La vie de la duchesse Marie Sophie en Bavière fut plus que romanesque. Fille du duc Max en Bavière, elle épouse en 1859 François, prince héritier du royaume des Deux-Siciles qui englobe alors la Sicile, les Pouilles, la Calabre et la Basilicate.
Un mariage d’intérêt diplomatique décidé par leurs familles et permettant ainsi au prince de devenir le beau-frère de l’empereur d’Autriche marié à Sissi, sœur de Marie Sophie.
Marie Sophie n’a que 19 ans lorsqu’elle devient reine à la mort de son beau-père. Un an plus tard, le royaume est envahi par les troupes de Garibaldi dans la perspective de la réunification italienne qui verra le roi Victor Emmanuel devenir roi d’Italie.
La jeune reine passe des fastes du palais royal de Naples, de ceux de Capodimonte et Caserte à un casemate sur l’île de Gaète où le couple royal a trouvé refuge.
Un siège de plus de 100 jours sous le tir continu des obus de l’ennemi. Face à un mari indécis, peu sûr de lui et falot, la reine devient la « reine soldat ».
Parcourant les ruelles de cette île où typhus et dysenterie font des ravages, au chevet des blessés et forçant l’admiration par sa présence continue. Elle est à ce moment-là l’héroïne, la résistante. Sa popularité dépasse les frontières italiennes. Dans sa patrie bavaroise, on la surnomme désormais « L’Aigle de Bavière ».
Le siège de Gaète prend fin après que les bombardements aient fait exploser un entrepôt de munitions, ravageant en février 1861 ce qui restait encore. Les ex-souverains trouvent refuge à Rome où la famille possède le Palais Farnèse.
Marie Sophie qui a vécu sur le front, s’ennuie vite de cette nouvelle vie d’exilée et de mondanités. Son mariage est malheureux (il n’a alors pas encore été consommé). On établit que c’est entre juin et décembre 1861 qu’elle fait la connaissance d’Emmanuel de Lavaÿsse-Chateaubourg qui est engagé comme zouave pontifical.
De cet amour clandestin dans la Ville Eternelle naît une fille en novembre 1862 au couvent de Augsbourg. L’auteur de cet ouvrage « Le secret de la reine soldat. L’extraordinaire sœur de Sissi », Lorraine Kaltenbach a déniché des archives familiales à la faveur de travaux au château de Garrevaques, propriété de ses cousins. Son arrière-grand-mère était la cousine de Daisy, l’enfant cachée de la reine Marie Sophie.
Emmanuel de Lavaÿsse est né en 1837. Il mène une vie aristocratique au château de Camaldules près de Paris ou dans l’appartement familial du Faubourg Saint Honoré mais il a soif d’aventure et c’est ainsi qu’il se retrouve au service du pape à Rome.
Sans lever davantage le voile sur le récit, Daisy (de son nom officiel marie Louise) est morte avant sa mère qui assiste à ses funérailles à Paris. Marie Sophie retourna vivre auprès de son époux et vécut à Paris. Devenue veuve en 1894, elle mena une vie mondaine et s’éteignit en 1925.
Marie Sophie et Emmanuel gardèrent-ils le contact ? Qui éleva Daisy ? A découvrir dans cet ouvrage à la plume raffinée et élégante.
« Le secret de la reine soldat. L’extraordinaire soeur de Sissi », Lorraine Kaltenbach, Editions du Rocher, 2021, 304 p.
« Le secret de la reine soldat. L’extraordinaire soeur de Sissi », Lorraine Kaltenbach, Editions du Rocher, 2021, 304 p.
Régine ⋅ Actualité 2021, Bavière, Bourbon-Deux-Siciles, Livres 58 Comments
Denis
23 février 2021 @ 02:52
Enfin un ouvrage sur un personnage historique qui n’ a guère connu de nombreux biographes ! au moins à cet égard et sans préjuger du contenu de l’opus, peut-on se réjouir !
Actarus
23 février 2021 @ 04:07
L’aigle de Bavière ? Je connaissais un autre surnom : l’héroïne de Gaète.
FILOSIN
23 février 2021 @ 13:36
Aïe Aïe encore un commentaire qui risque la censure..
Pascal
23 février 2021 @ 06:21
La photo de couverture montre une nette ressemblance avec sa sœur l’impératrice Elisabeth !
Menthe
23 février 2021 @ 13:58
Oui, vous, avez raison, Pascal.
Que nous présentez-vous sur votre avatar, une fleur de fuchsia ?
Pascal
24 février 2021 @ 13:53
Une fleur de Lapageria rosea .
Et vous ,Héllebore je présume ?
Menthe
25 février 2021 @ 17:21
L’emblème du Chili, je ne l’avais pas reconnu !
Chez moi, hellébore rose, bien plus commune, elles commencent leur floraison.
Ciboulette
10 mai 2022 @ 16:09
Chez Pascal , je vois un chien .Et chez vous , amie Menthe , un iris .
Il ne faut jamais mettre la main dans la culotte d’un zouave , qui est bouffante , comme chacun sait !
Roselilas
10 mai 2022 @ 21:33
Un iris
DEB
23 février 2021 @ 06:28
J’ai vu Lorraine Kaltenbach dans l’émission « Historiquement show » de la chaîne Histoire, ce dimanche.
Elle parlait avec enthousiasme de la duchesse Marie Sophie en Bavière.
Son livre semble intéressant.
Rose
23 février 2021 @ 08:12
Histoire connue et déjà évoquée par Cosmo dans ce très bel article il y a quelques années:
http://www.noblesseetroyautes.com/marie-sophie-reine-des-deux-siciles-7eme-partie-et-fin/
Le plus émouvant est la presence de la reine aux obsèques de sa fille.
Mais c’est vrai que les biographies sur les personnages méconnus sont rares et que pour encourager les auteurs à faire des recherches, il faut acheter les livres.! Pour nos amis parisiens, je l’ai vu samedi à la librairie Gallimard très bien exposé..
On peut aussi se dire qu’entre les disparitions de la duchesse d’Alancon pour rejoindre son amoureux, le suicide du mari de Mathilde, les aventures de la reine de Naples avec le zouave, les errances de Sissi et le veuvage précoce de la princesse de Tun et Taxis, les mariages des sœurs de Bavière n’étaient pas très heureux.
Ces déconvenues, leurs silhouettes identiques longues et fines, leurs errances sont alimenté la légende de ces 5 sœurs…
Allez, j’ai hésité mais je vais lire ce livre!
Belle journée
Rose
Menthe
23 février 2021 @ 14:04
Merci beaucoup pour le lien, Rose, je n’avais pas connaissance de ces articles ne lisant NR que de façon sporadique début 2017.
Je le lirai ce soir, à tête reposée ,je me réjouis.
Cosmo
23 février 2021 @ 19:45
Je vous remercie, Rose, de vous en souvenir et de le rappeler.
Roxane
23 février 2021 @ 08:14
Un livre qui devrait absolument rejoindre ma bibliothèque !!
Claude
23 février 2021 @ 08:31
La reine de Naples, cousine de Charlus.
Jean Pierre
23 février 2021 @ 12:20
Elle l’appelait mon cousin effectivement.
Mais lui était sa tante.
Bambou
24 février 2021 @ 18:44
😀😀😀😀😀😀😀😀😀😀
Phil de Sarthe
23 février 2021 @ 08:39
Un épisode que j’ignorais , cette naissance! La fameuse « originalité » Wittelsbach….
Zulma
23 février 2021 @ 09:05
Merci Régine ! J’achète ! Ça va être palpitant. Marie-Sophie semblait moins dépressive que son impériale grande-soeur.
Charlotte (de Brie)
23 février 2021 @ 09:07
Ce livre paraît déjà plus vraisemblable et donc crédible que l’ouvrage sur « l’intrigant Louis XVI ».
L’auteur étant l’arrière arrière petite fille du comte de Gineste propriétaire du château près de Revel, allié à la famille de Lavaysse où la petite Daisy séjourna à de nombreuses reprises.
Cachée, certes mais pas tant que ça puisque Marie Sophie assista à ses funérailles au vu et au su de toute la bonne société.
Sacré personnage cette Marie-Sophie, comme toutes les soeurs Wittelsbach d’ailleurs, à part Hélène peut-être. Elisabeth dont il n’est nul besoin de rappeler la personnalité à la fois attachante et agaçante par sa modernité de pensée et de vie et inquiétante par son instabilité mortifère, Mathilde copie conforme de Marie Sophie par le destin, mariée au comte Trani frère du roi de Naples, mariage non consommé non plus pendant de longues années, toutes deux eurent une fille hors mariage avant d’en avoir une toutes deux de leur mari, toutes deux moururent la même année : 1925, quant à Sophie,malheureuse fiancée de Louis II de Bavière, puis duchesse d’Alençon elle alterna des périodes de dépression, de relation adultérine avec son médecin et enfin de dévotion la faisant intégrer le Tiers Ordre pour finir de façon exemplaire lors de l’incendie du Bazar de la Charité.
Certainement un livre à lire.
Mary
23 février 2021 @ 09:22
Pauvre Daisy… Marie Sophie n’a pas eu de petits-enfants ?
Jean Pierre
23 février 2021 @ 09:35
La Reine de Naples qui faisait des grandes manières chez les Verdurin, auréolée de sa gloire de Gaète, cachait bien son jeu.
Geoffroy
23 février 2021 @ 09:40
La description du royaume des deux Siciles au début est un peu bizarre. Le royaume ne se limitait pas à la Sicile aux Pouilles, Calabre et Basilicate, mais comprenait aussi les Abbruzzes, la moitié du Latium et surtout la Campanie et sa capitale, Naples…
Caroline 43
23 février 2021 @ 14:41
Exact, et je voudrais ajouter que Gaeta (en Italien) n’est pas une île, elle se trouve à la pointe d’une petite presqu’île.
Gérard
12 mai 2022 @ 00:20
Gaète est une jolie ville.
Karabakh
23 février 2021 @ 16:28
En effet, le Royaume des Deux-Siciles englobait toute la partie sud de l’Italie, « sous » les États pontificaux. Merci de le relever et le rappeler, car l’on a toujours tendance à remiser ce royaume à un petit état souverain, paumé au fin fond du Mezzogiorno.
Robespierre
23 février 2021 @ 09:59
Ce livre a l’air intéressant. Je crois que c’est cette historienne qui écrivit le livre « les frères et soeurs de Sissi » que j’ai bien aimé.
Il me semblait que cette reine de Naples avait quand même eu des enfants avec son mari par la suite.
J’ai eu l’occasion de visiter Gaète il y a longtemps. Sa particularité est d’avoir une route promenade sur la mer, bordées d’hôtels, et au bout de plusieurs rues, d’un autre côté on retrouve une plage de sable, avec d’autres hôtels. C’est un isthme avec à un bout s un promontoire boisé, une sorte de presqu’île escarpée. Cette station station balnéaire n’est pas dans les brochures touristiques.
Monica
23 février 2021 @ 19:06
Rob en effet. 1 fille qui mourut à 11 mois
septentrion 🍀 🍀 🍀
23 février 2021 @ 10:20
Hâte de lire les commentaires qui vont être intéressants, j’en suis sûre.
Philibert
23 février 2021 @ 10:21
Apparemment, Marie-Sophie et Elisabeth ont toutes les deux eu des vies littéralement extraordinaires.
Avaient-elles des frères ou des soeurs tout aussi « inhabituelles » ?
Roxane
23 février 2021 @ 12:21
Oui, déjà Charles-Théodore qui fut ophtalmologue et le père de notre Reine Élisabeth… Sophie-Charlotte était également fantasque. Hélène peut-être plus posée…? Et puis il y avait le frère aîné qui a épousé une actrice, Henriette Mendel, et fut le père de Marie Larisch. Pas très conventionnel non plus, c’est le moins qu’on puisse dire…
Ludovina
23 février 2021 @ 11:30
Marie Sophie était la 6ème des 10 enfants de Max et Luise (un garçon était mort-né le 08/12/1845).
Sa fille unique Cristina, est née plus de 10 ans après son mariage avec François II, roi des Deux-Siciles, elle est décédée à l’âge de 3 mois.
Son époux était l’unique enfant de Ferdinand II, roi des Deux-Siciles et de sa 1ère conjointe Maria Cristina, princesse de Savoie qui est morte 15 jours après l’avoir mis au monde. Il a eu 12 demi frères et sœurs issus de la seconde union de son père avec l’archiduchesse Maria Theresia d’Autriche : l’aîné, Lodovico de Bourbon, comte de Trani, était le mari de Mathilde, sœur puînée de Marie Sophie.
Ludovina
23 février 2021 @ 11:48
Marie Sophie avait eu une fille cachée Daisy de Lavaysse.
https://www.netgalley.fr/catalog/book/210998
Robespierre
23 février 2021 @ 12:21
Non, ce n’est pas Lorraine Kaltenbach qui a écrit le livre sur les frères et soeurs de Sissi. Je me suis trompé. C’est un patronyme germanique aussi, ce qui m’a induit en erreur.
Mademoiselle Heloïse
23 février 2021 @ 14:54
Robespierre,
Vous souvenez vous du nom de l auteur ?
Ce livre m intéresse grandement et si il a été adoubé par votre œil critique, plus encore !😉
Bonne après-midi.
Heloïse.
ciboulette
23 février 2021 @ 15:56
Des destins bien singuliers , dans cette famille !
Mademoiselle Heloïse
23 février 2021 @ 16:03
j’ai fait une brève recherche et j’ai trouvé ce livre qui me tente :
Sissi ses frères et ses soeurs :Valse tragique en Bavière.
de Erika Bestenreiner.
j’avoue qu’avec ce titre je ne me serais pas arrêtée dessus mais je vais me fier à votre « j’ai bien aimé « .
Heloïse .
Caroline
23 février 2021 @ 19:27
J’ aimerais beaucoup lire ce nouveau livre romanesque et intéressant. Marie- Sophie ressemble à sa soeur Sissi d’ Autriche.
Qui est l’ auteur du livre sur la fratrie de Marie- Sophie et de Sissi d’ Autriche ?
j21
23 février 2021 @ 12:32
Pour ceux qui lisent l’italien , je conseille aussi
« La Regina del sud » Amori e guerre segrete di Maria Sofia de Borbone
Auteur: Arrigo Petacco
Mayg
23 février 2021 @ 13:13
Quelle histoire ? Comment réagit son époux quand il a su que sa femme attendait un enfant d’un autre ?
Robespierre
25 février 2021 @ 09:12
Bigot comme il était, il a pu croire que c’était le Saint Esprit qui avait été à la manoeuvre.
beji
23 février 2021 @ 13:42
Très intéressant;ce livre présente l’avantage d’avoir été écrit par une descendante de la cousine de Daisy et donc d’avoir des sources inédites jusqu’alors.Cette cousine passait ses vacances avec Daisy au château de Garrevasques dans le Tarn.
kalistéa
26 février 2021 @ 20:57
Joli petit château rose où j’ai séjourné chère beji. La châtelaine était une hôtesse extraordinaire. Belle , généreuse et sympathique je ne l’ai jamais oubliée.
Bambou
23 février 2021 @ 14:07
Oui les soeurs se ressemblaient beaucoup : Elisabeth, Hélène Sophie la duchesse d’Alençon, Marie-Sophie…
Bambou
23 février 2021 @ 14:25
La duchesse d’Alençon…..Sophie-charlotte……autant pour moi….
Hervé J. VOLTO
23 février 2021 @ 16:06
Comme on peut le voir dans la généalogie des Rois de Naples http://hortibus.com/GENEALOGIE%20DES%20BOURBONS%20SICILES.jpg , les actuels Bourbons Siciles descendent du frère du Roi François II, Alphonse de Bourbon-Siciles, Comte de Caserte.
COLETTE C.
23 février 2021 @ 16:36
J’achèterai ce livre. Je ne connais pas d’autre biographie de cette soeur deSissi.
Hervé J. VOLTO
23 février 2021 @ 16:55
Pour le reste, en mai 1859, la mort du roi Ferdinand II fait de la jeune Marie, la nouvelle Reine des Deux-Siciles mais le pouvoir reste entre les mains de son autoritaire belle-mère, qui est aussi tante paternelle.
L’année suivante, le Royaume de Naples et des Deux-Siciles est envahi par l’armée de Garibaldi. Le Roi et la Reine en appellent à leur beau-frère, l’empereur d’Autriche François-Joseph Ier, en vain : l’empereur d’Autriche est alors affaibli après ses défaites à Solférino et Magenta face aux armées Françaises de Napoléon III qui soutient le Roi Victor-Emmanuel II de Piémont-Sardaigne. Malgré les efforts des frères et sœurs de la Reine, il ne peut venir à leur aide.
Vaincue, la famille Royale, suivie du nonce apostolique et du corps diplomatique, s’enferme alors dans la citadelle de Gaëte. Marie, à 19 ans, devient l’âme de la résistance. Les journaux la surnomment « l’héroïne de Gaëte » tandis que Victor-Emmanuel II, soutenu par un plébiscite truqué qui voit 1 302 064 oui et 10 302 non se fait proclamer Roi de Naples. En mars 1861, le Royaume de Naples et des Deux-Siciles est intégré au nouveau Royaume d’Italie dont Victor-Emmanuel est proclamé souverain héréditaire.
La famille Royale des Deux-Siciles doit trouver refuge auprès du pape dans ce qui reste des États pontificaux. Le reste est littérature…
Lionel
24 février 2021 @ 18:25
Marie-Thérèse d’Autriche (1816-1867), reine des Deux-Siciles, n’était pas la tante paternelle de la nouvelle reine, épouse de son beau-fils.
Guy Coquille
23 février 2021 @ 17:10
Le dernier roi de Naples (enfin des Deux-Siciles) avait reçu une éducation détestable, d’une bigoterie incroyable. Songez qu’à partir de sa puberté, un moine dormait dans sa chambre toutes les nuits pour veiller à ce qu’il n’ait pas de pensées ou de rêves voluptueux. Rien de tel pour casser un caractère. Sa femme en avait pour deux, et d’ailleurs, lors du siège de Gaète, elle arriva à lui inspirer une attitude courageuse. Les officiers de la garnison étant secrètement favorables à l’ennemi, il en bouscula un qui se refusait à canonner les assiégeants et alluma lui-même, dit-on, la mèche d’un canon chargé à mitraille. Les garibaldiens, qui s’attendaient à un assaut sans résistance, en furent tout étonnés.
Clara
23 février 2021 @ 22:40
je pense que c’est dans son livre intitulé « Amori et dolori sacrum » que Barrès évowue la figure de Marie-Sophie
Clara
23 février 2021 @ 22:41
« évoque », pardon
Robespierre
24 février 2021 @ 15:13
C’est cela ! Erika Bestenreiner.
Robespierre
24 février 2021 @ 15:14
Pour Héloïse.
Maria
26 février 2021 @ 23:00
Interessante libro vorrei leggerlo, cercherò la versione in italiano ,che forse ancora non c’è?! Tanti bei libri in lingua italiana non ci sono purtroppo! Traduco con google:Livre intéressant que j’aimerais lire, je vais essayer la version italienne, qui n’est peut-être pas encore là?! Malheureusement, il n’y a pas beaucoup de beaux livres en italien! Je traduis avec Google
Maria
26 février 2021 @ 23:10
Italia unita si ma …ogni volta che leggevo di queste famiglie e in particolare dei Borbone due Sicilie di cui forse ho letto di più ,mi è dispiaciuto della perdita del loro paese e forse mi dispiace ancora di più oggi che ho capito che il risorgimento non era come certi hanno voluto fare sembrare ( e non alludo solo ai Di Savoia che non sono il peggiore di tutti i mali)! Traduco con google:L’Italie unie oui mais … chaque fois que je lis sur ces familles et en particulier sur les Bourbons deux Siciles dont j’ai peut-être lu plus, je suis désolé pour la perte de leur pays et peut-être je suis encore plus désolé aujourd’hui d’avoir compris que le Risorgimento n’était pas aussi certain qu’ils voulaient le faire paraître (et je ne parle pas seulement des Di Savoia qui ne sont pas le pire de tous les maux)! Je traduis avec Google
Florence Bouchy-Picon
11 mai 2022 @ 00:08
Si vous voulez vous plonger dans la fin du Royaume des Deux Siciles , vous pouvez revoir sur Netlix l’admirable « Guépard » de Lucchino Visconti d’après le livre de Lampedusa. Sur la fin d’une certaine société aristocratique et l’arrivée d’une autre plutôt profiteuse et sans scrupules « Nous étions des lions et des guépards, voici le temps des hyènes et des chacals » dit le Prince Salina. A mon avis le Risorgimento a été autant dommageable à la Sicile qu’à l’Italie du Nord.
Alvise Badoer
11 mai 2022 @ 13:09
Pour qui serait intéressé par la vie exceptionnelle de la reine Maria Sofia, se reporter au nouveau livre de Aurelio Musi (Maria Sofia, l’ultima regina del sud). Il écrit notamment «Le crépuscule du siècle fut très douloureux pour Maria Sofia qui perdit ses parents en 1888 et 1890, son époux François II des Deux Siciles en 1894, la duchesse d’Alençon en 1897… L’année suivante sa sœur Elizabeth est assassinée par l’anarchiste Louis Luchéni. Maria Sofia s’installe alors à Neuilly-sur-Seine y nourrissant une revanche contre les usurpateurs. Après l’assassinat d’Umbert Ier (29 juillet 1900), elle est soupçonnée d’avoir participé à la préparation de l’attentat qui réunit légitimistes bourboniens et anarchistes italiens (notamment le régicide Gaetano Bresci, Errico Malatesta). Le complot fut reconstitué en détail par Benedetto Croce dans un article publié dans « La Stampa » en 1926. Et sur la base de ces soupçons, le président du Conseil italien Giolitti obtint que Maria Sofia soit admonestée par l’empereur d’Autriche et par le gouvernement français. Lorsque la Grande Guerre éclate, elle retourna en Bavière et, après la bataille Caporetto, porta secours aux prisonniers italiens, dont beaucoup venaient du sud de la Péninsule»
Au risque de ne pas etre publié, l’invasion piémontaise des Deux Siciles (et autres etats de la péninsule) nous reporte à une horrible actualité…