Cet ouvrage « Les carnets de cuisine de La Mère Poulard au Mont Saint Michel depuis 1888 » par Eric Vannier et des photos de Sophie Tramier vous emmène à travers l’histoire de la Mère Poulard et pas moins de 88 recettes emblématiques. L’adresse gourmande et très prisée par les touristes du restaurant « La Mère Poulard » a aussi séduit les royautés et les personnalités : le roi Edward VII, de nombreux membres de la famille impériale russe et des princes russes après la chute de l’empire, des princes du Japon, la famille de Rothschild ou encore François Mitterrand et lady Thatcher.
Parmi les recettes, notons la poêlée de coquillages persillés, la pintade rôtie aux pommes et Calvados ou encore les fameux sablés.
« Les carnets de cuisine de La Mère Poulard au Mont Saint Michel depuis 1888« , Eric Vannier, Chêne, 2019, 316 p.
Baboula
29 novembre 2019 @ 08:47
La poule aux œufs d’or .
L’omelette nature la plus chère du monde ,le prix du vent qui le compose .
Auberi
29 novembre 2019 @ 09:09
Je suis passée plusieurs fois devant l’auberge mythique de la famous omelette dont on sépare les blancs des jaunes pour les monter en neige. Le pb est qu’il faut faire saisir dans du beurre les jaunes, on rajoute aussi de la crème fraiche, beurk, bien trop riche pour moi, j’ai le le régime méditerranéen qui coule dans mes veines
Baboula
29 novembre 2019 @ 17:46
La poule aux œufs d’or . Une fois dans la vie ,votre cholestérol n’en souffrirait pas .
GUY
29 novembre 2019 @ 10:13
Ils n’ont jamais voulu divulguer la recette de la célèbre omelette de la mére Poulard, je crois qu’il faut battre les blancs en neige au mixer séparément ?
Karabakh
30 novembre 2019 @ 18:56
Sûrement pas au mixeur. À la main oui.
COLETTE C.
29 novembre 2019 @ 11:03
Je ne pense pas que la recette de la fameuse omelette soit dévoilée !
Jean Pierre
29 novembre 2019 @ 12:56
Les omelettes les plus chères du monde.
Oretpaillettes
30 novembre 2019 @ 00:58
Dans le restaurant de l’hôtel Parker à New York, l’omelette au caviar est à 700 euros. Autant acheter les poulettes et un coq à ce prix là. Je ne convertis pas en francs…
Gatienne
29 novembre 2019 @ 13:46
Il y a belle lurette que les secrets des carnets de la Mère Poulard ont été éventés !
On s’y rend maintenant davantage pour la renommée du lieu et la mythologie qui s’y attache que pour la saveur intacte (?) de sa cuisine !
MIKA 🌺🍇
29 novembre 2019 @ 17:03
Un lieu chargé d’histoire, à la décoration d’antan…c’est sympathique, mais un mauvais rapport qualité prix.
Une omelette aussi bonne soit elle, reste une omelette. Alors à 40 euros… !
Et tout est comme ça … alors, en famille l’addition est salée !
On a perdu toute notion de valeur…
Surcoté !
Robespierre
30 novembre 2019 @ 13:13
bien d’accord avec vous, une omelette reste une omelette, et je garde mon argent pour des ingredients plus raffinés. Par exemple des coquilles St Jacques Père Robespierre, pour le même prix
Charlotte
1 décembre 2019 @ 10:20
La recette ! la recette !
Alinéas
29 novembre 2019 @ 17:23
Très appétissante cette présentation surtout avec la photo de la couverture qui peut nous inciter à acheter ce livre ; je craque pour la poêlée de coquillages persillés !!!
ciboulette
29 novembre 2019 @ 17:27
Je suis déjà allée au Mont St Michel , mais pas chez elle .Je vais suivre le conseil de Mika et acheter le livre , pour ne pas me ruiner .
framboiz 07
30 novembre 2019 @ 13:58
Ciboulette , très spécialiste, vu notre nom !
framboiz 07
30 novembre 2019 @ 14:09
Cela fait cher de l’oeuf !
Si les poules savaient ça, on aurait des manifs de poules,caquetant dans les chemins de campagne , qui gêneraient les vélo-cypédistes ,cyclistes , marcheurs , VTT ,etc!
Et derrière, des agriculteurs , râlant, qui diraient , « Non, les manifs, c’est pour nous, tu vas finir en pot au feu , poulette ! »
Imaginez la scène !
Loin de la Mère Poulard , car les oeufs ne sont Pas forcément du coin !
Excellente question, tiens , d’où viennent -ils les cocos de la Mère Poulard ?
Claudia
29 novembre 2019 @ 18:27
En matière d’omelette, dans le film « le dîner de cons », l’un des personnages prépare une omelette (pour amadouer le contrôleur fiscal…) et le goût est délicieux et la texture légère et aérienne…Il est expliqué qu’il y a un peu de bière dedans, la levure fait monter le tout… Bon j’ai essayé, pas très concluant, mon omelette était sucrée ! Bon c’était juste comme ça en passant, puisqu’on est chez la mère Poulard.
G de G
29 novembre 2019 @ 18:34
Très « chère » omelette…
Danielle
29 novembre 2019 @ 18:36
Je n’ai malheureusement pas un bon souvenir de l’omelette si réputée qui fut servie presque froide, il y en a d’autres aussi bonnes dans les restaurants du Mont et surtout moins chères.
Ghislaine-Perrynn
29 novembre 2019 @ 18:56
Il y a peu de temps ( en Octobre ) le célèbre restaurant a été victime d’un violent incendie qui a pris justement dans la célèbre cheminée où les omelettes sont élaborées .
Des pompiers sont arrivés du continent mais les dégâts matériels ont été importants .
Karabakh
29 novembre 2019 @ 19:39
Le « secret » éventé n’est pas dévoilé dans ce livre. Tout le monde connaît la recette. 😌 L’auberge de la Mère Poulard est surtout une place folklorique, dont le leitmotiv est aujourd’hui de faire du chiffre. Les saveurs d’antan sont très loin. D’ailleurs, les héritiers ne vivent plus dans l’Avranchin depuis bien longtemps ; leur fortune faite, ils se sont barrés à l’anglaise… Bref. Lieu à contourner.
Leonor
29 novembre 2019 @ 19:49
En fait, l’omelette de la mère Poulard était, ni plus ni moins … qu’une omelette . Même pas soufflée. Une bête omelette.
Voici ce qu’en écrivent Gault et Millau in Guide gourmand de la France, Hachette 1970,rubrique Mont Saint-Michel,p. 663 :
» La gloire gastronomique de la forteresse spirituelle [ le Mont Saint-Michel] est, comme chacun sait, l’omelette, bien qu’aucun important élevage de volailles n’en ait marqué le destin fabuleux. Un nom qui est sur toutes les lèvres ne peut pas être passé ici sous silence. C’est celui de la mère Poulard, née à Nevers le 15 avril 1851 et morte quatre-vingts ans plus tard. Que n’a-t-on pas écrit et dit sur sa recette ! On prétendait que son secret résidait dans un prompt » montage » des blancs. D’autres ont cru qu’elle versait du beurre brûlant sur ses grandes jattes remplies d’oeufs frais,ou encore de la crème fraîche.
» Voici ce que, au sujet de sa fameuse recette, Annette Poulard, née Boutiaut, écrivait le 6 juin 1922 : » Je casse de bons oeufs dans une terrine, je les bats bien et je remue constamment. Je suis heureuse,monsieur,si cette recette vous fait plaisir ».
Comprenne qui voudra tant de simplicité, ou d’astuce. Ajoutons qu’après avoir été tenue pour miraculeuse de finesse, l’omelette de l’auberge de Saint-Michel-Tête-d’Or, devenu plus tard hôtel Poulard, fut considérée comme décevante par maints auteurs de l’immédiat avant-guerre. Mme Poulard proposait toujours le même menu. Son déjeuner ( 2,50F en 1914, cidre compris et beurre sur table) incluait, outre la triomphale omelette du jambon, une sole frite, du poulet rôti, de la salade, et du dessert. »
Fin de citation
J’émets l’hypothèse que, si au départ, l’omelette de ce menu roboratif était si appréciée, c’était d’abord parce que les randonneurs de l’époque arrivaient fourbus et affamés, et que, dans ce cas-là, toute nourriture correcte paraît délicieuse .
Et puis,à ‘époque, on n’avait pas encore inventé le goulag à poules . Ces dames vivaient encore de façon naturelle, couraient à pattes en plein air sur un bon parcours herbeux , picoraient de l »herbe sans pesticides, se protéinaient de vers de terre et d’ insectes non contaminés. Et donc,pondaient de bons beaux oeufs savoureux.
Je vous assure qu’un oeuf de poule heureuse qui vit comme ça ,ça a une autre saveur que le coco d’une pauvre malheureuse encagée à vie.
N’est-ce pas, mon Honorine, ma Colombine, ma Mathurine ?
Ergo : Gardez vos sous, contentez-vous d’acheter de bons oeufs bien frais de poules qui vivent en liberté , battez bien , et votre omelette sera aussi bonne que celle de la mère Poulard .
lila
2 décembre 2019 @ 20:44
Merci Leonor…..pour Ergo c’est tout à fait ce que je fais : Marché le mercredi de bons de ferme et le soir une bonne omelette avec une batavia en salade avec de l’ail ….des petits bonheurs tout simples .
Merci pour votre long commentaire tout est vrai !.
Mary
29 novembre 2019 @ 23:03
Pareil que Mika : chère et sans saveur cette omelette…
Val
30 novembre 2019 @ 09:03
Très surfait maintenant, le Mont St Michel est un lieu magique, divin presque,
Trop de monde, la rue principale est le repére de touristes assoiffés comme à Lourdes, j’y suis allée il y a 50 ans, avec mon école religieuse, nous avons dormi chez les religieux, et participé à la messe en toute intimité, dans la chapelle basse j’ai adoré cet instant même si je ne suis pas mystique.
Pour l’omelette il faut monter les blancs en neige c’est aérien. Ne pas oublier la ciboulette !!!
Menthe
1 décembre 2019 @ 15:13
Bonjour val, quand j’ai vu le Mont pour la première fois, émergeant des brumes, en arrivant d’Avranches, j’ai ressenti une intense émotion, un moment magique que produisait cette image surnaturelle.
J’ai vu l’émission sur Fontainebleau en replay, j’ai appris énormément sur votre château et suis toujours admirative du travail de tous ces bâtisseurs qui ont réalisé une merveille avec les moyens des différentes époques qui sont très loin de ceux existant aujourd’hui.
Val
3 décembre 2019 @ 12:34
Menthe,
Oui très bien fait, toujours trop court pour moi !
Bonne journée Menthe
ciboulette
1 décembre 2019 @ 18:01
Ciboulette vous remercie , Val !
Val
3 décembre 2019 @ 12:33
Ciboulette,
C’est une de mes herbe préféré !!!
Chrislylou
30 novembre 2019 @ 13:11
Je suis allée au Mont st Michel l’année dernière, je me suis arretée devant l’auberge au moment où ils battaient les oeufs avec ce bruit caractéristique , c’est chantant, c’est curieux à voir , mais juste à voir…..
Ami des Bataves
30 novembre 2019 @ 13:14
Ca me fait penser aux Hollandais parcimonieux qui ne pouvant ou ne voulant vous offrir un bon vin vous offrent un livre sur les vins.
Boscher Dominique
30 novembre 2019 @ 15:23
Je vois sur le site des Editions du Chêne que ce livre est paru en mars 2018. Il s’agirait d’une réédition en 2019 ? je n’en trouve pas trace.
beji
30 novembre 2019 @ 16:58
Faute de la recette de la Mère Poulard voici la recette de » l’omelette mousseuse »:
il faut battre les blancs d’oeufs salés en neige et d’y ajouter délicatement les jaunes dans un mouvement de rotation de la main,surtout pas en tournant.
Carolus
30 novembre 2019 @ 18:44
Elle est bien gentille Madame Poulard, mais une omelette à 40 € (merci Mika), je n’en ai rien à battre. 😋
Par contre, les autres plats, particulièrement celui de la première photo, me donnent envie d’acheter ce livre.
Dominique Boscher
30 novembre 2019 @ 19:16
Je vois sur le site des Editions du Chêne que ce livre est paru en mars 2018. Ce serait une nouvelle édition ??
Gigi
30 novembre 2019 @ 21:51
J’y suis déjà allée pour goûter cette fameuse omelette et je dois avouer que je n’avais pas été ébloui, mon omelette goûtait aussi bonne sinon meilleure. Désolée Mère Poulard et vraiment trop cher.
Claude Patricia
1 décembre 2019 @ 09:01
Ah la cuisine à la crème fraîche…je crois qu en dix ans de Normandie on avait tout essayé.
Mes préférés les escalopes et les champignons. Eux restent crus normalement.
Karabakh
1 décembre 2019 @ 09:58
Il n’y a pas de crème fraîche dans la recette de base de Poulard. C’est un ingrédient qui peut être ajouté par la suite mais il qui reste facultatif.
Abraham
1 décembre 2019 @ 14:09
Pour l’avoir goûtée dans ce lieu, en 1997, je peux vous dire que je ne renouvellerai pas l’expérience : insipide….
Brigitte - Anne
1 décembre 2019 @ 15:41
Leonor ; merci pour la franche rigolade que vous venez de m’offrir en vous lisant ! Je retiens l’expression » goulag à poules » , bien vu ! On peut encore trouver de bons oeufs , il suffit de chercher en dehors des supermarchés ! Au Mont St Michel , je n’ai jamais été tenté par l’omelette de la mère Poulard . On » sent » le piège à touristes !
Leonor
2 décembre 2019 @ 23:47
Contente que mon texte vous ait été l’occasion d’un moment de gaîté, Brigitte-Anne. ;-)
Ghislaine-Perrynn
3 décembre 2019 @ 14:27
Je ne suis pas d’accord pour que quelques unes qui aiment la provocation descendent le travail de personnes qui font tout pour que la qualité des produits soit à son maximum. C’est inutilement bête .
Je proteste , vous avez actuellement des filières de jeunes agriculteurs qui fournissent les grandes surfaces , je parle de ce que je connais la région Ouest . Les oeufs des Paysans Bretons sont d’une qualité irréprochable et ce n’est pas parce que vous achetez des oeufs sur les marchés , venant de fermes , qu’ils sont irréprochables .
Si l’on vous suit les poules picorant sur le lisier devant les fermes devaient avoir quelques bactéries sur la coquille .
Cela devient lassant de voir des bêtises crasses énoncées comme des vérités .
Je mets un second texte car je ne suis pas certaine que le premier soit passé .
Recette familiale transmise par ma grand mère décédée à 89 ans ayant officié comme Mère reconnue dans le Morbihan parmi les plus grands hôtels , l’un d’eux périclitera quand elle cessera son activité à 82 réalisant un homard au Kari (Josse) qui faisait le renom de cet établissement .
Recette de l’omelette de la Mère Poulard
Séparez les blancs et les jaunes des oeufs.
Battez bien au fouet vigoureusement et séparemment les jaunes et les blancs. Salez et poivrez les jaunes uniquement.
Faites chauffer le beurre (demi-sel)dans une poêle. Versez-y les jaunes battus puis, lorsqu’ils ont commencé à prendre, la crème fraîche et enfin les blancs battus.
Agitez la poêle pendant toute la cuisson (qui doit se faire à feu vif).
Repliez l’omelette vivement et faites glisser sur une grande assiette chaude . Servez sans attendre
Robespierre
4 décembre 2019 @ 12:41
J’avoue que c’est très spécial. Je n’aurais jamais pensé à mettre les jaunes battus et assaisonnés avant la crème (quelle quantité ?) et ensuite les blancs en neige. Mais je suppose que c’est très bon, vu le succès de l’omelette.
Ghislaine-Perrynn
6 décembre 2019 @ 10:08
Robespierre pour 6 oeufs le plus petit pot de crème .Oui c’est assez riche
Cette forme d’omelette ailleurs est aussi réalisée , en Espagne dans le nord il existe une variante mais le blanc d’oeufs monté en neige est incorporé dans les jaunes ce qui fait un appareil mousseux que l’on versera dans une poële à haut bord ou grilleront quelques rondelles de chorizo et de tomates , puis , quand la cuisson commence à se faire on couvre avec une autre poële huilée on laisse cuire quelques instants et on renverse l’omelette dans la seconde poële que l’on sert directement à table . C’est joli mais un peu moins moëlleux que l’omelette de la Mère Poulard .