle prétention vous parlez, PGE. La prétention à lire un livre (comme vous, je sais lire et écrire, ce n’est pas une prétention, mais un constat) ou bien celle d’en faire une analyse ? Car c’est bien dans ce sens qu’il faut voir le substantif « critique » : non point critiquer pour critiquer, mais décortiquer et analyser l’ouvrage.
R-N a écrit qu’il allait le « démonter » ! J’ai juste envie de découvrir de quoi il retourne (et surtout de savoir en quoi la querelle est « impossible ») avant de me prononcer.
A titre liminaire, je me borne à constater que le Prétendant professionnel (expert en prétention, lui) a préfacé l’ouvrage. Si Louis de Bourbon en avait écrit la postface, cela aurait eu de la gueule. Certains n’écriraient pas que M. Germain, quoiqu’il s’en défende, a un parti pris en faveur de la famille d’Orléans. Puisqu’il prétend (usons et abusons de ce verbe, voulez-vous) avoir fait une oeuvre objective et impartiale, eh bien c’est de la même manière, nonobstant la préface, que j’envisage d’en prendre connaissance.
Kalistéa
3 novembre 2013 @ 19:38
Mon cher Ph G E, c’est plutôt Acta-rusé, qu’il faudrait dire!
A bientôt. K.
R-N
5 novembre 2013 @ 00:33
Actarus, il s’agit bien de démonter une logique, voila bien entendu le sens de mon expression.
J’ignore tout du contenu de ce livre, je n’en ai pas lu de résumé ni d’épreuves comme ont pu le faire certains, mais j’ai au moins compris qu’il prend position, et de ce fait, il appellera la critique.
On sait déjà, quelqu’un l’a annoncé ici, il y a environ deux semaines, qu’il prétend anéantir les droits des Bourbons. On peut donc, avant de lire ce livre, qui sera passionnant je l’espère, affirmer qu’il sera contredit. Cela sera fait avec objectivité, après lecture complète.
Actarus
3 novembre 2013 @ 18:39
???
HRC
4 novembre 2013 @ 00:29
alors là ! belle estocade, PGE.
Actarus
4 novembre 2013 @ 14:08
Savoir qu’il a les deux Gorgones de son côté va certainement illuminer sa journée, à lui, PGE.
;-)
Palatine
4 novembre 2013 @ 16:26
moi, Actarus, quand un livre m’intérese, je me l’offre moi-même. Si les auteurs devaient faire parvenir leur ouvrage à tous ceux qu’ils connaissent…
LPJ
2 novembre 2013 @ 13:56
Je plains Régine. Elle va devoir faire face à un afflux de commentaires souvent acerbes quant au sujet traité entre pro et anti !!!! Courage Régine.
Régine
2 novembre 2013 @ 18:49
;-)
Anne-Cécile
2 novembre 2013 @ 19:47
Oui courage!
Actarus
3 novembre 2013 @ 14:31
et même ESPÉRANCE ! xpdr
Fande
2 novembre 2013 @ 22:05
Effectivement : Régine, bon week-end ! :-)
Esquiline
3 novembre 2013 @ 10:55
Les lecteurs francophones de ce site, pas particulièrement intéressés par l’histoire de la France, sont eux aussi à plaindre!
Naucratis
3 novembre 2013 @ 11:36
Personne n’est obligé de lire cet article ni ses commentaires. Si ?
Daniel D
3 novembre 2013 @ 13:01
Ils ne sont pas obligés de lire l’article et peuvent passer à l’article suivant, non!
Cosmo
3 novembre 2013 @ 13:09
Esquiline,
Vous pouvez parfaitement lire toutes les autres rubriques et surtout ne pas ouvrir celle là.
Tout le monde le comprendrait et nul ne vous en voudrait.
Bien à Vous
Cosmo
Philippe gain d'enquin
3 novembre 2013 @ 23:36
Au contraire chèr Cosmo – qui lirez probablement l’ouvrage de Mr Germain, tout comme moi et beaucoup d’autres, je suppose – nous devons encourager Esquiline à sauter le pas et changer de rubrique. Madeleine de Suède ? Charlène de Monaco ? Tatiana Casiraghi ? Tous sujets moins polémistes et tellement plus superficiels et attrayants… A vous, PGE
Esquiline
4 novembre 2013 @ 15:22
Aucune de ces icônes me passionnent, mais au moins ont-elles le mérite de me distraire!
Je m’exprime peu, m’avez-vous déjà vu donner un avis sur la longueur d’une jupe ou la forme d’un chapeau?
Tout simplement pas passionnée par vos ridicules querelles hexagonocentrées.
Avide de lire tout article sur la riche histoire de l’Europe, qui apparaissent parfois sur ce site, merci Régine!
BAV
Mayg
3 novembre 2013 @ 15:29
Rien ne les oblige à lire cet article !
Esquiline
3 novembre 2013 @ 21:41
@ tous ceux qui ont pris la peine de me répondre, merci.
Rassurez-vous, sur ce sujet je ne lis pas les commentaires de plus de trois lignes!
Et si l’on débattait sur le sexe des anges, ne serait-ce pas un argument plus universel?
Dorothée
4 novembre 2013 @ 21:46
Je ne suis pas intéressée spécialement par ce sujet bien que française, mais en vertu de quoi vous permettez-vous de qualifier ce sujet, digne d’intérêt comme tout sujet, pour certains lecteurs, de « ridicule » ??? c’est incorrect et très irrespectueux.
De France et de Navarre
2 novembre 2013 @ 14:07
Querelle dynastique ET querelle N.Riste assurée…
Corsica
2 novembre 2013 @ 20:34
Je pense en effet qu’on va atteindre au minimum 180 commentaires sinon plus …
De France et de Navarre
3 novembre 2013 @ 22:14
PERDU !
On en est à 216 et je pense que l’on va atteindre allègrement les 400.
Perso, je ne lis pas tout !
Après 100 ça devient barbant mais je n’ose imaginer la tête de Régine qui doit TOUT lire avant de valider MDR
Je reviens demain pour faire les comptes lol
Corsica
4 novembre 2013 @ 17:44
Effectivement, je me suis «royalement» trompée : on a déjà atteint 350 commentaires dont certains sont fort longs . À titre personnel, cette joute oratoire ne me déplaît pas mais je plains Régine car son week end a du être encore plus occupé que d’habitude . J’en profite pour lui dire merci .
De France et de Navarre
4 novembre 2013 @ 18:50
A cette vitesse, on va dépasser les 400 ce soir…
Guyard
2 novembre 2013 @ 14:51
Le préfacier annule par son seul nom le caractère objectif du livre. C’est dommage.
Naucratis
3 novembre 2013 @ 11:36
Vous avez complètement raison.
Gérard
3 novembre 2013 @ 12:34
Ah vous auriez trouvé plus objectif un avant-propos de Louis de Bourbon ?
Guyard
3 novembre 2013 @ 18:25
Pas plus.
Kalistéa
3 novembre 2013 @ 19:43
Gérard, si d’aventure je me promenais au Canada je ferais des AH ! AH! AH ! à cette seule comique pensée.
amaia
2 novembre 2013 @ 14:57
Quels sont les paris sur le nombre de commentaires !!!!!!
Clémentine1
2 novembre 2013 @ 20:29
des centaines !
De France et de Navarre
3 novembre 2013 @ 22:17
J’ai parié au moins 400 dans mon commentaire ci-dessus
LOL
Corsica
2 novembre 2013 @ 20:36
Amaia, j’ai fait partir mon commentaire ci-dessus avant de lire votre post : je prends les paris pour 183 !
Cosmo
3 novembre 2013 @ 18:19
Dépassé, Corsica !
Amicalement
Cosmo
Corsica
4 novembre 2013 @ 17:48
Effectivement Cosmo, j’étais bien loin de la vérité : nombreux sont les preux qui défendent leurs couleurs . J’ai vraiment sous estimé le nombre de participants à ces joutes oratoires !
Cordialement
Corsica
Comte de Chinon
2 novembre 2013 @ 15:24
Un tel livre préfacé par le Comte de Paris….. j’imagine l’objectivité….
jul
2 novembre 2013 @ 16:22
Ah sûrement un livre pour nous dire que le Roi légitime est le Comte de Paris mdr :D
La priorité des droits des Orléans sur leurs aînés Bourbons est tellement dure à faire avaler aux Français, que les auteurs orléanistes sont obligés de rédiger des livres pour la justifier. Gare à trop intellectualiser inutilement !
Alors qu’on peut simplement regarder qui est l’aîné des Bourbons sur l’arbre généalogique pour connaître le nom du successeur des rois de France.
Nos rois du passé avaient trouvé cette manière fort simple et pratique, qui permettait de soustraire la succession aux querelles d’égo, aux luttes d’influences et à l’arbitraire … manière qui peut très bien s’accommoder d’une monarchie constitutionnelle au XXI ème siècle.
Il n’y a pas besoin d’être « docte » et de lire « des commentaires » de « docteurs » pour comprendre le fonctionnement de la véritable royauté française, seulement besoin de connaître un peu de généalogie de la dynastie
C’est amplement suffisant pour constater que le Duc d’Anjou, aîné des Bourbons est le successeur des Rois de France et que le Duc d’Orléans, dit Comte de Paris est le prétendant au trône.
Gérard
2 novembre 2013 @ 18:00
Aveux de l’impuissance des Alphonsistes à soutenir leur thèse avec quelque sérieux !
jul
2 novembre 2013 @ 19:05
Bonsoir Gérard :D
Les Orléanistes ont-ils donc besoin de soutenir leur thèse?
Moi qui croyais que « les Français ne choisiront jamais l’aîné des Bourbons » et toujours « oh oui » les Orléans qui sont « reconnus par toutes les monarchies » (lol)
Ce n’est pas un peu contradictoire?
Gérard
3 novembre 2013 @ 12:36
C’est un livre d’histoire et de droit. Ce n’est pas une pub.
jul
3 novembre 2013 @ 18:02
Si c’était seulement un livre d’histoire et de droit (de toute façon engagé), pourquoi une préface du Comte de Paris?
Gibbs
4 novembre 2013 @ 10:47
Gérard,
Excellente réponse.
Denis
2 novembre 2013 @ 18:01
Et que faites-vous de la renonciation des Bourbons espagnols , ratifiée à Utrecht en 1713 ? un chiffon de papier ?
En outre , le fait que Luis Alfonso vive à l’étranger et soit issu de la petite-fille d’un dictateur assassin ( le sinistre Franco !)ne vous dérange pas outre mesure ? curieux , mais édifiant…
jul
2 novembre 2013 @ 19:03
Eh bien Denis je ne fais rien de tout ça :D
Les traités ne sont pas des idoles sacrées intouchables. Les peuples sont libres en démocratie. S’ils veulent le Comte de Paris, soit, s’ils préfèrent le Duc d’Anjou, soit.
C’est votre argument, qui consiste à juger la qualité d’un prince en fonction des responsabilités de son arrière-grand-père paternel, qui est curieux et….édifiant.
Si les Français avait jugé les engagements de M. Hollande ou de Mme Royal en fonction de ceux de son père, cela se saurait !
Kalistéa
3 novembre 2013 @ 13:15
L’ennui Jul c’est que « Alfonsito »,n’est pas et ne peut être » duc d’Anjou » comme vous l’appelez , et vous le savez très bien.
L’ennui ,avec ses partisans ,c’est que dès le départ, au seul bruit de ce nom qu’ils lui donnent, on sent tout de suite la supercherie, le faux, le mépris de l’histoire. Et cela dégôute de vouloir même en entendre d’avantage sur l’imposture!
jul
3 novembre 2013 @ 18:05
Eh bien le Prince Louis est et peut l’être le duc d’Anjou. La justice française ne lui a pas interdit de porter ce titre de courtoisie
Excusez moi, mais c’est plutôt le « Duc de France » qui sent la supercherie et l’imposture :D ! vous ne trouvez pas?
Cosmo
4 novembre 2013 @ 20:29
Jul,
La justice française, dans sa sagesse, laisse chacun à ses fantasmes.
Interdire de porter un titre qui n’existe plus ? Il y a bien d ‘autres chats à fouetter.
Cosmo
jul
5 novembre 2013 @ 21:55
Merci Cosmo
Votre commentaire devrait éclairer Kalistéa.
flabemont8
2 novembre 2013 @ 20:35
C’est exactement ce que je me disais, Denis, sans vouloir vous plagier…Luis-Alfonso est pour moi un prince étranger à l’ascendance » embarrassante » , le prétendant Orléans, le comte de Paris, est un prince français.
Actarus
3 novembre 2013 @ 14:36
Ascendance embarrassante ?
Vous me décevez beaucoup, Flabemont8. On ne choisit pas sa famille.
Si, en faisant votre généalogie, vous découvriez un tueur en série parmi vos ancêtres, un gangster, un proxénète ou une fille de joie, vous en ferait-on grief, à vous ?
Une dernière fois, Louis de Bourbon n’est pas responsable d’être l’arrière-petit-fils, et ce deux fois par les femmes, du général Franco, pas plus que les Oréans ne sont responsables de descendre du Régicide. C’est vraiment mesquin.
flabemont8
4 novembre 2013 @ 19:43
Non, je ne suis pas mesquine, je n’ai pas connu Philippe-Egalité, mais Franco et le affreuses conséquences de son régime , oui.
Tant pis si je vous déçois, cher Actarus.
Philibert
2 novembre 2013 @ 22:24
Franco était un dictateur, c’est entendu, mais il n’était pas Pol Pot, ni Castro, ni Hitler.
Entre 1939 et sa mort en 1975, il faut bien reconnaître que la dictature de Franco était plutôt « soft » en comparaison de beaucoup d’autres dictatures. De plus, c’est grâce à Franco que l’Espagne est restée à l’écart de la seconde guerre mondiale.
patricio
3 novembre 2013 @ 11:54
OH , Philibert, c’est un sujet assez délicat que vous abordez la.
l’Espagne de 1936 à 1939 était le terrain d’entrainement de Hitler et des nazis, et je sais de quoi je parle, ma famille en parle encore …
amitiés
patricio
Francky
3 novembre 2013 @ 12:16
Hum… « C’est grâce à Franco que l’Espagne est restée à l’écart de la seconde guerre mondiale »: cette phrase m’a fait bondir…
Si l’Espagne est restée en dehors de la 2e guerre mondiale, c’est surtout « grâce à Franco et à ses milliers de morts » durant les 3 ans de guerre civile qu’elle a endurée juste avant…!!!
R-N
3 novembre 2013 @ 16:34
Il est établi que Franco a refusé les propositions de Hitler et celles de Mussolini.
N’oublions pas que l’installation du franquisme a été amenée par les Républicains espagnols qui massacraient à tout va.
flabemont8
4 novembre 2013 @ 19:45
Tout à fait, Patricio et Francky !
Sandre de Poitou
2 novembre 2013 @ 22:48
Sophisme. À l’avenir, il faudrait penser à délier les princes de leurs ancêtres. Exemple : Henri, « comte de Paris », qui descend sans doute de Louis-Philippe II, duc d’Orléans, le rend-il franc-maçon ?
Et : quelle est la nationalité de Henri IV ?
Gérard
3 novembre 2013 @ 12:38
Henri IV était bien sûr français et le plus puissant pair de France même s’il était roi de Navarre.
jul
3 novembre 2013 @ 18:06
Encore heureux !
Kalistéa
3 novembre 2013 @ 13:19
Navarraise,Sandre, sans doute ?
MDR. Mais vous avez raison.
Amitié. K
Naucratis
3 novembre 2013 @ 11:38
Dès la fin du XVIIIe siècle, les renonciations d’Utrecht étaient considérées comme n’ayant aucun effet par le royaume de France !
Par conséquent les Bourbons Anjou étaient rétablis dans leurs droits avant la chute de la monarchie.
Cosmo
3 novembre 2013 @ 12:27
Naucratis,
Une fois de plus, vous dites n’importe quoi.
Vous voilà bien excité par la sortie de ce livre ! Il devrait vous laisser indifférent.
Cosmo
Dagobert 1er
2 novembre 2013 @ 18:04
Cher Jul,
Vous dites que » La priorité des droits des Orléans sur leurs aînés Bourbons est tellement dure à faire avaler aux Français, que… ». Or, il suffit de voir les sondages, toujours perfectibles, la présence « royale » quelle qu’elle soit dans le débat politique pour réaliser que cette question n’est pas dure à avaler elle est en fait tout simplement INEXISTANTE. Je fréquente ce site parce qu’il est riche en informations, même si certaines sont foncièrement futiles. Et je classe dans la futilité une querelle dynastique qui préoccupe 10 personnes en France (ce qui sur 65 millions fait assez peu). Je vous souhaite un bon combat, comme à Don Quichotte.
jul
2 novembre 2013 @ 18:56
Cher Dagobert :)
Mais qui vous dit que je vais « combattre »?
Comment combattre l’évidence : « les Français choisiront toujours les Orléans, le Comte de Paris, oh oui c’est sûr »
Dites-le plutôt à l’auteur de ce livre et au Comte de Paris :P !
aggie
2 novembre 2013 @ 20:44
Voilà tout est dit ; l’immense majorité des français ignore tout de la querelle et des protagonistes
Gérard
3 novembre 2013 @ 12:40
Peut-être mais ils ignorent tout sur beaucoup de sujets qu’on continue cependant d’étudier. On n’est pas des talibans qui brûlent les livres.
R-N
3 novembre 2013 @ 16:41
Dagobert Ier, aggie, Beaucoup de gens s’y intéressent. Les nombreux ouvrages et romans historiques, une catégorie littéraire préférée des français, amènent à ces questions. Tous les étudiants, pas seulement en Histoire, ont au programme le Traité d’Utrecht, mais aussi tout le 19 ° siècle et en particulier la III° République.
valerie
4 novembre 2013 @ 09:58
Exactement. Vu de l etranger on ne peut trouver que risibles ces gueguerres sur un eventualite totalement improbable. Personnellement je lis tous ces commentaires histoire d avoir quelques fous rires dans les embouteillages rien de plus ;-)
Nicolas Kayanakis
2 novembre 2013 @ 18:17
Dans quelle mesure le Prince Luis Alfonso est-il… Bourbon ?
Le Comte de Chambord (Henri V), dernier Bourbon direct, ayant reconnu les Orléans comme ses héritiers légitimes, nul n’a imaginé, pendant près d’un siècle, qu’il pourrait exister ailleurs (et ailleurs qu’en France ! ) un héritier légitime. La République, voulant éloigner de France l’héritier de la couronne, exila en 1886 les Orléans. L’attention de personne ne fut attirée quand en 1946, plus de deux siècles après le traité d’Utrecht de 1712 et l’accession au trône d’Espagne d’un petit-fils de Louis XIV, le duc d’Anjou, un Espagnol duc de Ségovie, Don Jaime Enrique de Borbon y Battenberg, se déclara héritier du trône de France et s’octroya le titre de duc d’Anjou. Son fils, Don Alfonso (1936 – 1989), puis son petit-fils, l’actuel Don Luis-Alfonso, né à Madrid en 1974, reprenant la même prétention et le même titre de duc d’Anjou, manifestent ainsi une méconnaissance de […] l’usage de ce titre qui, en France, n’est nullement héréditaire mais attaché à un membre de la famille royale qui [en France ne peut être] ni l’héritier direct ni le dauphin (1).
Cette prétention n’aurait eu aucune consistance si des monarchistes ne s’étaient laissés aller, lors de la crise algérienne, à un comportement » républicain » en se cherchant, à partir de 1958, un candidat pour bouder le comte de Paris d’alors, Chef de la Maison de France, à cause de ses relations avec de Gaulle (2). Nous ne nous égarerons pas longuement sur des considérations secondaires ou des débats accessoires tels que la validité ou non, après des siècles, de la renonciation d’Utrecht. Ou sur le fait que les Bourbon actuels descendraient, entre autres, de Philippe-Egalité et de Louis-Philippe Ier. Oui ! De même que, rétorque l’actuel Comte de Paris, Duc de France, nous pourrions remonter à « Caïn et Abel » (3).
S’agissant de la Famille de France, l’essentiel est la nature même, la nature française, du lien entre la France et la famille capétienne qui constitue la légitimité de la famille royale. Il ne s’agit pas d’un simple principe monarchiste transposable n’importe où, ou venant d’ailleurs, avec n’importe quel prince. La monarchie française n’est pas une quelconque monarchie balkanique pourvue au gré des intérêts de puissances étrangères. Elle n’est pas non plus l’Espagne pourvue d’un prince d’origine française. La monarchie de France veut un prince de France et cette caractéristique lui est essentielle et exclusive : c’est la monarchie de France qui fait la France, en France. Elle ne saurait comprendre parmi ses héritiers un prince servant, en citoyen, une armée étrangère et prêtant serment à son drapeau. Pour cela, nous avons inventé la loi salique : pour empêcher qu’une dévolution du trône acceptant les femmes ne porte au trône de France un souverain anglais, fils d’Isabelle de France, elle-même fille de Philippe le Bel. D’où l’adage « les lys ne filent pas parce que la France ne peut pas tomber en quenouille « . La loi salique, de nécessaire primogéniture légitime masculine excluant les femmes du trône, est la règle d’or de la dévolution du trône de France, car seule elle assure l’indiscutable francité de cette succession depuis Hugues Capet. Or, les trois » ducs d’Anjou » espagnols ne satisfont pas à la règle française de primogéniture.
Précisions:
l. – Ferdinand VII ( 1784 – 1833) a aboli en 1832 la loi salique en Espagne, excluant ainsi du trône espagnol son frère Charles, déclenchant la dissidence carliste, et ouvrant l’accession au trône de sa fille mineure, Isabelle II ( 1830 – 1900), de laquelle descend effectivement Luis Alfonso, mais donc par une ligne d’origine féminine.
Ne nous concernent en rien les raisons pour lesquelles se trouveront par la suite exclus du trône espagnol, malgré leur légitimité à l’espagnole, les ancêtres directs de Luis-Alfonso : son grand-père, Don Jaime (fils d’Alphonse XII), qui a renoncé au trône d’Espagne avant de se » découvrir » héritier du trône de France, et son père, Don Alfonso, petit-fils d’Alphonse XIII, lequel a confirmé son exclusion du trône. De même, il ne nous importe en rien que Franco n’ait pas appelé au trône l’héritier normal, comte de Barcelone, mais le fils de ce dernier, Juan Carlos. Des dévolutions aussi sinueuses devraient suffire à écarter des fidèles soucieux de légitimité.
2. – Si l’on considère l’ascendance masculine de Luis-Alfonso : il descendrait en ligne directe de François d’Assise de Bourbon (1822 – 1902), duc de Cadix, époux d’Isabelle II, et fils de François de Paule de Bourbon (1794 – 1865), lui-même second « frère » de Ferdinand VII, et troisième « fils » de Charles IV. Voici en quel sens il pourrait se considérer Bourbon par les mâles, ainsi en aucun cas il n’aurait la possession d’état d’héritier légitime. Car son ancêtre direct, François de Paule de Bourbon, a perdu cette possession d’état pour avoir été solennellement déclaré enfant adultérin de la reine Marie-Louise, femme de Charles IV, et de Don Manuel Godoy, ancien Premier Ministre, avec lequel elle vivait maritalement. Cette déclaration comportant exclusion du trône, reçut la ratification du roi Ferdinand VII (4).
II n’est pas interdit de penser que Ferdinand VII, en supprimant la loi salique, n’ait pas seulement préféré avoir pour successeur sa fille plutôt que son frère, mais ait aussi voulu barrer plus totalement la route à une descendance illégitime. Mais il ne pouvait prévoir que sa fille épouserait plus tard… le fils du prince illégitime.
Le prince Luis-Alfonso, certainement Bourbon par les femmes, ne satisfait donc en rien à l’exigence française d’une possession d’état incontestable de descendant légitime d’un Bourbon mâle.
(l) Cf l’article de Michel Fromentoux dans l’A.F.2000 du 2 décembre 1999.
(2) On nous fera l’honneur de se souvenir que notre fidélité à la Famille de France n’a en rien freiné notre engagement au combat pour l’Algérie Française, et que la position inébranlable du comte de Paris sur l’Algérie n’est sans doute pas étrangère à l’abandon par De Gaulle de ses velléités, sincères ou non de restauration monarchique.
(3) Interview du Figaro, 17-18 Juin 2000
(4) Les Cortès d’Espagne réunis à Cadix en Mai 1812 déclarèrent solennellement Francisco de Paula fils adultérin de la reine Maria-Luisa et de Don Manuel Godoy, prince de la Paix et duc d’Alcudia.
jul
2 novembre 2013 @ 19:07
Quelles magnifiques références Nicolas :D
Kalistéa
2 novembre 2013 @ 19:12
Nicolas Kayanakis, je me suis donné la peine de lire tout votre long post parceque cela m’avait l’air nouveau ,et en effet je trouve que tout ce que vous dites est raisonnable. Ceci dit ,comme je l’ai déjà fait remarquer, si quelqu’un veut croire au monstre du Loch-Ness ,toutes les raisons du monde ne pourront l’en empêcher !
Nessie
3 novembre 2013 @ 16:42
Tout-à-fait, Kalistéa !
Kalistéa
3 novembre 2013 @ 19:48
MOi je crois à votre existence Nessie ,et à votre grande séduction.
Amitié. K.
Nessie
5 novembre 2013 @ 00:40
Merci, Kalistéa, cela me touche !
Philippe gain d'enquin
3 novembre 2013 @ 23:46
Lequel »Monstre du Loch Ness » apparait en curieux avatar dans le nouvel Astérix… Il faut toujours préférer l’original à la copie; l’original, pour ce qui nous intéresse est en France (Henri VII comte de Paris) et la copie en Espagne. A vous chère Kali, PGE
Kalistéa
4 novembre 2013 @ 20:30
En fait de trophée monstrueux je pense cher PH G E que nous avons en France assez avec la fausse tête d’Henri IV .
B A V K.
Yannick
2 novembre 2013 @ 19:28
Merci pour votre commentaire très détaillé et argumenté.
Roch
2 novembre 2013 @ 20:53
Merci pour ces informations.
Avec cet ouvrage, les droits dynastiques des bourbons espagnols seront anéantis.
Merci a Monsieur Germain
Naucratis
3 novembre 2013 @ 11:39
Vous rêvez !
C’est beau… mais assez puéril !
Gérard
2 novembre 2013 @ 21:06
Beaucoup de réflexions fort justes de Nicolas Kayanakis sur notamment la spécificité française
et quelques autres évidences
J.J.
2 novembre 2013 @ 22:05
La qualité du propos de Nicolas Kayanakis fait oublier la bêtise de celui de Jul … Merci à Nicolas !;)
R-N
2 novembre 2013 @ 22:39
Nicolas Kayanakis,
Jamais, le Comte de Chambord n’a reconnu pour successeurs les Orléans, comme il l’a souvent été répondu ici.
Ce serait d’ailleurs tellement contraire à ses actes et à ses convictions…
R-N
2 novembre 2013 @ 22:56
Et j’ajoute, au fil de la lecture de votre commentaire, que Louis de Bourbon satisfait bien, quoi que vous en disiez, en tous les cas, aux exigences requises pour le trône de France, et l’exigence que vous avancez n’existe pas. Il bénéficie, selon vos propres termes, d’un « état de possession incontestable de descendant d’un Bourbon mâle ».
R-N
2 novembre 2013 @ 23:59
Nicolas Kayanakis, poursuivant :
Votre premier paragraphe montre que vous ignorez tout de l’histoire des branches espagnoles et aussi de ce qui concerne le titre de Duc d’Anjou. Notre site (celui auquel j’appartiens) a précisé comment et pourquoi le titre de Duc d’Anjou était légitime dans la branche de Louis de Bourbon. Pour quiconque, l’ignorer revient à rendre peu solide tout avis sur la question, d’autant que sur le présent site, ces précisions ont été données aussi plusieurs fois.
L’affaire algérienne n’a rien à voir avec le développement du Légitimisme moderne, dû aux efforts du Duc de Bauffremont, du baron Pinoteau, et de ses autres principaux animateurs. Il y eut aussi des royalistes, qui passèrent du côté des Orléans à d’autres moments, et ce fut dans les deux cas un petit nombre.
Votre point n° 1 : la désignation par Franco de Juan Carlos n’a aucun point commun avec la succession légitimiste. Elle ne concerne que la branche de Juan Carlos.
Votre point n° 2 ne tient pas. François de Paule était considéré comme enfant légitime. Par ailleurs, les rumeurs au sujet de Godoy, n’avaient pas de fondement vérifié.
Gérard
3 novembre 2013 @ 12:48
C’est un peu incantatoire…
Sandre de Poitou
2 novembre 2013 @ 23:00
Et la descendance sicilienne, parmesane et luxembourgeoise : est-elle bourbonienne et légitime ?
Cosmo
3 novembre 2013 @ 12:37
Sandre de Poutou,
Oui, car les Bourbons de Naples descendent de Ferdinand IV, fils de Charles III d’Espagne et les Bourbons de Parme descendent de Philippe Ier duc de Parme, fils de Philippe V roi d’Espagne. Il n’y a jamais eu soupçon de bâtardise et donc d’illégitimité dans ces Maisons, comme pour Ferdinand VII et don Carlos, duc de Molina, fils légitimes de Charles IV et de la reine Marie-Louise.
Bien à Vous
Cosmo
HRC
2 novembre 2013 @ 23:46
j’ignorais tout de votre note 4
R-N
3 novembre 2013 @ 16:56
Le contenu de ce n°4 n’a pas eu de portée bien évidemment…
Un petit point pour remettre les faits en ordre, va atterrir sur notre site…
Marie de Bourgogne
3 novembre 2013 @ 00:07
@ Nicolas Kayanakis
Je me permets une petite rectification. La Loi salique a été inventée, non pour empêcher un Roi étranger (en l’occurrence anglais) de monter sur le trône de France, mais pour empêcher la fille de Louis X (Jeanne) de devenir Reine de France.
Empêcher le Roi d’Angleterre de devenir Roi de France fut le 2ème effet « kiss cool » » de la Loi Salique.
Bonne soirée
Cosmo
3 novembre 2013 @ 11:04
Chère Marie de Bourgogne,
Vous avez parfaitement raison. Il fut même demandé à Jeanne de France de renoncer par trois fois à ses droits à la couronne. Elle le fit contrainte et forcée par ses oncles.
Voilà l’origine de la loi salique en France !
Bon dimanche
Cosmo
Actarus
2 novembre 2013 @ 18:33
Le comte de Paris est l’héritier légitime de la nouvelle monarchie créée par Louis-Philippe en août 1830.
A-t-il honte de cet héritage pour ne pas le revendiquer ?
jul
2 novembre 2013 @ 19:08
Eh bien on dirait :) ! Cet héritage personne ne lui contesterait !
Roch
2 novembre 2013 @ 21:00
FAUX
Le comte de Paris revendique uniquement l’héritage dynastique des rois de France car il est le seul héritier légitime du trône de France.
Don Luis de Bourbon y Martinez-Bordiu ne représente aucune tradition royale française car sa famille espagnole n’est plus dynaste pour le trône de France depuis plus de 300 ans.
Naucratis
3 novembre 2013 @ 11:41
Incantation orléaniste.
Gérard
2 novembre 2013 @ 22:08
Le comte de Paris est certes aussi l’héritier de notre dernier roi et il l’a toujours assumé plus que revendiqué puisque personne ne lui en conteste le droit, il y est fidèle comme ses prédécesseurs par le choix du drapeau, de la démocratie, du régime parlementaire, de la liberté de la presse, donc de certaines idéaux révolutionnaires. Il est fidèle comme tous les siens au souvenir du roi citoyen à Dreux, au château d’Eu, ou à travers toutes les études sur la Monarchie de Juillet publiées souvent avec le concours des Archives de la Maison de France. Il est par le droit et par le sang et plus encore ses fils l’héritier de tous nos rois et n’en rejette aucun ce en quoi il n’a finalement pas un mérite exceptionnel car nos rois dans leur ensemble ont été de bons rois ou s’y sont essayés.
Kalistéa
2 novembre 2013 @ 19:00
Voila: ça commence!
On n’a pas lu le livre mais on dit déjà qu’il est tendancieux .
Je crois moi qu’il fait le tour de la question qui a soulevé ici même de véritables disputes vaines ,parceque, justement il n’y avait pas un ouvrage qui faisait la balance entre les deux opinions.
Lisons le livre et ensuite faisons-nous une opinion avant de crier parceque Henri a préfacé ce livre! Lisons au moins cette préface!
Que de sectarisme!
Cosmo
3 novembre 2013 @ 11:07
Dear K,
Vous avez parfaitement raison.
Les pseudo-légitimistes aboient et de toutes façons ne liront pas le livre. Quelqu’eût été le préfacier, le seul fait d’écrire Bourbon ou Orléans est un crime à leur yeux.
Amicalement
Cosmo
Naucratis
3 novembre 2013 @ 11:43
Commentaire ridicule : ceux qui critiquent et n’ont pas lu sont sectaires selon Kalistea mais ceux qui encensent et n’ont pas lu ont raison.
Kalistea n’a pas lu le livre mais, je cite : « je crois moi qu’il a fait le tour de la question ».
Quelle mascarade !
Gérard
3 novembre 2013 @ 12:50
Lisez et vous verrez qu’il a fait le tour de la question.
Hélène
2 novembre 2013 @ 20:23
Le chef de la maison d’Orleans est chef de la maison de France depuis 130 ans en raison des lois dynastiques et des traités internationaux.
Ce livre devrait selon toute vraisemblance reconnaître les Orléans comme les héritiers légitimes du trône de France.. Trouver une autre conclusion serait forcément malhonnête de la part de l’auteur.
Naucratis
3 novembre 2013 @ 11:45
Faux !
Les droits des Bourbons Anjou n’ont jamais cessé.
Hélène, charmante dame qui conseille des soins psychiatriques aux personnes homosexuelles, prend ses rêves pour des réalités.
De quoi consulter également…
Daniel D
3 novembre 2013 @ 13:32
Faux, les Bourbon Anjou n’ont jamais étaient premier prince du sang, pour la bonne raison, Philippe V en acceptant la couronne d’Espagne est devenu Espagnol.
Seul les Orléans étaient premier prince du sang et avaient leur place au côté du Roi le jour du sacre.
R-N
4 novembre 2013 @ 00:18
Beaucoup de gens étaient autour du roi le jour du sacre…
Kalistéa
3 novembre 2013 @ 13:34
Exactement Hélène!
Si ce livre est objectif et s’appuie sur la légalité des faits historiques ,il démontre forcément la légitimité du descendant du dernier roi : Il n’y a pas à sortir de là.
Ce n’est pas pour cela qu’il est tendancieux.
Il explique probablement à ceux qui veulent savoir ,mais savoir avec preuves historiques à l’appui et pas seulement par l’exposition de calembredaines , que l’ainé des Orléans est le chef incontestable de la maison royale de France.., et pourrait prétendre à coiffer la couronne du pays à condition qu’on la retrouve naturellement ….
Bon Dimanche.. K.
Louise-Marie
2 novembre 2013 @ 23:53
Pourquoi vouloir nier la vérité historique Jul?
Les Orléans sont légitimes pour le trône de France tandis que les bourbons d’Espagne sont non-dynastes pour le trône de France depuis le traité d’Utrecht.
Demandez donc au roi d’Espagne, au grandduc de Luxembourg, au duc de Castro et au prince d’Orleans-Bragance. Ils pourront eux aussi vous certifier que don Luis Alfonso de Borbon n’a aucun droit sur le trône de France.
Cosmo
3 novembre 2013 @ 10:49
« Voila justement ce qui fait que votre fille est muette »
Cosmo
Cosmo
3 novembre 2013 @ 11:10
Ceci est un commentaire pour Jul le héraut pour qui il est inutile de chercher à comprendre.
Cosmo
Tonton Soupic
2 novembre 2013 @ 16:39
Je salue la parution d’un ouvrage dont je sais d’avance, au nom du préfacier, que ce sera un texte de référence d’une impartialité impeccable et d’une intellengence rare. Je ne doute pas qu’il permettra aux quelques rares égarés dans la cause pseudo-légitimeuse de rentrer dans le troupeau des fidèles de Monsingeur le comte de Paris et de leur apportier le soutien que Notre Altesse Royale mérite car c’est dans leurs cordes, même s’ils sont perrdus. Dieu salve le Roi Henry !
jul
2 novembre 2013 @ 18:18
Bravo pour votre commentaire plein d’ironie Tonton Soupic :) !
les Légitimistes doivent retourner au troupeau de « la vraie bergerie » lol
Dieu sauve le Roi Henry VII ! mdr
Cosmo
3 novembre 2013 @ 12:23
Jul,
L’ironie est la dernière ressource de ceux qui n’ont rien à dire et je ne suis pas surpris que vous l’approuviez.
Cosmo
jul
3 novembre 2013 @ 18:23
Cosmo,
L’ironie n’est jamais la dernière ressource de ceux qui n’ont rien à dire, c’est plutôt le seul moyen de ne pas prendre trop ça au sérieux, car cela ne le mérite pas, non? Les Orléans seront donc toujours choisis par les Français (lol)
Pas de crainte à avoir !
C’est plutôt ce genre de réponse caricaturale (après un long commentaire ) qui prouve qu’on n’a plus rien à dire.
« Jul,
Je pense que vous prenez les Français pour des truffes, des crétins ou des amnésiques.
Je vous souhaite une bonne journée.
Cosmo »
Si ce n’est pas le degré 0 de la réponse….je ne sais pas ce c’est !
Avant de faire la leçon aux autres, occupez-vous de vous !
Cosmo
4 novembre 2013 @ 15:46
Mais Jul, ce n’est pas caricatural, c’est la réponse à votre sempiternelle absence de réponse.
Croyez vous que montrer un arbre généalogique soit répondre ?
Cosmo
jul
5 novembre 2013 @ 21:59
Cosmo,
Cela vous arrange de ne pas voir mes réponses.
Hélas l’arbre généalogique de notre dynastie a moins de valeur pour vous que certains raffinements. Tant pis.
Nous n’avons pas le même logiciel. Nous ne pouvons pas nous comprendre.
Cosmo
6 novembre 2013 @ 10:08
Jul,
Vous n’avez pas de réponses en dehors de » C’est l’aîné. »
Vous ne répondez jamais sur le fait que si Philippe V n’avait pas le droit de renoncer, il l’a tout de même fait. Pourquoi et avec quelles conséquences ?
Vous ne répondez jamais sur la confirmation des renonciations par ses descendant tout au long su XVIIIème siècle.
Vous ne répondez pas sur l’imbroglio dynastique constituerait la possibilité ou l’obligation de renoncer à chaque avènement en France ou en Espagne.
Vous ne répondez pas sur le fait que si Philippe V n’avait pas le droit de renoncer, pour devenir roi d’Espagne, ses successeurs n’auraient pas eu plus le droit de renoncer et il n’y aurait pas de Bourbons en Espagne aujourd’hui, mais un Savoie.
Je sais, vous appelez cela des raffinements. Moi j’appelle cela des analyses.
A moins que vous ne soyez embarrassé de répondre à ces questions et que vous préfériez vous accrocher à votre credo.
En effet, nous n’avons pas le même logiciel. Avec le vôtre, vous devez encore croire que le monde a été créé, il y a un peu plus de 5000 ans.
Cosmo
jul
7 novembre 2013 @ 13:55
Cosmo
J’accorde plus de valeur à l’arbre généalogique et pour « ce n’est pas répondre »
Vous accordez plus de la valeur aux « renonciations ». Grand bien vous fasse. Mais si vous ne prenez pas au sérieux mes arguments et les balayez, ne vous étonnez pas que les gens ne s’intéressent pas aux vôtres.
Si je ne vous réponds pas là dessus (comme vous ne me répondez pas sur l’arbre généalogique) c’est parce que vos arguments n’ont pas de valeur pour moi.
Et puis à quoi bon essayer de vous convaincre (comme vous à mon sujet). Nous n’avons pas le même point de vue au sens premier du terme.
Kalistéa
3 novembre 2013 @ 13:39
Je croyais qu’il n’y avait plus de Bergerie depuis le départ d’un inénarrable intervenant qui bêlait à chaque post qu’il mettait…et dispensait des compliments ridicules à des personnes du sexe féminin(ou supposé tel) de façon à ce qu’on comprenne bien que lui ,il n’était pas homo…
KALIGULA
2 novembre 2013 @ 18:21
« Monsingeur » ! Excellente trouvaille !!
HRC
2 novembre 2013 @ 16:43
ce livre va concerner les habitués de la Querelle, mais pas seulement eux.
Rollon
2 novembre 2013 @ 17:24
On pourrait le faire aussi pour la dynastie des Savoia!
Luise
2 novembre 2013 @ 18:11
La querelle italienne est moins compliquée.
Bien à vous
Luise
Actarus
2 novembre 2013 @ 20:17
Et elle s’éteindra avec la mort, sans héritier mâle, d’Emmanuel-Philibert, à moins qu’il ne fasse son Michel 1er de Roumanie et modifie à sa convenance les lois successorales pour faire de ses filles les héritières de la Maison de Savoie. ;-)
Luise
3 novembre 2013 @ 11:17
Egalité des droits entre les hommes et les femmes
Gérard
3 novembre 2013 @ 12:55
Le cas est très différent ; il y a les Aoste.
Kalistéa
3 novembre 2013 @ 13:41
Il le fera Actarus!, Dns ce domine tout est possible.
R-N
4 novembre 2013 @ 00:22
Mais que faites-vous, Actarus, du Duc d’Aoste ?
Actarus
4 novembre 2013 @ 14:20
Je dis que la querelle s’éteindra avec la mort, sans héritier mâle, d’Emmanuel-Philibert, car alors les droits passeront sans contestation possible à la branche d’Aoste.
Si le prince de Venise, devenu chef de famille au trépas de son père, décidait urbi et orbi de changer les lois de la Maison de Savoie, cela serait nul et sans effet car, ne régnant pas, il n’est pas en son pouvoir de modifier à sa guise des principes séculaires dont seul l’exercice de la puissance souveraine pourrait lui permettre de s’écarter.
Voilà pourquoi, pour reprendre l’exemple en vigueur dans les Carpathes, je me refuse à appeler l’acteur Radu Duda et son neveu Nicholas Medforth-Mills, princes de Roumanie, car Michel ne régnant plus depuis 1947 et n’ayant jamais recouvré ses droits, était dans l’impossibilité de changer les lois de sa dynastie et d’imposer, à la nation roumaine, des princes nouveaux tirés du néant. Au mieux il ne s’agit que d’un pacte de famille sous seing privé n’entraînant aucun effet dans le droit public national roumain. On peut cependant s’interroger sur l’extraordinaire complaisance de la République roumaine avec ces « princes » créés de toutes pièces et la « princesse héritière » d’un royaume disparu quinze mois avant la naissance d’icelle. Mais ceci est une autre histoire…
R-N
5 novembre 2013 @ 01:16
Merci de votre réponse, Actarus.
Luise
4 novembre 2013 @ 07:25
Le prince Emmanuel – Philibert peut encore avoir un fils
Actarus
4 novembre 2013 @ 14:21
Lui oui, mais Clotilde ? ;-)
Gauthier
4 novembre 2013 @ 14:26
Avec quelle femme?
Luise
4 novembre 2013 @ 18:49
Réponse pour Actarus et Gauthier
Le prince Emmanuel-Philibert peut avoir un troisième enfant avec la princesse Clotilde
Sandre de Poitou
2 novembre 2013 @ 23:02
Savoie ? Faute de frappe ?
Luise
3 novembre 2013 @ 09:56
Savoie en France , mais nous italiens disons SAVOIA
Philibert
2 novembre 2013 @ 17:40
Ce livre est-il partisan ou fait-il honnêtement le tour de la question ?
Et parle-t-il aussi des Bourbon Busset, descendants d’Henri III ?
Gérard
2 novembre 2013 @ 19:55
Patrick Germain est un ami et j’ai eu la chance de pouvoir lire les épreuves de son ouvrage. Il est historien et juriste et éloigné des querelles partisanes et des mouvements monarchistes. Son livre est très documenté mais facile d’accès et il expose toutes les thèses et les données du problème, ainsi que les lois fondamentales, et de plus on y revit de manière très vivante l’histoire autour du Traité d’Utrecht, il y a 300 ans, avec les préoccupations de Louis XIV, grand-père et roi, en vue de la paix de l’Europe. La situation du comte de Chambord et les années qui précèdent et entourent sa mort, la réunion de la plupart des monarchistes après lui, sont largement évoqués. C’est un ouvrage passionnant et très innovateur sur un sujet rarement abordé avec si peu de parti pris. Il contient de précieux documents en annexe.
Il faut le lire avant de le critiquer ou de l’approuver.
Les Bourbons Busset sont des fidèles de la maison de France et n’ont jamais prétendu à rien sauf à servir leur roi et leur pays dans tous les domaines.
Francky
3 novembre 2013 @ 12:23
Merci Gérard pour cet éclairage sur cet ouvrage qui doit être lu, de toute évidence… Voilà qui va nous donner l’occasion de faire une lettre au père Noël !
Et je savais par avance, quoiqu’en disent les différents clans, que Patrick Germain est avant tout un historien qui s’en tient aux faits et non un partisan de l’un des deux…
De toute évidence, vu les différentes querelles que soulève la question de l’héritage du trône de France, la République a encore de beaux jours devant elle…!
Mayg
3 novembre 2013 @ 15:41
Je cite » Patrick Germain est un ami « . Tout est dit !
Cosmo
3 novembre 2013 @ 18:25
En ce qui vous concerne, effectivement !
N’avez-vous jamais entendu parler de l’honnêteté intellectuelle ?
Bonne soirée
Cosmo
Mayg
4 novembre 2013 @ 16:41
Cosmo,
L’honnêteté intellectuelle ? Dans ce cas précis ? Vous plaisantez ?
Cosmo
4 novembre 2013 @ 20:25
Mayg,
Je comprends mieux maintenant vos savoureux échanges avec Baia.
Une ânerie parce qu’elle vient d’un ami légitimiste est forcement l’expression d’une haute pensée.
Il ne vous arrive donc jamais d’être objective avec vos amis.
Quelle chance ils ont !
Cosmo
Mayg
5 novembre 2013 @ 02:41
Cosmo,
Mes savoureux échanges avec Baia ?
Tout ce que peut dire un légitimiste n’est pas forcément l’expression d’une haute pensée. Mais à vous écoutez, tout ce qui vient d’un légitimiste est faux ou de mauvaise foi, et ce qui vient d’un orléaniste est parole d’évangile.
Cosmo
5 novembre 2013 @ 14:24
Mayg,
J’échange bien volontiers avec certains légitimistes qui répondent avec bonne foi et courtoisie.
Et j’ai souvent critiqué les interventions de certains orléanistes mais je reconnais que la plupart du temps aujourd’hui je ne surenchéris pas sur eux. A quoi cela servirait-il ?
J’ai appris une chose de vous, c’est de ne plus parler de l’accent et des ancêtres maternels du prince Louis. J’avais tort en effet et depuis, je me suis abstenu sur le sujet.
Cosmo
Mayg
6 novembre 2013 @ 00:22
Cosmo,
J’aime bien échanger avec les intervenants de ce site quelque soit leur affinité (légitimiste ou orléaniste),et ce même si je ne suis pas toujours d’accord avec certains.
Remarquez que, bien que nous ayons des avis différents sur la querelle Bourbon / Orléans, cela ne nous empêche pas d’être d’accord sur d’autres choses (exemple: le prince Edward d’Angleterre, Radu de Roumanie….)
Nicolas Kayanakis
3 novembre 2013 @ 09:58
En 1464 naquit Pierre de Bourbon, baron de Busset, fils naturel de Louis de Bourbon, Prince-Évêque de Liège, et de Catherine d’Egmont, régente de Gueldre. Deux autres fils suivirent. (Louis XI cassa le mariage, ordonna à son cousin, duc de Bourbon de prendre la mitre et déclara ses enfants bâtards… On dit que le Roi était furieux car il voulait mettre cette femme dans son lit et sa fuite et son mariage secret ne fut pas de son goût).
La filiation illégitime exclut automatiquement la descendance de Louis de la maison de France, mais d’aucuns prétendent que Louis et Catherine avaient été mariés, et leurs trois fils légitimés. C’est à mon avis très louche, surtout pour un évêque, et les Bourbon-Busset se sont d’ailleurs toujours comportés en bâtards de Bourbon. Mais s’ils étaient légitimes, alors ils seraient passés devant Henri IV en 1589 à l’extinction des Valois..
Kalistéa
3 novembre 2013 @ 13:47
Cela tombe sous le sens,Nicolas K.
Le comte de Bourbon-Busset me disait récemment alors que je visitais son ch^teau, : »l’ainé des Bourbon, c’est moi! »
Il a parfaitement raison…et vous aussi.
Nessie
3 novembre 2013 @ 16:53
A l’époque du mariage, l’évêque n’était pas évêque et même pas dans les ordres mineurs…
Tonton Soupic
3 novembre 2013 @ 20:14
Catherine d’Egmont ? Mais c’est Egmont qui publie les aventures de Tonton Soupic aux Etats-Unis. Soupic serait-il un Bourbon qui s’ignore ? Je suis perplexe.
Hélène
2 novembre 2013 @ 17:56
La légitimité dynastique incontestable des princes d’Orleans finira par triompher, il faut être de très mauvaise foi pour soutenir aujourd’hui les droits des Bourbons espagnols depuis plus de trois cents ans.
J’ai déjà hâte de lire cet ouvrage
jul
2 novembre 2013 @ 19:10
Oh oui Hélène !!! Les Orléans triompheront, oui c’est obligé ! Les Français n’ont pas le choix ! Il n’y a qu’une seule vraie voie :D
Naucratis
3 novembre 2013 @ 11:48
Croyez-vous, Jul, qu’il s’agisse là d’auto-persuasion ? ;)
La menace que constituent les légitimistes est-elle si importante ?
jul
3 novembre 2013 @ 18:27
C’est fort probable Naucratis :)
Certains orléanistes ne semblent pas connaître le doute lol
c’est plus que de l’histoire, c’est de la foi !
Gérard
3 novembre 2013 @ 13:01
Les Français s’ils sont majoritaires auront tous les choix et pourront choisir pour roi un jeune berger ou un Bonaparte, mais là n’est pas la question actuelle.
jul
3 novembre 2013 @ 18:27
Ahhhhh merci Gérard d’accorder aux Français le droit de choisir !
jul
7 novembre 2013 @ 14:02
Je suis en la matière pour que les Bourbons aient les mêmes droits que les Bonaparte.
Le père de Napoléon III était roi de Hollande
son héritier présomptif au début du Second Empire était son oncle le Prince Jérôme, ancien Roi de Westphalie.
La grandeur de la Maison de Napoléon qui avait établi ses membres sur différents trônes européens,
c’est la grandeur de la Maison de Bourbon dont les princes ont dirigé tant d’Etats européens.
Napoléon Bonaparte était bien inspiré d’imiter ses prédécesseurs le rois de France.
Les royalistes devraient suivre cet exemple et être fiers de l’unité des Capétiens au lieu de la cantonner à leurs royaumes respectifs.
Jean Pierre
2 novembre 2013 @ 18:23
La barbe !
La France qui est bonne fille a donc deux prétendants mais ne se donnera à aucun.
La légitimité dynastique n’est pas un fait, elle s’acquiert. C’est ce qu’avaient compris les premiers capétiens. Nul ne saurait s’en prévaloir pas plus Monsieur de Paris que Monsieur d’Anjou.
Cette légitimité dynastique n’a en outre plus aucun fondement juridique de nos jours et se place complètement hors de la hiérarchie des normes. C’est peut être une légitimité illégale.
Gérard
2 novembre 2013 @ 22:18
C’est une prétention, une virtualité, une espérance, un objectif, ce n’est pas une chose faite certes mais ce n’est pas une illégitimité, et nos princes Orléans n’ont jamais manqué sous la République de résider en France, quand ils en ont eu le droit, d’y consommer, d’y payer leurs impôts, d’y accomplir leurs devoirs militaires, d’y faire au besoin le sacrifice de leur vie, de laisser à la France des trésors, d’y remplir des missions d’ordres divers, d’y travailler, bref de se mettre au service du bien public dans la mesure de leurs moyens.
Actarus
2 novembre 2013 @ 18:26
Si l’on commence par mettre mon commentaire de 13h47, qui précède tous les autres, en modération, je pense que je n’alimenterai pas les conversations dans les prochains jours.
Salut !
LPJ
2 novembre 2013 @ 18:27
Un peu de politique fiction……
Révolution en France : la foule est dans la rue et chasse le président. La monarchie est rétablie en France. (il faut bien essayer autre chose !)
Qui choisir parmi nos prétendants :
– l’ainé des Bourbons ? Vive le Duc d’Anjou et sa dauphine (puisque un pays comme la France dans lequel la parité et l’égalité homme-femme doivent régner ne pourra en restaurant la monarchie que supprimer la loi salique !)
– l’ainé des Orléans ? Vive le Comte de Paris et sa dauphine (le Duc de Vendôme se fera en effet souffler la place par sa sœur ainée qui par l’odeur d’un trône alléchée pour elle-même et sa descendance fera sans aucun doute fi des liens fraternels ! Ou alors vivement pour le Duc que bon papa décède avant cette restauration afin de s’assurer la régence de son frère puis le trône !!)
– l’ainé des Bonaparte ? Vive le Prince Jean-Christophe (certes il a une sœur ainée et son père est vivant mais comme celui-ci se déclare si républicain que même un titre princier lui est désormais totalement indifférent, il ne saurait certainement accepter une couronne !)
Yannick
2 novembre 2013 @ 19:31
Il y a aussi la primogéniture masculine entre la loi salique et la primogéniture stricte.
LPJ
4 novembre 2013 @ 13:19
Le vent de l’histoire européenne monarchique moderne montre qu’il souffle dans le sens de la primogéniture stricte.
Philibert
2 novembre 2013 @ 22:32
Vous oubliez les Bourbon Busset, héritiers en droite ligne d’Henri III, pour peu qu’on considère Henri IV comme illégitime.
Gérard
3 novembre 2013 @ 13:03
On ne peut refaire l’histoire et pourquoi Henri IV serait-il illégitime ???
HRC
4 novembre 2013 @ 00:17
il cherche le descendant du duc de Guise…..:)
Sandre de Poitou
2 novembre 2013 @ 23:13
De cette fiction, j’en tire souvent (moi aussi) des scenarii improbables. De là, j’en viens à me dire que les meilleurs princes sont ceux qui ne règnent pas.
Au lieu de créer des conflits internes (comme en Espagne, le carlisme, ou le miguélisme au Portugal), la légitimité d’un héritier est la plus belle lorsqu’elle est éternelle.
Personnellement, je m’attends à des troubles politiques de premier ordre suite à l’abrogation de la loi salique (sauf en Espagne) et après les intronisations des reines Élisabeth Ire de Belgique, Éléonore Ire d’Espagne et Victoire Ire de Suède… :-P
Vincent
3 novembre 2013 @ 12:59
De cette fiction, j’en tire souvent (moi aussi) des scenarii improbables.
Je suis d’accord avec vous Sandre.
PS : Mon ancien prof de français que j’avais au collège vous aurait tiré les oreilles tellement le mot « scenarii » lui sortait par les trous de nez. Combien de fois je l’ai entendu : « Scenarii ça n’existe pas. C’est une pure invention pour deux raisons : le pluriel de scenario en italien est scenari avec un seul i. De plus scenario est un faux ami qui signifie « décor ». Donc un scénarios, des scénarios. ». Mais j’avoue que la langue français est complexe. Pourquoi dit-on un forum, des forums mais un oppidum des oppida ? »
Nicolas
3 novembre 2013 @ 02:49
Le bourbon se boit avec modération hips lol
R-N
4 novembre 2013 @ 00:31
LPJ, il ne faut pas oublier que si ce moment arrivait, d’autres se mettraient sur les rangs… Il y aurait les descendants de Naundorff (deux), peut-être un Bourbon-Busset, il y aurait les Bourbon-Parme (au moins deux), et dans leur cas, ils sont les plus légitimes qui soient, outre le Duc d’Anjou.
Et peut-être et certainement d’autres encore, non recensés pour l’instant…
Françoise 2
2 novembre 2013 @ 19:10
que de bruit pour rien !!! de toute façon je serais surprise que la royauté soit ré instaurée en France dans les prochains siècles …alors … si ça fait vendre des livres et cancaner les commères (et pas de Windsor celles là) laissons dire …
JAusten
2 novembre 2013 @ 19:12
Bon je vois que les festivités le club Bourbon-Whisky reprennent : je file chercher les verres
Cosmo
3 novembre 2013 @ 11:12
Dear Jane,
Mais quelle bonne idée ! Notre club doit se réunir à nouveau.
Amicalement
Cosmo
Actarus de Bourbon-Whisky
3 novembre 2013 @ 14:47
Que la fête commence !
Cosmo
3 novembre 2013 @ 18:27
Vous voilà un partisan du Régent ?
Amicalement
Cosmo
Actarus
4 novembre 2013 @ 14:23
ah ah ah
Allons trinquer à la Taverne de Bertrand, nous en discuterons devant une bonne bouteille. ;-)
Francky
3 novembre 2013 @ 12:26
A votre santé et à celle de notre cher auteur !
Si les commandes sont aussi nombreuses que les commentaires, cela promet d’être un best-seller ! ;)
Cosmo
5 novembre 2013 @ 18:56
Vous joignez-vous au Club, Cher Francky ?
Alors Bienvenue !
Amicalement
Cosmo
Françoise 2
3 novembre 2013 @ 14:29
Ah m’acceptez-vous? j’adore le whisky alors je lève mon verre !! un bon Bunnahabhain fumé à souhait …
Cosmo
3 novembre 2013 @ 18:28
Bienvenue au Club, Françoise 2 !
Pour moi un sigle malt fait l’affaire ! Pas d’Islay car trop tourbé à mon goût.
Cheers
Cosmo
Philippe gain d'enquin
4 novembre 2013 @ 12:56
du nanan véritable!!!
Pierre-Yves
2 novembre 2013 @ 19:18
Impossible querelle, dit le sous-titre. C’est plutôt son éventuel réglement qui est impossible.
Car cette querelle n’est pas de celle qu’on désire régler. Au contraire, on aime et on a besoin de l’entretenir. Si jamais les camps opposés parvenaient, dans un chimérique sursaut de sagesse, à une espèce d’accord, ce serait horrible. Certains perdraient leur raison de vivre.
Gérard
3 novembre 2013 @ 13:05
Peut-être Pierre-Yves.
HRC
2 novembre 2013 @ 19:52
si on considère le site qui se réfère à Louis-Alphonse de Bourbon, site que reprennent certains intervenants sur N§R, je suis ravie que Patrick Germain ait fait une synthèse qui met à mal les prétentions de ce cousin de Roi d’Espagne.
ce n’est effectivement pas à une urgence, LPJ et Jean-Pierre, mais c’est utile !
Actarus
2 novembre 2013 @ 19:54
Mais où est Cosmo ?
Voilà un sujet sur les Bourbons et toujours pas un seul commentaire de sa part à 19h55 ? Bizarre… ;-)
Cosmo
3 novembre 2013 @ 10:56
Cher Actarus,
Que dire quand Jul enfonce une porte ouverte et vous-même, ou Mayg, mettez en doute l’objectivité d’un travail sans l’avoir lu ?
Cela dit, je vous ai quand même posé une question hier à ce sujet.
Amicalement
Cosmo
Mayg
3 novembre 2013 @ 15:49
Cosmo,
Et que dire de vous et des orléanistes convaincus de l’objectivité de ce livre sans même l’avoir lu ? Si ce n’est parce qu’il soit préfacé par Henri d’Orléans…
jul
3 novembre 2013 @ 18:29
Oui c’est vraiment la preuve qu’il s’agit d’un livre partisan.
Cosmo
3 novembre 2013 @ 18:29
Mayg,
Vous renversez les rôles.
Cosmo
Actarus
4 novembre 2013 @ 14:24
Pourquoi Mayg renverse-t-elle les rôles ?
Patrick Germain aurait-il préfacé un livre écrit par Henri d’Orléans ? ^^
Mayg
4 novembre 2013 @ 16:52
Je n’inverse rien du tout Cosmo, simplement je vous remarquer que les Orléanistes n’ont pas plus lu le livre que les légitimistes, et pourtant ils sont convaincus de son objectivité.
Naucratis
3 novembre 2013 @ 11:50
Je me suis posé la même question…
Un auteur prétendument objectif mais réellement orléaniste voilà qui devrait lui plaire, voilà qui lui correspond… ;)
Cosmo
3 novembre 2013 @ 12:43
Naucratis,
Vous avez la réponse.
Je suis là pour intervenir et répondre à votre habituelle mauvaise foi.
Je me réjouis d’ailleurs de ce choeur de vierges folles constitué par les tenant de la pseudo-légitimité.
C’est un vrai régal de lire vos interventions et celles de vos amis. Un diable tombé dans un bénitier ne s’agiterait pas plus.
Cosmo
jul
3 novembre 2013 @ 18:32
Mais qui s’agite comme un diable dans un bénitier si ce n’est vous, qui commentez tout ce qui concerne le Duc d’Anjou et sa famille dès qu’un article arrive sur N&R ?
Cosmo !
Cosmo
5 novembre 2013 @ 14:18
Jul,
Il s’agit de remettre les personnes où elles doivent être, Louis de Bourbon en Espagne, où il reste d’ailleurs bien volontiers, et Henri d’Orléans, en France où il est chez lui.
Cosmo
jul
5 novembre 2013 @ 22:01
Cosmo
Louis de Bourbon est chez lui en France. Il est Français.
Cosmo
6 novembre 2013 @ 10:17
Et bien, Jul, que Louis de Bourbon vienne vivre dans son pays ! Il sera bien accueilli.
Mais il préfère rester dans son autre pays où tous les honneurs lui sont refusés. Etonnant, non ?
jul
7 novembre 2013 @ 14:09
Cosmo
Ne soyez pas de mauvaise foi. Vous savez bien que même si le Prince s’installait en France, vous continueriez à ne pas lui reconnaître sa nationalité et sa position d’héritier de nos rois.
La République n’a pas manqué d’honorer le Duc d’Anjou. Ne fut-il pas invité à l’Elysée avec la Princesse ? ;)
N’ a-t-il pas pu présenter ses fils aux Invalides? ;)
En effet, il vit en Espagne, loin des honneurs. Cela vous rassurera sur ses motivations quant à son affirmation de ses droits français.
Il ne se dit pas successeur des rois de France par intérêt privé, mais par devoir vis à vis de ses aïeux.
Cosmo
7 novembre 2013 @ 22:45
Jul,
Je trouverais normal que le prince vive en France pour toucher de près la réalité du pays.
Cela ne lui confèrerait aucun droit dynastique mais cela me semblerait plus sympathique.
Il est binational. C’est très bien sur le plan humain, c’est incompatible au plan dynastique. Qu’en sera-t-il de ses enfants qui eux seront quadru-nationaux ?
Mais comme cela ne vous dérange pas, que cela ne dérange pas le prince et comme vous êtes tous contents, c’est très bien.
Personnellement, je m’amuse de l’ensemble des réactions de votre cercle. Je les trouve puériles.
Le seul au bout du compte qui ne soit pas satisfait de la situation est le roi d’Espagne. Mais il est vrai que c’est un homme conscient de son devoir et qui sait ce qu’il doit à son pays. Il sait aussi que son cousin lui a prêté serment et cela doit l’irriter de le voir se parer de plumes qui ne sont pas les siennes.
Bonne Journée
Cosmo
Kalistéa
3 novembre 2013 @ 20:00
Ou un sac de puces, Cosmo!!!
Actarus
4 novembre 2013 @ 14:26
Venant de qui nous cherche continuellement des poux dans la tête, voilà un commentaire qui a du chien ! ^^
Francky
3 novembre 2013 @ 12:28
Je suis mort de rire !!! ;)
Nemausus
2 novembre 2013 @ 20:01
Si ce livre subjectif fait plaisir aux orléanistes, je n’y vois aucun inconvénient car de toute les façons les thèses défendues n’auront aucune incidence sur les droits des Bourbons au trône de France, la France étant en république, se moquant complètement de savoir qui est l’héritier et se fichant également des gesticulations des Orléans et de leurs partisans pour interdire au duc d’Anjou de s’exprimer et faire valoir ses droits. Alors que l’inverse ne se fait pas, les légitimistes, eux, se fichant également que les Orléans s’énervent et ne leur interdisant pas de s’exprimer ! mais tout le monde connait l’esprit démocratique (sic) des Orléans et de leurs partisans !
Par ailleurs, l’auteur devra prouver son autorité et ses diplômes en matière juridique sinon il sera considéré simplement comme un courtisan des Orléans voulant complaire à ses maîtres en écrivant cet opus à leur gloire ! ce dont personne ne doute déjà, l’auteur ayant confié l’avant-propos à Henri d’Orléans !
bref, un livre que je n’achèterai pas pour enrichir son auteur orléaniste … les thèses ahurissantes des orléanistes ayant déjà été publiées sur N&R et gratuitement en plus !
Gérard
3 novembre 2013 @ 13:09
Nemausus personne ne vous forcera à lire. Si tous vos amis changeait d’opinion vous resteriez inébranlable. Je ne crois pas que ce livre vous soit destiné.
Kalistéa
3 novembre 2013 @ 20:13
Mon cher Gérard Némau-chéri a toujours eu d’autres lectures bien plus sérieuses et qui ,dans tous les cas ignoraient la calomnie et l’imposture!
Ne savait-il pas déjà tout sur les Orléans détestés lorsqu’il était dans son berceau?
Et ,tel bébé Hercule, de ses petits bras vigoureux et musclés il avait neutralisé les serpents visqueux et…lubriques, de l’Orléanisme qu’en ce temps-là il appelait l' »Enrikisme ».Mais c’est parcequ’il parlait toujours bébé.Maintenant il a grandi et il s’exprime mieux que…Luis Borbon ,tout français que celui-ci soit devenu!!!
Gérard
4 novembre 2013 @ 14:36
Sans doute Chère Amie, ce qui fait une différence avec Hervé Pinoteau qui lui a vendu l’Action française et il n’a pris le chemin de Damas qu’un peu plus tard.
Kalistéa
4 novembre 2013 @ 20:44
Malgré l’intérêt que je porte à tout ce que fait Nemau-chéri ,j’ignorais ces bonnes lectures qui le nourrissaient autrefois!
Merci cher Ami de me renseigner.
Bien à vous. K.
Mayg
3 novembre 2013 @ 15:53
Nemausus,
C’est que les orléanistes ont besoin d’un livre pour se rassurer. Si ça leurs fait plaisir…
Cosmo
3 novembre 2013 @ 18:31
Mayg,
Chercher à savoir, s’interroger ne signifie pas se rassurer.
En l’occurrence, ce sont vos amis et vous qui cherchez à vous rassurer par des interventions fort amusantes.
Cosmo
Mayg
4 novembre 2013 @ 17:11
Cosmo,
Ah c’est vrai, j’avais oublié que vous puisez votre savoir et votre source d’inspiration, dans les livres et à travers les auteurs pro orléanistes…
Cosmo
4 novembre 2013 @ 20:20
Faux, Mayg !
Connaissez-vous ma bibliothèque ?
J’ai lu bien plus d’ouvrages que vous ne l’imaginez et beaucoup sont de la mouvance légitimiste.
Cosmo
Mayg
5 novembre 2013 @ 02:53
Cosmo,
Non je ne la connais pas. Mais vu votre penchant pro orléaniste je l’imagine…
Cosmo
5 novembre 2013 @ 14:15
Et bien vous vous trompez, Mayg !
Ma bibliothèque est essentiellement composée d’ouvrages sur l’Europe centrale, son histoire, sa culture, ses religions et ses dynasties. L’autre partie importante est consacrée à l’Angleterre dans les mêmes aspects que pour l’Europe centrale.
Pour la France, c’est Balzac mon champion…et il est loin d’être orléaniste, comme Chateaubriand, autre auteur important.
J’ai bien sûr des livres qui touchent à la querelle, dans la même proportion entre les deux clans et je les ai tous lus avec attention.
De toutes façons, si je devais avoir la fibre monarchiste, c’est Napoléon III et le Second Empire que je choisirais comme modèle.
Cosmo
jul
3 novembre 2013 @ 18:36
Exactement Mayg, nous n’en avons pas besoin de nous bourrage de crâne :D
Hélène
2 novembre 2013 @ 20:26
Merci Monsieur Kayanakis pour vos précieuses informations concernant la bâtardise de la branche de don Luis de Borbon y Martinez-Bordiu
Mayg
3 novembre 2013 @ 15:57
Je ne savais pas que vous étiez dans le secret des dieux pour pouvoir affirmer avec certitude la bâtardise de la famille de Louis de Bourbon.
Actarus
4 novembre 2013 @ 14:28
Avec un nom à consonnance grecque, il doit avoir l’oreille de l’Olympe, nom de Zeus ! ;-)
COLETTE C.
2 novembre 2013 @ 20:32
Un livre peu objectif, certainement, vu qu’il est préfacé par le comte de Paris. A lire quand-même, pour voir…
Roch
2 novembre 2013 @ 20:50
Il est certain que ce livre de Monsieur Germain fera désormais référence.
Tous ceux qui doutent encore de la légitimité dynastique des Orléans devraient retrouver la raison en lisant cet ouvrage.
Naucratis
3 novembre 2013 @ 11:53
Voilà à nouveau l’argument psychiatrique des orléanistes : si on n’est pas d’accord avec eux c’est qu’on a perdu la raison… L’orléanisme est une secte !!!
Vite vite, amis légitimistes, lisons le livre du guérisseur orléaniste pour « retrouver la raison » et adorer le gourou Henri d’Orleans-Paris-France.
jul
3 novembre 2013 @ 14:22
Ohhhh oui vite vite Naucratis :D !!!
Quel précieux remède ! nous autres pauvres d’esprits en avons tellement besoin :D !!!
La méditation sur ce livre saint nous ramènera sur le droit chemin
il devrait être remboursé pour les Légitimistes.
Mayg
3 novembre 2013 @ 16:01
Ah c’est vrai, on avait oublié que vous étiez le spécialiste pour désigner les livres devant faire référence…
Caroline
2 novembre 2013 @ 20:59
Toujours un énième livre pour protéger ou attaquer les Bourbons et les Orléans!
De toutes façons,la royauté française ne renaitra pas de ses cendres,vu la pérennité de la république française et la conduite des princes pas toujours irréprochable!Ou qu’ils suivent le bon exemple du couple princier de Serbie par exemple!
Gérard
3 novembre 2013 @ 13:12
Mais en Serbie depuis la mort accidentelle du dernier Obrenovitch personne ne conteste les droits des Karageorgevitch.
Palatine
2 novembre 2013 @ 21:40
le 1 juin 2010, il y a eu une rubrique duc d’Anjou qui a généré 800 posts sur la Querelle. Après cela, je me suis promis de ne plus jamais intervenir à ce sujet. Après tout, je ne suis pas française.
Mais le titre de cet ouvrage est bien trouvé, et l’accroche est excellente. On pose une énigme, on suggère un duel, un match, où l’on boxe avec les fleurs de lys. Qui sortira vainqueur ? On retient son souffle…
Hélas, l’annonce de la préface de « Monseigneur » le comte de Paris envoie tout de suite l’adversaire dans les cordes et on sait d’avance qui sera KO. Dommage.
Gérard
3 novembre 2013 @ 13:15
Avec quelque bon sens et quelques souvenirs historiques on le savait avant. Mais là on voit qu’on avait totalement raison et ce n’est pas déplaisant de lire une démonstration scientifique et accessible.
Corsica
3 novembre 2013 @ 17:06
:) :) :)
Louise-Marie
2 novembre 2013 @ 23:47
Enfin un livre sérieux et honnête sur la légitimité des princes d’Orleans.
Cet ouvrage sera une référence et pourra être distribué aux journalistes afin de mettre fin aux prétentions illégitimes du faux duc d’Anjou.
Un cousin m’a confié que certains éléments seront inédits.
Merci a M. Germain pour ces trouvailles et ces mises au point définitives.
Naucratis
3 novembre 2013 @ 11:55
Il faudrait même le diffuser auprès des élèves dans toutes les écoles de France et de Navarre !!!
Le monde entier doit lire ce livre afin que le système solaire sache que les arguments orléanistes sont la vérité vraie et révélée !
Cosmo
3 novembre 2013 @ 13:03
Mais quelle bonne idée, Naucratis !
Cosmo
Gérard
3 novembre 2013 @ 13:18
Vous préférez l’Evangile selon saint Hervé…
jul
3 novembre 2013 @ 14:24
Ohhh oui Il n’y a qu’une seule opinion autorisée !!! la prétention du Comte de Paris :D
Point de salut en dehors de cette sainte doctrine pour les journalistes, c’est donc évident !
Mayg
3 novembre 2013 @ 16:05
Sérieux et honnête alors qu’il est préfacer par Henri d’Orléans ? Vous plaisantez ?
Cosmo
3 novembre 2013 @ 18:33
Mayg,
Une fois de plus, vous êtes impayable.
Croyez-vous vraiment ce que vous écrivez ? Si c’est le cas, je vous plains.
Cosmo
Mayg
4 novembre 2013 @ 17:33
Cosmo,
Parce que vous ne croyez pas en ce que vous écrivez vous ?
Et puis d’ailleurs pourquoi serais-je plus à plaindre que vous ?
Cosmo
4 novembre 2013 @ 20:16
Mayg,
Comment osez-vous douter du sérieux d’un ouvrage parce qu’il est préfacé par Henri d’Orléans ?
Le mieux serait que vous le lisiez et ensuite vous pourrez dire s’il est sérieux ou non.
L’autre possibilité est de ne pas le lire, et c’est ce que je vous conseille. Cela vous évitera une dépense inutile et de la perte de temps.
Cosmo
Mayg
5 novembre 2013 @ 03:02
Cosmo,
A mes yeux il y a bien longtemps qu’Henri d’Orléans a perdu toute crédibilité, ne serait ce qu’a travers ses communiqués, plus pitoyables les uns que les autres.
Cosmo
5 novembre 2013 @ 14:08
Mayg,
Cela est autre chose. Je comprends parfaitement que vous désapprouviez les propos du prince en général.
Cosmo
Philippe
3 novembre 2013 @ 01:18
Oh la la, quel ennui ! …
Deux prétendants, dont aucun ne satisfait aux besoins de
la Nation.
D’un côté, un aristocrate espagnol qui est autant Bourbon et
capétien que le sont les deux ou trois cent mille personnes descendant de Hugues Capet par les femmes (merci, Nicolas Kayanakis, pour votre rappel des faits tels qu’ils sont !)…
Et de l’autre un simple citoyen français que ses prises de position politiques incessantes ont rendu indigne d’être jamais considéré
comme un recours possible.
Car hélas, Zeugma, vous vous trompez. Les descendants de
Louis-Philippe ont oublié depuis longtemps l’héritage des Lumières, et que leur légitimité ne tenait qu’à l’acceptation des acquis de la Révolution française, laquelle a peut-être été une abomination mais fait bel et bien partie de notre Histoire et de notre héritage …
Comme d’ailleurs fait aussi partie de notre héritage la séparation
des Eglises et de l’Etat !
Le prétendant Orléans croit encore avoir le droit de « commenter »
le Suffrage universel … allons donc !
Nous voilà bien lotis !
Aîné pour aîné, et comme le dit justement Philibert (en se trompant quand même de chemin généalogique !), Charles de Bourbon-Busset est le véritable aîné des descendants mâles de Hugues Capet …
Mais non, décidément, c’est impossible …
Une seule vérité s’impose : Vive la république !
Vincent
3 novembre 2013 @ 10:13
« Le prétendant Orléans croit encore avoir le droit de « commenter »
le Suffrage universel … allons donc ! »
Peut-être tout simplement que les Orléans n’ont toujours as digéré le fait que leur ancêtre, le roi des Français Louis-Philippe ait perdu son trône en s’obstinant bêtement à baisser le cens (très peu de personnes demandaient le suffrage universel à l’époque).
HRC
3 novembre 2013 @ 11:53
incroyable !!! c’est totalement faux, on demandait un abaissement plus rapide ou le suffrage universel !!
c’est plus que faux, c’est une inversion des faits
Vincent
3 novembre 2013 @ 19:26
L’échec des projets de réforme présentés devant les Chambres au début de 1847 avait convaincu les opposants au régime de l’impossibilité de parvenir au pouvoir par la voie électorale sans modifier le régime des élections. Les radicaux avaient accepté d’atténuer tout d’abord leurs revendications pour mener avec l’opposition dynastique et avec le centre gauche (Thiers lui-même s’abstient) une campagne en faveur de la réforme électorale. À partir du 9 juillet 1847, des banquets réunissent, à Paris et dans les grandes villes du Nord et de l’Est, des électeurs, des membres des professions libérales et de la garde nationale autour de journalistes et de députés opposants en vue de faire abaisser le cens à cent francs ; le corps électoral ne comprendrait encore qu’un demi-million d’électeurs mais la petite bourgeoisie libérale, favorable à l’opposition dynastique, y jouerait désormais un rôle majoritaire. Près de soixante-dix banquets réunirent ainsi vingt mille convives sans trop de tumulte. Toutefois, si les premiers s’étaient déroulés selon les formes légales, avec un toast au Roi, rapidement, à la suite du banquet de Lille, tenu le 7 novembre, Ledru-Rollin voulu évincer Odilon Barrot et réclama le suffrage universel. Le ministère refusa toute concession ; le discours du Trône, le 28 décembre 1847, blâma les «passions ennemies ou aveugles» (ce qui vise les banquets) et interdit le banquet de clôture prévu pour le 22 février 1848 à Paris. On connait la suite.
HRC
4 novembre 2013 @ 14:34
wikipédia vous a aidé à contredire votre message !! j’ai travaillé sur la question avant wiki, comme d’autres
Philippe
4 novembre 2013 @ 17:27
Le suffrage censitaire n’est pas la cause déterminante de la Chute de la Monarchie de Juillet (le suffrage universel instauré sous la Révolution avait été un échec cuisant et une expérience traumatisante, à cause de l’abstention massive à chaque scrutin de la paysannerie apeurée par les conséquences de mal voter que les émissaires de la Terreur lui feraient subir).
La Chute de Louis-Philippe est plutôt à rechercher dans le travail souterrain des cercles occultes comme la Société des Quatre Saisons, où se retrouvaient aussi bien des bourgeois progressistes que des intellectuels radicaux et qui ont miné les fondements du régime, en utilisant la classe ouvrière parisienne comme levier de manœuvre (l’Insurrection Populaire de Juin 1848 n’a rien de spontané mais obéit à un mot d’ordre lancé par un état major élitiste resté dans l’ombre, comme l’Insurrection spartakiste en Allemagne en reprendra plus tard l’exemple).
Ce cartel antimonarchiste entre bourgeois progressistes et illuminés socialistes préfigure dans ses contradictions internes le développement du capitalisme financier sous le Second Empire mais porte en parallèle le germe de l’antisémitisme radical qui fleurira sous la Troisième République (Proudhon est le premier théoricien révolutionnaire à parler de fours crématoires pour régler la domination juive sur les rouages de la société et de l’économie).
Autrement dit, la Monarchie de Juillet s’analyse comme un système de transition qui fait le pont entre la royauté autoritaire à base rurale et la république démocratique à base industrielle, ce qui la rapproche par certains côtés des gouvernements arabes qui viennent de chasser leurs tyrans sans savoir quelle direction ils prendront dans l’avenir immédiat.
Philippe
5 novembre 2013 @ 10:14
Philippe ??? !!! ???
Merci, Philippe, de bien vouloir
personnaliser davantage votre
pseudo !
Il y a déjà un Philippe ici. C’est
moi. Et je ne suis pas certain que vous ayez à gagner à endosser
ma réputation.
Bien sûr, je ne suis pas propriétaire de l’usage exclusif de notre beau prénom, mais admettez que cela
risque parfois de rendre les débats confus.
Je vous remercie par avance.
Et vous précise que j’ai lu avec intérêt votre post, qui m’a beaucoup appris.
Naucratis
3 novembre 2013 @ 11:58
Philippe le républicain, de grâce, respectez les lois de la république. Vous contestez à Louis de bourbon son titre de duc d’Anjou, c’est votre droit. En revanche, la république lui a donné la nationalité française (comme à sa femme et à ses enfants). Reconnaissez-lui au moins cette qualité avant d’en faire un complet étranger.
Cosmo
3 novembre 2013 @ 12:46
Naucratis,
Comme beaucoup, le prince Alphonse a pris la nationalité française pour pouvoir bénéficier des avantages offerts par notre système social.
Cosmo
Actarus
4 novembre 2013 @ 15:43
Nooooooooonnnn !!! Il touchait les allocations familiales ? ^^
Je suis choqué ! ;-)
Cosmo
4 novembre 2013 @ 15:49
Vous avez raison d’être choqué car son choix de la nationalité fut dicté par la nécessité qu’il avait de faire supporter par la Sécurité sociale française les soins nécessaires après son accident.
Sans cela Louis de Bourbon ne serait pas français aujourd’hui.
Comme on dit trivialement, la République est bonne fille.
Cosmo
Actarus
4 novembre 2013 @ 16:33
Si la nationalité française leur a été reconnue en 1987, à cette époque ils étaient parfaitement remis de l’accident de février 1984. Et il n’y a pas d’effet rétroactif.
Cosmo
4 novembre 2013 @ 18:09
Actarus,
il a obtenu la nationalité française dans le courant de l’année 1984, grâce à l’action de Pierre Beregovoy, alors ministre des Affaires sociales et de la solidarité, puis ministre des Finances à l’époque.
Mais si je me trompe sur la date, merci de me le signaler. En revanche, je suis sûr des faits et des circonstances.
Amicalement
Cosmo
Actarus
5 novembre 2013 @ 00:57
En 1984, je n’étais pas né. ;-)
Qu’il s’agisse de Pierre Beregovoy ou de Georgina Dufoix (cela dépend du moment en 1984), je découvre qu’il n’y avait donc pas que Henri l’Ancien pour avoir des relations avec les socialistes.
Cela prouve que le Roi (quel qu’il soit) est bien au-dessus des partis. ;-)
Mayg
5 novembre 2013 @ 03:06
Cosmo,
Comment êtes vous sure des faits et des circonstances ? Dîtes nous tout.
Cosmo
5 novembre 2013 @ 14:05
Mayg,
Ayez un peu de patience et vous aurez la totalité de l’information et des sources !
Et contrairement à ce que prétend Nemausus, il ne s’agit nullement de médisance mais de faits réels prouvés.
Je comprends que cela vous ennuie de savoir que ce n’est pas son coeur ni son esprit qui a guidé le prince, mais de simples nécessités matérielles. C’est comme cela.
Cosmo
Mayg
6 novembre 2013 @ 00:28
Cosmo,
Là vous éveillez ma curiosité. J’attends de voir, ou plutôt de lire.
Daniel D
3 novembre 2013 @ 13:59
La nationalité Française ne lui vient pas des Bourbon, mais de sa grand mère née à Rome de mère Italienne et de père Français.
D’ailleurs sa grand mère a attendue 1987 pour
Demander ses premiers papiers Français.
Ce n’était pas une priorité pour elle!
Kalistéa
3 novembre 2013 @ 20:21
Et son père a attendu son terrible accident pour vouloir être français et se faire soigner en France.
Mais les cotisations à la sécu Française depuis quand les avait-il versées? ce serait intéressant à savoir !
Allez, les chercheurs de « petite » bête », vous avez du travail! Il faut tout vous suggérer…
Actarus
4 novembre 2013 @ 15:48
Kalistéa,
la bienséance m’interdit de vous attribuer l’épithète qui me brûle la langue et qui commence par un S majuscule.
Votre commentaire, à l’image de tous les autres que vous publiez, ne vous honore pas.
Mayg
4 novembre 2013 @ 17:59
Actarus,
lol.
jul
4 novembre 2013 @ 19:15
Alors là Kalistéa……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
Il faut vraiment être une médisante et haineuse pour oser écrire ça
Ce n’est pas avec une aussi méchante langue que vous aiderez les Orléans !
En essayant de salir le Prince Alphonse, c’est vous même que vous salissez, vous en rendez-vous compte?
Nemausus
5 novembre 2013 @ 00:39
Finalement Kalistéa ne fait que reprendre les insinuations de Cosmo plus haut sur la sécu…tous les 2 adorent se vautrer dans la fange de la médisance et de la calomnie… mais cela colle très bien aux 2 personnages qui s’en sont fait une spécialité ! ils prennent exemple sur leur maître !
Naucratis
5 novembre 2013 @ 00:55
Je crois, Actarus et Jul, que cette pauvre Kalistea est bien trop sotte pour ce rendre compte de l’ineptie et de l’ignominie de ses commentaires.
Il faut plutôt la plaindre que lui en vouloir.
Marie de Bourgogne
5 novembre 2013 @ 13:44
Chère Kalistéa
Vous vous êtes attirée une bordée d’injures mais, bien entendu, aucune réponse ^^
Auriez vous raison ?
Amicalement.
Cosmo
5 novembre 2013 @ 14:01
Nemausus,
Comme pour Lefranc et Chiappini, vous allez bientôt être dépité car l’information sur les raisons de l’obtention de la nationalité par le prince Alphonse vient de la source gouvernementale même.
Vous ne paierez rien pour attendre d’être ridiculisé une fois de plus.
Cosmo
R-N
5 novembre 2013 @ 15:16
Quand on descend du roi qui a fondé les Invalides, on a le droit de se soigner en France.
Quand on descend du roi Alphonse XIII, qui a permis des soins aux blessés français de la Grande Guerre, sans parler de son rôle diplomatique en faveur de la France, on a le droit de se soigner en France.
Cosmo
5 novembre 2013 @ 22:21
R-N,
Ah bon ! je suggère que l’on crée une nouvelle catégorie parmi ceux qui peuvent bénéficier de la sécurité sociale :
– Descendants des rois de France
Elle viendra juste après les étrangers en situation régulière.
En attendant, il a fallu une décision gouvernementale.
Cosmo
Actarus
6 novembre 2013 @ 14:38
En 2013 l’humanité au grand complet peut se faire soigner en France grâce à la CMU… même les étrangers en situation irrégulière.
Quand on descend de Louis XIV, on a le droit d’être soigné en France, même si, par une aberration des temps, il faut pour cela une décision positive prise par un gouvernement socialiste.
Cosmo
7 novembre 2013 @ 00:36
R-N et Actarus,
Quel art de noyer le poisson !
Le fond du problème n’est pas que le prince Alphonse ait bénéficié de la sécurité sociale française par grâce socialiste, c’est qu’il ait attendu d’avoir besoin de se faire soigner pour demander la nationalité française.
N’aurait-il pu le faire avant par sentiment d’appartenance au peuple de ses ancêtres ? Mais il est vrai qu’il espérait la couronne d’Espagne.
Cosmo
Marie de Bourgogne
7 novembre 2013 @ 13:36
De se faire soigner en France, certes, mais sur le dos des contribuables français cela reste (moralement) à vérifier. Surtout quand les dits contribuables ont eux, de plus en plus de soins non remboursés.
Ceci dit la famille de Leonarda avait ce droit et Abdelaziz Bouteflika également (il semblerait que TOUS le monde ait ce droit), pourquoi pas certains Bourbon d’Espagne.
Mais, ceci dit, il est permis aux contribuables français d’apprécier ^^^….
Gérard
8 novembre 2013 @ 23:04
Tous ceux qui sont en France peuvent y être soignés me semble-t-il.
R-N
10 novembre 2013 @ 07:22
Cosmo,
Je ne vois que maintenant votre dernière réponse sur cette absence de demande antérieure de nationalité. Mais pour quelle raison aurait-il eu besoin de demander ce qui ne représentait finalement plus rien depuis que ses conditions d’obtention n’avaient plus de rapport avec le sens antérieur de la nationalité ? Alphonse était véritablement né espagnol, il avait conservé longtemps un rôle possible en Espagne, pourquoi aurait-il voulu cet acte administratif alors qu’en pratique, il n’en avait jamais eu besoin pour rencontrer ses soutiens en France ? Remarquons qu’en 1987, Louis, de son côté, n’avait que treize ans, ce qui est un peu jeune pour décider ni même choisir sur une matière sérieuse comme celle-là.
La raison vraisemblable de cette demande de nationalité d’Alphonse s’explique naturellement par la préparation du Millénaire Capétien.
Cosmo
10 novembre 2013 @ 11:48
R-N,
La demande de nationalité du prince Alphonse n’a rien à voir avec le millénaire capétien. Elle a été faite uniquement pour bénéficier de la sécurité sociale. Et je suis absolument certain de ce que j’avance.
Je ne critique pas le prince dans sa démarche mais elle n’a rien à voir avec un souci dynastique.
Car si cela avait été le cas, il aurait pu en faire la demande avant et elle lui aurait été accordée sans problème. Mais jusqu’à la mort de Franco, il avait un tout petit espoir de monter sur le trône, même s’il était évident que ce serait Juan-Carlos le souverain. La mort de Franco a été entourée de bien des démarches.
En fait le prince Alphonse, comme son père et comme ses arrière-grands-oncles, Madrid, n’est devenu éligible au trône de France que par défaut du trône d’Espagne.
Cordialement
Cosmo
Philippe
3 novembre 2013 @ 19:26
Ah oui, pardonnez moi Naucratis, j’avais oublié
que Luis était français !
Nous sommes nombreux à l’oublier, mais il faut dire qu’il ne nous aide pas beaucoup.
Militaire espagnol, longtemps résident américain, où ses enfants sont nés, banquier vénézuélien … quoi d’autre ??? Aurait-il
jamais été frappé par les rigueurs d’une loi d’exil ?
Qe connait-il de la France, à part la Galerie des
Glaces, Saint-Louis des Invalides, ou les appartements feutrés de ses soutiens du
faubourg Saint Germain ?
A-t-il seulement jamais mis les pieds ailleurs
qu’à Paris, a-t-il jamais pris un bain sur une plage bretonne, s’est-il jamais promené
dans une forêt solognote, a-t-il jamais dégusté
une moule frites sur la grand place de Lille ???
Personnellement, je ne l’ai jamais rencontré nulle part …
Alors que, même s’il m’agace sérieusement,
et que je regrette bien de ne pas lui avoir dit son fait (à l’époque je soupçonnais déjà sa
religiosité envahissante …), j’ai déjà vu Jean d’Orléans dans le métro.
Mais bon, puisque vous me dites que
Luis Alfonso de Borbon y Martinez Bordiu
est français, et que ses papiers le certifient, j’essaierai de m’en souvenir.
D’ailleurs c’est vrai, on le sait tous, il suffit de regarder le triste spectacle de nos rues, les
papiers suffisent aujourd’hui à faire de n’importe qui un français …
Bien à vous.
Gérard
4 novembre 2013 @ 14:32
Très belle page lyrique Philippe. Oui vraiment.
Gérard
4 novembre 2013 @ 23:03
J’ajoute, car je le dois à la vérité, que Luis est venu au moins deux fois à Marseille une fois où il prit part à une cérémonie religieuse et dîna avec quelques hôtes illustres et votre humble serviteur dans le presbytère et une fois à la Chambre de Commerce comme descendant d’Henri IV, oui déjà, qui la fonda, la première du monde…
Tonton Soupic
4 novembre 2013 @ 20:44
Philippe, vous êtes bienheureux. Moi j’ai vu le Prince Jean chez Monoprix. Nous étions tous deux au rayon des yaourts aux fruits puis il est allé s’acheter une paire de chaussettes à carreaux.
J’y allais aussi : les miennes étaient trouées.
Nous nous sommes parlés au rayon chaussettes.
Je me suis approché, et ai dit tout penaud : « mes chaussettes sont trouées ».
Il a souri aussi : mon bébé – que j’avais dans les bras – s’est mis à pleurer très fort. Je n’ai pas compris pourquoi.
Et je suis donc parti pour calmer le petit.
Je ne saurai jamais si Mgr Jean Carl d’Orléans-Vendôme-Paris-France avait ses chaussettes trouées lui aussi.
Mais ce moment a illuminé ma vie.
Mon petit garçon ne met plus de chaussettes depuis ce jour-là. Il pleure comme le déluge dès que le mot est prononcé devant lui. Je me demande pourquoi.
Lady Chatturlante
4 novembre 2013 @ 21:14
Il faut soigner le mâle par le mal.
Regardez « Le Bal des Vampires » avec votre petit garçon. Roman Polanski a une bonne tête, et Sharon est sublime.
Gérard
4 novembre 2013 @ 22:53
Cette anecdote plaisante vous rajeunit cher oncle Soupic.
Cosmo
4 novembre 2013 @ 21:18
Philippe,
Je ne pense pas que Louis de Bourbon ait ses entrées dans le Faubourg-Saint-Germain.
Le prince Jean d’Orléans y a ses entrées mais cela ne veut pas dire qu’il y fasse recette.
La grande aristocratie sait où sont ses intérêts et dans son ensemble est plutôt républicaine.
L’essentiel du fan club de Louis de Bourbon est la petite bourgeoisie qui se donne des airs.
Cordialement
Cosmo
jul
4 novembre 2013 @ 22:46
Hmmm, quand la grande bourgeoisie se donne de grands airs :
« L’essentiel du fan club de Louis de Bourbon est la petite bourgeoisie qui se donne des airs.
… »la petite bourgeoisie qui se donne des airs »
les certitudes de la grande bourgeoisie seraient-elles remise en question par « la petite bourgeoisie » et la paysannerie (pour ma part lol).
Quel vent frais souffle sur la France :D et décoiffe la grande bourgeoise ! ça fait du bien :)
R-N
5 novembre 2013 @ 15:28
Jul,
vous avez raison.
Cosmo,
Un partie solide du Faubourg est bien derrière Louis de Bourbon, et le nombre des grands noms derrière lui, dans le Faubourg ou ailleurs, sont plus qu’une brochette…
Cosmo
5 novembre 2013 @ 22:24
R-N,
Je serais curieux de connaître ces noms, car jusqu’à présent on a surtout entendu parlé du duc de Bauffremont.
Les autres maisons ducales, comtales etc…sont bien discrètes dans leur soutien.
Cosmo
R-N
7 novembre 2013 @ 04:02
Cosmo,
Votre désir sur ce sujet sera bientôt satisfait.
Cosmo
7 novembre 2013 @ 09:47
R-N,
Vous me voyez ravi d’avoir cette information car de ma fréquentation du Faubourg Saint Germain, j’ai plutôt l’impression que c’est l’esprit républicain, c’est à dire le réalisme, qui domine.
Mais je me trompe peut-être.
Bonne journée
Cosmo
R-N
10 novembre 2013 @ 07:37
Cosmo,
Le vrai Faubourg n’est plus exactement ce qu’il était, mais on peut en retrouver en partie les familles, ailleurs. Sans avoir effectué de compte précis, je suis persuadé que les principales familles de France sont favorables aux Bourbons.
Bonne journée.
Cosmo
10 novembre 2013 @ 11:51
R-N,
Votre réponse, très honnête, n’est pas suffisante car elle ne repose que sur votre certitude.
Je crois, moi, que le Faubourg Saint Germain n’a aucun intérêt pour le prince Louis et à peine pour le comte de Paris.
Mais comme aucun de nous ne peut avancer de certitudes, inutile d’épiloguer.
Bon Dimanche
Cosmo
Actarus
5 novembre 2013 @ 01:00
Moi aussi j’ai déjà croisé Jean d’Orléans dans le métro parisien, il y a des années.
C’est vraiment très commun, digne des Lettres Persanes. ;-)
Kalistéa
5 novembre 2013 @ 23:18
Mon cher Philippe n° 2, vous oubliez que dans un magnifique élan de patriotisme Don Luis Alfonso a porté triomphalement comme un trophée insigne, dans ses augustes bras, la pauvre tête momifiée de je ne sais quel décapité, dans le but de rendre à la nécropole des rois de France la tête d’un de nos rois les plus aimés… C’était sans doute d’après lui une preuve de l’affection qu’il porte à son peuple…malheureusement cela montra aussi son manque de discernement ,de prudence et sa grande naiveté!
Actarus
6 novembre 2013 @ 14:39
J’ai cru que vous alliez parler de sa participation au Marathon de Paris, mais comme vous avez la mémoire aussi sélective que vos affections…
Gérard
3 novembre 2013 @ 13:23
Philippe êtes-vous sûr que le comte de Busset approuvait le mariage pour tous car là est la seule question, celle que Voltaire, Mirabeau, Saint-Just et Robespierre appelait de leurs vœux ?
Je vous taquine Caton de l’an 2013.
Philippe
3 novembre 2013 @ 18:56
J’accepte d’autant plus votre taquinerie
que la question mérite d’être posée !
A mon avis, non. Question de milieu, de
religiosité, de classe, et même de caste …
Vous remarquerez d’ailleurs que je ne me suis pas étendu sur sa candidature !
Mais encore une fois, Gérard, je vous assure que je me fiche bien du mariage pour tous !
Ce que je n’admets pas c’est qu’un prince,
ou prétendant, se mêle de donner son avis.
Et cela sur n’importe quelle question.
Bien à vous.
Et bonne lecture, si vous vous lancez dans
celle du pensum qui nous intéresse !
Kalistéa
3 novembre 2013 @ 20:23
Quel Caton, Gérard? notre ami est jeune ,ne l’oublions pas!
Philippe
4 novembre 2013 @ 16:45
Vous me flattez Kalistea !
Hélas, je fais bel et bien partie des seniors …
Kalistéa
4 novembre 2013 @ 21:01
Mais vos idées sont jeunes Philippe ,c’est cela qui compte!
Quant à ceux qui m’insultent ,ils feraient mieux de prouver que j’ai tort dans ce que j’avance. Peuvent-ils nous prouver que le duc de Cadix n’a pas été admis à bénéficier des prestations sociales françaises après son terrible accident qui demanda des années de soins?
Et quand a-t-il payé ses cotisations?
C’est facile d’insulter quelqu’un ,On peut même insulter un auteur parceque ce qu’il écrit est génant…
Bonsoir cher Ph. k.
Gérard
4 novembre 2013 @ 22:50
Chère Kalistéa je pensais bien sûr à Caton le Censeur qui certes est un peu ancien,mais si l’ami Philippe se soucie des Carthaginois comme d’une guigne il ne peut terminer un propos sans vitupérer contre les tenants du mariage à la papa et à la maman. On en a pris notre parti comme les sénateurs de Rome. On le respecte mais on peut ne pas le suivre dans sa querelle.
Naucratis
5 novembre 2013 @ 01:00
Kalistea, dire que vous êtes vulgaire n’est pas une insulte. C’est un simple constat!
Louis-Napoléon
3 novembre 2013 @ 01:19
Etonnante attitude que celle de se battre si âprement pour savoir qui va occuper un trône qu n’existe pas. Ne faudrait-il pas commencer par se battre pour réhabiliter l’idée monarchique dans le coeur des français ? Ne faudrait-il pas commencer par déringardiser le monarchisme aujourd’hui plombé par le catholicisme intégrisme et le nationalisme réactionnaire ?
Ces prétendants qui se battent pour occuper un trône sans se battre correctement pour rétablir ce trône me font doucement rire.
HRC
3 novembre 2013 @ 10:34
il me semble qu’il y a les 2
-question dynastique
-et quel type de monarchie, les monarchies actuelles étant démocratiques en Europe
Gérard
3 novembre 2013 @ 13:31
Personne n’a envisagé sérieusement autre chose qu’une monarchie d’Etat démocratique évidemment. Après ça les pouvoirs du roi seraient à définir.
HRC
3 novembre 2013 @ 18:58
je ne vous visai pas dans cette distinction entre les 2 points, Gérard
Philippe
3 novembre 2013 @ 10:46
Bravo. Tout est dit.
Et il est certain qu’on ne peut rien « déringardiser » … quand on est ringard soi-même !
Henri IV a su comprendre que le Paris de la fin du
XVIè s. valait bien une messe, mais ses descendants n’arrivent pas à comprendre que la France du XXIè
aimerait bien maintenant qu’on mette la messe en sourdine …
Vive la république !
Naucratis
3 novembre 2013 @ 12:00
En effet, la laïcité est établie (même si elle est de plus en plus menacée aujourd’hui) en France. Le roi pourra être catholique, il ne pourra régner que sur un pays laïc.
HRC
3 novembre 2013 @ 12:34
ah, là vous êtes raisonnable, réaliste si vous préferez, Naucratis.
Gérard
3 novembre 2013 @ 13:29
La laïcité n’est pas menacée par les Chrétiens et la plupart des Musulmans.
Mais sa définition est délicate depuis quelques années et certains la confondent avec le rejet des religions.
Gérard
3 novembre 2013 @ 21:08
Je constate hélas que Philippe fait preuve d’intolérance religieuse. Il doi y avoir des droits de l’homme au rabais. Si c’est ça votre démocratie !!!
Louis-Napoléon
3 novembre 2013 @ 19:42
Philippe, j’applaudis vos propos ! Le parallèle avec Henri IV est savoureux, je l’aime beaucoup.
PS : mais je ne crierais pas « vive la République » par contre.
Gérard
3 novembre 2013 @ 13:24
Vous vous méprenez sur nos princes.
Gérard
3 novembre 2013 @ 13:33
Nos prétendants quels qu’ils soient sont des gentilshommes honnêtes et qui ont le souci du bien public. Ne leur faisons pas de procès d’intention.
Louis-Napoléon
3 novembre 2013 @ 19:40
J’ai lu l’ouvrage du duc de Vendôme, et j’ai parcouru (avec, je vous l’avoue, une forte envie de vomir), le site d’actualité « Vexilla Galliae » SPONSORISE par l’Institut Duc d’Anjou.
Dans ces deux témoignages de leurs convictions profondes, les princes de Bourbon et d’Orléans nous montre un attachement au catholicisme traditionnel, un rejet dogmatique de l’intégralité de la Révolution.
Quand je vois un prince qui veut prendre le nom de « Jean IV » sur le trône alors qu’aucun « Jean III » n’a régné sur notre pays, je m’étonne.
De même quand je lis les propos nauséabonds tenus sur Vexilla Galliae et qui font passer l’Action Française pour une association modérée …
Gérard
4 novembre 2013 @ 14:27
Je ne connais pas ce site dont vous parlez mais l’ouvrage le livre du prince Jean ne peut pas raisonnablement si on l’a lu correctement aboutir à votre conclusion. Pour le reste il est évident que le duc de Vendôme est catholique ce qui pour un certain nombre de nos interlocuteurs ici semble être une tare indélébile. Le catholicisme est nécessairement traditionnel puisqu’il remonte aux Évangiles et à l’Écriture sainte, à ce qu’on appelle précisément la Tradition, mais il évolue notamment avec les réflexions des papes et des conciles, car le message du Christ est d’une grande richesse qui doit sans cesse être découverte. Pour les chrétiens c’est là l’oeuvre de l’Esprit. Il y a aujourd’hui dans le monde entier des liens entre les monarques régnants et une religion, celle de la majorité de leur population, celle qui a participé fondamentalement à la construction du pays, et lorsqu’il s’agit de la religion chrétienne, qu’elle soit catholique, anglicane ou protestante, pour s’en tenir à celle aujourd’hui pratiquée par des souverains en exercice, elle est aujourd’hui plus que jamais une religion qui ne rejette personne.
ARAMIS
4 novembre 2013 @ 19:52
« …aujourd’hui plus que jamais une religion qui ne rejette personne… » mais, cher Gérard, qui peut aussi ameuter les foules pour s’opposer à l’accès de tous au mariage laïc, et non religieux, et qui n’est donc pas de son ressort, avant de l’ abandonner en rase campagne en mesurant les risques croissants de débordements…
ARAMIS
4 novembre 2013 @ 23:08
Entre le rejet des personnes et le rejet de leur mode de vie, beaucoup ne mettent pas la distance théoriquement applicable (mais je ne doute pas que vous la mettiez, cher Gérard, je ne vous fais pas de faux procès et apprécie vos interventions). Je crois que tous les évêques ont fait au moins un billet dans leur revue diocésaine contre le mariage pour tous. Certains sont allés plus loin jusqu’à manifester. D’autres, rares, continuent à soutenir les inénarrables sentinelles…
Ils se sont un peu cachés au fur et à mesure du temps pour qu’on ne confonde pas les manifestants avec le peuple catholique. mais cela n’a trompé personne… les manifestations n’ont pas débordé le cadre des cathos pratiquants et de l’extrême droite (2 choses qui ne se confondent pas ou seulement très partiellement) renforcés par ceux qui, se saisissant de ce prétexte comme ils se seraient saisis de tout autre, ne voyaient là qu’une occasion de mettre en difficulté F. Hollande. Ce fut la différence avec les manifestations pour l’école privée il y a 20 ou 30 ans. C’est pourquoi le pouvoir, qui a fait, à mon sens, une bonne analyse du contexte, n’a pas cédé.
Tonton Soupic
4 novembre 2013 @ 15:51
Louis-Napoléon, il peut bien y avoir Jean IV sans Jean III. Il y a bien eu Word 6 juste après Word 2.
Gérard
4 novembre 2013 @ 22:09
Aramis mon Cher je n’ai pas dit que la religion n’avait pas des idées à défendre ou des idéaux mais elle ne rejette pas les individus.
Par parenthèse beaucoup de nos évêques ont été fort discrets sur le sujet, la plupart peut-être…
R-N
4 novembre 2013 @ 00:49
D’accord avec Louis-Napoléon.
Cosmo
3 novembre 2013 @ 12:06
La longue citation de Nicolas Kayanakis est intéressante. J’ignorais que les Cortès s’étaient prononcé en 1812 sur la bâtardise de François de Paule. Est-ce au moment de la promulgation de la constitution espagnole ?
On peut aisément imaginer que Ferdinand VII n’aurait jamais consenti au mariage de sa fille Isabelle II avec François d’Assise, fils aîné de François de Paule.
Il serait intéressant d’avoir le texte proclamant cette bâtardise mais aussi de savoir quelles raisons ont poussé les Cortès à la proclamer.
Le doute dynastique quant à la légitimité de la branche dite aînée trouve donc là son origine et l’on comprend mieux l’attitude des princes carlistes, qui eux descendaient d’un infant légitime, comme était légitime Ferdinand VII.
Cela dit, les partisans de Louis de Bourbon trouveront tous les prétextes pour prétendre que ceci n’est pas vrai. Et ce n’est peut-être pas vrai.
Gérard
3 novembre 2013 @ 13:25
Oui c’est intéressant et à étudier.
Guyard
3 novembre 2013 @ 15:25
Sur Isabelle II http://geneanjou.blog.lemonde.fr/2012/12/01/de-la-paternite-mari-ou-amant-isabelle-ii-despagne-1830-1904/
Actarus
3 novembre 2013 @ 16:01
***** Ceci n’est pas une actaruse. *****
Sur le point (4) de Nicolas K., il est vrai que les Cortès réunies à Cadix en 1812 ont exclu de la succession au trône d’Espagne, non seulement le jeune infant François de Paule (alors âgée de 18 ans) mais également sa soeur Marie-Louise, reine d’Étrurie (alors âgée de 30 ans). En revanche, il est ABSOLUMENT FAUX de prétendre que les Cortès ont déclaré l’infant bâtard.
Voici le document : http://www.congreso.es/docu/blog/docs/28122011.pdf
Ce sont les considérations politiques du moment qui ont motivé cette exclusion qui, il faut le préciser, a été révoquée par les Cortès en 1820. Le trône espagnol ne manquait pas de dynastes et si François de Paule avait été considéré comme bâtard, il n’aurait pas été rétabli dans ses droits.
Les raisons du moment, en 1812, ne sont pas claires. Chose certaine, l’Espagne était alors sous la coupe de Napoléon. Mineur, François de Paule n’avait pas signé l’acte d’abdication de la couronne espagnole en faveur de Napoléon, que ce dernier céda à son frère Joseph.
L’exclusion temporaire de François de Paule avait sans doute pour objet d’empêcher Napoléon d’en faire sa marionnette. Il put se retirer en exil à Rome avec ses parents Charles IV et Marie-Louise, tandis que Ferdinand VII et l’infant don Carlos, comte de Molina (le futur Charles V des guerres carlistes), ses frères aînés, demeuraient captifs en Espagne.
Pour faire bref, exclu par les Cortès en 1812 pour raisons de politique intérieure, François de Paule recouvra ses droits par les Cortès en 1820. La succession espagnole étant bien assurée par de nombreux dynastes, si le benjamin des enfants de Charles IV avait été un bâtard, pourquoi lui rendre ses droits ôtés en 1812 pour motifs politiques ?
Pourquoi les carlistes ont-ils par la suite distillé les soupçons de bâtardise ? Le changement successoral provoqué par Ferdinand VII en faveur de sa fille Isabelle les rétrogradaient dans la succession. Pis, le mariage de François d’Assise, fils de François de Paule, cadets par rapport à la branche issue de Charles, comte de Molina, propulsaient les dynastes les plus éloignés du trône sur le devant de la scène et renversait complètement l’ordre successoral traditionnel instauré depuis Philippe V avec la loi semi-salique.
C’est un peu comme lorsque vous faites la queue pour obtenir un billet au moment de la fête du cinéma, et que vous voyez soudain les gens qui sont derrière vous remonter la file et doubler tout le monde. Forcément, vous n’êtes pas contents.
Cosmo
3 novembre 2013 @ 18:51
Actarus,
En effet, nul n’a proclamé de bâtardise à l’encontre de l’Infant François de Paule. Il n’en reste pas moins que son exclusion est étrange. Pour quelles raisons, sous la pression de la France, aurait-on exclu François de Paul et pas Charles, comte de Molina, futur chef des Carlistes ?
Que l’infant soit le fils ou non de Charles IV ne pose pas de problème en Espagne, cela en poserait en France.
Avouez que des doutes au niveau de François de Paule, des doutes au niveau de François d’Assise, cela fait beaucoup de doutes.
Mais comme vous et vos amis n’avez aucun doute, tout va bien et de toutes façons l’argumentation juridique reste au niveau des principes. S’il s’avérait que Louis de Bourbon ne soit pas le descendant agnatique de Louis XIV, vous et vos amis iriez chercher dans la descendance Séville et Santa-Elena de Charles IV, puis dans la descendance Bourbon de Naples de Charles III et enfin dans la descendance Bourbon de Parme de Philippe Ier. On trouverait enfin les Orléans, en bas du tableau.
Donc bâtard ou pas rien ne change. On s’en tient à Utrecht et tout va bien.
Amicalement
Cosmo
AUDOUIN
3 novembre 2013 @ 19:18
Cher Actarus
Ferdinand VII, son frère Don Carlos et leur oncle étaient prisonniers de Talleyrand au Château de Valençay
AUDOUIN
Cosmo
3 novembre 2013 @ 20:25
Actarus,
Je reprends ma discussion avec vous.
La révélation d’une éventuelle bâtardise au niveau de François d’Assise ou de François de Paule en réalité ne ferait que poser un problème moral au mouvement légitimiste français. Sur le plan dynastique, pas de souci, il y a d’autres Bourbons légitimes, mais sur le plan moral que faire du prince Louis de Bourbon qui est tant encensé, cajolé, courtisé es qualité ? Quelle place réserver dans votre coeur à un prince déchu ? Quel travail de reconstruction pour mettre en selle les ducs de Séville et faire accepter leur existence par les monarchistes français !
Mais rassurez-vous, Juan Carlos vivant, rien de ceci ne se produira. Je ne crois pas qu’une telle révélation changerait la perception qu’ils ont de leur roi. Cela les ferait sans doute rire, car bien en conformité avec l’image qu’ils ont de l’homme privé. Mais enfin, le roi ne permettra jamais une telle révélation et comme personne n’y a intérêt, tout restera lettre morte. Si la monarchie était abolie en Espagne, les choses seraient différentes. Mais qui le souhaite ? Quelques républicains espagnols sans doute et ce n’est pas pour des raisons de filiation dynastique.
Amicalement
Cosmo
Gérard
3 novembre 2013 @ 21:12
Bon nous voilà rassurer sur la fidélité de la reine Marie-Louise et de la reine Isabelle II qui avait été mise en doute par des historiens carlistes.
R-N
4 novembre 2013 @ 01:08
Merci à Actarus pour cette réponse, je n’ai plus besoin de la mienne au contenu équivalent.
J’ajoute ce que l’on m’a soufflé dans l’oreillette, que cette exclusion de 1812 concernait donc en même temps la soeur aînée de François de Paule, était née à l’époque où Godoy était un inconnu, loin de la cour, et n’avait que quinze ans ! Les insinuations sur une bâtardise de l’Infant, qui auraient été justifiée par l’acte de 1812 sont sans fondement et c’est une chanson ancienne.
Pour votre image de la file, si les Orléans ont crû être les premiers, on comprend qu’ils soient déçus, mais tant pis…
Tonton Soupic
4 novembre 2013 @ 13:00
Actapuce, Cosmo vous a parfaitement répondu. On sait très bien, par exemple, que Charles VII a été exclu de la couronne en raison de sa bâtardise et que cela ne l’a pas empêché de régner. Les traités, comme les andouillettes, sont au-dessus des lois et des rois. Quant à moi, je sais bien que c’est justement en raison de la renonciation de Mgr Philippe Egalité duc d’Orléans, de Paris et de France, que Mgr Henri VIII a ses meilleures chances de régner, car nous, Français, n’aimons pas obéir et nous choisissons toujours notre roi au-delà des Pyrénées, pas en déçà, comme disait Pascal dans son immense sagesse, car lui aussi savait bien que la Vérité était ailleurs. C’est ainsi et D. Luisalfonso de Boubon le sait bien vu qu’il se tient loin de Mgr Henri le Grand, notre bienheureux seigneur à tous. Amen.
R-N
3 novembre 2013 @ 17:36
Cosmo,
Cette annonce sur les Cortès ne tient pas !
Je vous en dirai plus ce soir en rentrant.
Bien à vous.
Cosmo
3 novembre 2013 @ 18:52
R-N,
Qu’elle tienne ou non, elle n’en a pas moins semé le doute, doute sur lequel les Carlistes ont pu s’appuyer.
Bien à Vous
Cosmo
AUDOUIN
3 novembre 2013 @ 19:08
A Cosmo qui avoue avec candeur qu’il ignorait que les Cortes avaient exclu l’Infant François de Paule de la succession espagnole.
Voici le texte en espagnol du décret du 18 mars 1812 traitant de cette question. Il verra que les motifs de cette décision n’ont rien à voir avec une soi-disant bâtardise contrairement à ce que raconte M.Kanayakis qui, visiblement, se contente de colporter les bobards orléanistes sans rien vérifier, ce qui enlève tout sérieux à son propos par ailleurs truffé d’erreurs grossières :
« Las Cortes Generales y Extraordinarias, atendiendo a que el bien y la seguridad del Estado son incompatibles con la sucesion del Infante Don Francico de Paula y de la Infanta Doña Maria Luisa, Reina viuda de Etruria, hermanos del Señor Don Fernando VII, al trono de las Españas, por las circunstancias particulares que en ellos concurren, y teniendio en consideracion lo que se previene en articulo181 de la Constitucion, han venido a declarar y decretar que el Infante Don Francisco de Paula, y su descendencia y la Infanta Doña Maria Luisa, y la sua, que quedan excluidos de la sucesion a la Corona de las Españas »
Texte que l’on peut traduire en français de la manière suivante:
Les Cortes Cénérales et Extraordinaires, compte tenu que le bien et la sécurité de l’Etat sont incompatibles avec la succession au trône des Espagnes de Don Franscico de Paula et de l’Infante Doñ Maria Luisa, reine douairière d’Etrurie, frères du Seigneur Don Fernando VII en raison de circonstances particulières convergentes et en prenant en considération l’article181 de la Constitution, en sont venus à déclarer et à décréter que l’infant Don Francisco de Paula, et sa progéniture et l’infante Dona Maria Luisa, et la sienne sont exclus de la succession à la couronne d’Espagne. »
C’est une malhonnêteté intellectuelle gravissime que d’affirmer que l’ancêtre du Prince Louis de Bourbon, duc d’Anjou « a été solennellement déclaré enfant adultérin de Marie Louise, et de Manuel Godoy . On a beau chercher , on ne trouve rien de tel dans ce décret. On ne trouve pas davantage dans le journal des Sessions des Cortes la moindre raison ou clause secrète qui pourrait laisser supposer que les députés aient voulu exclure l’Infant François de Paule pour bâtardise.
Il faut savoir que ce 18 mars 1812, les Cortes pensèrent aussi à exclure l’impératrice Marie Louise, femme de Napoléon et qui, en sa qualité d’aînée des arrières-petites filles du Roi Charles III, avait également des droits à faire valoir au trône d’Espagne.
De toute façon, le décret de 1812 fut annulé le 19 juillet 1820 par les mêmes Cortes, au motif que les « circonstances particulières » avaient disparu.
Ces circonstances particulières tenaient au fait que Ferdinand VII, son frère Don Carlos et leur oncle Antoine, étant prisonniers à Valençay, Napoléon aurait pu être tenté d’instrumentaliser le fils cadet de Charles IV contre sa propre famille. En 1820, Napoléon, croupissant à Sainte-Hélène pour la tranquillité de l’Europe, il n’y avait plus aucun risque de ce côté-là.
AUDOUIN
Actarus
4 novembre 2013 @ 14:02
C’est exactement cela. Voilà qui complète bien mon commentaire ci-dessus.
AUDOUIN
4 novembre 2013 @ 15:48
Merci, cher Actarus
Gibbs
3 novembre 2013 @ 13:38
Monsieur Germain étant un ami, il a toute ma sympathie pour ce livre qui représente un énorme travail et qui se veut, je le crois, de clarification.
Je lui souhaite « bon courage » face aux nombreuses critiques prévisibles de certains internautes et le félicite pour cet ouvrage.
Nemausus
3 novembre 2013 @ 14:33
Il est assez risible voire pathétique de voir les Orléans et leurs partisans, tellement si peu sûr de leur droit, ressortir régulièrement l’ineptie de la bâtardise des Bourbons en se fondant sur la hargne de Ferdinand VII à écarter les mâles de sa famille au profit de sa fille Isabelle en faisant voter par les Cortès une décision inique qui manifestement n’a eu aucun impact par la suite.
alors rions plutôt de la stupidité de ce faux argument et de la pauvresse d’esprit de ces gens là qui ne trouvent des pseudo-arguments que dans la calomnie de caniveaux.
Et même leur prince a manifestement changé d’avis, lui qui avait ressorti cette calomnie et avait subi la fureur du roi Juan Carlos. Car Henri d’Orléans reconnaît maintenant les Bourbons comme légitimes…. mais nous savons tous que les Orléans et leurs partisans ne sont plus à une contradiction près, leur existence comme prétendant et leurs prétentions sont elle même des contradictions !
Gérard
3 novembre 2013 @ 21:15
Qui est cette pauvresse ainsi méprisée ?
R-N
4 novembre 2013 @ 01:18
Nemausus, il semble bien que le Comte de Paris ait recommencé, son affirmation sur Juan Carlos et Felipe, seuls Bourbons d’Espagne, donc à l’exclusion de Louis, ne peut s’expliquer que par cette bâtardise, dont il recouvre généreusement ses cousins, lesquels, les deux premiers, demeurent Bourbons à l’espagnole.
Nemausus
4 novembre 2013 @ 19:24
R-N,
Si Henri d’Orléans ne reconnait comme légitime Bourbon que le roi Juan Carlos et son fils, cela voudrait-il dire que ce monsieur prétend que le duc d’Anjou et de Ségovie ou le duc d’Anjou et de Cadix serait un bâtard ? car Le duc d’Anjou et le roi d’Espagne ont le même ancêtre agnatique donc si l’un est légitime l’autre l’est aussi forcément sauf à insinuer une nouvelle calomnie ! mais les Orléans possèdent, comme chacun sait, cet art d’inventer les pires ignominies pour argumenter leurs thèses …
Les légitimistes et le duc d’Anjou laissent volontiers les Orléans et leurs partisans patauger seul dans la fange nauséabonde de l’insinuation malveillante où ils se complaisent apparemment, insinuation reprise à satiété par Cosmo pour l’infant François de Paule en faisant semblant de ne pas lire les réponses d’Audouin et Actarus infirmant ses propos …
Cosmo
4 novembre 2013 @ 21:02
Faux, Nemausus ! Mes réponses à Actarus prouvent au contraire que j’ai bien lu leurs propos.
Mais n’avez-vous pas quelques autres Bourbons dans votre manche ? Alors bâtard ou pas, quelle importance ?
Cosmo
Kalistéa
4 novembre 2013 @ 21:11
Le duc de Ségovie voila un titre authentique ,le duc de Cadix en voila un autre ce sont deux titres espagnols donnés à des Princes Espagnols.
Aucun des deux n’avait droit au titre de duc d’Anjou.
Et après on crie que les orléanistes inventent et se roulent dans la boue nauséabonde de leurs mensonges…LOL!
R-N
5 novembre 2013 @ 15:55
Kalistéa, la branche de Louis possède le titre de Duc d’Anjou. Même si vous ne reconnaissez pas les droits de cette branche, elle a droit de toutes façons à ce titre.
R-N
6 novembre 2013 @ 00:06
Nemausus,
Le Comte de Paris effectivement reprend les mêmes insinuations, sans aucune délicatesse pour son cousin le roi. Si je n’interprète pas à tort sa déclaration, cela voudrait dire que tous les Bourbons espagnols seraient illégitimes, mais que pour la branche actuellement régnante, ce serait sans conséquence puisqu’elle tient ses droits d’Isabelle. Partant de l’a priori que Louis ne dispose d’aucune place en Espagne, et même, que sonprédicat lui aurait été retiré, ce qui est faux, il tire un peu vite la conclusion que Louis ne serait pas un Bourbon d’Espagne, même « à l’espagnole ».
Kalistéa
6 novembre 2013 @ 19:04
RN, je suis désolée, mais la branche de Louis ne possède pas le titre de duc d’Anjou comme vous dites ,puisque, ce titre déposé par Philippe V ,une fois devenu roi d’Espagne est revenu à la couronne de France et même Louis XV enfant l’a porté.
La famille Bourbon d’Espagne n’a aucun droit à ce titre royal Français.
Bien sur on va encore dire que le tribunal de la République n’a pas interdit à Alfonsito de le porter mais il ne vous l’interdirait pas à vous non plus!
La RF ne se soucie pas des titres de l’ancien Régime.Elle tolère que vous « en preniez un « …
R-N
10 novembre 2013 @ 08:36
Kalistéa,
la branche d’Espagne avait fondamentalement le droit de prendre ce titre de Duc d’Anjou. Je ne reviendrai pas sur l’ensemble des arguments, mais seulement sur deux d’entre eux que je n’avais pas cités :
– Lorsque les Bourbons d’Espagne, ont choisi de le porter, ce titre de Duc d’Anjou était doublement disponible :
1) du fait que les deux nouvelles attributions effectuées par la branche aînée (les rois de France) étaient éteintes.
2) le royaume n’existait plus.
– A ce moment, ce sont bien les Bourbons d’Espagne, la branche aînée, qui pouvaient attribuer les titres de la couronne !
Il y a une troisième raison de disponibilité, elle, je l’avais citée, et comme antérieurement affirmée par les Légitimistes :
ce titre, n’étant pas non plus porté dans une autre branche, demeurait encore plus disponible, aucun empêchement dans l’ordre de la bonne entente, ne pouvant être invoqué.
Pour le point n° 1 de la première raison, il est étonnant, chez les pro-Orléans, qu’on ne sache pas tirer les conclusions d’un raisonnement qu’ils ont eux-mêmes avancé.
Cosmo
10 novembre 2013 @ 18:12
R-N,
Les Bourbons d’Espagne n’avaient, et n’ont toujours aucun droit, à un titre n’existant plus car n’ayant pas été porté depuis plus d’un siècle et que le dernier titulaire, Louis XVIII, n’a transmis à personne.
En droit français, il aurait fallu prouver le lien direct entre le chef de la Maison de Bourbon et Louis XVIII. Or Jacques, Alphonse ou Louis de Bourbon ne descendent pas de Louis XVIII.
Cela dit, l’aîné de la Maison de Bourbon peut porter ce titre, qui n’est que de courtoisie mais d’autres peuvent aussi le porter car nul ne peut le défendre devant les tribunaux.
Charles-Philippe d’Orléans est logé à la même enseigne.
Si la République reconnait les titres, elle n’en crée pas.
Voilà la situation juridique de ce titre, désormais inexistant.
Cordialement
Cosmo
Cosmo
4 novembre 2013 @ 08:44
Cela vous va bien de parler de calomnie de caniveaux. Il n’y a pas si longtemps vous vous gargarisiez avec les noms de Lefranc et Chiappini qui faisaient les délices de votre petit esprit.
Cosmo
Marie de Bourgogne
4 novembre 2013 @ 13:42
Et oui Cosmo, mais depuis il y a eu « l’affaire de la tête de Henri IV » qui n’a eu que comme effet d’affirmer la légitimité des Orléans (analyse ADN).
Il faut avouer que c’est ballot :-)
Bon après-midi
Kalistéa
4 novembre 2013 @ 21:12
L’arroseur arrosé chère Marie de Bourgogne!
Actarus
6 novembre 2013 @ 14:40
Je propose que l’on étudie l’ADN des Bourbons (par la grâce du Roi des Pays-Bas et non de Dieu) qui descendent de Naundorff ! Ainsi la controverse qui les entoure sera elle aussi réglée. ;-)
Marie de Bourgogne
7 novembre 2013 @ 08:44
Cela a été fait Actarus. Ils ne descendent pas de Louis XVII.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Karl-Wilhelm_Naundorff
Bonne journée
Cosmo
7 novembre 2013 @ 09:51
Actarus,
Il me semble que cette analyse ADN a été faite et que les Naundorff sont éliminés.
Amicalement
Cosmo
Actarus
9 novembre 2013 @ 19:27
Merci.
Mais je vous informe qu’il y a d’autres « charlots » qui s’y croient. Au Canada. Et la « preuve » qu’ils avancent est à se pisser dessus tellement est elle à hurler de rire ! ^^
Actarus
3 novembre 2013 @ 16:37
Extraits des souvenirs du prince de Polignac (Etudes historiques, politiques et morales, Paris, 1845, pp. 425-426) :
« À l’époque à laquelle se traitait la question relative à l’ordre de succession au trône d’Espagne, M. le duc d’Orléans me rendait de fréquentes visites, le matin, au ministère des affaires étrangères. Il me remettait diverses notes tendant à prouver que Ferdinand VII n’avait pas le droit d’abolir, par un simple décret, un ordre de succession reconnu par l’Europe et garanti par des traités. Il me pressait vivement d’engager le roi à prendre quelques mesures propres à rétablir les choses en Espagne dans leur ancien état. S.A.R prêchait un converti ; mais je devais encore garder le silence sur les projets que méditait le roi. Le duc d’Orléans crut sans doute que je ne partageais pas entièrement ses opinions sur ce point, car il me dit un jour : « Ce n’est pas seulement comme Français que je prends un vif intérêt à cette question, c’est aussi comme père : dans le cas, effet, (ce qui n’arrivera jamais de mon temps), où nous aurions le malheur de perdre M. le duc de Bordeaux sans qu’il laissât d’enfants, la couronne reviendrait à mon fils aîné, pourvu que la loi salique fût maintenue en Espagne ; car si elle ne l’était pas, la renonciation faite par Philippe V au trône de France, en son nom et au nom de ses descendants mâles, serait frappée de nullité, puisque ce n’est qu’en vertu de cette renonciation que les descendants mâles de ce prince ont acquis un droit incontestable à la couronne d’Espagne : mais si ce droit leur est enlevé, ils peuvent réclamer celui que leur donne la loi salique française à l’héritage de Louis XIV. Or, comme petit-fils de ce monarque, ils passent avant mes enfants. » Tels furent les propres mots que me dit, alors, M. le duc d’Orléans. Son raisonnement était juste, aussi n’ai-je pu comprendre le motif qui, depuis la révolution de juillet, l’a poussé à méconnaître les droits de Charles V à la couronne d’Espagne, attendu que, dans sa propre opinion, il ne pouvait se dissimuler que, conformément à la vieille loi salique en vigueur chez nous depuis neuf siècles, au lieu d’un prétendant à la couronne qu’il porte aujourd’hui, il s’en était créé dix de plus. »
Mais Polignac ne voyait pas que, devenu roi des Français et le fondateur d’une dynastie nouvelle, Louis-Philippe avait évacué le problème. Il régnait sur la France en vertu d’une loi nouvelle qui n’avait rien à voir avec celles de l’ancienne monarchie traditionnelle. De fait, les malheurs du comte de Molina, en Espagne, ne le touchaient plus.
Par la suite, pour justifier de la capacité de son benjamin, le duc de Montpensier, devenu en 1846 l’époux de la soeur cadette de la reine Isabelle II, à éventuellement accéder au trône d’Espagne en qualité de roi consort si la reine et François d’Assise venaient à disparaître sans enfant, il fit rédiger par Charles Giraud, membre de l’Institut, un livre intitulé « Le traité d’Utrecht » (Paris, 1847) pour démontrer que les renconciations de 1713 ne valaient rien (le duc d’Orléans, futur Régent, avait dû en contrepartie renoncer à la couonne d’Espagne pour lui-même et ses descendants, de même que le duc de Berry, frère puîné de Philippe V) puisqu’elles n’étaient faites que pour séparer les couronnes de France et d’Espagne. Extrait :
« Il est des principes immuables sur la certitude desquels l’assentiment unanime des hommes a été acquis dans tous les siècles. Quelles sont les choses auxquelles on peut renoncer ? Celles dont on a la disposition actuelle et personnelle. Mais nul n’a le droit, ni heureusement le pouvoir, de mettre ses héritiers en état d’incapacité générale, et d’imprimer ainsi un caractère de mort civile à une série indéfinie de générations. Des clauses aussi exorbitantes sont forcément reléguées dans le domaine des clauses de style qui n’ont jamais été tenues pour obligatoires dans le droit commun des peuples civilisés de l’Europe.
On ne doit donc s’attacher, dans les renonciations, qu’à leur cause déterminante, et au but qui doit être atteint ; et ce but étant seulement la prohibition du cumul des deux couronnes, il est évident que les termes des renonciations ne doivent et ne peuvent excéder les termes des traités eux-mêmes. Nous ne devons pas être étonnés du luxe de formules inutiles qu’on a déployé dans ces actes ; pour qui connaît les habitudes de la procédure et de la pratique notariale, un tel débordement de clauses de surérogation n’a rien que d’ordinaire. Tous les actes de ce genre ont été machinalement calqués sur le même type. » (pages 131-132)
Guyard
3 novembre 2013 @ 18:37
« devenu roi des Français et le fondateur d’une dynastie nouvelle, Louis-Philippe avait évacué le problème. Il régnait sur la France en vertu d’une loi nouvelle qui n’avait rien à voir avec celles de l’ancienne monarchie traditionnelle. »
Pourquoi ne pas admettre que Louis-Alphonse de Bourbon est l’héritier des rois de France et
que Henri d’Orléans, comte de Paris, est l’héritier du roi des Français.
Une alternative claire qui met la balle au centre et donne une tête aux deux monarchies : l’absolue et la constitutionnelle.
R-N
4 novembre 2013 @ 01:26
Oui, c’est le bon moment de replacer cela ! Mais les orléanistes de service feront semblant de ne pas les lire…
Gérard
4 novembre 2013 @ 14:06
Si Louis Alphonse a pour supporters les partisans de la monarchie absolue, il m’apparaît mal barré. Je n’ai pas trop l’impression qu’il y ait aujourd’hui beaucoup de philosophes et de politologues qui préconisent la monarchie absolue et je pense pas qu’un sondage sorti des urnes lui donnerait plus de chances.
R-N
5 novembre 2013 @ 16:14
Gérard,
C’est vrai, mais on peut voir plusieurs contenus dans la monarchie absolue.
S’agirait-il d’une monarchie absolue épurée de toutes les erreurs de l’Ancien-Régime, ou une nostalgie de celui-ci par certains ?
Bien sûr, mes remarques ne sont pas un indice de mes préférences.
De la même façon, les partisans d’Henri sont souvent sur la même longueur d’ondes que les partisans de Louis sur des sujets qui ne sont pas très en phase avec l’humeur du moment.
Kalistéa
5 novembre 2013 @ 23:37
Au Vénézuela Luis Alfonso professe peut-être des idées favorables à la monarchie absolue ,qui sait? Mais à mon avis il ne s’y risquerait pas chez nous.
Cher Gérard à l’une de vos remarques ci-dessus concernant la combativité de notre Philippe je voulais vous répondre à tous deux:
« censeo Carthaginem esse delendam »…
Mais avec cette nouvelle disposition des messages rarement peut-on y répondre à la suite.
Bien à vous. K.
Louis
3 novembre 2013 @ 17:00
Ce n’est pas en se battant pour savoir qui est le vrai pretendant que nous restaurerons la monarchie ! Les républicains se moquent de nous !! Il faudrait vraiment trouver un descendant légitime ! Imaginons que la loi salique est était supprime avant la naissance du comte de chambard comme voulait le faire Louis XVIII qui serait pretendant aujourd’hui ?
Peut être les Bussets sont ils la solution ! Ils sont bourbon ils sont français et ils sont discret !
Kalistéa
3 novembre 2013 @ 20:29
Il faut à tout prix un grand CHAMBARDEMENT? cher Louis, vous l’avez bien compris!
R-N
4 novembre 2013 @ 01:29
Vous avez raison, mais les Bourbon-Parme sont bien avant les Bourbon-Busset.
Et puis, il n’y a pas que les Capétiens…
Cosmo
3 novembre 2013 @ 17:52
Le 18 mars 1812, les Cortès réunis à Cadix ont promulgué le décret CXLII, par lequel sont exclus de la succession à la couronne d’Espagne l’Infant don François de Paul et l’Infante Dona Maria Luisa par la phrase suivante : « por las circunstancias particulares que en ellos concurren », que l’on peut traduire en raison de circonstances particulières qui les concernent. Le mot illégitimité n’est pas écrit.
http://www.cervantesvirtual.com/obra-visor/coleccion-de-los-decretos-y-ordenes-que-han-expedido-las-cortes-generales-y-extraordinarias-desde-24-de-septiembre-de-1811-hasta-24-de-mayo-de-1812-tomo-ii–0/html/0027bda0-82b2-11df-acc7-002185ce6064_195.html
Par ordre royal du 12 avril 1814, Ferdinand VII, en l’article 61, accepte cette exclusion de la couronne, de son frère et de sa soeur, alors qu’il révoque la constitution de 1812, bien trop libérale à ses yeux.
Les motifs de l’exclusion ne sont pas plus explicites en ce qui concerne l’Infant François de Paule. En ce qui concerne l’Infante Marie-Louise, il semble que ce soit son mariage avec le duc de Parme, roi d’Etrurie, qui lui vaille cette exclusion et avec elle sa descendance parmesane, perdant de ce fait tout droit au trône d’Espagne.
http://www.cervantesvirtual.com/obra-visor/representacion-y-manifiesto-que-algunos-diputados-a-las-cortes-ordinarias-firmaron-en-madrid-para-que-fernando-el-vii-a-la-entrada-en-espana-se-penetrase-del-estado-de-la-nacion–0/html/ffd04840-82b1-11df-acc7-002185ce6064_8.html
Peut-on déduire de cette exclusion de l’infant à la succession espagnole soit due à une supposée illégitimité ? Possible car aucune raison avouable ne justifiait cette décision, alors que l’autre frère de Ferdinand VII, don Carlos comte de Molina, était déclaré successible, à défaut de descendance directe du roi. Il semblait difficile d’accuser officiellement la reine Marie-Louise d’adultère. En termes diplomatiques les choses étaient dites…
Cela était avant la Pragmatique Sanction qui fit d’Isabelle II son successeur au trône d’Espagne.
Le mystère reste entier et le doute continue à planer.
AUDOUIN
4 novembre 2013 @ 17:12
Les 2 et 3 mai 1808, le peuple de Madrid n’était pas, comme Cosmo, « rongé de doutes » sur la légitimité de l’Infant François de Paule quand il s’est soulevé pour empêcher son enlèvement et celui de sa soeur par la troupe de Murat afin de les conduire de force à Bayonne où se trouvaient déjà leurs parents et leurs frères. Si les Madrilènes avaient pensé un seul instant que l’Infant puisse être un bâtard, croyez-vous qu’ils se seraient fait tuer pour le fils de Godoy? La répression organisée par les Français fut en effet impitoyable. Les scènes d’horreur auxquelles elle donna lieu ont été immortalisées par Goya. Les massacres du Dos de Mayo sont encore commémorées aujourd’hui en Espagne.
AUDOUIN
Cosmo
4 novembre 2013 @ 17:53
Audoin,
D’une part je ne suis pas rongé de doutes et d’autre part croyez vous que le peuple de Madrid avait accès aux secrets du palais.
Mais comme je le soulignais auprès d’Actarus, ne vous inquiétez pas, il vous reste encore bien des candidats avant l’objet de votre détestation, savoir les Orléans, ne puissent prétendre au trône de France.
Donc, continuez à dormir tranquille !
Cosmo
Blouin
3 novembre 2013 @ 19:23
Chez nous dans le royaume de Bretagne qui existait bien avant le royaume de France la loi salique ne s’appliquait pas c’est pourquoi notre bonne duchesse Anne a régné avant d’être subornée par les ancêtres des Bourbons (et Orléans); elle avait dit avant de mourir « pas d’impôt sur mon duché ». La Bretagne relève la tête, l’indépendance est en marche, retour au duché !
Marie de Bourgogne
4 novembre 2013 @ 13:48
La duchesse Anne est quand même devenue Reine de France et sa descendance a régnè sur la France. Il n’y a donc point eu « subordination ».
Par contre, en ce qui concerne la Bourgogne….
Tonton Soupic
4 novembre 2013 @ 15:55
Marie de Bourgonne, je subodore que vous confondez subornation et subordination. Mais j’admets que cela soit assez sudorifique.
Marie de Bourgogne
4 novembre 2013 @ 19:59
En effet Tonton Soupic, j’ai lu trop vite le post de Blouin :-) et j’ai confondu les deux mots.
Ceci dit, je ne change pas mon commentaire.
Amicalement
R-N
5 novembre 2013 @ 16:18
Blouin,
Ce serait formidable !
Francine du Canada
3 novembre 2013 @ 19:42
Tous ces commentaires sont frappés au coin du « bon sang » et/ou du « bon sens » car c’était certainement le leitmotiv de l’auteur, avant même d’avoir écrit le premier mot : Cerner la question et déterminer qui avait le bon sang pour prétendre au trône de France. Je rigole bien sûr et je lirai ce livre.
Mais, il eut été plus avisé d’éviter la préface d’un des prétendants; une préface de François Hollande ou pas de préface eut été préférable. Bon sang qu’on s’amuse sur ce site. Bonne journée, FdC
Dame Tartine
4 novembre 2013 @ 15:59
Bien d’accord avec vous, Francine. Surtout pour le dernier paragraphe.
Quant au nombre de commentaires, cela ne veut rien dire car ils sont alimentés par presque toujours les mêmes intervenants. Ceux-là même qui noircissent des lignes et des lignes quand on parle des ducs de Vendome ou d’Anjou dans une rubrique.
Gwendy
3 novembre 2013 @ 19:52
Tous ces commentaires me font bien rire, la France est une république, et ce n’est pas demain que la monarchie reviendra depuis le temps qu’elle n’est plus en place.
HRC
3 novembre 2013 @ 20:34
les Bourbon-Busset doivent bien s’amuser depuis hier s’ils viennent sur N§R !!
la meilleure nouvelle du jour étant pour moi que l’article de Charlier ne soit plus référencé par sa revue scientifique…
et le plus joli mensonge celui de R-N disant (2 fois) que le comte de Chambord n’a pas reconnu les Orléans comme ses successeurs.
Kalistéa
4 novembre 2013 @ 21:17
Il s’agissait seulement du duc de Chambard ,HRC,.nuance!
HRC
4 novembre 2013 @ 21:53
exact, Kalistea ! tout s’explique !
Cosmo
5 novembre 2013 @ 13:54
Kalistéa et HRC,
Ne me dites pas que le duc de Chambard ment….
Amicalement à Vous deux
Cosmo
R-N
5 novembre 2013 @ 16:44
HRC,
Pourriez-vous prouver que le Comte de Chambord aurait reconnu les Orléans, là où personne n’a jamais pu le faire et où tout le monde au contraire, a pu observer qu’il refusait toute restauration qui blesserait ses principes ? Sans aller chercher plus loin que le drapeau tricolore, n’y a-t-il pas de symbole plus orléaniste que celui-là ?
Votre affirmation suppose réécrire l’Histoire… Chacun sait que la monarchie n’est pas revenue par le refus du Comte de Chambord.
C’est dans ce but que Philippe Delorme a publié les Carnets du Comte de Chambord, y trouvant l’occasion de faire croire à l’inconcevable, ce qui n’a pu et ne peut réussir.
Or il est bien inconcevable de croire que le Comte de Chambord pouvait accepter sur le trône des Lys une famille comme les Orléans.
A défaut d’événement positif enregistré, ou de document, on doit objectivement se reporter aux faits connus, sans les interpréter selon sa préférence. Le Comte de Chambord ne pouvait désigner son successeur, donc pas plus les Orléans, que ses neveux qu’il portait dans le coeur.
Outre le Comte de Chambord, dans son entourage, à part quelques-uns, qui ont été dénombrés, personne ne voulait entendre parler des Orléans.
Votre attitude est décevante, elle est celle de partisans, au sens le moins glorieux du terme.
Cosmo
5 novembre 2013 @ 22:56
R-N,
Vous ne pouvez dire une chose pareille.
L’infime minorité qui soutenait les prétentions des Bourbons d’Espagne se comptait en 1883 sur les doigts d’une main.
La majorité des monarchistes s’était ralliée au comte de Paris. Certains par refus de ce choix se sont purement et simplement retirés du débat considérant qu’il n’avait pas lieu d’être.
L’Union, le journal qui était la voix du comte de Chambord a salué dans le comte de Paris le chef de la maison de France et fait « des voeux pour qu’il lui fût donné de restaurer la monarchie chrétienne et traditionnelle, à qui la France a dû pendant huit cents ans sa prospérité et sa grandeur ».
Et je vous rappelle les paroles du marquis de Dreux-Brézé :
“Après la mort de Monsieur le Comte de Chambord, les royalistes, privés de leur chef, reconnurent presque immédiatement, fidèles en cela à leurs, principes, les droits de tout temps, à mon avis incontestables, de Monsieur le Comte de Paris à la couronne de France.
Quelques légitimistes, toutefois, s’essayèrent à contester ces mêmes droits et se refusèrent à conférer à Monsieur le Comte de Paris le titre d’héritier du Roi….
Eh bien, je l’affirme ici, intermédiaire de Monsieur le Comte de Chambord près des royalistes de cinquante-cinq départements de France, chargé de leur communiquer ses ordres, de les conduire sous sa direction, je n’ai jamais reçu, par conséquent je n’ai jamais eu à transmettre une seule instruction de Monseigneur me désignant un autre héritier de la couronne de France que Monsieur le Comte de Paris, ou même me faisant pressentir la possibilité d’une autre indication. » (Marquis de Dreux-Brézé – Notes et Souvenirs pour servir à l’histoire du parti royaliste (Paris: Perrin et Cie, 1899, 4ème ed.; pp. 201-207).
Je pense que vous connaissez la lettre envoyée au Figaro le 7 septembre 1883 par le comte de Blacas, le baron de Raincourt, le comte R. de Monti, le comte Ad. de Chevigné, et le comte de Damas d’Hautefort dans laquelle ils disent : « Nous reconnaissons les droits de M. le comte de Paris à la succession de M. le comte de Chambord. »
Vous connaissez aussi la position du duc de La Rochefoucauld-Bisaccia et du général de Charette.
Tous étaient de l’entourage immédiat du comte de Chambord et ont passé l’essentiel de leur vie avec lui.
Ont refusé le ralliement les pères Bole et Curé, le comte d’Andigné, Joseph du Bourg, Messieurs de Cathelineau, et de Sainte-Suzanne, puis un peu plus tard le comte Urbain de Maillé.
Je vous ajouterai un commentaire du journal Le Temps à l’époque à propos des prétentions des Bourbons de la branche aînée « …cette couronne que lui offrent trois cents fidèles, dont de nombreuses dames, sur une population de trente-six millions d’habitants ».
Voilà comment étaient vues les prétentions du comte de Montizon qui s’est empressé, les funérailles terminées, de retourner en Angleterre vivre avec sa maîtresse. Il aurait pu aussi bien venir en France faire présence de nouveau roi de Jure.
Voilà les faits en 1883 !
Alors dire que personne ne voulait entendre parler des Orléans est un abus de langage qui me surprend de votre part.
Cosmo
R-N
11 novembre 2013 @ 02:51
Cosmo,
Mais je n’ai pas cité dans mon message les Bourbons d’Espagne… et je n’ai pas non plus affirmé que leurs soutiens étaient nombreux…
J’ai tendance à croire que le tout petit noyau essentiel des fidèles qui entouraient le Comte de Chambord était opposé à une succession dans les Orléans. Bien entendu, une partie a accepté, mais le nombre des deux groupes dont vous avez cité les noms s’équilibre à peu près, et dans le groupe défavorable, figuraient aussi Alfred Huet du Pavillon, ainsi que Laurentie et Hilaire de Chardonnet. Il faut voir aussi que plusieurs dans le groupe favorable, comme Charette, n’aimaient pas du tout les Orléans. Quant au marquis de Dreux-Brézé, il se trouvait dans la même interrogation que les trente-six millions de français, libres de déduire ce qu’ils voulaient.
Quant à l’Union, il s’était sabordé, comme l’indique Montplaisir… et que ces comités dirigés par le marquis de Dreux-Brézé avaient été supprimés… J’ajoute de mon crû, qu’en les supprimant, on s’assurait du nécessaire pour refuser tout soutien aux Orléans…
Cela ressemblait plus à une adhésion « forcée », à reculons, et comme avec un gros boulet aux pieds… très loin d’un « soutien franc et massif »…
Mon propos dit clairement « Outre le Comte de Chambord, dans son entourage, à part quelques-uns, qui ont été dénombrés, personne ne voulait entendre parler des Orléans. »
Même ceux qui ont été dénombrés, sont « partis à la retraite », sauf un nombre se comptant sur les doigts d’une main (ou même la moitié des doigts ?) (sans le pouce).
Cosmo
11 novembre 2013 @ 12:31
R-N,
Il est extrêmement difficile de quantifier mais je crois vraiment que si l’option d’un retour à la monarchie s’était présentée, le comte de Paris aurait été roi de France.
C’est vrai que pour les légitimistes de l’époque, cette option ne leur allait pas droit au coeur. Peu ont soutenu les prétentions espagnoles, un grand nombre s’est retiré du débat car ils ne voulaient pas reconnaître les Orléans sans envisager les princes espagnols, la grande majorité a reconnu le comte de Paris faisant passer leur idéal monarchique avant toute autre considération.
La loi d’exil a été significative à ce sujet car s’il n’y avait pas eu danger, pourquoi la République se serait-elle émue ? Et nous savons que la répartition des tendances entre les monarchistes ne permettait à aucun des groupes d’avoir la majorité à lui seul.
Il a fallu réellement attendre que le duc de Ségovie ait renoncé par trois fois au trône d’Espagne, que le duc de Bauffremont et le baron Pinoteau s’emploient à le persuader s’être quelqu’un quelque part, pour que l’on assiste au renouveau de la prétention espagnole, créant une scission réelle au sein du mouvement monarchiste, scission absente dans l’entre-deux-guerres. Il a fallu aussi le charme indéniable du prince Alphonse de Bourbon, mis habilement en avant par le couple Bauffremont-Pinoteau, pour que ce mouvement commence à prendre racine.
Le néo-légitimisme existe. Il est difficile de quantifier son influence. C’est un mouvement contestataire. Mais après tout chacun n’a-t-il pas le droit de contester ? Le tout est de le faire avec des arguments et non par de simples affirmations, voire des imprécations.
Cosmo
Ltmg
3 novembre 2013 @ 20:48
Un prétendant pour être pris au sérieux se doit de partager la vie de ses » sujets « .
Faire preuve de compassion et montrer un intérêt sincère pour notre FRANCE si malmenée me semble Le critère d’un bon choix……
Charles
3 novembre 2013 @ 23:24
Que c’est drôle de voir les partisans de la fausse légitimité dynastique favorable à Don Luis Alfonso de Borbon y Martinez-Bordiu s’agiter de la sorte à l’annonce de la prochaine sortie d’un livre dont ils ignorent encore tout !
Je conseillerais aux aficionados du faux prétendant de garder leur sang froid et de patienter encore quelques jours.
Il me semble que cet ouvrage qui fera date devrait leur apporter de nombreux éléments qu’ils font volontairement semblant d’ignorer.
Il n’y a bien aujourd’hui qu’une poignée de dissidents royalistes pour croire que l’héritier du trône d’Hugues Capet se trouve de l’autre côté des Pyrénées dans une branche non dynaste de la Maison d’Espagne !
Tonton Soupic
4 novembre 2013 @ 12:37
Espérance, Charles !
jul
4 novembre 2013 @ 14:40
Charles,
Est-il besoin d’écrire un livre pour faire avaler la prétention des Orléans lorsque seulement « une poignée de dissidents royalistes » ne sont pas d’accord?
Moi qui croyais la prétention orléaniste tellement solide, dans les coeurs et les esprits des Français et des monarchies européennes !
Cosmo
4 novembre 2013 @ 15:56
Jul,
Pour quelle raison la comtesse de Chambord a-t-elle financé le livre de Deryssel ainsi que la revue « Le droit Monarchique » et Sixte de Bourbon-Parme fait sa thèse ?
Pour faire plaisir aux petits oiseaux ?
Pourquoi Daniel de Montplaisir a-t-il écrit son Louis XX ? Pour édifier la France et lui apprendre l’histoire dynastique ?
Vous devez vous sentir bien mal pour employer se tels arguments.
Vous devez sans doute ignorer le mot « recherche historique ».
Souhaitez-vous illustrer la Béatitude « Beati pauperes spiritu… » ?
Cosmo
jul
4 novembre 2013 @ 19:24
Cosmo
A chaque fois que vous écrivez « vous devez être bien mal » ou une remarque du même genre, cela me fait sourire.
C’est tout ce que vous avez comme argument vis à vis de commentateurs qui ne partagent pas votre opinion sur l’utilité de ce livre ?
Ce n’est pas moi qui défend un livre que je sache mdr !
Heureux de vous voir enfin confesser que ce livre est un livre engagé parce qu’il défend une thèse :D !!!
Cosmo
4 novembre 2013 @ 20:59
Mais, Jul, c’est vous qui êtes à court d’arguments, pas moi !
jul
4 novembre 2013 @ 22:39
Eh bien prouvez-le et répondez à ce que j’écris au lieu de m’écrire :
« Mais, Jul, c’est vous qui êtes à court d’arguments, pas moi ! »
Vous ne me montrez pas tellement l’exemple là mdr
Cosmo
5 novembre 2013 @ 13:52
Jul,
Je note que bien des fois vous n’avez pas répondu à mes questions. Peut-être ne les avez-vous pas lues ?
Il serait fastidieux d’en dresser maintenant le catalogue mais dès que j’aurai un peu de temps, je vous les adresserai en un post.
Avouez que répondre « arbre généalogique » à un livre est tout de même un peu court ! L’histoire ne se résume pas à des arbres généalogiques, loin de là.
Cosmo
jul
6 novembre 2013 @ 21:42
Eh bien Cosmo
Pourquoi tant de mauvaise humeur et d’impatience ? Ah non pas de rancune je vous prie.
Je ne pense pas être celui avec lequel vous arrivez le moins à échanger sur ce site !
Faut quand même pas exagérer !
Mais Cosmo, bien sûr que l’histoire ne se résume pas à un arbre généalogique.
mais la succession au trône de France, elle, oui.
Car l’arbre généalogique de la dynastie capétienne contient toutes les informations nécessaires à établir l’ordre de succession : les noms de baptême des Princes, leur année de naissance, leurs liens de parenté les uns par rapport aux autres, les mariages dont ils sont issus. Mariages et baptêmes sont des institutions chrétiennes sur lesquelles sont fondées les monarchies.
Les histoires de nationalité sont apparues au XIXème siècle après la Révolution dans le cas de la France (pas dans tous les pays), pas avant. Et ont été prises en compte seulement par les Orléanistes.
Afin de passer devant les aînés des Bourbons.
Cosmo
7 novembre 2013 @ 10:03
Jul,
Il n’y aucune mauvaise humeur de ma part.
Je constate simplement que vous n’avez pas encore répondu à mes questions et que probablement vous n’y répondrez pas. Dommage !
Ce n’est pas la nationalité qui fait passer les Orléans avant les Bourbons en France, ce sont tout simplement l’Histoire et la Providence qui n’a pas donné de fils au comte de Chambord.
Bonne journée
Cosmo
jul
7 novembre 2013 @ 14:16
Cosmo
Je remarque que vous ne commentez pas mes arguments.
Si pour vous « l’arbre généalogique est un peu court »
les renonciations et autres Utrecht sont un peu courts pour moi.
Cosmo
7 novembre 2013 @ 23:05
Jul,
Il n’y a pas à commenter un arbre généalogique. Il suffit de le lire. Que dit celui des Bourbons ? Que le prince Louis est l’aîné !
Que faites-vous de trois siècles d’histoire et de leurs conséquences ? Rien.
Des Traités, des engagements ? Chiffons de papier que l’on peut déchirer au gré de sa fantaisie.
Vous avez raison, Jul, vivez comme si rien ne s’était passé. C’est tellement plus simple.
Contentez-vous d’un arbre généalogique comme raisonnement ! On ne risque pas le surmenage.
Cela fait penser à ces héros de La Varende, fiers de leurs quartiers, dans des manoirs délabrés prêts à s’écrouler, et dont l’unique richesse est le grimoire qui justifie de leur existence. Le reste, livres, savoir, connaissance, interrogation, ne compte pas face à la certitude de leur généalogie. Lire la Bible, c’est encore trop, on se contente du livre de catéchisme.
Cosmo
Mayg
4 novembre 2013 @ 19:13
Charles,
Si cet ouvrage fait date, c’est pour sa partialité pro orléaniste et rien d’autre.
Cosmo
4 novembre 2013 @ 20:58
Mayg,
L’avez-vous lu pour en parler de façon aussi péremptoire ?
Cosmo
Mayg
5 novembre 2013 @ 03:17
Cosmo,
Rien que le nom de l’auteur de la préface en dit long sur la partialité du livre….
Cosmo
5 novembre 2013 @ 13:48
Mayg,
Lisez d’abord, concluez ensuite !
Cosmo
Actarus
6 novembre 2013 @ 14:43
À part l’auteur et quelques initiés, personne ne l’a lu puisqu’il n’est pas encore sorti ! ^^
Kalistéa
5 novembre 2013 @ 23:44
Et que faites-vous du monstre du Loch ness, cher Charles?
Actarus
3 novembre 2013 @ 23:24
La couverture du livre est très belle. Les grandes armes de France sont magnifiques à regarder.
À cet égard, c’est déjà 1000 fois mieux que le livre sur le couple formé par le duc d’Anjou et de Ségovie et Charlotte Tiedemann. ;-)
jul
4 novembre 2013 @ 14:41
Je suis tout à fait d’accord. Bravo à l’auteur pour ce choix judicieux.
Actarus
3 novembre 2013 @ 23:50
Écoutez (lisez, plutôt), c’est simple.
Si, ce qui n’est pas prouvé, Louis de Bourbon, le roi d’Espagne, la branche ducale de Séville et la branche ducale de Santa Elena, soit 21 mâles, descendent de Manuel Godoy ; et si de surcroît les deux premières branches descendent de Puyg-Molto, alors je reconnaîtrais S.A.R. l’infant Don Carlos, duc de Calabre, comme chef de la Maison de Bourbon, et son épouse Anne d’Orléans, pour le coup véritablement Anne de France, comme la reine de France légitime.
Quatorze princes du rameau royal des Deux-Siciles, à leur suite, le duc de Parme et son frère le comte de Bardi, leur oncle le prince Sixte-Henri de Bourbon-Parme, et à la suite de ce dernier, le grand-duc Jean de Luxembourg et les seize princes dynastes membres de sa lignée, puis les cadets du rameau ducal de Parme, soit dix-neuf autres dynastes, c’est-à-dire un total de 53 princes, s’interposeraient encore entre le prince Henri d’Orléans et le trône de France.
Les renonciations d’Utrecht étant tenues pour nulles, cela fait beaucoup d’histoires de coucheries à démontrer par l’ADN pour éliminer tout ce monde. D’ores et déjà, deux d’entre eux ayant prouvé leur appellation d’origine contrôlée dans le cadre de la contre-enquête sur la mauvaise tête d’Henri IV, il ne reste plus au comte de Paris qu’à revendiquer ce qui lui revient de droit : la couronne de juillet-août. ;-)
Gérard
4 novembre 2013 @ 13:55
Le livre de Patrick Germain ne se fonde évidemment pas du tout sur des tests biologiques mais uniquement sur le droit.
Cosmo
4 novembre 2013 @ 15:41
Bon courage, Cher Actarus, pour aller expliquer aux Français qui sont les ducs de Séville ! Déjà à la fin du XIXème siècle, le prince de Valori a eu beaucoup de mal.
Mais comme dit Charles, Espérance !
Bonne journée
Cosmo
jul
4 novembre 2013 @ 19:17
Cosmo
Les Français ne sont pas idiots comme vous le sous-entendez. Dès qu’ils entendent le nom « Bourbon », il reste des Français qui savent qu’ils sont les successeurs de nos rois. Je ne vois pas ce qui est difficile à comprendre.
Connaître les princes n’est pas réservé à ceux qui étudient de gros livres.
Cosmo
4 novembre 2013 @ 20:57
Jul,
Dites aux Français que le duc de Séville est un prince de la Maison de Bourbon d’Espagne, comme ceux de Naples sont de Naples et ceux de Parme, de Parme et vous verrez leur réaction.
Pour les Français les Bourbons ont fini avec le dernier triumvirat royal.
Et si vous dites Louis XIV, ce n’est Philippe V qui vient à l’esprit mais Louis XV.
Vous ignorez ce qu’est l’inconscient collectif d’un peuple. Les Bourbons d’Espagne n’ont non seulement pas partagé notre communauté de destin depuis trois siècles, mais ils ne sont même plus français en esprit. J’ai des ancêtres florentins mais cela ne fait pas de moi un florentin. Ces ont mes ancêtres mais je ne partage en rien les destin de la Ville de Florence, même si j’y vais souvent pour mon plaisir. J’ai des ancêtres corsaires mais cela ne fait pas de moi un corsaire pour autant.
Louis de Bourbon descend de Louis XIV. Il n’est pas le seul et la plupart de ses lointains cousins ne se sentent pas plus français que lui.
Cosmo
jul
4 novembre 2013 @ 22:17
Mais Cosmo,
les Orléans sont aussi des Bourbons ! Vous voulez sûrement dire que les Français en ont fini avec les Bourbons avec Louis Philippe d’Orléans :D !
Ne préjugez pas trop vite d’une réaction défavorable des Français.
Personne n’en sait rien et moi le premier !
Les Français n’ont jamais été surprenants au cours de l’histoire? :)
Combien de règnes (au propre comme au figuré) dans leurs coeurs, en apparence solides se sont finalement écroulés ?
Détrompez vous sur l’esprit des Français et ne sous-estimez pas leurs capacités ! Le tableau n’est pas si noir !
Je suis assez optimiste.
Il y a des Français très cultivé et ma majorité comprend que Louis XIV avait un second petit-fils qui a hérité de l’Espagne et que les descendants de ce second petit-fils, nouveaux aînés ont fait valoir leurs droits sur la France.
Rien de très difficile vraiment. Ca tient en une phrase.
Un Bourbon qu’il ait l’honneur ou pas de régner sur d’autres beaux pays, reste un Bourbon, donc un prince français, car descendant des rois qui ont fait la France.
Nos princes ne s’enferment pas dans des frontières, vous le savez bien. C’est d’ailleurs ce qui a fait la gloire de la France que de placer ses membres sur d’autres trônes ! Une France rayonnante !
« Les Bourbons d’Espagne n’ont non seulement pas partagé notre communauté de destin depuis trois siècles, mais ils ne sont même plus français en esprit »
Vous êtes grand censeur des esprit maintenant?
Vous savez qu’un grand nombre de Bourbons étaient Français de coeur et se sont toujours senti chez eux en France : comme le Roi Alphonse et la Reine Victoire Eugénie qui l’ont inculqué à leurs leurs enfants et aux aînés de leurs petits-enfants.
Sans parler du Prince Jacques, Duc d’Anjou et de Madrid, du Prince Charles Duc de Madrid, du Prince Jean etc…
de l’Impératrice Zita dont je vous rappelle les propos : à 1m44 vous entendrez
« Wir sind französische Fürsten die in Italien regierten » (« nous sommes des Princes français qui avons régné en Italie »)
puis à 1m58 « Meine Familie ist französisch, ich bin geboren in Italien » (Ma famille est française, je suis née en Italie)
http://www.youtube.com/watch?v=Qn_a6CH4LGE
Vous avez des ancêtres corsaires :) ça c’est amusant.
Actarus
5 novembre 2013 @ 01:20
Je pense qu’il est vain de ressasser inlassablement (admirez le triumvirat des doubles S) le passé (oups, un quatuorvirat).
Regretter que la France ait perdu le Canada, se soit vengée en aidant les Américains à conquérir leur indépendance, ait pris de plein fouet le retour de bâton avec la Révolution ;
Regretter les « rois manqués » : le Grand Dauphin, le duc de Bourgogne, le duc de Bretagne, le Dauphin fils de Louis XV, le duc de Bourgogne frère aîné de Louis XVI ;
Regretter l’épopée napoléonienne, la Restauration, les Cent-Jours, la Révolution de 1830, la Monarchie de Juillet, la Révolution de 1848, le Second Empire, l’échec de la IIIe Restauration en 1873… à quoi bon regretter l’Histoire ?
Nous en sommes toutes et tous les produits. Dites-vous bien que si les choses s’étaient passées différemment, aucun d’entre nous ne serait en vie pour en parler ici.
Je prends souvent l’exemple romantique autant que romanesque du coup de foudre inopiné de François-Joseph d’Autriche pour Sissi, et de l’effet papillon qu’il a entraîné dans l’Histoire de l’humanité. Sans ce coup de foudre, il aurait épousé Hélène. Pas de Sissi, donc pas de Rodolphe, pas de Mayerling, pas de Sarajevo, pas de Guerres mondiales… Vous voyez ?
Nous n’avons aucune prise sur le passé. En revanche, nous pouvons participer, chacun selon ses possibilités, à l’histoire en mouvement pour construire l’avenir.
Cosmo
5 novembre 2013 @ 13:47
Jul,
Certains princes, ayant du sang de France, se sentent français, d’autres non !
Dire que l’on est français parce que l’on descend des rois de France ne signifie rien. Tous les princes et monarques actuels descendent des rois de France à un degré ou à un autre.
Le roi d’Espagne prétend-il être français ? Le grand-duc du Luxembourg ?
Le duc de Séville obtiendrait-il la nationalité française ?
J’imagine que vous avez quand même à l’esprit que depuis 1792, le concept de nationalité a changé. Vous n’ignorez sans doute pas la modification profonde que la Révolution, à tort ou à raison, a apporté à ce concept. Et les princes n’échappent pas à la règle commune.
L’impératrice Zita pouvait se dire d’une famille française, c’était une clause de style. Car quand elle a été accusée pendant la guerre d’être une ennemie de l’Autriche parce que française, elle s’est bien récusée et personne, mis à part les propagandistes de l’Allemagne, n’a pris cette affirmation au sérieux.
Et quand j’ai posé la question à son fils, l’archiduc Rodolphe, de savoir ce qu’il ressentait en visitant Versailles, sa réponse a été « rien ».
Le sang se transmettant aussi par les femmes, cette affirmation est significative. Même si les liens avec la France sont très forts, et même si certains, comme l’archiduc Lorenz, sont français, ils ne se considèrent pas comme français.
Croyez-vous que le duc de Parme se sente français, alors que son oncle le prince Sixte-Henri lui se revendique français ?
Ne croyez pas que je fasse une profession de foi nationaliste, je fais simplement preuve de réalisme.
Cosmo
jul
5 novembre 2013 @ 22:50
Cosmo
D’accord avec le début de votre commentaire
« Dire que l’on est français parce que l’on descend des rois de France ne signifie rien. Tous les princes et monarques actuels descendent des rois de France à un degré ou à un autre. »
Mais vous savez bien que je parle pas de n’importe quels princes : mon propos concerne ceux descendants par les mâles de nos rois. Alors ne me parlez pas des autres : c’est hors-sujet.
Vous savez bien que l’Impératrice Zita n’était plus française à partir de son mariage mais elle devenait autrichienne ET hongroise.
Les concepts de nationalité varient selon les époques et les lieux. Et ne sont pas irréversibles. La vision que vous défendez n’est pas l’alpha et l’oméga ;) comme la mienne d’ailleurs.
Si vous accordez plus de crédit à la réponse très limitée de son fils l’Archiduc Rodolphe concernant Versailles (« rien » lol) que les paroles de l’intéressée portant sur ses origines…
vous comprendrez mes réserves quant à votre fiabilité d’historien lol
Rodolphe d’Autriche est…d’Autriche (et souvent d’ailleurs : c’est à dire des Etats sur lesquels ils ont régné)
Les Bourbons sont …de France (et souvent d’ailleurs : c’est à dire des Etats sur lesquels ils ont régné ) comme l’a dit justement l’Impératrice Zita. Rien de plus étonnant que Rodolphe d’Autriche ne se sente pas Français à la différence de la famille de sa mère.
D’ailleurs vous ne vous êtes pas demandé pourquoi il vous faisait cette réponse? Cette réponse ne vous a pas étonnée ?
Vous n’êtes pas étonné que Versailles ne soit pas admiré?
Pensez-vous qu’il se sentait suffisamment proche de vous pour vous confier ses émotions?
Pour ce qui est du Grand-Duc de Luxembourg, je ne serais pas aussi catégorique que vous. N’a-t-il fait replacer ses armes de membre de la Maison de Bourbon en abîme de l’écu de Nassau pour montrer son appartenance à cette dynastie ? :D
Les prénoms des membres de sa famille sont systématiquement en Français et pas dans la langue germanique d’origine de son peuple.
Les Princes de sa familles sont à la fois Princes de Luxembourg, de Nassau et de Bourbon de Parme (ce qui témoigne d’une volonté de ne pas oublier cette appartenance).
Le Grand-Duc de Luxembourg, est à la fois Luxembourgeois (de coeur et de papier) , Français (de coeur à défaut d’en avoir la nationalité officielle) et Allemand de coeur puisqu’il est encore à la tête d’un important patrimoine foncier et immobilier dans le Duché de Nassau, dont il porte le nom.
Oui je pense que le Duc de Parme ne se sent pas moins Français qu’un autre Bourbon. Il se sent à sa place en France, pour représenter la dynastie à laquelle il appartient et honorer Louis XVI en acceptant de présider une cérémonie organisée par l’Institut de la Maison de Bourbon. S’il ne s’était pas senti à sa place, il n’aurait pas accepté ;)
Un prince Français dont les ancêtres ont régné en Italie, prétendant au trône d’Espagne et se sentant chez lui aux Pays-Bas.
Tandis que son oncle Sixte Henri se sent Français à juste titre mais aussi Espagnol (comme Duc d’Aranjuez) et sûrement chez lui à Parme également :)
Le Duc Robert de Parme comme ses prédécesseurs avait même été fait Infant d’Espagne…par les souverains de ce pays…tout en régnant sur ce territoire italien.
Tous ces princes à l’image du Comte de Chambord, du Duc de Parme son neveu et de l’Impératrice Zita ne partagent pas la même vision restrictive de la nationalité que les Princes d’Orléans, qui l’ont empruntée à la Révolution. Cette vision de la nationalité servait leur ambition, en leur permettant de prétendre à la couronne avant les légitimes successeurs.
D’ailleurs, ce qui est visible pour les Bourbons l’est aussi pour les Windsor, chez eux dans de nombreuses nations, en Angleterre, en Ecosse, au Pays de Galles, en Irlande du Nord, au Canada, en Australie etc…
Othon de Habsbourg était Lorrain (il avait pris le titre de Duc de Bar…), Autrichien, Hongrois, se sentait croate au point de souhaiter que l’aîné de ses petits-fils porte le prénom de Zvonimir.
Je ne vois pas pourquoi les Bourbons seraient les seuls à qui cette richesse serait interdite ! et, le comble, par des Français !
Je suis pour la grandeur de notre dynastie.
Bonne soirée
Jul
Cosmo
6 novembre 2013 @ 11:03
Jul,
Je ne vous ai pas relaté la totalité de mon dialogue avec l’archiduc Rodolphe, qui bien sûr admirait l’oeuvre d’art qu’est Versailles. Il ressortait de l’ensemble de nos conversations, et elles ont été nombreuses, qu’il ne se sentait en rien français, même s’il parlait admirablement notre langue.
Expliquez-moi comment l’impératrice Zita pouvait être française ! Née en Italie, fille d’un souverain détrôné d’un Etat qui n’existait plus et d’une infante du Portugal, quels étaient les critères de sa nationalité ?
Vous confondez le sentiment d’appartenance à une culture, ou de lien affectif si vous préférez, et la nationalité.
Ce concept est en effet né de la Révolution et c’est celui sous lequel nous vivons. Mais il est vrai que pour vous la Révolution est une hérésie.
En ce qui concerne la reine Elizabeth, vous avez mal choisi votre exemple. N’oubliez pas qu’issu de deux dynasties allemandes, Hanovre et Saxe-Cobourg, son grand-père changea son nom en Windsor afin de couper tout lien avec la dynastie d’origine. Les Windsor ne sont chez eux dans aucun des pays dont vous citez les noms. Ils en sont les souverains à la suite de divers campagnes militaires et traités diplomatiques. Ils y sont aimés et respectés. Chez eux, leur patrie d’adoption, c’est l’Angleterre ou au mieux l’Ile de Grande-Bretagne. Et surtout ne leur parlez pas de l’Allemagne. Quant au duc d’Edimbourg, prince de Grèce et de Danemark, né Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksburg, ils en ont fait un Mountbatten avant son mariage.
Voilà une dynastie qui a bien conscience du lien qui existe entre elle et son peuple ! Plus nationaliste est difficile à trouver.
Vous en êtes resté à l’Europe des Princes, avant même celle de la Sainte-Alliance. Vivre dans le passé doit vous rendre heureux tant mieux !
Les clivages supranationaux de certains familles sont intéressants mais restent aujourd’hui anecdotiques. Cela n’a pas empêché les princes de se jeter et leurs peuples avec dans l’affreuse boucherie de la Première Guerre Mondiale, Guillaume II et George V n’étaient-ils pas cousins germains ?
Pour quelles raisons Louis de Bourbon n’a-t-il pas fait naître ses enfants en France ? Cela aurait été un geste fort.
Mais il est vrai que premier dans l’arbre généalogique il n’a aucun effort à faire pour être français, aucun engagement, aucun sacrifice. La France ne mérite pas vraiment que l’on s’intéresse à elle, même pour le peu de temps qui lui reste, et les Français encore moins, n’est-ce pas ? C’est sans doute ce qui explique sa distance.
Le concept de nationalité n’évolue pas. C’est le concept de souveraineté qui évolue. Hier la souveraineté royale, aujourd’hui la souveraineté nationale, demain la souveraineté du peuple européen. Seule cette évolution créera un nouvel espace de nationalité. Dans l’Europe du peuple, il ne reste pas beaucoup de place pour les princes. Faut-il le regretter ? Je l’ignore, mais c’est un fait avec lequel nous devons vivre.
Bonne Journée
Cosmo
jul
6 novembre 2013 @ 21:26
Bonsoir Cosmo,
Où ai-je parlé de l’Allemagne concernant la famille royale britannique ?
Pourquoi me reprochez vous ce que je n’ai pas évoqué.
Je pense que les princes du Royaume-Uni, que tous les Windsor sont chez eux au sein de toutes les nations du Commonwealth puisque leur chef de Maison est la Reine de tous ces pays. Tous y effectue des visites protocolaires et sont même colonels de Régiments de ces Etats indépendants ! :)
N’essayez pas d’appliquer la vision de la nationalité issue de la Révolution française à ce pays.
Je ne confonds rien du tout : Je n’ai pas dit que l’Impératrice et sa famille avaient la nationalité française (version papiers) mais était Français, par le sang, comme descendants par les mâles des rois qui ont dirigé le peuple, qui ont fait notre pays) et le sentiment d’appartenance à une culture comme vous le dites justement.
Ce sont des liens bien plus fort que de simples liens affectifs.
Ni vous, ni moi ne pourrons jamais mesurer ce que cela fait de se sentir appartenir à une dynastie telle que la dynastie capétienne, la plus grande d’Europe, le lien très fort que cela peut créer (je ne dis pas toujours, mais dans de nombreux cas) avec la France. L’honneur et les devoirs que cela crée (et en premier lieu d’affirmer que l’on est Français)
Alors ne les enfermons pas dans des règles égalitaires venant de révolutions et de régimes visant à termes, par l’application de ces règles, à détruire ce qu’ils représentent (et qui ont assez bien réussi).
Je crois que la France n’a jamais été aussi forte en Europe et dans le monde qu’au XVIIème et XVIIIème siècle, avant la déstabilisation de l’unité de la Maison de Bourbon par les évènements et les hommes . Au XIXème siècle, l’Angleterre devint la première puissance mondiale, la France réussit à ne pas perdre trop de forces, malgré son instabilité politique et son manque d’unité.
Je suis pour que le même principe appliqué chez les Windsor (le fait d’être descendant des Rois, peu importe la nationalité pour être successible) soit à nouveau appliqué pour les Bourbons, de mâle en mâle peu importe la nationalité comme c’était le cas pendant des siècles (même lorsque ce concept n’existait pas, quand on était simplement sujet de tel ou tel roi, quand on délivrait des Lettres de naturalité).
Cosmo
Je ne pense pas que ce soit le concept de souveraineté qui évolue, mais l’ECHELLE à laquelle est exercée la souveraineté.
La souveraineté a toujours été
-le droit de décider des lois qu’on s’applique (législatif)
-le droit de juger en dernier ressort des crimes sans appel extérieur possible.
-le droit de battre monnaie
Seule les Seigneurs ou Nations (petits ou grands) ayant ces pouvoirs sont véritablement souverains.
Mais vous avez raison dans le sens que les petites souverainetés se sont effacées au cours des siècles au profit de plus grandes, avec des pauses néanmoins. Et l’enjeu pour les uns et les autres est d’accélérer ou de retarder l’établissement de souverainetés de tailles plus importantes. En consolidant la puissance de la Maison souveraine et/ou du peuple souverain, ou en les affaiblissant.
Une Communauté bourbonienne lol (à la place d’un Union européenne, réunissant la France, l’Espagne, une grande partie de l’Italie, le Luxembourg, le Brésil et peut être d’autres Etats sur lesquels nos Princes auraient pu régner avec le Pacte de famille lol un peu comme le Commonwealth) n’est plus possible aujourd’hui, mais cela aurait eu de « la gueule » !
Les Anglais, eux ont réussi. Nous avons échoué.
Nous devons faire avec ce que nous avons et essayer d’imaginer des solutions nouvelles en nous inspirant de ce qui a marché dans le passé ou chez les autres et faire le tri des solutions autrefois révolutionnaires pour ne garder que celles qui ont été justes.
Bonne soirée Cosmo.
Cosmo
7 novembre 2013 @ 10:28
Jul,
Je conçois très bien la fierté d’appartenir à la famille Capétienne qui est la dynastie la plus ancienne et la plus brillante d’Europe.
Mais cela n’a pas empêché ces princes issus du même rameau de se combattre parfois. Louis XI et Charles le Téméraire n’étaient-ils pas tous les deux des Capétiens. Henri IV n’a-t-il pas combattu ses cousins avant de devenir roi de France ?
Une union politique élargie sous le sceptre capétien est impensable car il implique une unité de vue et de pensée incompatible avec la diversité. Le Jacobinisme est l’héritier de la Monarchie centralisatrice. Seule une fédéralisme monarchiste, du type St Empire, pourrrait fonctionner. Et encore !
La famille capétienne règne encore sur deux pays et ses membres régnants se sentent certainement plus espagnols ou luxembourgeois que français. Ceux qui ne règnent plus peuvent faire ce qu’ils veulent. Mais ce n’est pas parce qu’ils sont capétiens que les Français vont les accepter comme souverains.
Je vous répète que les déclarations d’intention ne suffisent pas, ni même les arbres généalogiques. Pour être acceptés des peuples, il faut des actes.
Etre Français impose des devoirs, vouloir les gouverner encore plus ! Vous ne pouvez quitter votre pays, votre famille et revenir quelques siècle après revenir, parce que cela vous arrange, recueillir l’héritage.
La prescription s’applique aux princes comme aux particuliers. Qui n’a pas fait acte d’héritier pendant trente ans perd ses droits.
Mais je sais que pour vous ces notions ne comptent pas. Le sang des Bourbons est une immanence qui les met hors de la compréhension des mortels.
Bonne Journée
Cosmo
Kalistéa
4 novembre 2013 @ 21:27
Bah! Les Bourbon ont mal fini. Personnellement je ne suis nullement fière des trois frères chassés successivement par des révolutions, tout comme Louis-Philippe d’ailleurs.
Si un jour ,lointain les Français auraient de nouveau envie d’une monarchie, ils n’iraient pas chercher un descendant des anciens rois de France.
Ils choisiraient un contemporain qui aurait fait ses preuves ou…un extra-terrestre !
Actarus
5 novembre 2013 @ 01:10
Tant qu’ils ne vous choisissent pas, dans un élan de singulière désespérance !… ^^
AUDOUIN
5 novembre 2013 @ 10:57
La Kalistéa, pourquoi pas?
AUDOUIN
Daniel D
5 novembre 2013 @ 10:01
Tout à fait Jul, les Français ne sont pas idiots. Dès qu’ils entendent le nom « Bourbon », ils savent que l’on parle des Bourbon d’Espagne.
Gérard
8 novembre 2013 @ 08:31
Ah bon ??
jul
8 novembre 2013 @ 07:47
Attention Cosmo
Votre comparaison n’est pas valide.
La succession au trône est bien plus que l’héritage de propriétés !
C’est une position qu’on reçoit, qu’on occupe et qu’on transmet : la souveraineté.
Les Français qui ont des propriétés ont des droits sur elles (usage, vente…) mais ne sont pas souverains sur ces propriétés.
Votre deuxième comparaison ne va pas également
Bien sûr que l’arbre généalogique suffit pour savoir qui est SUCCESSEUR, dans quel ordre
mais personne ne dit que cela suffit pour devenir ROI. Bien sûr qu’il faut des actes :) !
Pour ma part, j’ai donc mon opinion sur qui est successeur (Louis de Bourbon) mais je sais aussi qu’un jour éventuellement Jean d’Orléans peut être roi en France.
L’opinion ne donne pas forcément le résultat attendu.
Vous avez raison pour cette union (qui n’est pas « impensable » aujourd’hui mais « impossible » en raison du contexte)
Cependant, la diversité n’empêche pas de se mettre d’accord sur des principes ou quelques projets pour un progrès commun, une mise en commun des forces dans certains objectifs comme c’était le cas des Bourbons qui s’entraidaient au XVIIIème siècle et début du XIXème siècle.
Déjà la paix entre la France, l’Espagne et les Etats italiens des Bourbons était quelque chose !
Le fait de constituer un bloc solidaire aussi face aux puissances émergentes de l’époque également ! (l’Angleterre).
Hélas, au lieu d’entretenir l’unité de leur Maisons, nos princes se sont laissés déboussoler, aller à leurs ambitions et ne regarder que leurs intérêts nationaux. Pour le plus grand profit de l’Angleterre….
Actarus
5 novembre 2013 @ 01:09
Francisco de Bourbon, le fils du duc de Séville, est un gentil garçon qui s’est déguisé en fruit pour Halloween. Il mène une vie libre, loin des intrigues madrilènes et parisiennes, et n’ambitionne pas d’être connu des Français.
Beaucoup ici parlent du livre sans même l’avoir lu. Les « pour » comme les « contre ». À la lumière de certains commentaires, j’en suis venu à penser qu’il revisite le traité d’Utrecht pour en conclure à sa validité, et non les placards des chambres à coucher de la petite histoire derrière la grande.
J’aimerais donc connaître l’étude qui y est développée pour aboutir à la conclusion favorable au comte de Paris. Les opinions contraires aux miennes m’intéressent, car enfin, l’ennui naquit un jour de l’uniformité.
Bonne journée and keep smiling. ;-)
R-N
5 novembre 2013 @ 01:26
Très belle démonstration, Actarus.
Pour ma part, tout en réservant mes choix personnels sur une future monarchie, je soutiendrai dans le débat Orléans ou Bourbons, Louis, même si des tests adn lui étaient défavorables.
Cosmo
5 novembre 2013 @ 19:21
R-N,
Ce soutien vous honorerait mais serait sans aucune justification dynastique et de surcroît comme nous l’avons dit Actarus et moi, il existe bien des prétendants au lignage impeccable de Séville à Parme , sans oublier Palerme…
Bonne soirée
Cosmo
R-N
6 novembre 2013 @ 00:28
Justement, Cosmo, c’est bien du point de vue dynastique que ces tests n’auraient aucune conséquence. L’éventuelle
Au sujet de l’acte de 1812, se trouvait dans un de mes messages un début de réponse. L’exclusion simultanée de la soeur aînée de François de Paule, née à une époque où Godoy « n’existait » pas encore, et n’avait que quinze ans ! La rumeur n’avait aucun fondement. Les réponses d’Actarus et d’Audouin donnent l’explication de cette exclusion, semblable à ce que l’on m’avait soufflé.
R-N
6 novembre 2013 @ 00:35
Justement, Cosmo, c’est bien du point de vue dynastique que ces tests n’auraient aucune conséquence. L’éventuelle bâtardise serait recouverte par le droit.
Au sujet de l’acte de 1812, se trouvait dans un de mes messages un début de réponse. L’exclusion simultanée de la soeur aînée de François de Paule, née à une époque où Godoy « n’existait » pas encore, et n’avait que quinze ans ! La rumeur n’avait aucun fondement. Les réponses d’Actarus et d’Audouin donnent l’explication de cette exclusion, semblable à ce que l’on m’avait soufflé.
Séville, Palerme, Parme… Il ne sont pas, pour moi, le sport consistant à repousser très loin les Orléans.
Cosmo
6 novembre 2013 @ 11:16
R-N,
Voilà qui est honnête ! Tout sauf les Orléans !
C’est bien le credo des pseudo-légitimistes, tout le reste n’est qu’une tentative d’habillage pour justifier cette exclusion. Vous iriez jusqu’à mettre sur le trône un individu qui n’est pas du sang de France. C’est en contradiction avec l’idée que vos amis se font de la monarchie et de sa transmission par le sang. Pauvres reines de France, souvent malheureuses avec leur roi de mari, qui auraient pu grâce à vous avoir un amant, se donner du bon temps et un héritier au royaume ! Pater is est…
Je partage, toutefois, votre opinion sur l’idée que la bâtardise n’est pas prouvée même si cette déclaration des Cortès, explicable en ce qui concerne la reine d’Etrurie, n’est en rien justifiée en ce qui concerne l’infant François de Paule. Un moment d’aberration des Cortès, suivi d’un sentiment à la Caïn de la part de Ferdinand VII. Tout est possible.
De toutes façons, ce n’est pas grave, le sang de Godoy, ou d’un autre, est humainement assez bon pour monter sur le trône de France. Et vous avez raison, un homme en vaut bien un autre aux yeux de Dieu.
Au bout du compte, pourquoi ne pas rester en république, on n’y fait pas tant de cas des arbres généalogiques, avec ou sans interruption de lignée ?
Bonne journée
Cosmo
R-N
13 novembre 2013 @ 23:30
Cosmo,
Au contraire, nous sommes en présence de princes (Bourbons d’Espagne, mais aussi les autres, Orléans, et autres branches) qui appartiennent déjà à la famille Capétienne. Il n’est donc pas question de « mettre sur le trône quelqu’un qui ne serait pas Capétien », mais bien au contraire de le réserver à ceux déjà reconnus pour tels. Or, un test adn ne changerait rien. La filiation de ces princes leur est déjà acquise et ne pourrait pas être remise en cause.
La monarchie se transmet effectivement par le sang, mais elle n’en est pas le fin mot ! Il existe d’autres impératifs.
Quant à l’idée » Tout sauf les Orléans », je vous en laisse la responsabilité, mais je n’en ai pas parlé. Je vous rappelle aussi que je ne suis pas Légitimiste.
Le point que je veux mettre en évidence est que la légitimité naturelle, existante, ne peut pas être remise en cause, surtout pas avec ce type de procédé très récent, à la fois intrusif et bien évidemment étranger à toute coutume.
Le bénéfice de la légitimité acquise est valable bien sûr pour tout le monde, y compris tous les princes de toutes les branches.
Bonne soirée.
Kalistéa
5 novembre 2013 @ 23:51
On se demande pourquoi? de la part d’une personne supposée avertie et suprêmement intelligente?
Actarus
6 novembre 2013 @ 14:47
De qui parlez-vous ? Pas de vous-même, c’est évident… ^^
Avec ce cafouillage de commentaires on ne sait plus qui répond à quoi. ;-)
Kalistéa
6 novembre 2013 @ 19:18
Actarus vous n’êtes probablement pas une étoile! Vos répliques sont bien trop banales et faciles pour cela!
Si votre but est de me vexer c’est loupé parce que je ne me vexe que quand les remarques blessantes viennent d’un esprit subtil….Comme ici c’est le vide, sur cet aspect de la subtilité je ne me vexe jamais et quand c’est trop « primaire » je ne répond même pas!
Bonne soirée. K.
Kalistéa
6 novembre 2013 @ 19:21
Je réponds à RN.
R-N
9 novembre 2013 @ 15:44
Kalistéa,
Je vois votre message maintenant. La réponse sur mon soutien à un prince dans cette dispute est contenue dans mes messages que vous avez lus. Un prince qui a le droit pour lui ne peut pas être éliminé par un test adn qui lui serait défavorable, car il ne tient pas ses droits de tels examens.
Cosmo
9 novembre 2013 @ 18:33
R-N,
Vu les précautions que l’on prenait pour garantir la continuité généalogique, il me semble que le fait de ne pas être un descendant génétique du roi exclut de toute prétention au trône.
La couronne de France s’est toujours transmise en ligne légitime car si on accepte l’idée d’illégitimité, c’est aux Bourbons-Busset, que devrait revenir pour les néo-légitimistes, le droit à la Couronne.
Honorable et sympathique, votre proposition n’en est pas mois étonnante.
Qu’en pensent vos amis ?
Cordialement
Cosmo
R-N
14 novembre 2013 @ 00:16
Cosmo,
Justement, (et avec ma dernière réponse), lorsque toutes les précautions ont été prises, il est hors de question d’y revenir. Les rumeurs de caniveau ne peuvent atteindre un pouvoir sérieux.
Vous avez bien dit voici quelques jours, qu’il n’était pas question de réclamer de test adn pour quiconque. Ceux qui se sont avancés à le demander ont compromis le sens de la monarchie (à moins que ce soit volontaire) et l’intérêt de leur candidat.
Pour le dire clairement, il n’y a pas de sacralité dans le procédé adn. On doit respecter les précautions prises, et le jugement autorisé des contemporains, à chaque génération.
Il ne s’agit donc pas pour moi de revendiquer comme valides des filiations illégitimes, comme vous semblez le supposer, mais de refuser toute possibilité de révocation a posteriori de princes déjà considérés et admis comme légitimes, en leur temps et par qui de droit !
De plus, les Bourbon-Busset ne figurent pas dans les cas d’illégitimité que nous évoquons. Pour d’autres raisons, ils ne sont pas dynastes, et pour cela, ne figurent pas parmi les successeurs.
Depuis tout ce temps, vous vous souviendrez bien que je ne suis pas Légitimiste… ni pendu aux avis de quiconque, ce qui n’empêche pas leur qualité, et même si mes idées croisent souvent celles des Légitimistes.
Cosmo
4 novembre 2013 @ 09:14
Ceux qui, comme Jul ou Naucratis, estiment qu’il n’est pas nécessaire d’écrire un ouvrage pour justifier des droits des Bourbons d’Espagne au trône de France ne savent pas lire ou ont la mémoire courte.
En effet comment qualifier :
“Mémoire sur les droits de la Maison d’Anjou à la couronne de France” par Th. Deryssel, avocat, ancien batonnier, et publiée à Fribourg en Suisse, en 1885 et dont comtesse de Chambord paya de ses deniers les frais d’impression.
La thèse de Sixte-Henri de Bourbon-Parme : “Le Traité d’Utrecht et les lois fondamentales du royaume” soutenue en 1914.
Et plus récemment « Louis XX » de Daniel de Montplaisir qui ne fait rien d’autre que d’essayer de prouver les droits de Louis de Bourbon au trône de France.
Il y en eut bien d’autres, comme de juste pour tenter de faire comprendre leurs positions.
Dire qu’il faut être bien peu sûr de ses droits pour les défendre dans un livre est une malhonnêteté intellectuelle de plus de la part de certains pseudo légitimistes et qui se retourne contre leurs amis qui ont écrit sur le sujet.
On peut critiquer un ouvrage dans son contenu mais pas dans son existence.
C’est à croire que les pseudo légitimistes ont bien peur de lire certaines vérités qui dérangent.
jul
4 novembre 2013 @ 14:20
Cosmo,
Je n’ai pas eu besoin de lire les ouvrages que vous citez, et je ne pense pas être le seul Légitimiste à ne pas en avoir besoin pour avoir mon opinion :)
Puisque la généalogie nous suffit !
Mais je vous félicite pour vos lectures :)
Cosmo
4 novembre 2013 @ 15:43
Jul,
C’était juste pour répondre à votre argument sur l’inutilité des écrits concernant les Bourbons d’Espagne.
Apparemment pas tous les pseudo légitimistes ne pensent comme vous.
Cosmo
jul
4 novembre 2013 @ 19:07
Bonsoir Cosmo,
Oui oui j’ai bien compris, votre message de 9h14 s’adressait à moi et d’autres commentateurs.
Oui c’est sûr, tous ne pensent pas comme moi, mais j’ai plutôt l’impression d’exprimer une opinion qui n’est pas minoritaire.
Ce livre développe sûrement des arguments intéressants, essentiels pour défendre la prétention orléanistes qui est plus « subtile » et « raffinée » (pour ne pas dire « alambiquée » lol) , mais qui ne sont pas aussi fondamentaux que certaines évidences généalogiques pour les Légitimistes.
Je souhaite que ce livre rencontre le succès et qu’il serve aux études appliquées des orléanistes.
Pour ma part je ne crois pas qu’il faille être aussi savant pour savoir qui est le successeur de nos rois. Je pense que, dans leur sagesse, ils ont conçu les choses plus simplement, pour que la connaissance soit à la portée de tous, même des plus humbles.
Cosmo
4 novembre 2013 @ 22:41
Jul,
Ce ne sont pas les rois qui ont conçu dans leur sagesse mais les légistes qui ont mis au point une supercherie pour que la couronne de France ne tombe pas premièrement dans la Maison de Navarre et deuxièmement chez les Plantagenet.
Avaient-ils raison ou tort ? Beaucoup ont pensé à l’époque qu’ils avaient tort. La suite leur a donné raison.
Ironie de l’histoire, l’aîné de la descendance de Jeanne de France, reine de Navarre, écartée par ses oncles, grâce à leurs légistes n’était nul autre que Henri IV ! Et ce par son fils Navarre, puis les Armagnac, les d’Alençon et enfin les Bourbons ( Françoise d’Alençon ayant épousé Charles de Bourbon, grand-père de Henri IV.
L’humilité n’exclut en rien le désir de connaissance.
Cosmo
jul
5 novembre 2013 @ 13:49
Cosmo
Mais qui avait le dernier mot? les Rois !
Attention aux déduction , quand on change une donnée de l’histoire, c’est toute la suite qui est modifiée.
Les personnages (les femmes), s’ils n’ont plus la même place (deviennent héritières) ne contractent plus les mêmes alliances que celles qu’elles ont contractées étant en tant que non-successibles, particulièrement au Moyen Age et à l’époque moderne. Ce qui modifie toute leur descendance. etc…
C’est vrai l’humilité n’exclut pas le désir de connaissance. C’est un très bon moteur
Ce que je n’approuve pas, c’est quand le message fondamental est polluée (pour ne pas dire humiliée) par certains raffinements venant de doctrines d’autres époques.
Cosmo
5 novembre 2013 @ 22:04
Jul,
Message difficilement compréhensible !
Polluée ? Humiliée ?
Cosmo
jul
6 novembre 2013 @ 20:33
Oula oui Cosmo,
désolé pour les fautes
je reprends :
« Mais qui avait le dernier mot? les Rois !
Attention aux déductions , quand on change une donnée de l’histoire, c’est toute la suite qui est modifiée.
Un personnage (comme une princesse , s’il n’a plus la même place (si elle devient l’héritière de son père) ne contracte plus la même alliance (= se marie) que celle qu’il aurait contractée auparavant (en étant pas dans l’ordre de succession) , particulièrement au Moyen Age et à l’époque moderne. Ce qui modifie toute leur descendance. etc…
C’est vrai l’humilité n’exclut pas le désir de connaissance. C’est un très bon moteur
Ce que je n’approuve pas, c’est quand le message fondamental est pollué (pour ne pas dire humilié) par certains raffinements venant de doctrines d’autres époques.
belriv
4 novembre 2013 @ 17:16
Si les livres n’existaient pas, il faudrait les inventer, ils nous apprennent tant ! et, apportant de l’eau à nos moulins, ils leur permettent de mieux tourner, n’est-ce-pas ?
Le charme de cette querelle m’échappe toujours, mais je lirai cet ouvrage, qui pique ma curiosité.
Mélusine.
4 novembre 2013 @ 18:19
Si les livres n’existaient pas, il faudrait les inventer, tant ils nous apprennent ! et, en apportant de l’eau à nos moulins, leur permettent de mieux tourner, n’est-ce-pas ?
Le charme de cette querelle m’échappant toujours, je lirai cet ouvrage, car il pique ma curiosité.
jul
4 novembre 2013 @ 19:09
Tout dépend de quels livres lol
En certaines matières, l’interprétation personnelle des sources vaut mieux que les commentaires et toute la littérature influencés par le vécu de leurs auteurs et le contexte de rédaction.
Mélusine.
4 novembre 2013 @ 22:09
Bien sûr, jul, mais l’interprétation des sources par l’écrivain est intéressante pour le lecteur, qui se nourrit d’éléments nouveaux propres à enrichir ses connaissances ou (et) y trouve matière à contestation.
« l’impossible querelle dynastique entre cousins ». Je me demande si, en définitive, l’auteur suggèrera un arbitrage…
jul
4 novembre 2013 @ 22:33
Tout à fait Mélusine, mais alors le lecteur doit avoir conscience du contexte d’écriture, des opinions de l’auteur pour prendre le recul nécessaire et se forger sa propre opinion.
Vous savez l’arbitrage est tout trouvé :
les Orléans sont de droit princes du sang, et aucun Bourbon ne leur contestera cette place et position. Voyez l’exemple donné par Charles X qui traita fort bien le Duc d’Orléans, le comblant d’honneurs (mais qui s’empara ensuite du trône qui revenait à son petit-fils…).
Mélusine.
5 novembre 2013 @ 14:03
De même, jul, que j’avais eu plaisir à lire le « Louis XX » de Monsieur de Montplaisir, j’aurai également plaisir à savourer l’ouvrage de Monsieur Germain et sa préface du comte de Paris…
Ma curiosité me perdra, jul. Smile
Kalistéa
4 novembre 2013 @ 14:42
Alors si la généalogie suffit chers amis de mon cœur ,ce sont bien les Bourbon-Busset qui sont les « ainés des Bourbon « et vive le roi , comte de Bourbon-Busset
!En plus je dois dire que ce n’est pas un rasta: plus beau dans le genre distingué ,tu meurs!
Palatine
4 novembre 2013 @ 15:21
moi j’ai connu son père à l’époque où il était maire d’une commune (Ballincourt, je crois). Il ne jouait pas au descendant de Saint-Louis mais parlait de ses administrés. Par exemple, il disait que les père de cette époque étaient plus affectueux que ceux de son enfance, avec exemples à l’appui (enfant battus, etc). Sa femme buvait ses paroles et l’appelait « mon ange ».. Vous devez donc connaître son fils.
Kalistéa
4 novembre 2013 @ 20:10
Oui j’ai connu au Printemps dernier le comte de Bourbon-Busset fils de l’Académicien Jacques qui avait une ressemblance certaine avec Henri IV.
Pour la petite histoire je crois qu’il a été question il y a environ trente ans , de marier sa nièce, veuve de son fils qui était mort accidentellement fort jeune , à Alfonso Borbon- Dampierre..(.à condition que son mariage avec Carmen Martinez-Bordiu soit annulé canoniquement bien sur!)
Si ce mariage s’était fait celui-ci n’aurait pas tardé à mourir accidentellement aussi…La malheureuse Princesse aurait surement été accusée de porter malheur à ses époux!
Palatine
4 novembre 2013 @ 22:12
Oui,Laurence était le Lion. Quant à Kalistéa, je confirme : Jacques l’académicien avait un profil « bourbon ». Un peu avant son élection, des amis à lui m’avaient écrit « pour que je cotise à son épée d’académicien. Amusée, je me suis exécutée. C’est bien la seule fois que j’ai cotisé à ce genre de chose.
Gérard
4 novembre 2013 @ 22:02
Et elle était le Lion
Fan_de_Chantilly
4 novembre 2013 @ 17:39
Un fils d’académicien élu de la République, celà me semble très bien. Merci j’ai enfin ma troisième voie.
jul
4 novembre 2013 @ 18:52
Bonsoir Kalistéa
Oui et une généalogie avec les armes des différents personnes, c’est encore mieux :), car on apprend ainsi quelles sont les branches qui n’ont pas pu justifier d’un mariage de leur auteur (les Bourbon-Busset) et celles qui le peuvent ;)
Kalistéa
4 novembre 2013 @ 21:42
Et qu’est-ce que veut dire un mariage de nos jours?
On ne peut pas donner ACTUELLEMENT un titre fantaisiste à quelqu’un sous prétexte que l’époque et la République (bonne fille comme dit Cosmo) le tolèrent, parcequ’elles n’en ont »rien à cirer », ex « duc d’Anjou », et nier la validité d’un un mariage pour telle famille, a lors qu’à notre époque celui-ci n’est plus exigé pour la légitimité des enfants et que plus personne ne veut se marier en dehors des prêtres et des homosexuels!
MDR, vraiment!
jul
4 novembre 2013 @ 22:29
Kalistéa, je suis étonné de votre rélativisme face à au mariage, institution chrétienne à la base de toutes les monarchies européennes et d’encore de nombreuses familles de ses différentes sociétés.
Ce n’est pas parce que les personnes de même sexe ont le droit de se marier civilement et que des prêtres souhaitent obtenir ce droit que le mariage des personnes de sexe différents n’a plus de valeurs (aux yeux de Dieu ou de la société).
Si les Princes n’avaient plus besoin de se marier, pauvres de nous, nous ne pourrions plus nous réjouir de venir sur N&R :D ! Puisque c’est le respect de ces traditions qui en fait (en grande partie, pas complètement) le charme !
Kalistéa
5 novembre 2013 @ 22:47
Jul si vous faites l’âne pour avoir du foin ,on vous en donnera ,et bon appétit!
jul
6 novembre 2013 @ 20:28
Kalistéa,
Expliquez moi s’il vous plait en quoi mes propos sont des âneries si déjà vous me traitez d’âne.
aubert
4 novembre 2013 @ 14:56
aujourd’hui 4 Novembre nous connaitrons le lauréat du Goncourt.
belriv
4 novembre 2013 @ 16:57
Oui aubert et c’est Pierre Lemaître pour son livre « au revoir là-haut ». .. Smile
Corsica
4 novembre 2013 @ 17:27
Excellent Aubert !
Mélusine.
4 novembre 2013 @ 18:17
Oui, aubert et il s’agit de Pierre Lemaître pour son livre « Au revoir là-haut »… Smile
agnes
4 novembre 2013 @ 20:04
Demain on sera à 500 commentaires et le record de NR sera battu !
Bravo M, Germain, posez avec Charlène et votre livre et on explose les 1000 posts.
Mélusine.
4 novembre 2013 @ 22:13
Bonne idée, Agnès.
Palatine
4 novembre 2013 @ 22:16
non, Agnes, on est déja arrivé à 800 posts et la bataille de la Querelle dure depuis mon arrivée sur le site, soit début 2010.
HRC
5 novembre 2013 @ 15:09
bien avant, Palatine, mais ce qui est nouveau c’est le blog de rencontre qu’est N§R
erwan
7 novembre 2013 @ 00:57
La royauté est dans le pré, chère HRC. Nous partageons le même agacement.
Michèle
5 novembre 2013 @ 17:24
815 réflexions au sujet du livre « Louis XX, petit fils du Roi Soleil »
21 juin 2011.
Marquise
6 novembre 2013 @ 01:17
Excellent! :-)
Une autre suggestion:
Et si, pour réconcilier tout le monde, on offrait l’hypothétique et fantasmatique couronne de France à un prince allemand ou danois, comme au 19ème siècle???
OK, OK, je sors avant de me faire trucider! :-)
R-N
7 novembre 2013 @ 02:14
Marquise,
C’est une très bonne idée !
Gérard
13 novembre 2013 @ 19:56
Oui ou au fils d’une princesse allemande…
Lady Chatturlante
4 novembre 2013 @ 20:25
Je félicite l’auteur.
Il a bien du mérite d’écrire un livre sur un sujet dont le titre révèle qu’il est impossible.
Enfin, si j’ai bien compris…
AUDOUIN
5 novembre 2013 @ 10:49
Ce n’est pas le premier livre sur le sujet que les d’Orléans mettent sur le marché pour soutenir leurs prétentions. En 1958, feu le Comte de Paris qui se voyait déjà succéder à De Gaulle sur le trône, avait demandé à son affidé, Guy Coutant (de Saisseval) de lui rédiger un ouvrage sur les soi-disant droits de sa famille. En 1987, prenant ombrage de la notoriété grandissante du Prince Alphonse de Bourbon, duc d’Anjou et de l’accueil chaleureux que celui-ci recevait partout en France à l’occasion du Millénaire capétien, le chef de la branche cadette fit rééditer dans l’urgence le bouquin, intitulé (par antiphrase sans doute) « Légitimité monarchique » et augmenté d’une préface de son cru. Bouquin qui jusqu’à aujourd’hui tenait lieu de vulgate aux orléanistes.
L’actuel Comte de Paris met donc ses pas dans ceux de l’ancien en réitérant la même opération avec Germain.
Rien de nouveau sous le lambel!
AUDOUIN
Cosmo
5 novembre 2013 @ 13:29
Audoin,
Vous avez tout faux.
Cosmo
AUDOUIN
5 novembre 2013 @ 15:39
Jugement lapidaire formulé ab irato dont je me contrefiche
AUDOUIN
Cosmo
5 novembre 2013 @ 22:06
Mais vous avez tout faux , quand même !
Cosmo
Naucratis
7 novembre 2013 @ 08:50
Audouin,
Cosmo pourrait terminer son message par un « na ! » aussi péremptoire que le ton qu’il utilise d’ordinaire, sans plus argumenter qu’il ne le fait d’ordinaire.
AUDOUIN
8 novembre 2013 @ 00:04
Bien vu cher Naucratis! Avec Cosmo, on a forcément « tout faux » quand on ne dit pas comme lui…Alors, comme un gosse, il tape du pied.
AUDOUIN
Cosmo
8 novembre 2013 @ 01:18
Et oui, Audoin et Naucratis, je tape du pied, je dis Na mais cela n’empêche que vous avez tout faux, quand même !
Désolé d’insister !
Cosmo
AUDOUIN
8 novembre 2013 @ 10:22
A force de se dire « désolé », le cher homme en devient forcément désolant. A ce stade, il n’y a plus beaucoup de remèdes… Point fin.
AUDOUIN
R-N
5 novembre 2013 @ 14:36
Audoin,
sans parler d’une multitude de plaquettes diffusées par le secrétariat du Prince durant quelques décennies.
AUDOUIN
6 novembre 2013 @ 08:56
Merci R-N. Mais attention, cher ami, vous risquez de vous entendre dire par Cosmo que « vous avez tout faux ». Le Monsieur Je-sais-tout de N&R n’aime rien tant en effet que de distribuer les bonnes et les mauvaises notes sur ce ton péremptoire de maître d’école en retraite qui n’appartient qu’à lui…
AUDOUIN
Cosmo
6 novembre 2013 @ 13:46
Audoin,
Je vous ai déjà pris en flagrant délit de dire n’importe quoi.
De quoi êtes-vous retraité ? De la désinformation volontaire ?
Cosmo
R-N
7 novembre 2013 @ 02:32
Merci Audouin.
Cosmo,
J’ai l’impression que ce point provient d’un quiproquo. Plus haut déjà, vous répondiez à Jul, je crois, que des ouvrages légitimistes avaient été publiés. Mais sa remarque initiale était, en somme, que si le camp d’Orléans est sûr de son fait, comme ici le laissent entendre ses partisans, leurs propres ouvrages devraient être inutiles. Il n’a jamais dit que les ouvrages défendant la cause légitimiste n’existaient pas ou étaient inutiles. Elle souffrait justement d’un déficit de diffusion.
Cosmo
7 novembre 2013 @ 09:27
R-N,
Je ne comprends pas le raisonnement de Jul. Un livre n’est pas un pamphlet. Mais s’il convient à un camp ou à l’autre, où est le problème.
La compréhension du légitimisme ou de l’orléanisme, pour un public non averti, ne peut se faire qu’à travers la lecture.
Je me suis insurgé contre le procès d’intention fait à un livre, simplement à cause de son existence et du préfacier.
Je sais que n’est pas votre attitude.
Cosmo
R-N
9 novembre 2013 @ 15:34
Cosmo,
Merci de votre réponse.
Anne Souris
5 novembre 2013 @ 11:39
Si quelqu’un souhaite ici avoir l’avis d’une « française moyenne », passionnée d’histoire, fondamentalement monarchiste mais complètement neutre quant à la querelle légitimo-orléaniste, voilà ce que je ferais si, un jour, on me demandait mon avis via les urnes (car nous sommes tous, d’accord, j’ose l’espérer, pour reconnaître qu’une monarchie ne serait rétablie que pas ce biais). Je ne regarderai pas la généalogie des candidats – les deux prétendants descendant en effet chacun d’un de nos rois – mais j’observerai avec minutie leurs actions, leurs propos, leurs engagements pour la France. Je me renseignerai sur le comportement de leurs épouses : actions charitables, prises de position, aides aux plus démunis… Et j’aviserai alors, en toute conscience, pour choisir celui des deux qui me semble le plus « légitime » à devenir le « premier des Français ». Se disputer quant à savoir lequel est le véritable prétendant aujourd’hui n’a pas de sens puisque si la monarchie devait être rétablie un jour, elle ne se ferait que via un référendum, et le peuple souverain choisirait entre ceux qui se présenteraient. Voilà l’avis d’une petite souris, qui vaut ce qu’il vaut ! Bonne journée à tous !
Cosmo
5 novembre 2013 @ 13:28
Anne Souris,
Votre avis en vaut largement d’autres. Il est évident que la monarchie ne pourrait être rétablie qu’avec l’accord du peuple.
On reproche assez aux gouvernants actuels d’en être bien loin…
Tout candidat au trône se verrait passer à la loupe.
Cordialement
Cosmo
Anne Souris
5 novembre 2013 @ 14:03
Et bien, si la monarchie ne peut être rétablie qu’avec l’accord du peuple, à travers un référendum, voilà qui vide votre querelle (« votre » au sens large du terme bien entendu, je ne voudrais pas vous accuser d’en être l’origine, alors que vos commentaires sont toujours si pondérés !) de son sens généalogique : bien évidemment, libre à chacun de soutenir le candidat de son choix, mais pas d’après des considérations de lignée. Seules les compétences, le charisme et l’engagement pour la France doivent entrer en ligne de compte, non ?
R-N
5 novembre 2013 @ 14:32
Anne Souris,
Je partage votre avis sur la nécessité absolue d’une consultation générale par le scrutin. Il ne s’agirait pas d’une restauration mais d’une instauration. Il y aurait nécessairement d’autres candidats, ne serait-ce que les Napoléon. Il y aurait d’autres Capétiens que les deux princes les plus connus : Bourbon-Parme par exemple, qui sont les plus légitimes. Il y aurait aussi des non Capétiens.
Il faudrait que ce référendum (cela pourrait être un vote) soit considéré comme une étape décisive, tout l’inverse du referendum de 2005 qui n’avait pour but que de se moquer de tout le monde.
Sur l’engagement des épouses, je poserais un léger bémol, car leur rôle, plus ou moins engagé dans l’action caritative par exemple, n’aurait pas de portée sur cette monarchie. Les engagements de toutes les épouses de président, et de toutes les princesses des monarchies actuelles, se ressemblent finalement. C’est sur le contenu de la monarchie qui devrait décider.
Il y aurait quelque chose de capital, dans cette occasion, si elle se produisait : que, pour les deux candidats les plus connus, le phénomène ne soit pas entravé par la vieille dispute dynastique. Il faudrait aussi que les royalistes soient capable de se rassembler, car c’est leur division qui a empêché le retour monarchique, possible après 1870. Ce n’est pas secondaire, mais bien une question centrale. Si survenait une contestation suffisante pour remettre en cause le régime républicain, existeraient toujours des pro-républicains et des anti-monarchistes. Il y aurait des partisans d’une autre république par exemple, et de plusieurs autres divers systèmes. La fourchette favorable aux monarchistes, devrait obligatoirement comprendre ces deux tendances (Orléans et Bourbon) pour avoir une chance de l’emporter. Il existe aussi une forte tradition française de type bonapartiste, qui ressurgirait.
Il faut donc que cette question soit résolue avant, et cela est possible, mais cette solution n’existe pas pour l’instant.
Si l’occasion se produisait aujourd’hui, tout serait pollué et empêché par cette question dynastique.
Voilà mon avis, et bonne journée à la petite souris.
Anne Souris
6 novembre 2013 @ 09:53
R-N,
Merci pour votre réponse complète. Je vous rejoins totalement sur la nécessité pour les monarchistes de se rejoindre pour que se créée une éventuelle chance de retour à une monarchie.
Pourquoi ne pas attendre la génération suivante et marier l’aîné Orléans avec l’aînée Bourbons ? Voilà qui règlerait la question de manière romantique et pacifique ! Sur cette note de légèreté, je vous souhaite une excellente journée !
HRC
6 novembre 2013 @ 13:16
désolée, ce n’est même pas drôle pour moi.
Sigismond
6 novembre 2013 @ 13:36
Anne Souris,
Il faudrait dans ce cas marier le duc de Bourgogne avec Antoinette d’Orléans. Mais laissons les deux intéressés choisir eux-mêmes leur destin !
Marie de Bourgogne
6 novembre 2013 @ 13:57
Le Duc de Bourgogne ? Les bourguignons ne reconnaissent que 4 Ducs. Le dernier est mort en 1477.
Les suivants ne nous intéressent pas.
Bon après midi
Naucratis
7 novembre 2013 @ 08:48
Voilà Ue Marie de Bourgogne prétend parler au nom des Bourguignons…
En bonne orléaniste, elle ne sait que prétendre…
Marie de Bourgogne
7 novembre 2013 @ 22:02
@ naucratis
Je ne prétends pas, JE SUIS ^^
R-N
7 novembre 2013 @ 02:39
Merci Anne Souris.
Ce mariage assoupirait le principal de la dispute, mais pour ceux qui sont attachés à la résolution des droits, cela changerait pas vraiment !
Je vous souhaite une excellent journée de jeudi, maintenant !
Actarus
5 novembre 2013 @ 19:03
Bonjour Anne Souris,
votre opinion est intéressante, mais je pense que vous mélangez deux choses. D’un côté, la consultation populaire sur le remplacement de la République par une Monarchie nouvelle ; de l’autre, le choix du Roi parmi les représentants des dynasties ayant autrefois régné.
Dans ce dernier cas, il s’agit d’un retour, fut-ce une fois, à l’ancien principe électif. Mais alors, pourquoi ne pas envisager la candidature d’un haut fonctionnaire au fait des affaires, plutôt que celles de rejetons des races royales déconnectées des réalités du pouvoir depuis le XIXe siècle ? Après tout, de façon comparable, le duc des Francs en l’an 987 était l’équivalent d’un haut fonctionnaire de notre temps. ;-)
Kalistéa
5 novembre 2013 @ 22:57
Chère petite souris, le principe monarchique repose avant tout sur la continuité que suppose l’hérédité, on ne peut donc sans hérésie parler de référendum et d’élections pour instaurer un monarque!
Anne Souris
6 novembre 2013 @ 09:51
Chers Actarus et Kalistea,
Je pense que nous sommes d’accord sur le fait que la première étape est celle qui consiste à consulter le peuple sur le remplacement de la république par une monarchie, non ? Vous affirmez toutefois que le souverain ne doit ensuite pas être élu, mais choisi parmi les descendants des rois : mais alors, choisi par qui ? comment ? Je ne vois pas bien comment vous passeriez cette seconde étape ?
Et depuis un certain baptême dans le Jourdain, on n’a pas revu de colombe descendre des cieux et une voix proclamer « celui-ci est mon Fils »… Quoique ce serait, je le reconnais, la solution la plus simple ! ;-)
Actarus
6 novembre 2013 @ 14:32
Ah non non non… Ratatouille. ;-)
Je n’ai pas écrit que dans le cas d’une instauration le souverain devait obligatoirement descendre des dynasties ayant autrefois régné sur la France, car je n’écris pas les mêmes choses que Kalistéa, Dieu merci ! ^^
J’ai écrit que s’il devait y avoir recours à l’élection pour désigner le nouveau souverain, nous ne devions pas nous limiter aux descendants des anciennes dynasties car ils sont déconnectés des réalités du pouvoir depuis trop longtemps. ;-)
ELISABETH-LOUISE
6 novembre 2013 @ 17:03
Anne souris, je rejoins vos commentaires empreints de réalisme;
Gérard
6 novembre 2013 @ 21:06
Il est inenvisageable que le Peuple se prononce en faveur d’un candidat choisi en dehors des Capétiens ou des Bonaparte, non pas tant d’un point de vue juridique mais d’un point de vue politique. Imagine-t-on Messieurs Hollande ou Sarkozy ou je ne sais qui se présenter devant le Peuple pour demander à être roi ? Ce serait grotesque indépendamment de la qualité de ces Messieurs et ce serait grotesque pour n’importe quel citoyen ordinaire a fortiori. Si l’on se souvient des événements historiques, lorsque Bonaparte crée sa dynastie il est un héros national au sortir d’une grande crise. Lorsque le roi David fut appelé à succéder au roi Saül il n’était déjà plus un jeune berger de bonne famille, il était déjà un héros militaire et l’ami du fils du roi et ce bien entendu indépendamment de l’aide que Dieu lui apportait. « Le premier qui fut roi… ». On pourrait citer l’exemple de la Serbie. Dans les pays où la monarchie fut rétablie à un moment de l’histoire c’est vers le prétendant légitime que se tournèrent les chefs d’État, qu’ils aient été Monk ou Franco, et à défaut du prétendant légitime son propre héritier, et ce avec le consensus populaire. Au XIXe siècle quand il a fallu trouver des rois pour des pays nouveaux et même au début du XXe on a choisi des princes étrangers qui recueilleraient l’accord des Puissances.
Aujourd’hui quel citoyen français voudrait se lier pour toujours à une famille même si le chef de cette famille est un héros ? Lorsque le général de Gaulle était au faîte de sa gloire, il avait certes des ennemis parmi les admirateurs du maréchal Pétain, et il en eut beaucoup plus ensuite du fait de la fin de la guerre d’Algérie et de l’indépendance, mais il reste que l’immense majorité des Français était derrière lui et l’idée a germé pour quelques-uns qu’il ait pour successeur son fils, la presse s’en est fait l’écho, mais quels que fussent les mérites de l’amiral de Gaulle cette hypothèse fit sourire.
Si un jour les Français veulent établir une tête de l’État constante totalement indépendante des partis, non soumise à l’élection et la contestation, ils ne pourront donc se tourner que vers les représentants des deux anciennes races souveraines qui nous restent. On peut alors penser qu’ils préféreront un Français vivant en France et dont la famille a partagé le sort des familles françaises au cours des siècles. S’il m’est permis de donner mon opinion, je crois qu’une solution monarchique, une restauration ou une instauration monarchique, aurait en France son intérêt et éviterait notamment cette mouvance fréquente à la tête de l’État, cette division de la France en deux clans et ce mélange des genres avec un chef de l’État chef de parti et ainsi confronté à des situations difficiles où sa légitimité est constamment remise en doute aux yeux du monde. Qui souhaiterait se lier pour l’éternité (aujourd’hui certes bien relative) avec une famille dont on ne connaîtrait rien ou qui n’a pas partagé pendant plus de trois siècles le sort des Français ?
Ce ne serait pas justice d’ailleurs qu’une famille d’ascendance espagnole par exemple vienne prendre la place qui a été maintenue contre vents et marées par une famille française continûment et avec l’aide d’une foule de Français fidèles. Dans une telle perspective effectivement je préférerais le maintien des institutions en place plutôt que de remettre le sort du pays durablement entre les mains d’une famille illustre mais qui a perdu pendant trois siècles son caractère français et non pas par l’exil et sans compensation mais pour une couronne magnifique et pour les immenses et riches territoires de l’Hispanité. Ce serait aussi en quelque sorte à nouveau condamner Jeanne d’Arc qui comprit que Dieu préférait le roi de Bourges au roi d’Angleterre malgré ses ascendances françaises.
Pour qu’une monarchie soit réinstaurée il faut en effet que l’on en sente le besoin ou au moins qu’on en ait le désir. Nous n’en sommes pas certes au temps où l’Éternel eut pitié des Hébreux et dit à Samuel : « Écoute-les et établis un roi sur eux». Mais ce temps était venu parce que les peuples voisins avaient des rois.
Nous connaissons les Orléans, ils ont toujours été avec nous, nous n’avons pas besoin d’aller chercher des princes illustres parmi les Bourbons qui ont régné en Espagne, à Naples ou à Parme. Nous avons une famille royale française et Patrick Germain dans son étude magnifique nous montre que c’est précisément la famille royale légitime. L’épopée des Bonaparte a été grandiose avec deux empereurs exceptionnels mais ce n’était que des moments fulgurants qui ne pouvaient s’inscrire dans la durée puisqu’ils étaient le fruit du césarisme, et qui en firent payer le prix en vies humaines à l’Europe sous le Premier Empire.
Je crois donc fermement que ceux qui souhaitent une instauration monarchique en France doivent se réunir à nouveau autour du seul prétendant qui vaille. Après le comte de Paris viendra le tour du duc de Vendôme dans le sang duquel sont réunis ceux de Louis-Philippe et de Charles X, de Louis XIV, d’Henri IV et de Saint Louis. Qu’on ne me dise pas que ce faisant j’ai mépris de l’étranger ou du Français récent. Je crois que s’il y a bien un moment dans l’histoire où il doit y avoir une préférence nationale c’est au moment de se choisir un roi lorsque nous avons la chance d’avoir dans notre pays une famille royale.
Cosmo
7 novembre 2013 @ 20:47
Cher Gérard,
Votre texte est remarquable dans sa synthèse et dans son approche réaliste de la situation.
Il faut être obtus ou guidé par des sentiments pas très nobles pour aller chercher en Espagne un roi dont les ancêtres depuis trois siècles ont eu d’autres préoccupations que françaises. Le roi d’Espagne a parfaitement conscience de l’absurdité de cette situation qui remet en cause engagement et traités.
Les princes Jacques, Alphonse et Louis de Bourbon font penser à des acteurs qui privés d’un premier rôle cherchent désespérément un engagement. Le seul problème est que la France n’est pas un théâtre et les Français des spectateurs.
Les pseudo-légitimistes se disent monarchistes. ne se rendent-ils pas compte que leur attitude ruine tout espoir de restauration s’il en est un ?
Amicalement
Cosmo
R-N
11 novembre 2013 @ 22:35
Gérard,
L’hypothèse d’une succession du Général de Gaulle ne fit justement pas sourire, car des sondages indiquaient que si l’Amiral se présentait, les Français seraient derrière lui. C’est lui-même qui avait refusé cette possibilité, sans doute conscient qu’il ne possédait pas les qualités d’un chef d’état.
Il est évident que les candidats non Capétiens qui se présenteraient si la monarchie était envisagée, seraient d’illustre origine, ou peut-être, des personnages d’origine non royale, voire tout simplement ordinaire. Mais en aucun cas on ne pourrait avoir affaire à un de ces personnages connus que vous citez.
Mais je partage bien sûr votre avis sur l’intérêt pour la France d’une solution monarchique, sans y joindre votre analyse sur les deux branches, mais je comprends les raisons que vous présentez.
Philippe gain d'enquin
5 novembre 2013 @ 11:53
Génial, encore 90 (89 en déduisant le mien) messages et l’on atteindra les 500 !!! Merci à Régine de nous avoir créé « Le Regine’s book des records »; Cher Cosmo, tout ceci mérite « une coupe », « un jaune », « un blanc cas », « une Gueuze », bref, notre hôtesse a sans doute déjà tout prévu… (lol) PGE
HRC
5 novembre 2013 @ 15:06
à Philippe dit le républicain, il a raison de demander une distinction entre les 2 pseudos, car Philippe–le nouveau dit n’importe quoi sur les émeutes de juin 1848 à Paris, entre autres.
pas grave
je suis toujours surprise par N-R qui restera fidèle à Louis même si les tests ADN sont contre lui et ne va pas sur le site (Vexilla Galliae) qui le reçoit. Le terme de Foi serait impropre, et pourtant cele y ressemble.
(je n’arrive pas à placer mes réponses où je le souhaiterais)
R-N
7 novembre 2013 @ 02:53
HRC,
J’ai bien trouvé votre réponse. Pourquoi le sujet monarchique (pour l’appeller ainsi dans son ensemble) devrait être d’un seul coup subordonné à des découvertes très récentes, d’ailleurs pas encore maîtrisées, et qui ne recouvrent qu’une partie de la question. Il existe le droit, qui n’est pas le moindre. Il y en a d’autres aussi.
Pour ce qui est de Vexilla Galliae, il s’agit d’un site très marqué, et dont les idées sont à l’opposé des miennes. Si un groupe choisit de parler de Louis, cela ne m’engage pas. Je ne soutiens que les droits dynastiques de Louis vis-à-vis des Orléans.
Saturnin
5 novembre 2013 @ 16:38
Un ouvrage préfacé par ce pauvre d’Henri d’Orléans ne saurait prétendre mettre fin aux prétentions démentielles des descendants du régicide Philippe-Egalité.
Il ne saurait non plus mettre en cause la légitimité du véritable successeur des rois de France, le prince Louis de Bourbon, duc d’Anjou.
Fan_de_Chantilly
5 novembre 2013 @ 20:05
Vive le Roi ! (de qui ? de quoi ?)
En bon pyrénéen que je suis, juste entre les deux fronts si j’ai suivi je dirais donc :
Vive le co-prince d’Andorre réélu tous les 5 ans maintenant. Elle n’est pas belle notre République ?
Durand Philippe
5 novembre 2013 @ 20:29
En effet il est bien évident que la monarchie ne pourra être rétablie qu’avec l’accord et le vote des Français, mais plus on parle de ce sujet au combien sensible et plus celui-ci sera proche de la validation et donc l’acceptation de tous.
HRC
6 novembre 2013 @ 00:14
je case ici une réponse à R-N sur le comte de Chambord
je ne suis pas spécialiste de cette question, cad la reconnaissance des Orléans par Chambord comme ses héritiers, j »ai en tête « qu’ils sont ses fils », cité par Ph Delorme mais il n’est pas le seul
et si ils avaient fait le choix du drapeau blanc pour avoir sa reconnaissance, je ne serais ici du tout. Ce débat a beaucoup moins d’importance pour moi qui ai appris Utrecht que les soutiens actuels de Louis de Bourbon. c’est le présent qui me concerne et m’intrigue dans l’affaire.
R-N
7 novembre 2013 @ 03:01
HRC,
La phrase paternelle du Comte de Chambord, bien connue, n’implique pas de reconnaissance d’une succession dynastique, et il faut replacer les autres phrases qui, elles, introduisaient au moins de sérieux doutes, si on ne veut pas leur prêter un sens définitivement défavorable aux Orléans : « mon successeur sera celui qui aura le droit ».
Cosmo
7 novembre 2013 @ 20:36
R-N,
Rien n’interdit de penser que le comte de Chambord avait son cousin Paris en tête quand il a prononcé cette phrase.
Il n’a jamais dit que les princes d’Espagne étaient ses fils.
La symbolique a un sens.
Cosmo
R-N
9 novembre 2013 @ 15:21
Cosmo,
La symbolique a un sens, quand on en trouve la clé.
L’absence de désignation par le Comte de Chambord est un fait.
Gérard
7 novembre 2013 @ 23:28
Pourquoi le comte de Chambord se serait tourné faute de fils vers quelqu’un d’autre que son grand-père vénéré, son grand-oncle Louis XVIII, et le Roi Martyr et toute la tradition désignait ? Le premier prince du sang royal de France.
jul
8 novembre 2013 @ 07:26
Il ne l’a peut être pas dit,
mais il en a donné témoignage public ;) car il était très proche d’eux.
Mieux vaut des gestes que des paroles.
Pourquoi aucun des enfants du Comte de Paris n’étaient-ils les filleuls du Chef de Maison, c’était une coutume pourtant habituelles pour une branche qui se proclamait cadette mais héritière, même encore aujourd’hui (Voyez les Savoie-Aoste et les Orléans)
Je pense que le Comte de Paris n’en a pas fait la demande au Comte de Chambord. Mais je peux me tromper.
Que pensait le Comte de Chambord du mariage de son « héritier » (pour les orléanistes) le Comte de Paris ?
Ne voulait-il pas lui faire contracter une alliance plus significative pour les royalistes Français?
S’est-il préoccupé de son mariage?
Ce sont de ma part des questions, car ils ont peut-être échangé ensemble une correspondance à ce sujet, vous savez peut-être.
Cosmo
8 novembre 2013 @ 09:47
Jul,
Vous avez raison. Il vaut mieux des actes et il n’a cessé d’en multiplier envers ses cousins Orléans.
Quant à ses neveux Parme, il les aimait tout simplement. Je ne suis pas sûr qu’il ait aimé don Carlos.
Au moment du mariage du comte de Paris, les liens avec le comte de Chambord étaient plutôt distendus et la question de la réconciliation était pendante. L’entrevue de Nervi en 1856 n’avait pas donné les résultats espérés par le comte de Chambord. Il était impensable qu’il s’en mêlât.
Pour les baptêmes, en effet, le comte de Chambord aurait pu être le parrain des derniers enfants du comte de Paris mais la coutume aurait voulu que l’on y associât la comtesse de Chambord. Impensable ! Elle n’aurait jamais consenti à tenir sur les fonds baptismaux le descendant de suppôts de la Révolution. L’amour du prochain a des limites.
Cosmo
jul
8 novembre 2013 @ 13:56
Cosmo,
C’est diaboliser la Comtesse de Chambord que d’imaginer qu’elle n’aurait pas rempli un devoir aussi chrétien.
Les Orléans, princes chrétiens, qui avaient tant le sens du devoir, auraient bien laissés de côté une éventuelle mésentente avec la Comtesse de Chambord, non?
Ainsi le Comte de Chambord ne se serait pas préoccupé du mariage de son « héritier »… ? ne serait pas intervenu en sa faveur malgré leur distance ?
Ne l’aurait pas conseillé ?
Il ne devait donc pas être persuadé que Philippe d’Orléans était son héritier, puisqu’il aurait dépassé ses appréhensions dans l’intérêt de sa succession.
Le Comte de Chambord aimait tant et voyait tant son successeur en Charles de Bourbon qu’il lui donna la plus proche (et la plus précieuse) princesse de son entourage.
C’est bien qu’il incarnait la Légitimité, au moins en Espagne, vous me le concéderez?
Pouvait-il donc avoir une opinion différente dans le cas de la France?
Quand on pèse les actes du Comte de Chambord envers Charles de Bourbon et ceux envers Philippe d’Orléans on voit bien de quel côté la balance pèse le plus lourd.
Le Comte de Paris a-t-il été décoré du Saint-Esprit par celui qu’il reconnaissait comme chef de Maison ?
Il ne lui aurait pas fait l’offense de refuser quand même?
C’est encore une question que je me pose sans avoir de réponse.
A qui ont été confiés ces nobles insignes et souvenirs ? à Charles de Bourbon, non ?
Cosmo
9 novembre 2013 @ 17:31
Jul,
En effet, le comte de Chambord ne rconnaissait pas Isabelle II comme reine d’Espagne.
Mais vous confondes ordres de chevalerie et légitimité. Depuis quand les ordres de Saint-Louis ou du Saint-Esprit ont été les garants de la légitimités ? La Toison d’Or est-elle le symbole de la légitimité Hasbourg ou espagnole ? Non !
Le comte de Chambord ne pouvait en aucun cas intervenir dans le mariage du comte de Paris à la date de celui-ci. Héritier dynastique ou pas, les liens entre les famille étaient tendus à l’époque.
Le comte de Chambord préférait don Carlos au comte de Paris. J’en suis persuadé comme vous. Mais n’a-t-on pas vu des pères préféré leur cadet à l’aîné ?
Ne mélangez pas tout !
Les sentiments personnels du comte de Chambord n’entraient pas en jeu dans la succession dynastique et il a fait en faveur de ses cousins Orléans le maximum de gestes que ses sentiments personnels lui permettaient mais assez pour qu’il soit compris que le comte de Paris était son héritier dynastique.
Vous et vos amis avez une façon incroyable de triturer les fais et l’histoire .
Cosmo
erwan
6 novembre 2013 @ 01:07
Je m’ennuie mais je suis bien heureux que Patrick Germain bénéficie d’un bel éclairage sur un ouvrage qui n’a pas été lu.
La critique est nécessaire mais attendons la parution de l’ouvrage pour apprécier ou pas l’auteur.
Le délit de sale plume accordé par certains au comte de Paris me dérange.
La Vème République a une issue naturelle: la monarchie.
Je doute qu’un prince étranger entretenu par une fortune vénézuellienne dont on ignore l’origine puisse incarner l’avenir d’une nation frappée par la confusion.
Cosmo
6 novembre 2013 @ 09:48
Cher Erwan,
Il est extraordinaire de voir que la seule préface du comte de Paris déchaîne tant de hargne chez certains. Il faut en effet lire avant de juger un ouvrage.
En réalité pour les pseudo-légitimistes, ou du moins la plupart d’entre eux, poser la question « Bourbon ou Orléans » est déjà un crime.
Bonne Journée
Cosmo
Mayg
6 novembre 2013 @ 18:09
Cosmo,
Ce n’est en aucun cas un crime que de poser la question Bourbon ou Orléans, bien au contraire.
Mais en accordant la préface de ce livre à une des parties prenante de l’affaire, l’auteur n’a pas fait preuve de neutralité.
Il avait pourtant deux solutions:
– accorder la préface aux deux prétendants
– ne l’accorder à aucun d’entre eux.
En choisissant le Comte de Paris, pour moi il a de ce fait choisi son camp…
Cosmo
7 novembre 2013 @ 00:22
Mayg,
Chacun fait ce qu’il veut dans la vie. Votre liberté à vous est de ne pas lire ce livre, mieux, d’oublier son existence.
Cosmo
erwan
7 novembre 2013 @ 00:53
Mayg,
Vous n’avez pu lire la préface du comte de Paris.
Attendez la parution avant d’exercer votre droit critique…ou pas.
L’impatience teintée de mépris est un choix de vie. Évitez de l’imposer à ceux qui préfèrent une autre voie.
AUDOUIN
8 novembre 2013 @ 10:46
Voici ce que déclare Henri d’Orléans sur son site. C’est fort mal écrit, j’en conviens. Mais c’est néanmoins très clair. Il faut une fois de plus « prouver » que les d’Orléans sont « légitimes ». Depuis 1883, ils s’escriment à « prouver ». Mais qui veut trop prouver
ne prouve rien.
« Prochainement, un livre très documenté qui paraîtra fin Novembre aux Editions Du Puy de Clinchamps, « Le Roi Légitime » de Monsieur Patrick Germain, prouve que les seuls réels Bourbon d’Espagne sont le Roi Juan-Carlos et le Prince Felipe, Prince des Asturies, et que les seuls à pouvoir prétendre à la couronne de France sont les Bourbon Orléans, la branche capétienne dont je suis devenu le serviteur et le chef.
Certes nous sommes sous un régime Républicain, néanmoins la dynastie capétienne que nous incarnons en France ne doit pas se laisser envahir par des intrigants, auquel le Roi d’Espagne, lui-même avait enlevé le prédicat d’Altesse Royale. »
Et c’est signé:
« Henri Comte de Paris
Duc de France
Paris 11 Octobre 2013 »
erwan
7 novembre 2013 @ 01:14
Cher Cosmo,
J’apprécie votre fidélité au label « pseudo-légitimiste », votre création.
L’auteur de l’ouvrage a sans doute plus de distance avec son sujet même si une conclusion est nécessaire.
J’ai hâte de lire ce livre et sa préface.
Le comte de Paris partage-t-il le talent de son père ou de l’archiduc Otto pour cet exercice?
Bien à vous.
Cosmo
7 novembre 2013 @ 20:33
Cher Erwan,
Je vous remercie pour votre appréciation.
Si l’on prend l’ordre des choses, en 1883 le comte de Paris a été reconnu comme l’héritier légitime du comte de Chambord. Seule ne s’est pas ralliée une infime minorité que l’on peut compter sur les doigts d’une main et a commencé à contester les droits du comte de Paris. Il a fallu les efforts extraordinaires de Bauffremont et Pinoteau pour après la deuxième guerre mondiale mettre en scène le duc de Ségovie, et encore parce qu’écarté de la couronne d’Espagne. Ce sont eux qui, paraît-il , lui ont suggéré cette position. Il en le savait pas. Et c’est celle dont il était séparé, Emmanuella de Dampierre, qui, paraît-il, prit les choses en mains.
Bref, tout cela n’est pas très sérieux, même si nos amis du site s’y accrochent comme des arapèdes à leur rocher. C’est vraiment de la pseudo-légitimité, presque du vaudeville.
Amicalement
Cosmo
R-N
7 novembre 2013 @ 03:10
Cosmo,
Je suis d’accord avec Mayg. Et au-delà de ce déséquilibre, je pense que c’est le livre qui peut en être affaibli, car ses arguments devraient se suffire.
Maintenant, ne gâchons pas le plaisir de l’auteur. Même si je ne serai vraisemblablement pas du même avis, je gage que l’auteur fournira une démonstration de qualité.
erwan
7 novembre 2013 @ 23:54
J’envie votre certitude du déséquilibre d’un ouvrage à paraître.
Je pense que le comte de Paris est capable, sans être coupable, d’harmonie.
Gérard
7 novembre 2013 @ 23:23
Très juste Erwan.
Sigismond
6 novembre 2013 @ 09:02
« Rien de nouveau sous le lambel! »
Excellent Audouin, et d’un humour très roboratif :-)
Vous avez magistralement résumé en peu de mots, judicieusement choisis, cette farce que constitue un livre dont le contenu, quel qu’il soit (désolé pour l’auteur, que je ne connais pas, sinon qu’il semble être plutôt un spécialiste des Habsbourg-Lorraine), est d’avance discrédité par la simple mention du préfacier (et du titre pompeux et imposteur dont ce dernier persiste à s’affubler).
R-N, je suis stupéfait par votre affirmation « Bourbon-Parme par exemple, qui sont les plus légitimes ». Vous aussi, comme Neoclassique, vous faites de Louise d’Artois un chevalier d’Éon ?
Les Français sont pleins de bon sens, et la simple lecture de l’arbre généalogique désigne Monseigneur le duc d’Anjou. Tout autre « candidat » n’aurait pas plus de légitimité que M. Dupont ou Mme Durand.
Marie de Bourgogne
6 novembre 2013 @ 14:02
M. Dupont ou Mme Durand ont eu sans doute des enfants ou des parents morts pour la France. Mr Dupont et Mme Durand vivent en France et payent leurs impôts en France. Je doute fortement qu’un arbre généalogique (eux même en possèdent sans doute un) leur suffisent.
Bon après midi
Sigismond
7 novembre 2013 @ 04:59
Les « Dupont-Durand », cela n’a rien de péjoratif. J’en suis un moi-même, les (vrais) nobles ne sont que quelques milliers, sur soixante millions de Dupont-Durand. Nous sommes tous des Francs dans l’âme (avec cet esprit de liberté qui les caractérisait), même si dans la généalogie nous sommes le fruit de métissages (rien de péjoratif là non plus, bien au contraire) divers et variés, à commencer par le métissage originel, entre les Gallo-Romains et les Francs. Mais le premier des Francs, c’est l’aîné des Capétiens, le rex Francorum, Louis XX.
Marie de Bourgogne
7 novembre 2013 @ 13:23
Les descendants des gallo-romains (gaulois en fait ?) et des francs ne sont pas pas issu d’un métissage. Peut être d’un métissage culturel mais pas généalogique.
Le métis est celui qui naît de l’union d’un père et d’une mère de types physiques et donc vraisemblablement d’origines ethniques distantes.
La définition n’est pas de moi mais les européens appartiennent à la même « ethnie » et ne « produisent » pas de métis.
J’ai ri un jour lorsque j’ai entendu une personne se dire « métisse » polonaise et anglaise.
Laissons leur sens au mots.
Ni voyez aucun sens péjoratif car je suis issue d’un couple mixte franco-marocain. Quand à mon gendre il est, lui, issu d’un couple franco/vietnamo-indien. Il est un métis. Mais pas l’enfant issu d’un couple européen.
Cosmo
7 novembre 2013 @ 20:21
Chère Marie,
Vous et moi devons passer pour des extravagants ou yeux des pseudo-légitimistes en pensant que l’on est français par amour de son pays, qu’il soit de naissance ou d’adoption, et parfois par le sang versé pour le défendre.
Avoir une communauté de destin comme héritage ou choisir cette communauté de destin par goût est le cas de nous tous.
Aller chercher un prince en dehors de cette communauté de destin fait penser à la fable « Les grenouilles qui demandent un roi. »
Aller le chercher en Espagne, au motif qu’il est l’aîné et parce que non dynaste en son pays, est une idée bien étrange. La mise en application de la machine à remonter le temps qui permet de changer l’heure et ainsi transformer l’histoire ?
Je ne suis pas ethniquement métissé, je le suis culturellement. J’ai choisi la France et je ne le regrette pas.
Amicalement
Cosmo
Marie de Bourgogne
8 novembre 2013 @ 21:00
En fait Cosmo nous ne passons pas pour des « extravagants » mais pour des « orléanistes » (tare suprême ^^^).
Car penser que l’on est français par amour de son pays, qu’il soit de naissance ou d’adoption, et parfois par le sang versé pour le défendre ne peut être, aux yeux des pseudos « légitimistes », qu’une tare et la preuve que l’on est forcément orléaniste… ^^^^
Très amicalement Cosmo
Sigismond
9 novembre 2013 @ 02:56
Merci pour votre réponse, vous avez raison stricto sensu, mais par les temps qui courent j’aurais envie de dire que nous sommes tous des métis.
Marie de Bourgogne
9 novembre 2013 @ 14:17
@ Sigismond
Vous pouvez le penser et le dire mais ce n’est pas la réalité.
Bon week-end.
AUDOUIN
6 novembre 2013 @ 16:23
Merci, cher Sigismond. Vous avez pu constater dans quel état de fureur le simple rappel d’un fait (la publication en 1987 d’un ouvrage à la gloire des d’Orléans, préfacé par le chef de la branche cadette d’alors afin de tenter de contrer le chef de la branche aînée) a plongé le malheureux Cosmo! L’auteur, Guy Coutant (de Saisseval) devait, sous un habillage apparemment objectif, régler définitivement le problème de la Légitimité. Peine perdue! Un quart de siècle plus tard, on n’a pas avancé d’un iota. Un nouveau bouquin sur le sujet et les rodomontades cosmiques n’y changeront rien.
AUDOUIN
Cosmo
7 novembre 2013 @ 00:20
Audoin,
Si vous saviez combien je suis en fureur et malheureux, vous n’en dormiriez plus.
Cosmo
Gérard
7 novembre 2013 @ 23:18
Audouin les partisans de Jaime, d’Alfonso, de Luis ont-ils eu un jour l’intention de bouger, de lire, d’écouter ?
R-N
7 novembre 2013 @ 03:16
Sigismond, je vous réponds demain…
R-N
11 novembre 2013 @ 22:55
Sigismond,
Les Bourbon-Parme ont bien des droits, même si ces droits existent en dehors du Légitimisme.
Cette affirmation ne remet pas en cause les droits, que je défends, de la branche de Louis. Parmiste, je n’ai pas renié ma préférence lorsque j’ai commencé à défendre les droits de Louis. Il n’existe pas d’opposition.
Sigismond
6 novembre 2013 @ 10:24
Cosmo,
Votre « photographe bigame ou presque » (votre commentaire du 4 novembre à 21h47), le comte de Montizon, était un prince très intelligent, « en phase avec son époque » (comme on dit de nos jours). Il aurait su réformer habilement la monarchie, et être le rassembleur que rêvent d’être tous nos présidents. Malheureusement, l’entêtement de Chambord (il y avait entre eux une rivalité amoureuse, Jean ayant épousé la femme qu’Henri aimait !) à garder le silence sur son successeur (alors qu’il eut deux décennies pour proclamer haut et fort que nul autre que Jean ne pouvait légitimement lui succéder) constitua une brèche catastrophique, dans laquelle s’engouffrèrent les Orléans et tous les opportunistes qui les suivirent. Le sens du devoir de la comtesse de Chambord est d’autant plus admirable. Elle qui avait tant de griefs envers son beau-frère, sut agir en digne Reine de France en imposant le comte de Montizon pour présider les obsèques de Chambord. Mais trop de légitimistes s’étaient laissés duper par la propagande orléaniste, et les héroïques du Bourg, d’Andigné, et quelques autres grandes figures de la Fidélité, ne purent convaincre le prince Jean de mener une action d’envergure (il ne survécut d’ailleurs que quatre ans à son cousin), comme surent le faire les aînés des Bourbons après 1945.
Sigismond
6 novembre 2013 @ 13:28
Cosmo, à qualifier Jean III de « bigame ou presque », je suppose que vous qualifiez Louis XIV et Louis XV de « polygames ou presque ».
Marie de Bourgogne
6 novembre 2013 @ 14:06
Les français de l’époque appelaient la Reine, Madame de Montespan et Louise de La Vallière : les 3 Reines. Ils semblaient avoir résolu le problème ^^
Lady Chatturlante
6 novembre 2013 @ 19:36
Cela me rappelle toujours mes situations matrimoniales ambiguës et alambiquées.
Cosmo
7 novembre 2013 @ 20:07
Milady,
Avez- vous été la femme de plusieurs hommes ou une des épouses du même homme ?
Amicalement
Cosmo
Marie de Bourgogne
7 novembre 2013 @ 22:06
Comme quoi, my Lady, vous n’êtes pas « moderne » ^^^^
Amicalement
Lady Chatturlante
8 novembre 2013 @ 01:00
Mais les deux Cosmo, les deux. Mais pas en même temps.
Cosmo
7 novembre 2013 @ 00:17
Sigismond,
Quel que soit le qualificatif appliqué à Louis XIV et Louis XV, ils n’en ont pas moins trompé leurs femmes et imposé leur maîtresses à leurs famille, à la Cour et à la France. Ils étaient de fait polygames.
Cosmo
jul
8 novembre 2013 @ 07:17
Ces faiblesses les empêchèrent pas d’être de grands rois, dont le prestige était considérable à cette époque en Europe et dans le monde.
Cosmo
8 novembre 2013 @ 09:32
Jul,
Louis XIV grand roi, je vous l’accorde. Louis XV, je suis plus dubitatif.
Madame de Pompadour a été une grande reine bis car son influence dans les arts et la culture a été immense. E c’est surtout cela qu’il faut retenir du règne de Louis XV.
Cosmo
Cosmo
6 novembre 2013 @ 13:41
Sigismond,
Je suis d’accord sur les qualités accordées au comte de Montizon. Il semble avoir été en outre un photographe de talent. Cela dit les paroles de Joseph du Bourg à son endroit son bien dures.
Je ne partage pas du tout votre point de vue sur la succession en 1883.Il n’y eut aucun dupe et chacun savait ce qu’il faisait. Et le silence du comte de Chambord ne fut pas si silencieux que cela car son attitude envers ses cousins Orléans fut des plus claires. Et n’allez pas me dire que seule une haute pensée chrétienne l’a motivée !
Quant à la comtesse de Chambord, depuis quand les femmes ont-elles eu à se prononcer sur la dévolution et à jouer un rôle quelconque une fois veuve et non régente ?
Bonne journée
Cosmo
HRC
6 novembre 2013 @ 14:59
non mais ! et les lois fondamentales du royaume, Sigismond ???
Sigismond
7 novembre 2013 @ 03:35
Mais justement HRC, la comtesse de Chambord a agi en gardienne et en garante des lois fondamentales, que son mari, monsieur Après-Moi-le-Déluge, ne daigna jamais expliciter (car elles lui paraissaient évidentes ? Il était assez intelligent pour savoir que beaucoup de légitimistes étaient désinformés par la propagande orléaniste). « Mon héritier, vous le connaissez, je n’ai pas le choix, c’est celui que la Providence m’impose ». Mais encore ? « Mon héritier, vous le connaissez, c’est le prince Jean ». Voilà ce qu’il fallait dire !
Cosmo
7 novembre 2013 @ 09:10
Sigismond,
Je ne vois pas en quoi une princesse qui, en d’autres temps et avec un homme plus fort, aurait vu son mariage annulé, était garante des lois fondamentales du royaume. De quel droit ? Certainement pas en vertu du droit royal qui ne reconnaissait aucune place aux veuves stériles !
Cosmo
jul
8 novembre 2013 @ 07:14
De quel droit?
Mais de part les liens du mariage qui l’unissait au Comte de Chambord.
Le Comte de Chambord a été élevé par son oncle Louis XIX, dont l’exemple l’a marqué. Jamais il n’aurait divorcé de son épouse. Ces princes n’étaient pas du genre à divorcer car ils aimaient les épouses que leurs parents leur avaient donnés, avaient du respect pour elles et pour le mariage.
Cosmo
8 novembre 2013 @ 13:28
Jul,
Divorcer ! Comme vous y allez ! Non, annuler pour non consommation.
Le devoir dynastique chez les rois doit passer avant toute autre considération. Ils se doivent plus à leurs peuples qu’à leurs conjoints. Il est vrai que Chambord n’était ni Henri IV ni Louis XIV.
Puis-je me permettre une suggestion ? Puisque vous avez tant d’admiration pour la comtesse de Chambord, pourquoi n’écrivez-vous pas sa biographie ? Il doit bien y avoir des choses à dire pour l’édification des bonnes âmes en général et le mouvement monarchiste en particulier.
Et peut-être changerai-je d’avis !
Bonne journée
Cosmo
Sigismond
7 novembre 2013 @ 04:38
Cosmo,
Heureusement que nos reines douairières ont montré, quand il le fallait, davantage de pugnacité que leur mari ou que leur petit-fils ;-)
Je ne partage pas votre avis sur le rôle de la Reine de France non régente. Elles portaient dans leurs armoiries les pleines armes de France et la couronne royale, et certaines d’entre elles furent même couronnées et sacrées.
Vous avez raison sur les paroles de Joseph du Bourg. Le point faible du prince Jean était son âge (à 61 ans au XIXe siècle, on était un vieillard – alors que l’Orléans n’en avait que 45… mais il mourut à 56 ans), il avait perdu la fougue de sa jeunesse, il menait une vie bourgeoise sur la côte sud de l’Angleterre (et la Reine son épouse vivait dans un couvent en Autriche). La couronne de France lui paraissait inaccessible. Mais son fils aîné fut beaucoup plus actif, et adressa même une lettre au pseudo-« comte de Paris » pour lui intimer de cesser d’usurper les armes de France.
Cosmo
7 novembre 2013 @ 20:06
Sigismond,
Porter armoiries n’est pas remplir un rôle, être sacrée non plus !
On ne se souvient que des régentes qui, elles, ont eu un vrai rôle à remplir. Les autres, les veuves, se sont contentées de leur douaire sans se mêler des affaires du royaume. Ni le roi, ni les pairs le leur auraient permis.
Interdire au comte de Paris de porter les armes de France est une chose, déclarer son amour à sa chère Espagne en est une autre. Vous savez comme moi qu’il ne pouvait prétendre aux deux. Alors que voulait-il, la couronne de France ou la couronne d’Espagne ?
Bonne soirée
Cosmo
jul
7 novembre 2013 @ 09:15
Bonjour Sigismond
Le développement que vous écrivez m’a beaucoup intéressé.
Je retiendrais l’explication que vous donnez de l’attitude de la Comtesse de Chambord vis à vis du Prince Jean.
Elle, qui était la confidente d’Henri V, devint la garante de l’application des souhaits de son époux, en faisant abstraction de ses sentiments.
Une femme aussi chrétienne qu’elle n’aurait jamais agi contre la volonté de son mari. J’en suis persuadé.
Cosmo
7 novembre 2013 @ 14:25
Jul,
Vous êtes admirable.
Ne confondez-vous pas religion et bigoterie ?
Ne croyez-vous pas que les Chrétiens soient capables de bassesse et de trouver de bonnes excuses à leurs actions ?
Comment savez-vous que la comtesse de Chambord était la confidente de son mari ? Il ne lui a jamais permis une intervention dans le domaine politique ou dynastique. Il l’a même rabrouée lorsqu’elle a refusé de recevoir les princes d’Orléans et l’a obligée à le faire.
Une chose est certaine : elle n’a pas respecté les volontés de son mari qui voulait des funérailles familiales car dans ce cas le duc de Parme serait passé avant le comte de Montizon qui n’était que très loin dans le lien de parenté, alors que Parme était le neveu du défunt.
Il y a donc eu de la part de la comtesse de Chambord une manipulation hypocrite en mettant Montizon en tête du cortège voulant accréditer ainsi une place dynastique, et non familiale.
Bonne journée
Cosmo
AUDOUIN
8 novembre 2013 @ 15:15
« Connaissant les intentions de mon mari, je déclare que je veux que son enterrement soit un acte de famille, pas un acte politique; et que la place de chacun soit réglée par le degré de parenté. »
C’est la note, conservée aux Archives de
Lucques, que la Comtesse de Chambord, s’est vu obligée de rédiger devant les manigances, politiques celles-là, des d’Orléans et de leurs affidés. La veuve du Prince ne citait personne; c’est son neveu, le duc de Parme, Robert de Bourbon qui annonça qu’il abandonnait la préséance à condition qu’elle revienne à Don Juan désormais chef de la Maison de Bourbon .
Chacun était remis à sa place, y compris sur le plan dynastique, comme l’avait voulu le Comte de Chambord en 1873 quand il accorda son pardon au petit-fils de l’usurpateur.
Il faut être borné comme un néo-orléaniste pour ne pas comprendre que, dans la Maison de France, l’ordre dynastique ne se distingue pas du lien de parenté. C’est même un des principes essentiels sur lesquels se fonde la loi de succession au Trône de France.
AUDOUIN
Cosmo
9 novembre 2013 @ 17:44
Audoin,
Quel était le degré de parenté du comte de Chambord et du comte de Montizon ? Ils n’étaient même pas cousins issus de germain.
Quel était le degré de parenté avec le duc de Parme ? Il était son neveu.
Si la comtesse de Chambord avait respecté les volontés de son mari, c’était au duc de Parme, le plus proche en parenté, de conduire les funérailles et non au comte de Montizon. Le comte de Paris était plus proche parent du comte de Chambord que ne l’était le comte de Montizon car sa mère, la duchesse de Berry, était la cousine germaine de son père, le duc d’Orléans. La reine Marie-Amélie et la duchesse d’Angoulême étaient aussi cousines germaines.
Or choisir des funérailles privées et donner la première place à Montizon a été fait pour signifier un choix dynastique car elle savait que s’il y avait eu des funérailles publiques, le comte de Paris les aurait conduites.
Il y a eu beaucoup de machiavélisme et d’hypocrisie de la part de la comtesse de Chambord dans cette affaire.
Cosmo
Gérard
7 novembre 2013 @ 23:13
Toutes les Chrétiennes de tous temps n’ont pas suivi saint Paul à cet égard…
Cosmo
8 novembre 2013 @ 01:48
Cher Gérard,
Une chose est certaine, la comtesse de Chambord n’était ni Marie-Madeleine, ni la femme de Putiphar.
Comment définir cette douce chaisière, cette bonne chrétienne qui n’avait pardonné ni 1793 ni 1830, cette grande âme qui alla jusqu’à financer un pamphlet, histoire de jeter un peu d’huile sur le feu ?
Difficile ! Nous devrions demander à Jul, à Sigismond, Audoin et cie, ils lui vouent une telle admiration.
Ah ! j’ai un nom : la Dolores Ibaruri de Frohsdorf : « ¡No pasarán! »
Qu’en pensez-vous ?
Amicalement
Cosmo
AUDOUIN
8 novembre 2013 @ 12:06
Dolores Ibarruri Gomez est cette députée communiste espagnole rendue célèbre par ses appels au meurtre quotidiens fulminés du haut de la tribune des Cortes en 1936. Au leader monarchiste et catholique Calvo Sotelo qui dénonçait les assassinats de prêtres et de religieuses perpétrés par les Rouges, la soi-disant pasionaria lança: » C’est ton dernier discours. »
En effet, quelques jours plus tard, le 13 juillet, Calvo Sotelo était assassiné par les camarades de Dolores. Meurtre qui décida l’Armée espagnole à intervenir pour mettre un terme aux tueries et à l’anarchie installée par la République.
Voilà la femme à qui Cosmo, aveuglé par sa haine des Bourbons, ose comparer la Comtesse de Chambord. Les lecteurs apprécieront cette vulgaire entreprise de désinformation.
C’ est une infamie, bien sûr. C’est surtout une imbécillité.
AUDOUIN
HRC
8 novembre 2013 @ 12:50
ciel ! oui, il est temps de se détendre
HRC
8 novembre 2013 @ 14:20
Aydouin, vos appels à la haine, vos qualificatifs injurieux sont du même type que ceux de celle que vous dénoncez, à lire l’ensemble des messages.
Cosmo
8 novembre 2013 @ 20:39
Audoin,
Je reconnais que la comparaison est imbécile. Je me suis laissé emporter et je le regrette.
Cosmo
Gérard
8 novembre 2013 @ 21:39
Cher Cosmo,
Je n’ai pas vraiment d’opinion sur la comtesse de Chambord que je respecte comme reine de France et qui devait aimer son mari mais qui ne l’aida guère hélas. Je pense qu’elle a dû beaucoup souffrir de ne pas être aimée autant qu’elle l’avait rêvé, de ne pas pouvoir donner d’enfant à son mari, et que sa foi sans doute réelle mais superficielle ne lui a pas permis de dépasser ses désillusions et de penser à l’avenir et à ce pays qu’elle ne connaissait pas.
AUDOUIN
9 novembre 2013 @ 12:37
HRC
Mes appels au meurtre? Ma pauvre amie, vous déraisonnez complètement pour ne pas user d’un verbe plus cru ! Vous feriez mieux de suivre l’exemple de Cosmo qui, conscient d’avoir excédé les limites du tolérable, vient de s’excuser…Ce dont je lui donne acte.
Cosmo
9 novembre 2013 @ 17:48
Cher Gérard,
Vous avez sans doute raison quant à lé désillusion qu’a pu être la vie de la comtesse de Chambord. Elle l’a d’ailleurs elle-même avoué. Mais ce n’était pas une raison pour se comporter de façon aussi hypocrite, et quasi hystérique, lors des funérailles. Je viens d’expliquer pourquoi à Audoin, ci-dessus. Le duc de Parme, le parent le plus proche du comte de Chambord aurait dû les présider.
Amicalement
Cosmo
jul
8 novembre 2013 @ 07:07
Cosmo
Il suffit de se mettre un peu à la place des gens, après avoir compris ce qui est le plus important pour eux.
Il ne fait pas de doute que la Comtesse de Chambord était une personne pour qui la religion occupait une grande place (ce qui est appelé « bigoterie » par les personnes qui veulent la dévaloriser, en général des adversaires politiques)
Je crois qu’écrire qu’elle était la confidente de son mari n’est pas une grande découverte. Une épouse partage plus de moments avec son époux, et de confidences, que n’importe quelle autre personne. D’autant plus dans un milieu aussi fervent que celui de nos princes, qui avaient tant souffert d’être loin de leur patrie et connu tant de malheurs. Je vois mal le Comte de Chambord ou n’importe quel prince de ce temps ne pas laisser la primeur (voire l’exclusivité) de ses secrets, de ses convictions et de ses émotions à son épouse.
Se confier à son épouse ne signifie pas l’autoriser pour autant à intervenir ou à prendre des décisions.
Je pense que la Comtesse de Chambord a agi avec sa conscience. Toutes les décisions qu’elle a prise ont été murement réfléchie. Elle était très pieuse, craignait Dieu et était soumise à son mari comme vous le rappelez, sûrement attentive à ce que pourrait lui reprocher son époux, même dans « l’autre vie » et pire encore, ne pas s’attirer les reproches de Dieu (je sais ça fait un peu bizarre d’écrire ça, mais je pense que c’était sa mentalité).
C’est pourquoi je suis convaincu que toutes ses décisions étaient en accord avec les vues de son mari, donc avec les principes légitimistes.
Cosmo
8 novembre 2013 @ 09:29
Jul,
Elle a donc du être heureuse de recevoir les princes d’Orléans à sa table puis plus tard de les emmener auprès du mourant.
Quelle belle âme !
Bonne journée
Cosmo
Konomor
9 novembre 2013 @ 01:01
A propos de la comtesse de Chambord, il ne faut pas oublier que cette malheureuse princesse était bréhaigne, ce qui veut dire qu’une malformation l’empêchait d’enfanter et même d’avoir des rapports sexuels (ce qui aurait parfaitement justifié une annulation de son mariage).
Privée d’une vraie vie de femme, elle pouvait difficilement ne pas nourrir un ressentiment certain devant cette famille d’Orléans nombreuse et qui s’apprêtait à recueillir l’héritage politique de son mari. Cela explique certaines de ces démarches entreprises après la mort de son mari (et uniquement après sa mort), sous l’emprise de ce père Bole dont le comte Monti de Rezé oarlait en ces termes : « Bien qu’il fût médiocre d’intelligence et commun en toutes choses, le père Bole avait su, à force d’intrigues, capter rapidement la confiance absolue de Madame la comtesse de Chambord et devenir le confesseur du couple royal. Chaque jour, il conférait avec Madame, qui n’avait aucun secret pour lui, et dont la maladresse obstinée a toujours égalé la parfaite loyauté d’intentions?
On doit plaindre la comtesse de Chambord et sa vie gâchée, mais ont doit reconnaître que son attitude à l’égard des princes d’Orléans ne respire guère la charité chrétienne, même si elle avait toutes les excuses du monde.
AUDOUIN
9 novembre 2013 @ 13:04
Konomor
Etonnant ces gynécologues de fête foraine qui guignent au trou de l’Histoire pour affirmer sans rire, 150 ans après, que la Comtesse de Chambord ne pouvait avoir de rapports sexuels! Konomor, qu’en savez-vous?
Vous étiez dans la chambre des époux pour vous montrer aussi péremptoire?
Ce n’est plus de l’Histoire, c’est du voyeurisme!
AUDOUIN
Val Richer
8 novembre 2013 @ 23:20
Tout cela n’est que supputation cher Jul. C’est par ailleurs accorder beaucoup d’importance à la comtesse de Chambord notoirement réactionnaire comme la plupart des légitimistes d’alors ne vous déplaise. L’admiration que vouent certains au couple Chambord ne cesse de m’étonner ! Car enfin, le comte de Chambord ne figure dans les livres d’histoire que pour son « brillant » refus du drapeau tricolore. Il incarnait peut-être le principe monarchique mais manifestement il avait oublié une leçon essentielle de ses aïeux capétiens et en particulier du premier roi de la maison de Bourbon : le pragmatisme. Quant à la comtesse de Chambord elle n’a, pardonnez notre offense, historiquement aucun intérêt ayant, par infortune, échoué dans sa mission principale : assurer l’avenir de la dynastie. Ses idées politiques étaient objectivement loin d’être modernes (et d’avenir) ! Ce qui probablement plaît énormément aux néo-légitimistes lorsqu’ils ont le courage d’assumer les idées réactionnaires véritable identité du légitimisme historique. C’est après tout leur droit le plus strict à condition de ne pas jouer les faux-c… néo-démocrates ! Pardonnez-moi cher Jul d’apporter un autre éclairage que l’hagiographie ! De notre coté amis orléanistes, assumons l’orléanisme pour ce qu’il fut ! Une tentative (qui a échoué) de concilier l’héritage de la Révolution et la monarchie ! Nul besoin d’obtenir l’assentiment de la comtesse de Chambord ! Nulle permission à demander à qui que ce soit d’autre qu’au peuple français. Charles X a perdu par sa seule faute la couronne. Louis-Philippe a fondé une nouvelle légitimité. Voilà ce qu’est l’orléanisme ! Les considérations sur les intentions, sentiments du couple Chambord, les lois fondamentales, l ‘aînesse sont sans intérêt pour un orléaniste qui s’assume. Nul besoin de polémiquer sur ces sujets avec les néo-légitimistes sur des principes archaïques, figés (de leur propre aveu) et à l’évidence complètement dépassés sur certains points ! En effet imagine-t-on sérieusement par exemple , dans l’hypothèse (invraisemblable !)d’une restauration monarchique le retour d’une loi salique excluant les femmes de la succession ? Si oui, c’est ne rien comprendre à l’histoire du vingtième siècle ! Par conséquent les joutes d’éruditions qui virent le plus souvent à l’insulte ou au procès en sorcellerie , comme monsieur Germain a pu sans rendre compte si toutefois il l’ignorait, sont parfaitement oiseuses. N’ayant pas lu son ouvrage, je ne sais s’il a intégré la conception de l’orléanisme tel que le prince de Joinville ou le duc d’Aumale bien mieux inspirés que le comte de Paris à mes yeux, le concevaient et que nous, orléanistes, ne devrions pas oublier… Notre drapeau a trois couleurs ! Le roi n’est pas de France mais des Français.
HRC
9 novembre 2013 @ 11:24
bien d’accord. Les gestes de réconcilaition se heurtent d’ailleurs à un rejet que Jul et autres réitèrent à chaque occasion ici.
AUDOUIN
9 novembre 2013 @ 13:10
Val Richer
Au moins avec vous, les choses sont claires. Les d’Orléans sont les successeurs du roi des barricades mais pas du Comte de Chambord. Je vous en donne acte Mais je doute que cette opinion soit partagée par tous vos amis néo-orléanistes.
AUDOUIN
padraig
9 novembre 2013 @ 13:42
Cher Val Richer je partage les idées exprimées dans votre message. Malheureusement les deux princes d’Orléans que vous citez (Joinville et Aumale) n’étaient malheureusement pas tuteurs en premier rang de leurs neveux issus du regretté Ferdinand-Philippe et de son épouse courageuse Hélène de Mecklenbourg.
Leur parentèle de la Famille d’Orléans et en surtout Nemours se sont embourbés dans une « réconciliation » inutile vue la stérilité du couple Henri de Bourbon Marie-Thérèse.
Bien à vous Val Richer.
Cosmo
9 novembre 2013 @ 14:28
Val Richer,
Votre analyse est pertinente et il est certain que l’orléanisme repose sur d’autre bases que le légitimisme.
Pourquoi la réconciliation, en 1873, voulue dès 1850 par les deux courants monarchistes ? Il s’agissait en réalité de permettre la restauration monarchique.
Aucun des deux courants n’avait assez de députés pour la faire voter dans le sens qui lui était favorable.
Le comte de Paris savait que sans l’appui des légitimistes, il n’y avait aucune chance. Et cette analyses était valable pour le comte de Chambord.
Le fait que Chambord n’ait pas eu de fils et l’impossibilité de voir un prince espagnol sur le trône – au delà même de la renonciation d’Utrecht – rendaient la réconciliation et l’union, indispensables. Tout ceci résulte de l’analyse de la période.
C’est pour cela que je m’insurge contre l’idée que le comte de Paris serait allé à Canossa le 4 août 1873 et que le comte de Chambord avait dans l’idée que ses neveux espagnols lui succèderaient. C’est faux.
La monarchie ne pouvait être rétablie qu’avec le comte de Chambord comme monarque et le comte de Paris comme son successeur.
Vous avez raison de souligner l’attitude du duc d’Aumale et du prince de Joinville. Il y avait deux clans chez les Orléans, depuis 1850. D’un côté la reine Marie-Amélie, le duc de Nemours et la princesse Clémentine, duchesse de Saxe-Cobourg, favorables à l’union et de l’autre le duc d’Aumale, le prince de Joinville et la duchesse d’Orléans qui souhaitaient que les Orléans gardent leur indépendance.
Le comte de Paris, en 1873, par pragmatisme, et on peut le comprendre, a choisi la réconciliation.
Les choses étaient à la fois plus simples et plus compliquées que les néo légimistes ne le présentent aujourd’hui. Plus simples car tout le monde était persuadé que c’était la solution et plus compliquée car cette solution impliquait des renonciations à leurs idéaux, des deux côtés. L’option espagnole, malgré la déclaration du duc de Madrid en 1868, n’était absolument pas envisageable.
C’est la comtesse de Chambord, à la mort de son mari, qui a orchestré la mise en avant de ses neveux. Bien peu parmi les monarchistes l’ont suivie.
La pensée du comte de Chambord est exprimée par le marquis de Dreux-Brézé et le comte de Blacas.
La mise en avant de la branche désormais aînée a été un coup d’éclat, voire un coup d’état. Ce sont eux qui se portés contre le comte de Paris et ont contesté son droit reconnu alors par tous, chancelleries et cours étrangères comprises.
Il est intéressant de constater que nous sommes dans un régime orléaniste, sans prince à la tête. Cela dit, il y a aussi du césarisme démocratique dans notre constitution actuelle.
Contrairement à ce que beaucoup de néo légitimistes pensent sur ce site, je ne leur reproche pas leurs convictions. Je leur reproche de les asseoir sur un analyse fausse de l’histoire. Ils ont parfaitement le droit de dire qu’ils dénoncent la renonciation de 1712, le prince Louis pourrait le faire, mais pas de dire qu’elle n’était pas valide et n’a pas produit d’effet. Ils ont le droit de dire qu’ils choisissent la branche aînée en 1883 mais pas que le comte de Chambord la considérait comme devant régner sur la France.
Si Chambord avait accepté le drapeau tricolore au lieu de tergiverser, s’il avait tout simplement accepté l’Histoire de France, nous serions probablement aujourd’hui en monarchie.
Cordialement
Cosmo
AUDOUIN
9 novembre 2013 @ 15:11
Padraig
Vous avez raison: la réconciliation était sans objet sur le plan dynastique puisque de toute façon, le Comte de Chambord avait obligatoirement un successeur en vertu de la loi de primogéniture qui veut qu’en France, le plus proche agnat soit le successeur nécessaire. En revanche, la reconnaissance en 1873 à Frohsdorf par LPA d’Orléans, comte de Paris, de la légitimité du Comte de Chambord avait un intérêt politique dans la mesure où la démarche du petit-fils de Louis Philippe d’Orléans, roi des Français mettait fin à l’usurpation orléaniste et devait (ou aurait du) faciliter la fusion des deux mouvements royalistes. On sait qu’il n’en fut rien en raison des manoeuvres des ducs qui voulaient par avance dicter sa conduite à Henri V.
AUDOUIN
Kalistéa
10 novembre 2013 @ 19:43
Votre paragraphe est plein de bon sens et d’intelligence cher Val Richer ,même après tout ce qu’on a pu lire sur ce sujet ,il reste intéressant.
Bonne soirée. K.
Patrick Germain
6 novembre 2013 @ 13:00
Auteur du livre en question, je suis surpris du nombre de commentaires à ce jour, que j’ai lus avec grand intérêt.
Que Madame Salens me pardonne l’excès de travail que je lui ai donné !
Né d’une interrogation personnelle sur les raisons de la querelle dynastique, fruit d’une curiosité intellectuelle, ce livre n’a d’autre objet que de poser des questions et d’analyser les faits.
La notion de renonciation sous l’ancien droit royal, son exercice en 1712, ses raisons et ses effets par l’entremise d’un traité de droit international, la problématique d’une restauration après le Second Empire et la réactualisation en 1883 des effets de la renonciation, ont été analysés en toute objectivité. L’objectivité, toutefois, n’exclut en rien une conclusion qui finit par satisfaire les uns et déplaire aux autres.
Un ouvrage sans conclusion est une compilation qui s’appelle dictionnaire ou encyclopédie.
Les quelques mots du comte de Paris, objet de tant de critiques sur Noblesse et Royautés, montrent qu’il l’a apprécié. Ce livre n’a pas été écrit pour lui plaire et il n’en a eu connaissance que bien des mois après qu’il eût été rédigé.
Toute conclusion s’attire des admirateurs et des détracteurs. J’en ai pris le risque et je l’assume d’autant plus volontiers que mon coeur ne bat ni pour les Bourbons, ni pour les Orléans. Il y a bien longtemps que le peuple français a choisi la république et semble vouloir s’y tenir. Je ne saurais le regretter.
Certains liront ce livre et l’apprécieront, d’autres le liront et le critiqueront. Tant mieux !
La quasi totalité des Français, cependant, ne le lira pas.
Fan-de-Chantilly
6 novembre 2013 @ 14:03
Merci pour votre travail et l’explication de vos recherches.
Bien exposé et vive Marianne !
aubert
6 novembre 2013 @ 14:14
Monsieur, si votre ouvrage ressemble à votre commentaire alors tout est dit et nous devrions arrêter là les joutes inutiles.
Mayg
6 novembre 2013 @ 18:19
@ Patrick Germain,
Si comme vous le dites , votre « coeur ne bat ni pour les Bourbons, ni pour les Orléans », pourquoi avoir choisi un Orléans pour la préface du livre ? Vous auriez pu choisir quelqu’un d’autre. Mais non, au lieu de cela, vous avez choisi une des parties objet de la discorde. Votre choix à bien du être motivé par quelque chose… ?
Patrick Germain
6 novembre 2013 @ 19:32
Il ne me semblait pas que ce nom soit honni à ce point, nom qui seul disqualifie ce livre à vos yeux.
J’ai eu du plaisir à faire les recherches, du plaisir à apprendre, du plaisir à l’écrire. Je souhaite que ceux qui le liront en auront du plaisir également. Mais on ne peut hélas faire plaisir à tout le monde.
R-N
9 novembre 2013 @ 14:38
à Patrick Germain,
Je lirai avec plaisir ce livre car ce sujet central m’intéresse, mais l’interrogation de Mayg est justifiée, puisque, effectivement, l’auteur de la préface est partie. Pour ma part, le nom personnel du Comte de Paris n’est pas honni, mais ce choix de préface amoindrit l’intérêt avant lecture, comme l’a remarqué Palatine.
Mayg
11 novembre 2013 @ 16:54
Patrick Germain,
Quand il y a un désaccord entre deux personnes sur un sujet donné, on évite de donner un avantage à une des personnes partie prenante à l’affaire. Ce n’est pas que le nom du comte de Paris soit honnis, c’est simplement qu’il est concerné par cette querelle. La logique aurait voulu que ni un Bourbon, ni un Orléans n’intervienne dans la préface de ce livre…
Cosmo
11 novembre 2013 @ 19:01
Mayg,
Vous confondez l’essentiel et l’accessoire.
Quelle importance que la préface ait été écrite ou non ? Par le comte de Paris ou quelqu’un d’autre ?
Personnellement, je n’ai jamais acheté un livre ou refusé de l’acheter en fonction du préfacier. Seuls comptent l’intérêt du sujet et éventuellement l’auteur.
Vous semblez agir différemment. C’est votre droit le plus absolu. Ce livre est peut-être objectif, ce livre est peut-être partisan. La meilleure façon de le savoir est de le lire. Mais nul ne vous en voudra de ne pas lire un livre parce qu’il est préfacé par le comte de Paris.
Bonne soirée
Cosmo
ARAMIS
7 novembre 2013 @ 01:56
Mais oui Mayg, il est motivé par le fait que l’étude objective des faits, du droit et de l’histoire désigne les Orléans comme sucesseurs des rois de France. Mais je comprends que vous ayez du mal à l’admettre. Toutefois, comme vous demandez à ce qu’on le répète, peut être est-ce pour y prêter cette fois une oreille attentive, puis bientôt une ouïe bienveillante et, qui sait ?, pour vous faire ensuite le porte-voix convaincu des principes de réalité et légitimité dynastiques qui désignent Henri d’Orléans comme votre souverain bien aimé et Luis Alfonso simplement comme un de ses multiples lointains cousins, beau, souriant, sportif, riche par mariage, sympathique et doté d’un charmant accent, bien que manquant un peu, depuis deux générations, de ce sang royal qui coule dans les veines des Orléans en surabondance.
Fan-de-Chantilly
7 novembre 2013 @ 10:56
Enfant de cousins est-ce une référence à une quelconque qualité d’un autre côté ???????
R-N
9 novembre 2013 @ 14:24
Ce sang royal, Aramis, est moins d’actualité à la génération issue de Jean. Il est intéressant de noter le parallèle entre deux deux princes d’âge sensiblement équivalent, et leur mariage hispanique et en dehors des familles royales,(alliance de qualité de toute façon). Le temps n’est plus de mettre en avant les mariages des Orléans, les deux branches n’en ont jamais manqué jusqu’ici, avec un bon avantage dans la branche Bourbon, et ses alliances avec les autre familles royales.
Gérard
10 novembre 2013 @ 22:32
Cette comptabilité est un peu dérisoire mais les alliances Orléans du XIXe me paraissent eà cet égard supérieures à celles des aînés des Bourbons.
R-N
12 novembre 2013 @ 00:04
C’est l’habitude des pro-orléans que de trouver à redire des mariages de la branche Bourbon, et sans comptabilité, ce parallèle est intéressant et rend inutile justement les critiques. Mais il faut remarquer que le point fort des Orléans était ses alliances avec des familles royales, mises en avant par certains partisans, or ce n’est plus le cas maintenant.
Pour moi, les alliances avec la maison d’Autriche et à la génération suivante celle d’Angleterre sont autrement plus royales.
R-N
7 novembre 2013 @ 03:28
à Monsieur Germain,
Ce résumé que vous offrez éclaire le lecteur sur votre livre et sur sa rédaction. Vous défendez vos options, ce qui est légitime de toute façon. Je lirai votre livre avec attention et intérêt.
Tonton Soupic
10 novembre 2013 @ 21:15
Monsieur Germin, sur quel site internet peut-on acheter votre libre ? Je n’aime pas trop mon libraire local : il est némolégitimiste et va tenter de me dissuader d’acheter votre ouvrage, voire refuser de me le commander en me disant qu’il n’existe pas. Merci d’avance.
Nessie
12 novembre 2013 @ 22:51
Tonton Soupic, par némolégitimiste, qu’entendez-vous :
– néo-légitimiste
– partisan de Nemausus
– partisan du Capitaine Nemo ?
HRC
6 novembre 2013 @ 13:24
tiens, Sigismond ! les amateurs iront sur le sujet suivant dans la catégorie Bourbon,( MM de B fête son anniversaire) voir ses projets pour la restauration de ses rêves.
Sigismond
6 novembre 2013 @ 17:15
HRC, c’est bien de l’honneur que vous me faites de faire de la « pub » pour mon petit scénario de politique fiction – je ne dirai pas « d’anticipation », car franchement je n’y crois pas, à cette restauration ! Ce qui m’importe c’est la défense des droits intangibles du chef de la Maison de Bourbon, et aussi la préservation et la mise en valeur des archives de la Légitimité. Je cite M. le baron Pinoteau (à qui nous devons tant) : « je pense avant tout maintenant [aux archives] de la Légitimité depuis 1830 » (propos de 2011).
D’ailleurs, mon scénario ne plairait pas aux royalistes, car il va trop à contre-courant de « la doctrine », comme ils disent… comme si le corpus doctrinaire royaliste était immuable ! Il n’y a que les lois fondamentales qui sont immuables.
Sigismond
6 novembre 2013 @ 13:55
Actarus et Jul,
Je trouve beaucoup plus belle la couverture du futur livre d’Yvan de Wilde (que je suis impatient de lire), ornée de la photo du duc d’Anjou et de Ségovie, notre plus grand « roi de jure » depuis 1830, qui porte les colliers du Saint-Esprit et de la Toison d’or, véritable gifle (virtuelle) aux utrechtistes !
HRC
7 novembre 2013 @ 00:33
henrikistes, lambellistes, utrechistes….
ARAMIS
7 novembre 2013 @ 01:59
C’est bien pour la France d’avoir tant de rois si parfaitement inconnus que même le plus grand d’entre eux ne l’est pas davantage que mon cousin Georges Dupont.
Montherlant écrivit avec le talent que l’on sait La
ARAMIS
7 novembre 2013 @ 02:11
Je reprends : Cher Sigismond, c’est bien pour la France d’avoir tant de rois si parfaitement inconnus que même le plus grand d’entre eux l’est davantage que mon cousin Georges Dupont, très connu des 12 habitants de son hameau..
Montherlant écrivit avec le talent que l’on sait « La ville dont le Prince est un enfant ». Vous nous écrivez, avec moins de talent, « le pays dont le roi est un absent ». C’est une distraction plaisante, mais je doute qu’elle puisse être prise au sérieux autrement que dans un milieu sinon sectaire du moins très imbu de détenir une vérité inaccessible à la multitude.
Sigismond
9 novembre 2013 @ 02:36
Aramis, je n’ai aucun talent littéraire ni de prétention dans ce domaine. Je ne connais pas le livre dont vous parlez, ni son auteur. Mais j’aime votre image du « pays dont le roi est un absent ». Elle ne correspond cependant pas à la période 1950-1970, pendant laquelle notre Prince vécut en France, au milieu des Français. C’est une des raisons parmi d’autres, de ma préférence pour le grand-père du prince Louis.
Cosmo
9 novembre 2013 @ 13:54
Sigismond,
Le duc de Ségovie vivait en France de 1950 à 1970 ? En êtes-vous certain ?
Cosmo
marie.françois
9 novembre 2013 @ 20:49
Pourquoi votre Prince, comme vous l’écrivez, ne vivait il pas en France avant 1950 ? Il ne lui était pas interdit d’y résider comme à d’autre.
Il cherchait vraisemblablement le chemin de Damas, qui lui a été bien tardivement révélé.
Sigismond
11 novembre 2013 @ 05:35
Cosmo et Marie François,
Le duc d’Anjou et de Ségovie s’installa en France en 1949, peu de temps après son mariage civil (qui eut lieu en Autriche) avec la cantatrice allemande Charlotte Tiedemann. Pendant ces deux décennies, le Prince vécut essentiellement à Rueil, à Paris et à Neuilly (il s’exila en Suisse, à Lausanne, après la mort de sa mère doña Victoria Eugenia).
La « loi d’exil », qui interdisait le territoire français aux chefs des familles ayant régné en France (donc au prince Jacques de Bourbon, ainsi qu’à Louis Bonaparte et à Henri d’Orléans), n’était pas toujours appliquée à la lettre (le duc d’Anjou et de Madrid séjourna fréquemment à Paris, même s’il vivait essentiellement au château de Frohsdorf, en Autriche).
Cosmo
11 novembre 2013 @ 12:10
Sigismond,
On peut discuter à l’infini sur l’application de la loi d’exil dont le texte visait en effet les familles ayant régné sur la France.
La République l’a promulguée car elle considérait que le comte de Paris, essentiellement, ou le prince Napoléon pouvaient constituer un danger. Après tout, il n’y avait que 3 ans que le comte de Chambord était mort et la quasi totalité des monarchistes soutenait le comte de Paris. Les princes d’Espagne n’étaient en aucun cas un danger car pris dans leurs affaires espagnoles, nul les voyait comme des candidats potentiels au trône de France.
Cosmo
Daniel D
11 novembre 2013 @ 12:36
Sigismond, ce que vous dites sur la loi d’exil et de la pure invention.
La loi d’exil du 22 Juin 1886, n’a jamais concernée les Borbons d’Espagne.
Uniquement 2 familles étaient concernées, les Orléans et les Bonaparte.
Quand vous dites (concernant Jacques de Bourbon) que la loi n’était pas toujours respectée , vous me faites bien rire…
Gérard
11 novembre 2013 @ 20:31
La nouvelle lubie des Alphonsistes est de tenter de nous faire croire que leurs prétendants avaient été touchés par la loi d’exil française et que s’ils ont vécu parfois en France plus qu’en Espagne où ils ne furent pas toujours souhaités, ce fut par erreur ou pour je ne sais quelle raison alors qu’ils n’ont jamais été concernés par cette loi et de fait ils n’ont jamais constitué une menace pour les institutions puisqu’ils ne s’intéressaient pas à la politique française, n’avaient quasiment pas de partisans, n’habitaient pas en France et étaient (à bon droit) considérés comme sans droit au trône d’un pays qui leur était étranger.
Au surplus comme ils n’étaient pas français il aurait suffi d’utiliser la loi d’expulsion du 3 février 1849, tandis que les Orléanset les Bonaparte étaient des nationaux qu’on ne pouvait pas expulser de la sorte.
Gérard
7 novembre 2013 @ 23:06
Sigismond je ne sais pas si le duc de Ségovie fut le plus grand roi de France et si son port du Saint-Esprit a causé des morts subites mais plus rien ne m’étonne sauf que vous trouviez jolie la couverture de sa biographie au demeurant sans doute intéressante.
Cosmo
8 novembre 2013 @ 01:35
Cher Gérard,
Sigismond est merveilleux. Il sait détendre l’atmosphère avec des petites touches amusantes. Ses gifles virtuelles sont un must, son livre de la décennie un petit chef d’oeuvre.
Bref que du divertissement ! Il est à souhaiter que la veine ne se tarisse pas. L’hiver arrive, les soirées sont longues et nous avons besoin de divertissements.
Il faut donc l’encourager et tout N&R doit crier « Sigismond, encore ! »
Amicalement
Cosmo
Sigismond
9 novembre 2013 @ 02:24
Gérard, ce n’est pas du tout ce que j’ai écrit, je parlais des « utrechtistes », ceux qui ont imposé en 1712 les renonciations du duc d’Anjou. Le prince Jacques, en portant les colliers des deux ordres, assumait son double héritage. Quant à la couverture du livre, je parlais bien sûr seulement de la photo du Prince. La dame qui est sur l’autre photo n’est pas celle que j’aurais souhaité y voir. M. Germain lui, a choisi une belle représentation des armoiries royales (mais où sont celles de Navarre ?), ceci dit le prince qui est cité juste au-dessus de la couronne n’est pas non plus celui que j’aurais souhaité y voir !
Gérard
11 novembre 2013 @ 19:23
Certes les armes de Navarre étaient souvent liées à celles de France mais depuis il y eut un autre royaume la Corse, et toujours au cours des temps tant de pays qui se joignirent à la France comme la Bretagne, la Bourgogne, la Provence, que les lys suffisent pour symboliser l’unité française.
Cosmo
6 novembre 2013 @ 14:04
Quel bonheur que de lire N&R tous ces jours-ci !
Quelle jubilation que de lire toutes ces affirmations, ces protestations, ces contestations, ces déclarations des pseudo-légitimistes qui nous offrent un feu d’artifice de commentaires plus extraordinaires les uns que les autres.
Attendons le bouquet final !
Ils font désormais dans « la garde meurt mais ne se rend pas. »
On sait ce qu’il est advenu après que Cambronne eût lâché son mot splendide.
Lady Chatturlante
6 novembre 2013 @ 19:37
J’espère que le bouquet sera celui de la mariée !
Je sais, je suis incorrigible…
Sigismond
7 novembre 2013 @ 03:03
Vous rêvez, Cosmo ! Notre Prince était à Paris il y a une semaine avec le baron Pinoteau, un livre va bientôt sortir pour rendre hommage au duc d’Anjou et de Ségovie, et dans quelques mois paraîtra le livre d’entretiens avec le prince Louis.
Ce n’est pas ce livre préfacé par l’aquarelliste parfumeur, qui ne prêchera donc que des convaincus (car comme beaucoup l’ont fait remarquer avec bon sens, il aurait fallu soit une double préface, Bourbon et Orléans, soit pas de préface du tout, ou pourquoi pas une préface de notre Président !), qui va changer quoi que ce soit. Et pour faire écho à notre ami Audouin, je dirai que j’espère pour M. Germain que son livre sera bien troussé ;-) s’il veut en vendre beaucoup d’exemplaires !
Pour ma part, j’attends les mémoires du baron Pinoteau, qui si Dieu le veut seront LE livre de cette décennie (en espérant qu’ils soient publiés, je n’ai aucune information à ce sujet).
Cosmo
7 novembre 2013 @ 09:18
Sigismond,
Votre prince vient une fois l’an vous faire l’aumône d’une visite. Vous me faites penser à Marthe Robin qui vivait d’une hostie de temps en temps.
C’est beau la foi, la beau l’amour. Vous savez vous contenter de peu.
Heureusement qu’il vous reste la haine pour alimenter votre ardeur tout au long de l’année et attendre le retour de votre prince.
Bonne journée
Cosmo
ARAMIS
7 novembre 2013 @ 20:34
Le prince c’est un peu comme l’imam caché des chiites ou la légende du sommeil de Charlemagne. Ah ! ce rêve que va venir d’ailleurs, fut-ce simplement d’outre Pyrénées, le sauveur immaculé d’un pays bousculé… mais jamais ne triomphèrent en pays de France, les partis qui, même du temps de nos rois, si souvent cherchèrent en Espagne, au prix de trahisons ou par appât du gain, une espérance qui toujours fut vaincue. Fascinante est la permanence du recours espagnol, dut-il prendre, dans les temps où nous sommes, les traits de Luis Alfonso et se mâtiner ainsi d’une nationalité française qu’on ne peut désormais lui contester, encore qu’on sache par quelle sorte d’artifice elle a été acquise.
Mais le montage de la nationalité n’est pas moins habile que le montage dynastique qu’il était destiné à légitimer.
Après tout, Molière a francisé Don Juan pour notre plus grand plaisir. Qui sait, franciser Luis Alfonso a peut être contribué à lui faire arborer sportivement, pour notre plus grand plaisir, nos chères trois couleurs dans les rues de Paris, lors d’un marathon mémorable où l’on perdait la tête à regarder les deux corps du roi…
Mais je crains que notre Sigismond n’en veuille à son royal champion de la flétrissure tricolore que ce dernier a cru devoir apposer sur sa royale poitrine, là où aurait du briller la blancheur immaculée du drapeau dans lequel Henri V ensevelit à jamais la monarchie française.
Cosmo
8 novembre 2013 @ 01:26
Cher Aramis,
Comme vous savez nous faire rire !
Un imam caché, aux cuisses marquantes, venant courir un marathon en portant le drapeau tricolore sur son coeur, je comprends que vous ayez été troublé par le bel hidalgo français.
Il est l’incarnation de la parole immortelle de son ancêtre : « Messieurs, il n’y a plus de Pyrénées ».
Amicalement
Cosmo
marie.françois
9 novembre 2013 @ 20:57
Ah, cher Aramis, les deux corps du Roi drapé dans le drapeau tricolore. Quelle belle image !
Sigismond
9 novembre 2013 @ 03:38
La haine Cosmo ? Nos bisbilles entre légitimistes et orléanistes sont des chamailleries de club du 3e âge ! La haine, elle est chez ceux qui ont abominablement insulté une de nos ministres, et chez ceux qui ont insulté de la même façon une ministre italienne. Ce sont les mêmes insultes qui furent proférées, au début des années 30, par une indigne femme (dont le prénom, chose inouïe, était un des vocables de la T.S.V. Marie !), à l’encontre de S.A.R. la comtesse de Covadonga, future dauphine de France « de jure » (propos rapportés par le secrétaire du duc d’Anjou et de Ségovie). Notre ministre (dont le magnifique prénom, étymologiquement parlant, devrait faire réfléchir ses détracteurs) s’est émue de ce que peu de « belles et hautes voix » se soient fait entendre. J’eusse aimé que le rex christianissimus (Louis XX, bien sûr), fît entendre la sienne. Plutôt que de s’émouvoir du toilettage du « mariage » CIVIL. Henri d’Orléans (ou son fils cadet, qui se dit prince chrétien), le successeur de Louis-Philippe Ier, prendra-t-il la parole ? Il remonterait très haut dans mon estime, s’il le faisait. Tout cela me donne envie de lire le livre de M. Germain (en repensant à la poignée de main de 1999 entre Louis XX et Henri d’Orléans), par esprit de réconciliation entre les papis(tes) (et les mamies) que nous sommes tous ici. D’ailleurs, avez-vous lu les louanges de Mme Lienemann envers le pape ?
Cosmo
9 novembre 2013 @ 13:51
Sigislmond,
Je vous remercie pour votre commentaire d’apaisement.
En effet, les « prétendants » au virtuel trône de France pourraient parfois prendre des positions tout simplement humanistes.
J’ignore tout des propos et de la comtesse de Cavadonga.
Bon weekend
Cosmo
Sigismond
11 novembre 2013 @ 04:48
Cosmo,
La comtesse de Covadonga (le sanctuaire marial de Covadonga, dans les Asturies, est l’équivalent espagnol de notre baptistère de Reims) était l’épouse du fils aîné d’Alphonse XIII :
http://cartemarialedumonde.org/files/cmm/imagecache/image_large/images/vierge-covadonga/covadonga.jpg
Née à Cuba, S.A.R. la comtesse de Covadonga (qui deviendra la dauphine de France « de jure » en 1936) était d’origine espagnole (de Cantabrie par son père, et de Galice par sa mère). La mère supérieure d’un couvent catholique parisien, une Espagnole originaire de Galice, supposait que la belle-fille d’Alphonse XIII avait des ancêtres africains (à cause de sa naissance à Cuba ?), supposition en elle-même anodine, mais formulée en des termes dont je vous épargnerai la teneur.
La comtesse et le comte de Covadonga, futur « fils aîné de France » :
http://4.bp.blogspot.com/-A_q8YZtt97I/UBk9iWAxipI/AAAAAAAAAdk/tO1vdUPyLPM/s1600/Con+Edelmira+en+sus+tiempos+en+Suiza,+1933.jpg
La belle Elizarda Sampedro-Ocejo (1905-1983), sœur de la comtesse de Covadonga :
http://1.bp.blogspot.com/-BbIogKbJT_M/ThOgITSrJ5I/AAAAAAAABBo/JvZ9RWa0sh4/s1600/puchunga3.jpg
Le prince Alphonse avec son épouse, sa belle-mère et deux de ses quatre belles-sœurs :
http://1.bp.blogspot.com/-uMZv0giYU38/TgpHI1uwtXI/AAAAAAAAA-s/p8ajscNl_ro/s1600/Matrimonio+Puchunga3.jpg
Photos du mariage civil et du mariage religieux, à Lausanne le 21 juin 1933 :
http://4.bp.blogspot.com/-g_biu7LLkNQ/TgpHR_0E7XI/AAAAAAAAA-w/Z9-8dxCsafM/s1600/Matrimonio+Puchunga4.jpg
Cosmo
11 novembre 2013 @ 12:04
Sigismond,
Merci pour ces informations !
Bonne journée
Cosmo
ARAMIS
7 novembre 2013 @ 14:21
Le livre de la decennie … Rien que ça…Meme au regard du moindre Goncourt ? Ceci dit quelle modestie ! Vous n avez pas parlé de livre du siecle…
Sigismond
9 novembre 2013 @ 02:46
Aramis, que vient faire le Goncourt ? M. Pinoteau n’est pas un romancier. Je ne sais même pas si ses mémoires seront écrits et publiés, ce n’est qu’un simple souhait que je formule avec déférence.
Gérard
7 novembre 2013 @ 22:57
Le chef de la maison de France honore l’auteur d’un avant-propos, Patrick Germain pouvait difficilement lui faire l’injure d’une contre préface ni faire à Louis de Bourbon l’injure de Canossa.
Attendons après cela le Livre celui donc du baron Pinoteau qui pourtant prolifique nous aura longtemps fait attendre pour nous révéler… mais quoi donc ? Qu’il s’est trompé ? Qu’il fait preuve d’humilité ou de compassion ? Intenses moments d’émotion en perspective !
Cosmo
8 novembre 2013 @ 01:31
Cher Gérard,
Suivant les bons conseils que ses amis donnent à Patrick Germain, comme son livre sera toute objectivité, le baron (d’Empire) Pinoteau ira demander une préface au comte de Paris. Son Altesse Royale aura ainsi préfacé deux ouvrages, dont l’un sera au moins celui de la décennie ( en attente du Nobel)
Qu’en pensez-vous ?
Amicalement
Cosmo
R-N
9 novembre 2013 @ 14:06
Le 10° baron Pinoteau, dont le titre est revêtu du Sceau de France, membre de l’ANF et l’un de ses responsables, ne fera sans doute pas l’erreur de demander une préface au Comte de Paris…
Son aïeul fut aussi l’un de ceux qui gardèrent au roi restauré la parcelle d’autorité dont ils étaient revêtus…
Cosmo
9 novembre 2013 @ 18:05
R-N,
Hervé Pinoteau est né en 1927, soit un peu plus de cent ans après l’attribution d’un titre d’empire attribué pour raison militaire.
Comment peut-il être le 10ème baron Pinoteau ?
Si je me trompe, je vous remercie de m’en dire plus sur la généalogie de celui qui est sans doute votre ami.
Cordialement
Cosmo
R-N
10 novembre 2013 @ 04:36
Cosmo,
Il n’est pas mon ami mais je le considère comme un personnage respectable pour ses travaux ainsi que pour la position qu’il occupe dans le Légitimisme.
La plupart de ses prédécesseurs ont vécu jusqu’à un âge assez avancé, le troisième baron est né seulement quatorze ans après l’octroi de ce titre. Mais il semble que je me sois trompé entre 6° et 10°…
Rien cependant n’était si surprenant dans ce nombre car, si dans son cas, ce titre s’est transmis de père à fils, il arrive très souvent qu’un titre transite chez plusieurs frères, ce qui ne fut pas le cas.
Gérard
7 novembre 2013 @ 23:09
Il semble que Cambronne ait plus regretté son mot que sa défaite.
Cosmo
8 novembre 2013 @ 01:27
Et pourtant c’est par ce mot qu’il est passé à la postérité, Cher Gérard !
Amicalement
Cosmo
CH
6 novembre 2013 @ 21:03
Bonjour,
Ayant bien constaté les commentaires, assez pertinente voir insultant de certaine, je me suis donc permis de mettre, avec ma petite aiguille d’explosée ce gros ballon rouge.
Je crois me rappeler que c’est Louis-Philippe Égalité duc d’Orléans qui a dénoncé louis XVI au républicain pour le faire guillotiné avec sa famille et pour avoir la successions au Trône mais malheureusement pour lui il est mort bien avant louis XVI et à emporté avec lui sa faute d’avoir tuée la monarchie.
Et dans un livre il y a un passage qui me fait dire ‘mais qu’elle culot on les Orléaniste de revenir’.
La scène ce passe en chemin quand la famille royale quitte Versailles pour allez au Tuilerie en carrosse. » Un peu plus loin, sur ce chemin de croix, c’est Passy, la résidence du duc d’Orléans. Il (Louis-Philippe Égalité) est à son balcon avec sa maîtresse et son fils, le futur Louis-Philippe. Il regarde passer l’effrayant convoi pour jouir à son aise de l’abaissement de la famille royale. »
Même si dans ce passage l’auteur a mis sa colère sur le duc d’Orléans, je penses quand même que Louis-Philippe Égalité a eu un sacré CULOT de sortie sur son balcon pour regarder le cortège et donc le Roi et sa famille.
Mais je ne vais pas continuer à descendre les orléaniste, parce que la dernière demande le 18 octobre 1793, de la Reine Marie-Antoinette à Madame Élisabeth avant de mourir, était « Que mon fils n’oublie jamais les dernières mots de son père que je lui répète expressément; qu’il ne songe jamais à venger notre mort; je pardonne à tous mes ennemis le mal qu’ils m’ont fait1 »
Et donc la moindre de chose à faire pour un Bourbon est de respecter les demandes de La Reine.
Je laisse donc certaine personne médité sur Louis-Philippe et d’autre sur cette phrase et ce que j’ai mis au-dessus.
1: le fac-similé de cette lettre est reproduit dans Beauchesne, op. cit., t.II, p.157
CH
6 novembre 2013 @ 21:09
je me suis donc permis , avec ma petite aiguille, d’explosée ce gros ballon rouge.
Je vous demande pardon pour cette faute d’étourderie.
CH
6 novembre 2013 @ 21:31
Donc cela fait: Ayant bien constaté les commentaires, assez pertinente voir insultant de certain « personne », je me suis donc permis, avec ma petite aiguille, d’explosée ce gros ballon rouge.
Fan-de-Chantilly
7 novembre 2013 @ 11:08
Il est admis, même si elle est des plus émouvante, que la lettre pseudo testamentaire est une vraie fausse relique qui traverse les êges et qui fini par appartenir au mythe qui entoure une histoire sombre d’un monde qui n’est plus
HRC
7 novembre 2013 @ 11:53
ce ballon rouge doit avoir du sens pour vous, mais il y a beaucoup d’imagination dans cette image
CH
7 novembre 2013 @ 17:52
Malheureusement pour vous je suis une personne très érudit de l’histoire de la révolution française et je puis vous certifié que la « lettre pseudo testamentaire » est véridique, et je vous pris dans prendre connaissance.
HRC
7 novembre 2013 @ 19:43
nous ne devons pas avoir lu les mêmes auteurs, et je reprends ma question sur le ballon rouge.
Marie de Bourgogne
7 novembre 2013 @ 13:28
Qui sait, Marie Antoinette parlait (peut-être) de son beau frère le futur Louis XVIII. Car Dieu sait le tort qu’il a fait à son frère….
HRC
7 novembre 2013 @ 19:41
bonne soirée à vous, Marie de Bourgogne !
Marie de Bourgogne
9 novembre 2013 @ 14:27
Bon week-end à vous chère HRC.
Très amicalement
CH
7 novembre 2013 @ 20:31
Concernant votre question, je vous répondrais que non, puisqu’elle dit bien dans sa lettre mon fils.
« que mon fils n’oublie jamais les derniers mots […] » Elle n’a eu qu’un fils Louis XVII.
Mais votre question est très juste, puisque dans cette lettre La Reine Marie-Antoinette ne s’adressait peut être pas qu’à son fils mais aussi au futur Roi de France de la fin de la révolution Français à aujourd’hui, la famille des Bourbons.
Mais pour arrivez à persuadé, faite votre propre recherche sur la Famille de Louis XVI, et oublié les propos des Orléanistes et des républicains, rien à entendre ce qu’ils disent on en pleure de douleur pour Le Roi, La Reine et le Fils Louis XVII.
Et Pour médité un peu je vous met les derniers instant de la vie de Louis XVII avant de mourir
Cela ce passe après le départ des médecins, au matin du 8 juin 1795, Gomin se mit à genoux devant le lit où ce trouvait le petit Roi alité. Il le voyait souffrir et le plaignait: l’enfant lui prit la main et la porta à ses lèvres! Il y eut quelques instants de silence. -« J’espère que vous ne souffrez pas dans ce moment? »
– » Oh, si! je souffre encore, mais beaucoup moins: la musique est si belle! »
-« De là-haut » – « Y a-t-il longtemps ? »
-« Depuis que vous êtes à genoux. Est-ce que vous n’avez pas entendu? Écoutez! Écoutez! » La main de l’enfant montrait l’étage au-dessus. Gomin feignit d’écouter: « Écoutez! au milieux des voix, j’ai reconnu celle de ma mère. »
Puis avant de mourir il prit la main de Lasne et dit: « J’ai une chose à te dire … » Mais sa tête se renversa sur le bras de son bon ami et confident.
Gérard
8 novembre 2013 @ 21:17
Merci CH de nous avoir redit les dernières paroles de Louis XVII à Gomin et à Lasne, ces paroles admirables de l’enfant roi qui voyait le ciel s’entrouvrir.
Pourquoi faut-il dans cette minute si poignante que vous pensiez que seuls parmi les Français les partisans de Louis de Bourbon sont capables aujourd’hui de ressentir encore cette émotion à la mort d’un orphelin humilié et abandonné de presque tous mais qui va être accueilli par sa mère et son père dans la gloire de Dieu ?
Songez aussi à Louis XVI qui mourrait en pardonnant à ses ennemis et en espérant la réconciliation des Français.
Nos rois n’ont pas été des facteurs de division mais d’union.
AUDOUIN
9 novembre 2013 @ 12:19
C’est vrai ça! On ne peut malheureusement pas en dite autant de la branche cadette d’Orléans!
AUDOUIN
AUDOUIN
9 novembre 2013 @ 12:20
Erratum
..en dire
CH
9 novembre 2013 @ 13:56
C’est surmènent que je penses trop à la mort de [Louis XVII, Louis XVI, sa sœur Madame Élisabeth (qui après sa mort, un parfum de rose c’est installer sur la place), Marie-Antoinette et une de ces amis (dont son cœur a été cuit puis manger, et tous ces membres ont été séparés, mis sur des piquets puis ensuite montrez à Marie-Antoinette) etc… ]que ce qu’à fait Louis-Philippe Égalité me met en horreur et sa descendance qui par la suite non jamais avouez cette faute.
CH
7 novembre 2013 @ 23:07
Qui sait, Marie Antoinette parlait (peut-être) de son beau frère le futur Louis XVIII. Car Dieu sait le tort qu’il a fait à son frère….
Vous avez raison.
Gérard
10 novembre 2013 @ 22:14
Les Mémoires de Louis-Philippe que le défont comte de Paris fit publier étaient une sorte de thérapie pour essayer de comprendre le vote de son père ; les Orléans ont toujours condamné ce vote évidemment.
Les Orléans depuis la fin de la monarchie n’ont jamais cherché la division des Français. Auparavant tous les princes des familles royales ont pu avoir des différents avec leur roi et on se souvient des frondes des grands, des critiques des Condé, des Orléans, des frères du roi. Mais les rois comme Louis XII ont toujours oublié les injures qui leur avaient été faites.
AUDOUIN
11 novembre 2013 @ 19:13
Les d’Orléans sans exception, du Régent à Louis-Philippe, ont contribué grandement à saper les bases de la monarchie légitime En 1830, ils sont parvenus à leurs fins. Ils ont instauré une nouvelle monarchie qui s’appuyait sur les oligarchies financières. Ce ne fut pas suffisant pour les maintenir en place. En février 1848, la rue grâce à laquelle ils s’étaient emparés du pouvoir les en chassait. Et ce n’est pas la captation d’héritage à laquelle, toute honte bue, ils se sont livrés en 1883 qui leur rendra cette légitimité qu’ils ne font que singer.
AUDOUIN
CH
11 novembre 2013 @ 22:13
« Les Orléans depuis la fin de la monarchie n’ont jamais cherché la division des Français » bien entendu puisque à la fin de la monarchie la français (1/3) était républicain, en conséquent les orléanistes se sont ranger du côté de la francs-maçonnerie pour ne pas « cherché la division des Français » je rappelle (1/3).
Gérard
12 novembre 2013 @ 19:52
Lire défunt et différends. Je ne comprend pas ce que veut dire CH.
agnes
7 novembre 2013 @ 14:29
605 posts à ce jour ! Misère !
Cosmo
9 novembre 2013 @ 20:56
717 à ce soir ! Oh la la !
Bon weekend, Chère Agnès !
Brigitte et Christian
7 novembre 2013 @ 15:48
bonjour à tous
Y a-t-il besoin d’écrire un livre pour dire que le prétendant naturel et légitime au trône de France est Henri, comte de Paris.
Nous n’avons pas eu le courage de lire les 605 commentaires qui précédent, mais les arguments n’ont pas dû changer, ni les frontières entre les positions des partisans de Louis Alphonse (je l’écris en Français pour ne pas les offenser) et les positions des partisans de Henri, comte de Paris, dont nous sommes.
Mais qui a lu le livre ? et que dit-il exactement ?
amitiés du sud ouest sous le soleil
CH
7 novembre 2013 @ 22:59
« Y a-t-il besoin d’écrire un livre pour dire que le prétendant naturel et légitime au trône de France est Henri, comte de Paris. » ?
Oui, pour voir ce qu’il vaut RÉELLEMENT, parce que sinon je peux dire la même chose pour moi.
« Y a-t-il besoin d’écrire un livre pour dire que le prétendant naturel et légitime au trône de France ce sois MOI » ?
Oui parce que je n’est pas envie d’avoir un crétin qui joue le bourgeois sur son fauteuil en bafouant la Vrai Monarchie.
HRC
8 novembre 2013 @ 01:23
je craque
à qui appartient le ballon rouge explosé avec une petite aiguille ?
CH
8 novembre 2013 @ 15:55
« le ballon rouge » n’est qu’une image.
Il représente le mensonge, plus il y a de mensonge plus il se gonfle, pour devenir énorme et nous étouffer jusqu’à l’asphyxie.
Et la toute « petite aiguille », c’est une petite chose, une vérité ou autre, qui fait explosé ce gros ballon, avec un son Fort, Percussif.
Bien sûre ce n’est pas qu’une Vérité qui fera explosé le ballon mais plein de petites Vérité, qui ont tant été dévoilez depuis 2 siècles; et encore les mensonges continu à ce crée.
C’est image que je me suis imaginé, 1 an après j’ai découvert que d’autre personne l’avait utilisé avant moi, c’était les royalistes à la fin de la révolution française, donc ce que je dis n’est pas nouveau en sois.
La question : à qui le ballon rouge s’adresse t-il ?
A tout ceux qui veulent fondé et guidez la France sur le mensonge.
Après de savoir qui a raison et qui a tord, c’est à vous de le savoir.
(Qu’est ce que la Vérité?)
CH
8 novembre 2013 @ 16:24
Mais je vois que j’ai à faire à une personne très sensible, qui se met en colère rapidement parce qu’on ne dis pas ou ne fais ce que elle commande,en philosophie on appelle cela « la jouissance et vouloir possédé tout » traduction, caprice.
De plus, personne impolie et je ne dirais pas mal élevé de parlez au gens de façons « je craque », qu’elle langage.
« ce ballon rouge doit avoir du sens pour vous, mais il y a beaucoup d’imagination dans cette image » Je ne savais pas qu’il avait un ? .
Mais en plus vous affirmer que c’était une question : « nous ne devons pas avoir lu les mêmes auteurs, et je reprends ma question sur le ballon rouge. »
Pour finir par « je craque »
CH
8 novembre 2013 @ 21:53
Je voudrais quand même m’excuse de mettre emporter HRC, cela ne ce fait pas non plus.
Les républicains doivent bien rire et ce dire, « ça sert à rien qu’on les espionnes au qu’à où le Roi revient, ils se tapent déçut pour savoir qui ira au trône. »
C’est pour cela, je voudrais m’excuser; on ce dispute pour savoir qui criera le plus fort alors que cela ne sert à rien.
HRC
9 novembre 2013 @ 19:23
« je craque » cele signifie « je ne comprends pas », sans plus;
Pas de colère là dedans !
Gérard
8 novembre 2013 @ 20:53
Ésotérique… Je n’ai rien compris.
Gérard
8 novembre 2013 @ 20:56
J’ai lu le livre Brigitte et Christian et il vaut la peine d’être lu et étudié. Achetez-le. C’est passionnant.
Amitiés du Sud-Est sous le soleil…
CH
9 novembre 2013 @ 13:59
Je vous en remercie de l’attachement que vous portez et vous promet de le lire, (même si l’avant-propos est de Mr le compte de Paris. Si j’étais eux je n’aurais pas cela pour ne crée de polémique. :) )
R-N
9 novembre 2013 @ 13:37
Brigitte et Christian,
le livre paraîtra à la fin de ce mois. Merci de votre attention pour Louis, que beaucoup d’autres non pas.
CH
9 novembre 2013 @ 14:04
A vous aussi je vous en remercie de l’attachement que vous portez et vous promet de le lire.
HRC
9 novembre 2013 @ 14:51
Audouin, je n’ai pas parlé d »appel au meurtre mais d’injures, et j’en ai en souvenir de votre part.
par contre vous parlez de drapeau blanc, dont acte.
AUDOUIN
10 novembre 2013 @ 00:11
Mais relisez-vous donc! C’est vous avez comparé mon commentaire aux appels au meurtre de la pasionaria communiste espagnole assoiffée du sang de ses adversaires.
Vous n’êtes tout de même pas assez sotte pour ignorer que l’injure publique est un délit qui relève des tribunaux. Je n’ai jamais injurié personne. Je vous mets au défi de prouver le contraire. Je n’ai fait, Madame HRC, qu’user de mon droit à porter des appréciations, certes parfois sévères, sur des commentaires odieux ou mensongers, que cela vous plaise ou non. Je n’ai pas non plus « parlé » de drapeau blanc (?). Je vois pas ce que voulez dire.
Alors, de grâce, Madame, faites attention aux mots ou expressions que vous employez. Vous êtes souvent la seule à savoir ce que vous voulez leur faire dire…
Je n’ai rien d’autre à vous dire.
AUDOUIN
HRC
10 novembre 2013 @ 12:28
donc nous nous accusons mutuellement de mensonges
donc pas de communication possible
AUDOUIN
10 novembre 2013 @ 17:51
Cela s’appelle capituler en pleine campagne! Pour le coup, c’est HRC qui brandit le drapeau blanc. C’est trop drôle….
AUDOUIN
HRC
9 novembre 2013 @ 19:28
717… le dialogue est impossible, j’ai dù mettre ici une réponse à un message bien plus haut….
on semble refuser la réponse alors qu’on ne peut plus la placer là où il faut !
je ne trouve mêle pas où sont placés les nouveaux messages !
pour moi c’est stop !
AUDOUIN
10 novembre 2013 @ 17:41
Kekseksa??? Devant pareil amphigouri, il y aurait quelque cruauté à insister. Laissons Madame HRC tenter de mettre ses idées au clair…
AUDOUIN
HRC
9 novembre 2013 @ 19:49
le 10ème baron Pinoteau me laisse sans voix.. R-N, pour qui nous prenez-vous ? des incultes ?
histoire refaite, généalogies refaites, et ce dernier point peut agacer autant, ma seule question est : mais pourquoi les conseillers du Comte de Paris lui conseillent de tenir encore compte d’un groupe en voie d’extinction naturelle qui empêche seulement une reflexion sur la monarchie contemporaine ?
autour du Duc de Vendôme.
entre 50 et 60 personnes autour de Pinoteau et de Louis de Bourbon le 30 novembre, le glas sonne, non ?
R-N
10 novembre 2013 @ 23:58
HRC,
J’ai répondu plus haut à Cosmo, mais j’en profite pour ajouter que, de fait, il a existé d’autres barons dans une autre branche, ce qui pouvait encore plus justifier une éventuelle erreur. Je me suis trompé en confondant deux sonorités.
Il est notable quand même qu’il s’agisse du 6° baron Pinoteau, le troisième étant né quatorze ans après l’octroi du titre. Cette succession s’est effectuée de père en fils, sans passer par plusieurs frères, et se continuera.
Sigismond
11 novembre 2013 @ 03:06
Mais justement, HRC, le duc d’Anjou a fait part à deux journalistes de ses réflexions sur la monarchie contemporaine, dans un livre à paraître prochainement. Que les aficionados du fils cadet d’Henri d’Orléans veuillent restaurer la monarchie tricolore lambellisée, c’est leur problème. Les légitimistes, comme leur nom l’indique, n’acceptent que l’aîné salique, Louis XX, seul dépositaire des pleines armes de France (avec son épouse, leur fille et leur fils aîné), le seul à pouvoir relever le drapeau blanc – même si la convention de La Haye de 1899 nous obligerait à semer le blanc de fleurs de lis d’or, comme M. Pinoteau nous en a avertis (en proposant d’ailleurs d’autres solutions vexillologiques, que pour ma part je ne retiens pas). Et n’oublions pas l’hymne : le magnifique « Vive Henri IV ! », musicalement, sur lequel on pourrait réfléchir à des paroles réactualisées, aurait ma préférence. Voilà donc le Prince, le drapeau et l’hymne. Quant à la constitution (il s’agirait naturellement de celle de la Ve République, légèrement modifiée), elle devrait être « accordée, concédée et octroyée » par le Francorum Rex Christianissimus, comme la charte de 1814 – même s’il s’agirait naturellement de trois mots SYMBOLIQUES destinés à sauvegarder la dignité royale, sans porter atteinte à la souveraineté nationale, affirmée (tant) dans le préambule de la constitution française de 1958 (que dans l’article 1 de la constitution espagnole de 1978). La réconciliation des deux France, en quelque sorte. Le prince Louis a déjà fait savoir en 2010, sa préférence pour « une monarchie constitutionnelle à l’espagnole ».
Mais sur tout le reste, on peut discuter :-)
Gérard
11 novembre 2013 @ 18:56
Les partisans de L.A. tiennent donc pour incontournable le drapeau blanc ou est-ce la position de Sigismond après Pinoteau ? Si c’est le cas ce n’est sans doute pas la peine de discuter des droits de chacun, je veux dire que c’est encore moins la peine. Il y a au moins 130 ans que la question n’est plus à l’ordre du jour.
Sigismond
12 novembre 2013 @ 18:59
Gérard, le « smiley » était là pour ne pas prendre mon esquisse de restauration au sérieux, elle n’engage que moi :-)
Il y a des légimistes qui s’accomodent du tricolore, d’autres qui n’acceptent que le blanc, fleurdelisé ou non (il ne l’était pas sous la monarchie, M. Pinoteau l’a souvent rappelé), d’autres qui préfèrent la bannière de France (d’azur semé de fleurs de lis d’or), et d’autres encore qui proposent des solutions mixtes, voire innovantes. Il faut de tout pour faire un monde, Gérard !
Reste que pour certains, le tricolore symbolise irrémédiablement le martyre de Louis XVI et des siens, et la dictature « impérialisée » de Bonaparte.
HRC
9 novembre 2013 @ 19:54
qui ouvre un blog sur la monarchie contemporaine ?
AUDOUIN
10 novembre 2013 @ 14:40
Mais vous naturellement, qui êtes tellement sûre de vous!
Défense de rire….
AUDOUIN
Brigitte et Christian
10 novembre 2013 @ 15:49
bonjour à tous
merci a ceux qui nous ont répondu sur le livre de Monsieur Patrick Germain, « le roi légitime » aux éditions de Monsieur Patrice du Puy.
Nous connaissons bien cet éditeur qui a repris la saga « Etat présent de la noblesse française subsistante » dont le volume 38 vient de paraître.
Pour le livre de Monsieur Germain nous allons nous le procurer, mais pour nous, il n’y a pas d’état d’âme possible, le prince Henri est le prétendant légitime au trône, « hypothétique », de France, car vu notre âge, nous ne pensons pas voir une restauration, mais les Français ferait bien de regarder les événements actuels et de réfléchir aux dérives d’une république partisane.
Nous n’avons pas lu les 705 commentaires précédant, mais les arguments doivent être toujours les mêmes. Nous respectons ceux qui ne pensent pas comme nous, mais de grâce, sur notre site, restons courtois et polis.
amitiés du sud ouest sous la pluie fine et pénétrante
R-N
10 novembre 2013 @ 23:59
Bonsoir à Brigitte et à Christian.
Gastefer
10 novembre 2013 @ 17:48
Sujets,
Je peux vous dire une chose, que les nombreux Roi de France seraient horrifiés de constater la médiocrité des Sujets actuels.
Je ne suis d’aucun des deux camps. Je suis pour l’universalité. En aucune façon, nous devons nous diviser, car la division ne crée rien. Rassemblons nous sous une seule bannière, comme pour Orléans, comme à Senlis, unis dans le cœur qui bât en rythme de notre marche vers la victoire. Unis dans l’âme d’être royaliste. Dans l’union, on déjoue les plans de la République qui n’a fait que diviser la France.
Royaliste, ayez un cœur vaillant pour porter dans nos campagnes la Fleur de Lys. Ayons entre nous une image fraternelle de la liberté salvatrice de la Couronne de France.
Devons nous rester en discorde encore aujourd’hui ? Si oui, alors à quoi bon : Vive la révolution ! car cela n’en vaux pas la peine d’avoir toujours été un Royaume non corrompu. Etre français pour le Roi, c’est de mourir pour une terre qui s’est formée sous un seul but, c’est la continuité du pouvoir par un prince français. Même les Voix qui résonnent du haut des nuages, nous a permis de le vivre sous la Sainte pucelle (à ce moment donnons la couronne à la plus légitime impératrice de tous les temps S.M. Elisabeth II).
Restons unis, françaises et français, pour que refleurissent les fleurs de l’espoir. Pour qu’un jour retentiront, au jour de gloire, les cloches de Reims, de France et de Navarre.
JAusten
10 novembre 2013 @ 20:05
allez les aminautes encore 66 commentaires et le Club Bourbon-whisky pourra fêter son premier trophé ! A cette occasion, Régine qui sera notre invité d’honneur a exprimé le souhait de nous faire un beau discours pour résumer tout ce qui a été dit (clin d’oeil à notre inégalable Dame Régine, Impératrice de Noblesse & Royautés, empire sur lequel le soleil ne se couche jamais).
Hervé J. VOLTO
26 juillet 2022 @ 21:08
Les renonciations exigées en 1713, lors du Traité d’Ultrecht, paraissent confirmer l’INEXISTANCE d’un vice de pérégrinité Princier dans la France du XVIII° siècle : sinon pourquoi les anglais se seraient-ils donné tant de peine pour arracher par la force, contre le principe d’inaliénabilité de la Couronne de France, à Philippe d’Anjou, devenu Philippe V d’Espagne, un tel acte ?
Or les faits montrent le contraire : si les plénipotentiaires Français ont accepté le principe de séparation des deux Couronnes de France et d’Espagne, ce qui était la clause du testament de Charles II appellant un Bourbon à lui succéder -ce qui ne fut jamais réellement remis en question par Louis XIV- ils ont cependant toujours protesté CONTRE la perspective d’une abdication ou d’une renonciation d’un petit fils de France en violation des LOI FONDAMENTALES DU ROYAUME DE FRANCE
https://charte-fontevrault-providentialisme.fr/index.php/2013/09/23/les-lois-fondamentales-du-royaume-de-france-constitution-de-lancienne-france/
C’est ce que rappelle une Lettre Pattente -lettre de précaution et non de nécessité- de Louis XIV de décembre 1700, concervée aux Archives Nationales (carton J. 931, trésor des chartes II, supplément, Mélanges, Espagne, Philippe V, pièce n°1).
Pour Louis Revelière, dans son livre Les ruines de la Monarchie Française (Lyon et Paris, Lecoffre, 1879, p. 74), le Traité d’Ultrecht pouvait obliger personnellement Philippe V, mais non priver les descendants de Louis XIV du droit d’opter.
-Ce n’est pas à des Français de s’armer d’une clause imposée par l’étranger, et dans son seul intéret (Le Drapeau Blanc du 6 mars 1820).
On observera que les deux arguments sont contradictoires : A QUOI BON DES RENONCIATIONS SI LE FAIT DE REGNER A L’ETRANGER SUFFIT A ECARTER DU TRONE ? Guy Augé montre que le « vice de pérégrinité », qui est la pièce maîtrssse de l’argumentation adverse, est un ANACHRONISME et n’existait pas sous l’Ancien Régime.
Pour ce qui est de la Loi de Nationalité, UN PRINCE CAPETIEN N’EST PAS UN SIMPEL PARTICULIER : il relève d’un statut de droit public, il reste quelque soit sa résidence, membre d’une dynastie Française, et ce qui le singularise précisément, sa filiation dynatique.
Daguesseau le dit nettement :
-La Couronne n’est point déférée par les lois civiles : ainsi, quoi que la jurisprudence du Royaume prive des successions particulières les Français établis en pays étranger, on ne doit pas en conclure que Phlippe V et ses descendants soient eclus du Trône de France comme étrangers.
Celà vaux pour les Bourbons espagnols. Celà vaux pour une éventuelle descendance de Louis XVII ou du Connétable de Bourbon ayant Providentiellement survécu en Italie.
Nous ne saurions terminer avec cet argument qu’en reprenant les termes d’un mémoire de 1741, concervé au Ministère des Affaires Etrangères et rapporté providentiellement par M. Raoul de Warren dans son livre les Prétendants au Trône de France :
-Les Princes Français ne peuvent contracter le vice de pérégrinité.
Autrement dit, pour M. de Warren, Ils ne peuvent être traités en étrangers dans leur pays d’origine et ne peuvent perdre leurs droits éventuels à la Couronne de France du fait qu’ils ont acquis une nationalité étrangère. Et qu’à l’inverse, tout Prince étranger au Sang de France, même si né en France et de religion Catholique, comme les Habsbourg et des Savoie, ne peuvent succéder. COMME SI LA NATIONALITE FRANCAISE DES CAPETIENS ETAIT INAMOVIBLE.
Hervé J. VOLTO
26 juillet 2022 @ 21:12
Les Lois Fondamentales du Royaume de France, que beaucoup de royalistes ne connaissent pas bien, sont au nombre de douze et constituent une christianisation de l’antique Loi Salique des Francs.
LOI SALIQUE OU LOIS FONDAMENTALES DU ROYAUME DE FRANCE
Prologue:
Vive le Christ qui aime les Francs!
Qu’Il garde le royaume et remplisse leurs chefs des lumières de Sa grâce!
Qu’Il protège l’armée!
Qu’Il accorde à leurs rois des signes qui attestent de leur Foi: la joie, la paix, la félicité!
Que Notre Seigneur Jésus-Christ dirige dans le chemin de piété ceux qui gouvernent!
1°) Loi de Masculinité:
La royauté en France est délégué par Notre Seigneur Jésus-Christ à la Race régnante de mâle en mâle, par ordre de primogéniture mâle hors le cas de Choix Divin, mais à l’exclusion perpétuelle des femmes et de leur descendance: en France, le Lys ne file point! En contrepartie, le Sang Royal ne pouvant être sali par aucun sang commun car choisi par Dieu, le régime de mariage morganatique n’existe pas en France: le roi fait la bergère reine! La reine put donc aider et conseiller son époux ou, devenue veuve, assurer la régence en cas de minorité royale.
2°) Loi de Catholicité:
Le Saint Royaume de France est prédestiné par Dieu à la défense de l’Eglise Catholique Apostolique et Romaine qui est la vértable Eglise du Christ, le roi de France- qui est le Lieutenant du Christ -doit être catholique et maintenir la foi catholique en l’Etat et la Couronne de France, protéger l’Eglise à l’intérieur comme favoriser son développement à l’extérieur (l’étranger) .
3°) Loi de Sacralité:
Si le Sang fait le prince, le Sacre fait le roi: l’Onction Royale infuse la présence Divine en la personne royale et le Sacre de Reims marque que le roi de France agit comme le représentant de Dieu sur Terre. Il en découle que seul un prince catholique reçoit l’Onction du Sacre. Le Dauphin reçoit le Sacre de Reims dès l’âge de douze ans, ce même si le roi est encore vivant, ce qui permet une association au trône et une succession naturelle instantanée. La reine reçoit l’Onction Royale le jour même de son mariage, associée qu’elle est à la royauté qu’elle perpétue en enfantant.
4°) Loi d’Inviolabilité:
La fonction royale étant, par son caractère sacré, un sacerdoce, le roi est inviolable: toute atteinte à la dignité royale est un crime et un délit, dit “crime de lèse-Majesté“.
5°) Loi de Souveraineté Royale:
Catholique, Sacré et ne tenant son sacerdoce royale que de Dieu et non des hommes, le Roi de France n’a pas d’égal en sa Majesté Royale: il possède seul par la grâce de Dieu la souveraineté royale qui est une, inaliénable, imprescriptible, et donc ni la reine, qui est ointe mais non sacrée, ni aucune portion du peuple ne peuvent s’en attribuer l’exercice arbitrairement.
6°) Loi de Principe Monarchique:
Le Roi de France, s’il est Catholique et Sacré, possédant seul par la grâce de Dieu la souveraineté royale, la plénitude de la puissance royale est étroitement gardée et retenue en la personne du monarque qui est de droit divin le seul titulaire de la couronne et qui est la tète d’un gouvernement monarchique, et ainsi pas de roi pas de lois, le monarque exerce seul la puissance royale: le roi personnifie l’Etat et incarne la nation, il commande aux forces armées, déclare les guerres et faits les traités de paix, d’alliance et de commerce, nomme à tous les emplois civils et militaires de l’Etat, fait les Règlements et Ordonnances nécessaires pour l’exécution des lois et la sureté du Royaume Très Chrétien, sans suspendre les lois elles-mêmes que par d’autres lois, convoque et dissous les assemblées des Etats, rend ou fait rendre la justice en son nom, gracie et amnistie, fait battre monnaie et en surveille l’application.
7°) Loi de Gouvernement à Grand Conseil:
S’il est de Droit Divin que le Roi de France, s’il est catholique et sacré, exerce seul la puissance royale, pour le Bien Commun et le profit de l’Eglise Catholique, il est bon que dans l’exercice de ce pouvoir le roi accepte de soumettre ses décisions à un ou des conseils: en temps de guerre ou de nécessité, le roi peut faire tout établissement pour le commun profit; en temps de paix il légifère à l’aide d’un parlement tri-caméral représentant les trois Ordres du Royaume -le Roi en ses Conseils, le Peuple en ses Etats- et gouverne à l’aide de divers conseils (des ministres, d’Etat, des finances, du guerre, etc..) qui lui apportent leur Aide et leur Conseil. Dans ces conditions, la garde du royaume est laissée à l’appréciation du roi, maitre de la composition de ses Conseil, comme il lui plait et selon son bon plaisir, décidant en dernier ressort et n’étant nullement lié par leur avis.
8°) Loi de dévolution Légale de la Couronne:
Le Dauphin, s’il est du Sang de France et de religion catholique, est roi dès la mort de son prédécesseur: le Roi est mort, vive le Roi! Si le roi légitime n’est pas Sacré lors de son avènement, l’Onction Royale interviendra dans les plus brefs délais. La Dauphine ayant épousé un Dauphin non Sacré, reçoit l’Onction le même jour que son époux.
9°) Loi d’Inaliénabilité de la Couronne:
Le Roi de France Très Chrétien, Salique et Sacré, tenant la Couronne de N.S. Jésus-Christ n’est que le dépositaire de cette Couronne: le Roi est dans l’heureuse incapacité de disposer de la Couronne de France! il ne peut la vendre, ni la céder. A cela, deux conséquences:
1. Le roi ne peut abdiquer.
2. Le roi ne peut choisir son successeur.
10°) Loi d’Indépendance de la Couronne:
La couronne de France étant inaliénable et indisponible, le Roi de France est Empereur en son Royaume: dans le domaine Spirituel, le Roi ne se soumet à l’Eglise que pour ce qui concerne la Vie Eternelle; dans le domaine Temporel, le Roi de France qui ne tient son pouvoir que de Dieu seul, ne relève pas de la papauté, la royauté étant indépendante de l’Empire ou de toute nation à l’extérieur, et étant suzeraine de toute noblesse à l’intérieur.
11°) Loi de Nationalité:
Le Roi de France incarnant la nation, un prince même catholique qui n’appartient pas à la Maison Royale de France ne peut succéder ni régner en France, mais un prince du Sang de France qui est partit régné à l’étranger conserve s’il est catholique lui et tous ses descendants tous ses droits à la Couronne de France
12°) Loi de Naissance Légale:
Sauf cas de choix Divin manifeste, les enfants mâles naturels sont écartés de la succession royale au profit des enfants mâles légitimes. L’on sait les difficultés que causa sur ce point le testament du roi Louis XIV, testament cassé partiellement par Le Parlement de Paris à la demnde du Régent Philippe d’Orléans le 2 septembre 1715.
Conclusion:
En France, le pouvoir royal est de Droit Divin et, bien que Sacré, n’est pas absolu mais tempéré par les Lois Fondamentales du Royaume de France, charte coutumière de notre pays et tout acte qui violerait ses contraintes serait frappé de nullité: en France, la Foi, le Roi et le Loi forment un tout inséparable.
Le Roi Très Chrétien en France est le Père du peuple, auquel ce dernier peut toujours faire appel. Le roi est persuadé, et le peuple avec lui, qu’il y a conformité entre le Bien Commun et sa volonté royale.
Vive le Christ qui Roi des Francs!
Vive le Roi de France qui est Lieutenant du Christ!
En France, en cas d’extinction de la Maison Royale de France, il est prévu que le peuple se donne un nouveau Roi Fondateur : les Lois Fondamentales du Royaume de France serviront à régler de nouveau la succession et le mode de gouvernement Monarchique, même si le juriste normand Pierre de Blois nous rappelle qu’il ne suffit pas d’être juridiquement Français, il faut l’être de coeur et d’esprit pour pouvoir penser au seul Bien Commun du Royaume, car en trois ou quatre générations, les princes du sang de France peuvent perdre leurs belles qualités capétiennes : en cas de rupture prolongée de la continuité royale, sauf cas de choix divin manifeste les Princes du Sang Catholiques né à l’étranger depuis plusieurs générations sont écartés de la succession au profit des Princes du Sang de France Catholiques nés et grandis en France.
MAIS CE N’EST PAS LE CAS AUJOURD’HUI, IL RESTE BEAUCOUPS DE BOURBONS D’ESPAGNE, DE NAPLE DE PARME ET D’ORLEANS !
Hervé J. VOLTO
27 juillet 2022 @ 17:49
Un livre, écrit par Guy Auger, SUCESSION DE FRANCE ET REGLES DE NATIONALITE (Via Romana)
https://www.vexilla-galliae.fr/royaute/vie-des-royalistes/ex-libris-guy-auge-succession-de-france-et-regle-de-nationalite/
semble répondre à l’ouvrage présenté par Régine Salens.
Ne doit-on pas se contenter des évidences, comme a dit Gérard : depuis la mort du comte de Chambord les papes, les rois, les ducs, les peuples, la France savent que les descendants de Philippe V d’Espagne sont rois de France et que les renonciations d’Ultrecht sont nulles, suaf s’il devait sortir une descendance de Louis XVII, le Sang Capétien étant d’essence Française, meme si le prince vit à l’étranger.
Hervé J. VOLTO
27 juillet 2022 @ 17:50
C’est le moment de faire un peu de politique-fiction :
Et si la Monarchie était rétablie en France?
https://www.youtube.com/watch?v=-7vTLYLrokc
Une vidéo de grandes qualités, inspirée des Premières assises du Royalisme et de l’hypothèse du partit Alliance Royale. Sous forme espagnole au début. Après, nous pensons que le Sénat deviendrait une assemblée de Nobles, et que De Gaulle a crée la cinquième République pour mettre en place un Roi : nous pensons que le Roi aurait en plus le pouvoir religieux et une partie du pouvoir de la justice, avec dans un deuxième temps un Roi possédant les pouvoirs du Président de la V° République c’est du moins ce que les non-alignés (les Providentialistes) pourraient revendiquer une fois la Monarchie restaurée…. Les chiffres ont sans aucun doute changé depuis 2009 mais nous ne sommes pas certain que ce soit dans le sens d’un plus fort attachement à la forme républicaine actuelle.
Car, comme il a été dit au début, il y encore de vrais Royalistes en France :
IMMERSION CHEZ LES ROYALISTES EN FRANCE
https://www.youtube.com/watch?v=a_x7vAWZ5Hg
Qui sont les Royalistes en France en 2019 ?
https://www.youtube.com/watch?v=JpNn4L_mkqY