Loin des idées reçues et légendes tenaces, cet ouvrage nous invite à emprunter le véritable parcours de
Léonard, du petit village toscan de Vinci dans lequel il naît en 1452, à
Amboise, en France, où il s’éteint en 1519. Tout en suivant ses progrès dans les nombreuses disciplines auxquelles il s’essaye (dessin, peinture, bronze, architecture, mathématiques, etc.), nous voyageons au cœur de l’Italie renaissante : nous découvrons l’atelier de Verrocchio, à Florence, dans lequel le jeune peintre fait ses armes ; nous visitons Milan, où il se met au service de la puissante famille Sforza ; à Rome, nous rencontrons les
Médicis (le pape Léon X et le duc de Nemours) qui admirent et protègent ce polymathe hors du commun ; enfin, dans la vallée de la Loire, à la
cour de François Ier, nous revivons les dernières années du maître.
S’appuyant principalement sur des sources primaires – notamment les foisonnants Carnets du peintre –, Jean-Yves Boriaud se place ici en historien de l’art et analyse finement les conditions de réalisation des œuvres magistrales de Léonard (Cène, Joconde, Saint Jean-Baptiste, etc.), mais aussi l’histoire de ses nombreuses productions inachevées (cheval des Sforza, portrait d’Isabelle d’Este…).
Ainsi, il parvient à nous offrir le premier portrait fidèle et authentique de cette figure emblématique de la Renaissance. »
« Léonard de Vinci », Jean-Yves Boriaud, Perrin, 2022, 448 p.
Bambou
10 mai 2022 @ 06:16
Encore un livre sur Léonard de Vinci…
Leonor
10 mai 2022 @ 08:14
» Le premier portrait fidèle et authentique » …. Houlà, quelle prétention !
« J.Y. Boriaud se place en historien de l’art » … Il » se place » en effet. Parce qu’il ne l’est pas.
» Sources primaires » : Sources primaires, oui, mais pas inconnues du tout. Vous les trouvez en collection de poche « Tel », de Gallimard ( 2 tomes) , neufs chez les libraires, ou d’occasion chez les bouquinistes ou sur le Net.
Les originaux sont la propriété de l’Institut de France , cf :https://www.bibliotheque-institutdefrance.fr/content/les-carnets-de-leonard-de-vinci
C’est absolument passionnant, et vous en saurez autant que dans cet ouvrage, qui me fait a priori – oui, c’est entendu, c’est un a priori – l’impression qu’on nous prend un peu pour des neuneux ( ? orthographe ?)
Léonard ETAIT un génie.
Beque
10 mai 2022 @ 21:41
Leonor, Je n’ai pas lu ce livre et ne connais pas du tout Jean-Yves Boriaud, professeur émérite de langue et littérature latines, auteur de « Machiavel », « Les Borgia » et « La fortune des Médicis ». Pour être édité par Perrin, il ne faut pas être trop neuneu et c’est l’éditeur qui écrit le texte de présentation d’un livre, pas l’auteur.
Leonor
12 mai 2022 @ 20:12
Beque, j’ai lu » La fortune des Médicis ». Verdict : Ce n’est pas terrible. Boriaud n’est ni pas un historien, et encore moins un historien d’art .
Oui, je sais évidemment que les textes de présentation sont de l’éditeur.
Et puis, vous savez, je trouve que les dernières années, Perrin n’est de loin plus aussi sélectif pour ses auteurs que jadis. Je suppose qu’il faut faire du chiffre pour survivre, ce qu’on peut comprendre. Mais, partant, Perrin n’est plus pour moi une garantie sans faille .
Caroline
10 mai 2022 @ 10:38
Merci pour cette information !
Leonor
10 mai 2022 @ 14:01
Léonard de Vinci a été, entre autres, un … ingénieur militaire. On le sait trop peu, en général.
Les cités-états italiennes de l’époque n’étaient ni douces, ni tendres, mais au contraire féroces, contrairement à l’idée qu’on se fait, là aussi trop souvent, de l’Italie de la Renaissance. D’où rivalités et guerres incessantes, et grand besoin de mercenaires et autres condottiere, et de têtes pensantes pour l’armement et les ouvrages de défense.
Alors, le sourire de Mona Lisa, c’est une goutte d’eau dans une oeuvre tentaculaire , qui va bien au-delà de la peinture et de la sculpture. Léonard était un fou que tout intéressait . Il avait aussi besoin de gagner sa vie.
Ghislaine
10 mai 2022 @ 17:58
Il suffit de visiter le Clos-Lucé pour en être convaincu
🇨🇦 Mer Limpide 🌊
11 mai 2022 @ 01:35
Léonard de Vinci, m’a toujours fascinée, j’admire le génie qu’il était, en son temps.
Mais, il est vrai aussi que je n’aurais pas aimée, vivre ces périodes-là .
Bien, que nombreuses de ses inventions, n’auraient pus voir le jour.
Il était envahi de tsunamis de créations…….🌊