Prochaine réédition (12 novembre 2015) de l’ouvrage de Jean-Paul Desprat « Les bâtards d’Henri IV. L’épopée des Vendômes ». En voici le descriptif : « Issus des amours de Gabrielle d’Estrées et d’Henri IV, contemporains du Grand Siècle (1589-1715), trois couples de frères – César et Alexandre, Louis et François, Louis-Joseph et Philippe – accompagnent la montée de l’absolutisme, tantôt ravalés aux tréfonds de la disgrâce, un autre jour élevés au pinacle, déchirés par leur passion fraternelle.
Henri IV les a portés très loin dans son affection, comme les fruits d’une passion dévorante. César et Alexandre n’avaient-ils pas hérité des qualités de cœur du Vert-Galant, de sa verve et de sa bravoure ? Persécutés par Louis XIII et Richelieu, exilés, puis remis en selle par Mazarin qui les unit à sa famille pour mêler son sang à celui des rois, les Vendômes dominent leur temps, admirés pour leur génie militaire, comme pour leurs vices. Avec l’érudition, la liberté de ton et l’insolence qui sied aux bâtards, Jean-Paul Desprat restitue l’histoire des Vendômes, ces princes de la main gauche dont l’épopée tient à la fois de la chanson de geste, du récit chevaleresque et du conte libertin. »
« Les bâtards d’Henri IV. L’épopée des Vendômes », Jean-Paul Desprat, Tallandier, 2015, 720 p.
Viridiana
26 octobre 2015 @ 08:36
ce livre est un « pavé » mais il est tres agreable à lire d’une part, et d’autre part excellent quant à l’interêt et au travail historique effectué par l’auteur c ‘est un « classique » pour une bibliothèque s’interessant a l Histoire de la monarchie française
Caroline
26 octobre 2015 @ 11:53
Qui sont les descendants directs des bàtards d’Henri IV ?Ne se sont-ils pas fondus de nos jours dans l’anonymat?
Merci d’avance!
Lady Chatturlante
26 octobre 2015 @ 12:58
Il n’y en a pas, ils sont éteints.
Laurent F
26 octobre 2015 @ 13:47
Louis XV descend de César de Bourbon, duc de Beaufort par sa mère Marie-Adélaïde de Savoie qui était l’arrière-petite-fille d’Elisabeth de Bourbon-Vendôme, fille de César
Gérard
27 octobre 2015 @ 03:22
La postérité féminine des Vendôme est cependant nombreuse par les Lorraine et les Savoie avec par exemple à cet égard et à la suite de ce qui vient d’être écrit le comte de Chambord ou l’actuel duc de Vendôme.
Leonor
26 octobre 2015 @ 11:55
Ca va être l’occasion de vérifier quand on met, et quand on ne met pas, un – s aux noms de famille, lorsqu’ on parle de plusieurs personnes de la même branche.
Me suis toujours mélangé les pinceaux dans cette règle de grammaire-là.
Avant que je plonge dans le net et les grimoires, quelqu’un a-t-il des lumières simples sur la question ?
Laurent F
26 octobre 2015 @ 13:42
le nom de famille ne s’accorde pas donc on dit les Bourbon, Les Truc, les Machinchose
FILOSIN
26 octobre 2015 @ 16:59
Oui et j’espère que sur le bouquin il n’y pas d’s !
Leonor
26 octobre 2015 @ 22:29
Si, justement, sur le bouquin, il y a un – s , dans le sous-titre : » l’épopée des Vendômes ».
Bon, interloquée, j’ai quand même un peu cherché, et il s’avère que ce n’est pas si simple que cela., puisqu’on écrit bien les Bourbons, les Plantagenêts, mais qu’on peut écrire les Tudor, ou les Tudors.
D’où il ressort qu’en principe, un nom propre reste sans -s, mais que le principe, comme d’hab’, est escorté de moult exceptions; et pire, s’accommode d’hésitations ou … d’options facultatives.
Cf. plusieurs sites « grammaticaux », dont :
http://french.stackexchange.com/questions/9048/accord-du-nom-de-famille
Et on dit que le français est une langue logique, cartésienne….. ! Que couic.
Nous voilà tous gros jean comme devant.
Merci amical à ceux qui ont partagé mes interrogations et mes affres grammaticales, et tenté d’y apporter une réponse !
JAusten
27 octobre 2015 @ 20:16
mais Vendôme n’est pas un nom mais un titre, peut-être que la « règle » ne s’applique pas dans ce cas. En tout cas, côté English, c’est fantastique on a le droit de mettre des s.
Laurent F
28 octobre 2015 @ 16:45
Ce n’est pas parce que c’est écrit que c’est vrai !
Leonor
2 novembre 2015 @ 18:10
Oui, d’accord, Laurent F, ce n’est pas parce que c’est écrit que c’est vrai ».
Mais c’est parce que c’est écrit, dans le titre du bouquin, que je me suis posé la question.
Et, à l’évidence , la réponse n’a rien de simpliste;
Cordialement
FILOSIN
5 novembre 2015 @ 16:54
Et merci à vous aussi pour ces précisions!
Gustave de Montréal
26 octobre 2015 @ 15:30
À ma connaissance de notre grammaire les noms propres ne se pluralisent jamais. Certaines vieilles dynasties cependant ont retenu leur pluriel antique, Bourbons, Tudors.
Gérard
26 octobre 2015 @ 21:55
Merci Gustave de nous rappeler cette tradition bien française pour les familles illustres.
JULIA
26 octobre 2015 @ 13:37
D’emblée les « pavés » me font peur ! je m’y suis déjà risquée mais ouf ! épuisée ou alors avoir de longues vacances et s’y consacrer longuement sans avoir rien d’autres à faire !
C’est tout de même tentant !
Claude-Patricia
26 octobre 2015 @ 19:01
Ce livre doit être intéressant, je ne sais pas si jusqu’à aujourd’hui d’autres ouvrages avaient traité cette descendance du bon roi Henri.
Robespierre
27 octobre 2015 @ 11:18
Votre bon roi Henri n’était pas aimé des Français de son vivant. C’est après sa mort qu’on l’a aimé. Et pour revenir à son vivant, c’est un homme qui a beaucoup fréquenté les dames, mais n’en a pas été aimé du tout. Elles essayaient d’en tirer tout ce qu’elles pouvaient mais ne l’aimaient pas pour lui-même.
Vicky
27 octobre 2015 @ 18:52
Il n’y avait pas qu’Henri IV qui n’était pas aimé de son vivant, je crois ?
Leonor
27 octobre 2015 @ 09:41
Henri IV, l’as de la Real-Politik, à tous points de vue.
mignard
27 octobre 2015 @ 11:13
bonjour,
ce livre est intéressant, mais il s’agit d’une réédition de l’ouvrage paru chez Perrin en 1998 du même auteur.
hervé
Gérard
29 octobre 2015 @ 11:49
Beaucoup d’auteurs ont écrit sur Gabrielle d’Estrées.
Beaucoup de renseignements dans Charmante Gabrielle par Raymond Ritter, Paris, Albin-Michel, 1947, 798 pages, et par le même auteur une nouvelle publication sous le titre La vie de Gabrielle d’Estrées, Le Cercle Historia, 1964,
Adrien Desclozaux, Gabrielle d’Estrées, Honoré Champion, 1889,
Lieutenant-colonel de Lanouvelle, Gabrielle d’Estrées et les Bourbon-Vendôme, Paris, Calmann-Lévy, 1936,
Philippe Erlanger, Gabrielle d’Estrées, femme fatale, Jean Dullis Éditeur, 1975, 260 pages, réédition en 2000,
Jean Castarède, Gabrielle d’Estrées ou la passion du roi, Paris, Acropole, 1987,
Inès Murat, Gabrielle d’Estrées, Fayard, 1992, 448 pages,
Nicolas de Decker, Gabrielle d’Estrées, Pygmalion, Éditions Corps, 2003, 212 pages,
Jeanne Garrison, Gabrielle d’Estrées. Aux marches du palais, Éditions Tallandier, 2006, 158 pages.
Sur l’ensemble de la descendance masculine l’ouvrage qui est réédité est certainement le plus complet. Il avait été pour la première fois publié sous le titre Les bâtards d’Henri IV. L’épopée des Vendômes (1594-1727) chez Perrin en 1994 et il est aujourd’hui publié chez Tallandier.
On peut également lire Louis Truc, Messieurs de Vendôme ou les pourceaux d’Épicure, La Librairie française, 1956, 319 pages,
Isabelle de Broglie (1912-1960), Le duc de Beaufort, roi des Halles ou roi de France, Paris, Librairie Fasquelles, 1958, 354 pages, introduction Georges Dethan.