Parution du livre « Le temps des Capétiens. Xe-XIVe siècle » par Claude Gauvard, professeur émérite d’histoire du Moyen Âge à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et membre honoraire de l’Institut universitaire de France. Voici la note de l’éditeur : Rien ne semblait destiner la dynastie capétienne à une si grande longévité, qui la maintient à la tête du royaume de 987 à 1328. La royauté, d’abord élective, devient héréditaire et le roi est peu à peu reconnu dans tout le royaume.
Les personnalités de ces monarques sont mal connues, mais ils se sont imposés par le succès de leurs conquêtes, par la gestion d’un domaine royal à la pointe du progrès économique et intellectuel, et par l’ancrage religieux de leurs actions. Rois sacrés et guérisseurs, soutenus par le réseau des évêchés et des monastères, ils se sentent responsables devant Dieu du salut de leur peuple. Gouverner leur royaume consiste donc à le purifier, qu’il s’agisse de saint Louis, canonisé en 1297, ou de Philippe le Bel et ses successeurs, grands constructeurs de l’État naissant.
Loin des idées reçues, ce livre donne la parole aux sources et présente les dernières avancées de la recherche en histoire médiévale pour dessiner l’originalité du temps des Capétiens qui, de rois des Francs, sont devenus rois de France. (Merci à Anne P.)
« Le temps des Capétiens. Xe-XIVe siècle », Claude Gauvard, PUF, 2013, 200 p.
flabemont8
1 avril 2013 @ 21:52
J’ai toujours été interpellée par ce pouvoir de « guerisseur » que possédaient les rois de France.Du pouvoir spirituel ou du pouvoir temporel, lequel renforçait l’autre ? Il ne semble pas que ce pouvoir, ou la foi en ce pouvoir de guérison, ait duré jusqu’à l’époque moderne ? Ou je fais erreur ?