A-t-il vraiment été le témoin de l’ensevelissement de Jésus le Nazaréen à Jérusalem le 3 avril de l’an 33 ? Il existe un décalage abyssal entre ce que répètent des personnes mal informées, qui s’obstinent à soutenir des thèses dépassées, comme la malencontreuse analyse au carbone 14 de 1988, faussée par plusieurs pollutions et assignant de façon erronée à cette célèbre toile de lin une datation médiévale, et les dernières expérimentations scientifiques, toutes convergentes, allant en sens contraire.
Dans cette synthèse complète, loin de tout esprit polémique, Jean-Christian Petitfils montre, de façon claire et convaincante, qu’il n’y a plus aucun doute aujourd’hui : le Saint Suaire de Turin est bien authentique.
Non seulement les renseignements qu’il fournit sur la Passion du Christ sont exceptionnels, mais les caractéristiques uniques et déroutantes de l’image, que l’on n’a jamais pu reproduire à l’identique malgré toutes les techniques modernes – inversion des couleurs, tridimensionnalité, projection orthogonale sans effet latéral, absence de la moindre trace de décomposition du corps ni d’arrachement des caillots de sang –, semblent nous introduire à un autre mystère… »
Le Saint Suaire fut légué au Pape Jean Paul II conformément à la volonté du roi Umberto d’Italie. (merci à Pistounette)
« Le Saint Suaire de Turin. l’enquête définitive », Jean-Christian Petitfils, Tallandier, 2022, 464 p.
Laurence de P.
12 août 2022 @ 06:20
Je vais sûrement le lire. Le Saint Suaire de Turin m’a toujours passionné. Un témoignage explicite de la Passion du Christ.
Elisabeth-Louise
12 août 2022 @ 08:17
Moi aussi, Laurence de P.
C’est certainement très émouvant;
D’autant que j’ai lu de Jean-Christian Petitfils une extraordinaire enquête, implacablement documentée et conduite avec une grande logique sur le très célèbre « Masque de fer »; c’était imparable et si simple, en définitive…. !!!
Laurence de P.
12 août 2022 @ 10:27
Merci, cela me donne encore plus envie de le lire.
milou
12 août 2022 @ 07:23
Nos royaux sont en vacances…..
Elisabeth-Louise
12 août 2022 @ 08:23
Chère Milou, oui, et ils témoignent d’une belle vitalité….J’admire en silence, nous qui sommes depuis Juin, en Occitanie, réduits à la survie par temps de canicule, leurs tenues élégantes, leur présence aux manifestations, leurs sourires !!
Ils semblent bénéficier ( même à Palma de Majorque) d’un micro climat qui les protège de la suffocation et de l’épuisement…..
Marc
12 août 2022 @ 13:29
ET vous ? vous n’y êtes pas ?
Gérard
13 août 2022 @ 15:39
Le Christ lui n’est jamais en vacances.
Aramis
14 août 2022 @ 19:46
Le Christ est en agonie jusqu’à la fin du monde ; il ne faut pas dormir pendant ce temps là
(Pascal)
Aldona
12 août 2022 @ 08:39
J’achèterai certainement ce livre
Bernadette
12 août 2022 @ 09:13
Je vais attendre qu’il sorte en poche (pour la place 😉)
Cosmo
12 août 2022 @ 09:20
Jean-Christian Petitfils est un historien sérieux.
Il est évident que le Saint-Suaire est un objet mystérieux, relique révérée tout d’abord sans que l’on puisse déceler les traces d’image, devenue visible après l’invention de la photographie.
On aimerait croire à son authenticité. Jean-Christian Petitfils arrivera-t-il à nous en convaincre ?
Agnese
12 août 2022 @ 09:27
Je vais lire ce livre car l’histoire du Saint Suaire me passionne.
Ma grand-mère et maman ont pu le voir car il est exceptionnellement et rarement exposé.
Marguerite1
12 août 2022 @ 10:25
Les écrits de Jean-Christian Petitfils, catholique convaincu -il a d’ailleurs un fils prêtre-, font autorité.
Volysia
12 août 2022 @ 13:37
Passionnant de découvrir les avancées scientifiques à propos de ce linge, et cela d’après les conclusions de savants du monde entier, et de confession différentes. Je ne retiendrai qu’une conclusion : à l’heure actuelle, personne ne peut reproduire une telle impression. C’est difficile à comprendre à notre époque !
Olivier AM de Tokyo
12 août 2022 @ 14:47
« Enquête définitive »?? Jusqu’à la prochaine! >_<
Qu’est ce que ce genre d’affirmation peut être pédant…
Julise
12 août 2022 @ 18:14
En effet, c’est un titre bien prétentieux.
Monsieur Petitfils ne se bonifie pas en vieillissant.
Val
13 août 2022 @ 08:25
Julise,
J’ai assisté à une de ses conférences sur Louis xv et son règne très monocorde, peu d’ intonations et prétentieux à souhait . Il y avait dans la salle des profs qui avaient l’air de s’ennuyer , dont moi ….
Julise
15 août 2022 @ 18:52
JCP a des solides compétences historiques mais je pense qu’il manque de qualités pour les partager. Un discours savant mais non échangeable est vite ennuyeux.
Charlotte (de Brie)
13 août 2022 @ 08:45
Un peu difficile de parler d’un livre qui n’est pas encore paru !
J’ai comme d’autres certainement ici, lu l’article qui lui est consacré dans le Fig Mag de cette semaine sous la plume de Jean Sévillia : Les preuves par l’Histoire.
Il en ressort comme dit dans l’article de présentation que le saint suaire présente toutes les caractéristiques de l’authenticité, contestant les analyses au carbone 14 réalisées selon Petitfils et (d’autres) dans des conditions « peu respectueuses du protocole défini » les échantillons recueillis pour les analyses l’ayant été dans une zone de ravaudage.
L’auteur conclut en disant que, je résume : si cette pièce archéologique nous interroge et nous oblige à nous poser la question de la résurrection du Christ, elle n’en n’est évidemment pas une « preuve » car le mystère de la Résurrection ne peut s’entendre ni se vivre que dans la Foi.
L’enquête à mon avis ne sera jamais définitive, comme le dit Petitfils : « Le suaire de l’Histoire et le suaire de la Foi »
Julise
15 août 2022 @ 19:05
Plusieurs datations ont été effectuées et s’il est vrai que les premières l’ont été dans une zone de ravaudage, les suivantes ont été effectuées sur des zones considérées comme originales. Ces nouvelles datations ont confirmé l’erreur des précédentes mais sans pour autant renvoyer à une origine antique de l’un ou l’autre des tissus. Au plus vieux, le 14C donne une origine peu avant l’an 1000.
Volysia
19 août 2022 @ 08:43
Julise, je ne peux que vous recommander l’excellent livre « Dieu La science les preuves ». Il existe dix témoignages écrits, (les auteurs sont cités) pour témoigner de l’existence d’un homme que l’on nommait Jésus. Bien évidemment cela ne confirme pas l’authenticité du linceul.
Pour ce qui est du visage de l’homme du linceul, les savants ont enlevé toutes les tâches de brûlures, de sang et autres et ont travaillé l’image qui, par un mystère non résolue à ce jour est en 3d, avec des appareils qui servent pour observer la surface des planètes et ont réussi à reconstituer un visage qui n’a rien de caucasien. Le Christ aux yeux bleus est une vision européenne.
Le visage obtenu laisse voir un homme de type araméen sans aucun doute.
Mais est-ce cela le plus important ?
Si les progrès de la science apportent encore plus d’éléments, personnellement j’en serai ravie par saine curiosité, mais ma foi personnelle n’est pas dans un morceau d’étoffe et je comprends très bien qu’un non croyant ne se transforme pas en croyant grâce à ce linceul.
Je pense que l’on pourra échanger positivement entre nous quand nous aurons lu ce livre ! mais je suis pratiquement sûre que ce ne sera pas le dernier sur le sujet !
Julise
21 août 2022 @ 19:10
Volysia,
L’existence d’un homme nommé Jésus comme fils de Marie et Joseph, homme que l’on pourrait qualifier de « vrai », est attestée sur le plan purement historique. Par contre il ressort du récit plus traditionnel que Jésus de Nazareth comme prédicateur pourrait renvoyer à plusieurs individus, bien sûr le « vrai » mais aussi des apparentés (frères et cousins), ou bien de parfaits étrangers à son égard, dont des homonymes. Ce personnage situé entre l’homme et le saint est obscur, du moins dans les actes qui lui sont prêtés et que l’histoire valide comme ayant été commis ; mais rien ne démontre qu’ils aient bien tous été commis par le Jésus fils de Marie et Joseph.
J’essaie d’être claire mais je ne sais pas si je le suis.
Après, l’homme de « troisième niveau, l’homme saint, le « fils de Dieu est naturellement sujet à beaucoup d’interprétations mais personnellement, je m’en tiens aux deux premiers crans de ce personnage, ceux dont le contenu est validé ou validable par l’histoire.
Mon parcours m’a offert de pratiquer l’archéo-anthroplogie, donc d’étudier l’évolution des caractéristiques humaine dans le temps, et honnêtement, l’image « imprimée » sur ce suaire m’évoque bien le physique d’un homme europoïde (caucasien) du haut Moyen-âge. Ceci étant, j’admets que cette image aussi impressionnante soit-elle, demeure trop imprécise pour définir l’ethnicité de son porteur avec certitude. Alors, je peux me tromper.
Bien sûr, nous pouvons parler de cela posément.
Volysia
16 août 2022 @ 23:14
Je partage totalement votre avis.Charlotte de Brie. La science nous apportera des éléments précis mais jamais de preuves formelles. Il appartient à chacun qui le souhaite d’en prendre connaissances et d’en tirer les conclusions qui lui seront propres.
Tout comme pour les miracles reconnus, il y a la partie scientifique indispensable, mais les médecins n’utilisent jamais le mot « miracle ». C’est l’évêque du diocèse du malade qui prend la décision de déclarer une guérison miraculeuse. C’est une décision religieuse.
Je pense que c’est la même chose pour les découvertes récentes sur le linceul de Turin. Ces avancées sont là pour nous donner des précisions, un éclairage encore nouveau, mais ne nous diront jamais : il s’agit formellement du linceul du Christ.
Personnellement, les progrès à propos du linceul me passionnent.
J’attends avec impatience ce nouveau livre.
Pour les qualités d’orateur de l’auteur, tout le monde n’a pas ce talent, mais un livre permet une approche plus intime et personnelle.
Julise
18 août 2022 @ 15:08
De la science ou de la religion, c’est encore la science qui est la plus compétente à apporter des preuves formelles.
Mais je vous rejoins sur le fait que la science ne pourra jamais attester formellement qu’il s’agit du linceul du Christ, puisqu’elle ne peut pas non plus démontrer formellement que Jésus de Nazareth est un seul homme, et pas une fusion (comme elle le pense de plus en plus) de plusieurs personnages ayant vécu à cette époque et s’étant illustrés par leurs prédications, prémonitions et autres éclats.
Et c’est sans parler de la morphologie très caucasienne de l’homme « imprimé » sur le linceul, alors que Jésus avait sans doute, comme tous les hommes de cette époque et dans cette zone géographique, le type araméen, formellement établi pas la science.
Geoffroy
13 août 2022 @ 22:21
Ce n’est pas le titre, mais ce qui est rajouté sur la manchette par l’éditeur, souvent sans aucune consultation des auteurs. Ce n’est donc pas la pédanterie de l’auteur mais le démarchage commercial de l’éditeur…
Denis C
14 août 2022 @ 11:45
Cela semble être le bandeau publicitaire ajouté par l’éditeur et ayant pour but d’accrocher l’œil. Jean Christian Petitfils, à l’encontre des idéologues, sait qu’en matière d’histoire rien n’est définitif.
Martine
14 août 2022 @ 10:52
Un ancien chef d entreprise qui écrit sur l histoire, mais pas un historien qui mène des recherche. C est différent
Denis C
15 août 2022 @ 08:14
« Il fait ses études au lycée Claude-Bernard, à la Faculté de droit de Paris, à l’Institut d’études politiques de Paris 1(section PES, promotion 1967) et à la Sorbonne ; licencié en droit public et en histoire-géographie, il est docteur en science politique (1971)2 et diplômé de l’Institut d’administration des entreprises de Paris ». Source: Wikipédia. Si j’en crois cette source, il me semble quelque peu habilité à traiter de sujets historiques et vous…………
Julise
15 août 2022 @ 18:57
Sans vouloir vexer personne, une licence permet de parler avec pertinence des sujets qu’elle renferme dans ses enseignements mais elle n’est pas suffisante pour donner un cours. Un licencié est un vulgarisateur, pas un enseignant – même si les « profs » ont longtemps été recrutés à ce niveau.
JCP sait ce dont il parle, son parcours lui a permis d’enrichir sa connaissance du sujet historique (entre autres), c’est ce que je qualifie de solides compétences mais c’est tout. Je ne serais pas à l’aise de le voir se frotter à un maître ou un docteur en histoire pure et dure.
Zulma
13 août 2022 @ 08:16
Je me suis fait la même réflexion !
Bernadette
13 août 2022 @ 08:37
Personnellement j’apprécie beaucoup kes ouvrages de Mr Petitfils….ils sont très faciles à lire contrairement à d’autres trop « savants » et ennuyeux….
Aramis
15 août 2022 @ 21:16
Le saint suaire n’a jamais converti personne ; certains croyants sont convaincus de ce que c’est le suaire du Christ …qui a toutefois dit « Hereux ceux qui croient sans avoir vu » ; mais aussi forte que soit la foi, un peu de soutien par miracle, relique,….est bienvenue: force est de le constater.
Un peu de matérialité au soutien de la spiritualité ….
Nous sommes chair et esprit.
Mais de là à faire du saint suaire à tout prix un témoignage de foi de la Résurrection …
Ceci étant, sa confection est bien mystérieuse, tout autant que son absence durant des siècles et des siècles …avant sa (re?) découverte ….
Gérard
16 août 2022 @ 22:01
Des découvertes de reliques de l’époque du Christ il y en a encore aujourd’hui sur les lieux où Il a vécu.
Mais là il s’agit d’une découverte fort ancienne et qui ne cesse de nous étonner et que le roi Umberto a cédé en 1983 à Jean-Paul II.
Hebert
12 août 2022 @ 16:37
Merci pour ce texte de présentation d’un livre que je vais commander.
Calliopé
12 août 2022 @ 17:05
Voilà un document qui semble passionnant ! J’ai toujours été convaincue que le Saint Suaire était un faux. Je suis très curieuse de lire la démonstration de Jean-Christian Petitfils, dont j’apprécie beaucoup le travail d’historien, la rigueur et le sérieux.
Gérard
13 août 2022 @ 20:28
Aujourd’hui les scientifiques sont majoritairement convaincus de l’authenticité.
Aramis
14 août 2022 @ 19:48
Lesquels ?
Aramis
16 août 2022 @ 12:42
Pas de réponse…
Volysia
16 août 2022 @ 23:26
Tous les savants qui se sont intéressés dès le départ à cette relique.. Leur groupe est le STURP et est composé de savants de tous pays et de toutes confessions, et cela dès 1978. STURP = Shroud of Turin research Project. On sait maintenant sur les plans historiques et scientifiques que ce n’est pas un faux datant du moyen-âge. (Codex de Pray, conditions de récupération des fragments de tissus etc…) Le savant anglais qui avait daté le tissu d’après le carbone 14 a convenu que ce test n’était pas fiable. On sait tout ce qu’il n’est pas , mais on en est maintenant à se poser la question : comment l’impression s’est -elle réalisée ; et là, personne n’a la réponse… c’est là le grand mystère.
Claude Patricia
12 août 2022 @ 17:09
J aimerai savoir, moi aussi.
Bastide.
12 août 2022 @ 17:27
Authentique ou faux, cela ne change rien au message donné, et reçu. Ou pas.
Je ne comprends pas bien l’importance accordée à cette publication
Clarisse
12 août 2022 @ 19:44
Il me semble que cela fait un moment que l’on a prouvé que le St Suaire était un faux, par la datation au carbone 14. Il serait du Moyen âge.
Ghislaine
13 août 2022 @ 08:17
Clarisse la datation au carbone 14 est parfois incertaine
Bernadette
13 août 2022 @ 08:39
Au contraire les dernières recherches ont prouve qu’il serait bien d’origine….
Aramis
14 août 2022 @ 19:48
Lesquelles ? Sérieuses ?
Gérard
13 août 2022 @ 15:38
Clarisse l’interprétation que vous évoquez d’un suaire médiéval est dépassé.
Aramis
14 août 2022 @ 19:48
Ah bon ? Sources sérieuses ?
Denis C
15 août 2022 @ 08:49
Voici quelques sources sérieuses (du moins je laisse à votre jugement la qualité de celles-ci) traitant du Saint-Suaire:
Études et Révélations sur le linceul, F.Giraud, T.Castex, Y-M Giraud 2017; La Passion de Jésus, Dr. J.M Clercq 2004; Enquête sur le Saint-Suaire de Turin, Dr. John H Heller 1985; La Science à l’Épreuve du Linceul, Arnand A Upinsky, 1990 etc…Vous pouvez aussi consulter des sites internet tels que le CIELT ou MNTV (Montre Nous Ton Visage). Concernant le premier ouvrage cité « Études et Révélations… » Celui-ci se basant sur des études très techniques, les auteurs ne voulant pas en alourdir la lecture, ont choisi de communiquer une adresse mail afin de transmettre leurs travaux à ceux qui en seraient intéressés.
Aramis
18 août 2022 @ 16:30
Rien qu’en lisant le nom d’upinsky, je m’esclaffe…
Philibert
14 août 2022 @ 19:54
En effet.
Depuis les recherches bâclées de 1988, on a retrouvé à Budapest, dans de codex Praey, une représentation indubitable du saint Suaire. Et ce codex Praey date, sans contestation possible, d’au moins 50 ans AVANT la date la plus lointaine attribuée en 1988 au saint Suaire.
S’il n’en fallait qu’une, voilà une preuve qui invalide toutes les analyses au carbone 14 effectuées il y a 34 ans !
Julise
13 août 2022 @ 18:19
La datation au Carbone 14 possède des limites que la science connaît depuis une quarantaine d’années, et qu’elle maîtrise aujourd’hui parfaitement. L’un des facteurs limitants est la présence de Carbone 14 libre dans l’environnement, conduisant à des « pollutions » des matériaux et induisant des erreurs de datation.
Ce sont ces erreurs que les tenants de l’authenticité du Saint-Suaire invoquent systématiquement à l’appui de leurs prétentions. Présenté comme ces personnes le présentent, c’est carré et inébranlable ; sauf que ces pollutions sont causées par des évènements extérieurs à toute procédure d’utilisation du Carbone 14, ainsi par exemple l’accident nucléaire de Tchernobyl, ou encore des relargages de matières radioactives même infimes par les centrales et laboratoires, et qu’elles impactent les matériaux plus ou moins longuement exposés à ces radiations. Or sauf erreur historique de ma part, le Saint-Suaire n’a pas été durablement exposé à quelque radiation que ce soit. La thèse d’interactions radioactives faussant la datation au Carbone 14 est donc tout à fait fantaisiste pour ce qui concerne ce linceul.
D’autres arguments sont apportés au soutien des prétentions des tenants de l’authenticité mais peu résistent à l’écumoire de la science. Cependant, il est toujours bon de bercer les petites gens avec des croyances, sur lesquelles ce drap ouvre une large porte.
Il convient quand même de noter que le saint pape Jean-Paul II doutait lui-même de l’authenticité du Saint-Suaire. Karol Wojtyła n’était pourtant pas homme à s’en laisser compter.
Quoi qu’il en soit, une chose est certaine : le suaire a été rapiécé à plusieurs reprises, et cela en fait déjà dès le départ, une pièce frappait d’une part de non authenticité.
Julise
13 août 2022 @ 18:21
– une pièce frappÉE
Zulma
12 août 2022 @ 21:31
Certes. Mais là, c’est le Roi des rois du coup 😉
Zulma
13 août 2022 @ 08:16
C’était une réponse à Milou
Hannah
13 août 2022 @ 09:02
Je vais le commander. certainement passionnant. M. Petifils écrit bien, ce qui ne gâche rien.
Kardaillac
13 août 2022 @ 15:42
Bien que le bandeau me semble un peu prétentieux, l’ouvrage est certainement intéressant pour qui cherche La Preuve du Christ crucifié. Il restera toujours à relier le supplicié au fils de Dieu. C’est sans fin, contrairement à ce que prétend l’auteur.
carmina burana
13 août 2022 @ 15:57
Non,je viens de lire le compte rendu des scientifiques,la datation carbone qui révélait que c était un tissu du moyen âge, le prélèvement du tissu avait été fait en bordure du saint suaire,cette bordure datait de cette époque.
L eglise a accepté qu un nouveau prélèvement soit fait au centre du tissu,et l expertise conclue qu’il est de l époque du Christ.
De plus,les pollens prélevés sont du Moyen Orient.
Des concordances qui prouvent un peu plus l authenticité.
En attendant d autres précisions.
Claude Patricia
15 août 2022 @ 18:05
C est cela aussi que j avais entendu.
Le Seigneur nous a accordé une grande attention… Mon cousin passe de la réa à chez sa mère directement.
Quelques contrôles sont prévus plus tard…
Des prières collectives ont aidé !!!
Volysia
16 août 2022 @ 23:44
Il y a tout plein d’autres éléments qui permettent de conclure que la datation du moyen-âge n’est plus fiable. Le codex de Pray qui reprend des détails du linceul de façon impressionnante (position des mains avec les pouces rétractés, tâches de sang sur le front, et trame du tissu grossièrement représentée) est un parmi tant d’autres signes qui prouvent qu’il faut encore chercher. Les dernières découvertes avec le côté tridimensionnel du corps représenté, intrigue.
Peut-être aurons-nous des réponses rationnelles un jour, si nous arrivons à savoir comment ce linge a été imprimé !
On peut trouver sur la toile des conférences-vidéo très faciles à suivre sur le sujet avec les dernières découvertes. A chacun de chercher et de voir !
Pour la personne qui se demande quel est l’intérêt de se pencher sur ce linceul, là c’est la soif de connaître, de comprendre mais il en va de même de tout centre d’intérêt ! Pourquoi s’intéresser à tout ce qui est Noblesse et Royautés, pourquoi lire, pourquoi écouter de la musique, pourquoi aimer faire de la cuisine … simplement par curiosité, passion, goût du mystère, envie de se distraire etc…
Charlotte (de Brie)
17 août 2022 @ 10:54
Excellent Volysia, pour votre paragraphe sur ce mystère qu’est encore le suaire de Turin et aussi pour votre conclusion concernant » l’intérêt »;
Intérêt qui est multiple et nous permet de n’être jamais ni certain, ni blasé.
Aramis
14 août 2022 @ 03:29
Le bandeau « enquête définitive » est absurde mais n’est pas forcément de l’auteur ; probablement de l’éditeur.
Un catholique convaincu est convaincu que le suaire est celui du Christ …rien de bien nouveau … le jour ou un athée , un musulman, un bouddhiste écrira un livre sur l’authenticité du suaire, on en reparlera … le pro domo est souvent peu convaincant …!
Aramis
14 août 2022 @ 03:38
L’auteur du dictionnaire amoureux de Jesus pouvait il conclure différemment sur le saint suaire …?
Denis C
16 août 2022 @ 18:10
Si de nombreux chrétiens ont pu écrire sur le Linceul de Turin, la plupart des scientifiques ayant participé à son étude étaient plutôt athées ou agnostiques. Ils l’ont étudié en tant que scientifiques.
Aramis
20 août 2022 @ 17:43
Et leurs résultats ? (Non relatés par des tenants de l’authenticité !)
Laurence de P.
15 août 2022 @ 10:02
Vous avez tout résumé. C’est une question de Foi, mais pas un dogme.
Les scientifiques sont souvent athées…..
Hervé J. VOLTO
15 août 2022 @ 13:02
Tout a fait d’accord avec Aramis !
Exellante lecture pour l’été, en tout cas.
Bambina
16 août 2022 @ 14:08
On ne saura jamais si c’est le suaire de Jesus, plein d’autres hommes de son époque ont été assassinés de la même manière … et même la science ne pourra pas jamais le prouver !
kalistéa
26 août 2022 @ 10:19
C’est vrai Bambina , mais est ce que tous ces pauvres hommes crucifiés avaient auparavant été couronnés d’une couronne d’épines ?
Ciboulette
16 août 2022 @ 19:26
Le carbone 14 et son utilisation ont tout faussé !
Venez , Jean-Christian Petitfils , que je vous embrasse !Je l’ai vu trois fois ( toujours par ostension ) et mon coeur ne m’a pas trompée ; c’est LUI ! C ‘EST LE SUAIRE du Christ ! Même ressenti pour la sainte Tunique , les traces , le tissu , tout correspond , et mille autre choses encore .