Parution en avril prochain chez Perrin dans la collection « Tempus » du livre « Les Borgia » par Jean-Yves Boriaud.
En voici le descriptif : « Frappés par une sombre légende que chaque époque vient enrichir, les trois grands acteurs de la saga Borgia – Alexandre, César et Lucrèce – ne seraient qu’un empoisonneur, un assassin et une débauchée. Exceptionnellement romanesque, l’histoire d’une des plus fascinantes familles de la Renaissance est en réalité bien plus riche et plus nuancée.
D’origine catalane, ces « Borja » vont réussir à imposer en trois générations deux papes à la chrétienté : en 1455 Calixte III, grand diplomate obsédé par le danger turc, puis en 1492 Alexandre VI, qui, s’il compromet sa fonction dans plusieurs scandales, donne à l’Église, par la force, un territoire comparable à ceux des États-nations contemporains.
Son fils César, hidalgo flamboyant un moment égaré dans l’Église, lui en ménage donc un en Romagne, où sa politique expéditive lui vaut de devenir le modèle de Machiavel.
À Rome, coupe-gorge où continuent à s’affronter les clans médiévaux, les rugueux Borgia rendent coup pour coup, jusqu’à l’effondrement final. C’est alors le temps de la revanche de la belle Lucrèce, plusieurs fois mariée selon les ambitions du clan.
Devenue duchesse de Ferrare et l’une des plus belles figures féminines de l’époque, elle inaugure le temps de la repentance des Borgia, bientôt marqué par la personnalité torturée du jésuite Francesco, le saint de la famille.
Sous la plume légère et savante de Jean-Yves Boriaud, la saga des Borgia se lit ainsi comme l’aventure exemplaire et tragique d’une ambitieuse dynastie de gens d’Église, entre pourpre et sang, bien loin de l’image trop répandue d’une brillante et douceâtre Renaissance italienne. »
« Les Borgia », Jean-Yves Boriaud, Perrin, collection Tempus, 2020, 544 p.
Guyard
25 mars 2020 @ 10:41
Informations généalogiques sur les Borgia : https://gothanjou.blog/category/borgia/
Leonor
25 mars 2020 @ 11:39
Ah,ça, ça doit être pas mal.
Jean-Yves Boriaud, c’est du sérieux. On n’a pas dit de l’ennuyeux.
Et puis, la ville de Ferrare est très intéressante. Pas vraiment riante, à mon sens, mais, justement. Il y a quelque chose de dur à Ferrare, encore plus qu’à Florence. Est-ce l’architecture ? Est-ce le souvenir encore présent dans l’air des ducs de Ferrare,
pourtant des mécènes ?
HRC
25 mars 2020 @ 12:43
… les hauts murs avec peu de fenêtres sur la rue peu fréquentée ?
Jean Pierre
25 mars 2020 @ 14:23
Revoir le « Jardin des Finzi Contini » dans lequel Dominique Sanda n’a jamais été aussi belle et qui nous montre qu’il y eut à Ferrare bien pire que le covid-19.
Robespierre
27 mars 2020 @ 16:47
J’ai lu le livre et vu le film. Dominique Sanda qui a disparu des écrans était très crédible en Micol.
ciboulette
25 mars 2020 @ 15:32
HA HA ! Enfin des gens sympathiques !!!!!! ( je me moque , bien sûr , soyez rassurés )
particule
26 mars 2020 @ 21:54
Voila une famille qui n’avait pas besoin du Coronavirus pour s’entre tuer.
Elsi
31 mars 2020 @ 08:20
J´ai suivi l´episode hier soir .. toujours tres interessant malgre les coupures permanentes par des episodes de fictions de serie B…Une choise m´interpelle : tout a la fin on relate que Lucrece Borgia mourut en couches le 24.6.1519 apres avoir mis au monde une petite fille. L´enfant, de sante fragile, aurait survecu sa mere de deux ans. Lorsqu´elle fut decedee a son tour, on aurait reouvert le caveau de Lucrece et place l´enfant dans les bras de sa mere. J´ai verifie sur Wikipedia : en fait, l´enfant mourut a sa naissance, le 14.6.1519 et sa mere la suivit dans la tombe 10 jours apres. J´ai essaye de verifier les faits tels que relates par Secrets d´Histoire. Toutefois la video complete n´est pas encore publiee sur le net.