Parution aux éditions Perrin de cet ouvrage consacré aux Borgia. En voici le résumé : « Frappés par une sombre légende que chaque époque vient enrichir, les trois grands acteurs de la saga Borgia – Alexandre, César et Lucrèce – ne seraient qu’un empoisonneur, un assassin et une débauchée. Exceptionnellement romanesque, l’histoire d’une des plus fascinantes familles de la Renaissance est en réalité bien plus riche et plus nuancée.
D’origine catalane, ces « Borja » vont réussir à imposer en trois générations deux papes à la chrétienté : en 1455, Calixte III, grand diplomate obsédé par le danger turc, puis en 1492, Alexandre VI, qui compromet sa fonction dans plusieurs scandales, sans néanmoins oublier sa haute mission : tailler à l’Eglise, par la force, un territoire comparable à ceux des Etats-nations contemporains.
Son fils César, hidalgo flamboyant un moment égaré dans l’Eglise, lui en ménage donc un en Romagne, où sa politique expéditive lui vaut de devenir le modèle de Machiavel. A Rome, coupe-gorge où continuent à s’affronter les clans médiévaux, les rugueux Borgia rendent coup pour coup, jusqu’à l’effondrement final.
C’est alors le temps de la revanche de la belle Lucrèce, plusieurs fois mariée selon les ambitions du clan. Devenue duchesse de Ferrare et l’une des plus belles figures féminines de l’époque, elle inaugure le temps de la repentance des Borgia, bientôt marqué par la personnalité torturée du jésuite Francesco, le saint de la famille. La saga des Borgia se lit ainsi comme l’aventure exemplaire et tragique d’une ambitieuse dynastie de gens d’Eglise, bien loin de l’image trop répandue d’une brillante et douceâtre Renaissance italienne. »
« Les Borgia. La pourpre et le sang », Jean-Yves Boriaud, Perrin, 2017, 300 p.
Guyard
6 avril 2017 @ 08:20
Quelques éléments généalogiques sur la famille Borgia : http://geneanjou.blog.lemonde.fr/category/borgia/
Caroline
6 avril 2017 @ 16:38
Guyard, merci pour votre lien genealogique!
Qui d’entre nous aimerait lire ce llivre historique avec assez de rebondissements ?
Leonor
6 avril 2017 @ 13:45
A ce que j’en sais, Lucrèce Borgia n’était pas l’amazone sanguinaire et lubrique selon l’image attachée à son nom.
Elle était plutôt le jouet et la victime de l’ambition des mâles de sa famille.
Enfin, il me semble. Pas le temps de chercher aujourd’hui.
Robespierre
10 avril 2017 @ 10:20
Vous avez raison. Et je me demande ce qui a pris à Victor Hugo qui n’était pas le premier venu question intelligence d’avoir écrit une pièce qui accrédite la légende sulfureuse d’une Lucrèce qui n’a jamais existé.
Alinéas
6 avril 2017 @ 17:29
Quelle sacrée famille…
Carole 007
9 avril 2017 @ 10:34
J’ai un faible pour Cesar.