Sous le plume d’Elisabeth Badinter, parution de « Les conflits d’une mère. Marie Thérèse d’Autriche et ses enfants » qui fait redécouvir la personnalité de l’impératrice d’Autriche (1717-1780), la souveraine la plus puissante de son temps.
MoreSous le plume d’Elisabeth Badinter, parution de « Les conflits d’une mère. Marie Thérèse d’Autriche et ses enfants » qui fait redécouvir la personnalité de l’impératrice d’Autriche (1717-1780), la souveraine la plus puissante de son temps.
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framboiz07
26 novembre 2020 @ 04:00
Elle ne vit pas arriver 1789 , par chance …
DEB
26 novembre 2020 @ 06:29
J’ai vu Elisabeth Badinter dans l’émission « La Grande Librairie » où elle était plus interrogée sur les problèmes de l’ismalisation radicale en France que sur le contenu de son livre.
Elle a pu, quand même, l’évoquer et elle précisait bien que Marie Thérèse d’Autriche n’avait pas été, ce que nous appèlerions aujourd’hui une bonne mère, mais avait tenté d’être une mère attentive.
J’achèterai probablement son livre.
DEB
26 novembre 2020 @ 18:12
Appellerions. Sorry.
framboiz07
27 novembre 2020 @ 00:42
Pour l’époque , une reine progressiste dans le domaine, elle régnait et s’occupait de ses enfants , c’est nouveau :Bon , on n’est jamais parfait pour ses enfants , dixit Freud !
aggie
26 novembre 2020 @ 07:15
Pour ce qui concerne l’éducation de Marie-Antoinette, en tout cas l’éducation intellectuelle, j’ai toujours plutôt lu ceci : « Dès son enfance, l’entourage de l’archiduchesse Marie-Antoinette, déplore sa grande paresse intellectuelle. Elle ne manifeste aucun goût pour les occupations sérieuses. À sa décharge, son éducation, comme celle de ses sœurs aînées, a été largement négligée par sa mère l’impératrice (comme par l’empereur ne suivant attentivement que la formation des archiducs)… ». Son propre frère la surnommant même « tête à vent ». Ou est la vérité ?
Pierre-Yves
26 novembre 2020 @ 18:08
Elisabeth Badinter explique que Marie-Thèrèse s’est beaucoup investie dans l’éducation de la fournée des »grands », les ainés donc, mais que ses trois ou quatre derniers enfants, dont Marie-Antoinette, avant-dernière de cette très nombreuse fratrie, n’ont pas reçu de sa part le même soin.
Charlotte (de Brie)
26 novembre 2020 @ 07:54
C’est le deuxième livre qu’Elizabeth Badinter consacre à Marie-Thérèse d’Autriche l’impératrice-reine.
Dans le premier : « Le pouvoir au féminin » l’auteure s’intéressait à la femme d’Etat « épouse modèle et souveraine remarquable » celle dont Frédéric II de Prusse disait « le pouvoir de dominer ne la quittera que quand elle ne sera plus »
Dans celui-ci c’est un peu l’image au XVIIIè siècle de la femme du XXIè : une mère qui travaille tiraillée entre son rôle de maman et son travail comme le fut Marie-Thérèse, maman et chef d’Etat.
Elisabeth Badinter depuis plus de 40 ans est passionnée par l’histoire des femmes et celle des mères, elle ne s’est pas fait que des amis en reprenant et transformant la formule de Simone de Beauvoir » on ne nait pas femme on le devient » en » on ne nait pas mère on le devient … ou pas » autrement dit elle remet en cause l’instinct maternel au profit de l’amour maternel qui se construit… ou pas.
Qu’on adhère ou…pas à ses théories, son travail de recherche est remarquable, ses sources vérifiées et souvent inédites et son écriture souple et vraie.
Menthe
26 novembre 2020 @ 14:20
Oui Charlotte, « L’amour en plus »!
Toujours sur mon chevet.
Leonor
26 novembre 2020 @ 18:42
Merci, Charlotte , vous m’avez évité de l’écrire.
J’ai vu et vécu dans ma vie, autour de moi, beaucoup d’exemples qui pourraient venir à l’appui des positions d »Elisabeth Badinter sur la maternité.
ciboulette
26 novembre 2020 @ 23:59
Charlotte , que représente votre avatar , svp ?
HRC
26 novembre 2020 @ 09:25
L’entretien entre Élisabeth Badinter et l’équipe de C’est à vous sur ce livre était passionnant.
Pierre-Yves
26 novembre 2020 @ 09:45
Ce n’est pas le cas de tous les livres évoqués dans N&R mais celui-là, j’ai vraiment envie de le lire.
Robespierre
26 novembre 2020 @ 09:49
L’éducation de Marie-Antoinette fut assez négligée, et la Reine l’a admis elle-même en regrettant qu’une des dames qui s’occupait d’elle rédigeait ses devoirs. Mais bon, avec autant d’enfants et les responsabilités de souveraine d’un grand empire, Marie-Thérèse ne pouvait pas s’occuper de tout. Ses fils, cependant, ont été bien suivis et étaient des hommes très instruits. En général, les Habsbourg donnaient à leurs enfants une bonne formation.
Leonor
26 novembre 2020 @ 10:32
Ah, ça, et sous la plume d’Elisabeth Badinter, ça peut être très intéressant .
miloumilou
26 novembre 2020 @ 11:58
Je m’en vais de ce pas l’acheter… chez nous, en Suisse les librairies sont ouvertes, heureusement… et c’est Elisabeth Badinter, en plus!
Muscate-Valeska de Lisabé
26 novembre 2020 @ 12:24
16 enfants…Philomena ne fera jamais mieux😉.
« L’éducation de ses enfants a toujours été son plus cher objet »…mais pas forcément leur bonheur,on dirait.
HRC
26 novembre 2020 @ 14:12
E. Badinter ne le nie pas, Muscate.
Muscate-Valeska de Lisabé
27 novembre 2020 @ 15:26
J’aime beaucoup Elisabeth Badinter en tant que femme.
septentrion 🍀
26 novembre 2020 @ 12:42
Elisabeth Badine avait déjà dressé le portrait de l’impératrice dans un précédent livre.
L’impératrice Marie-Thérèse s’intéressait à ses enfants ce qui était peu courant à son époque. Elle avait beaucoup souffert du décès de trois d’entre eux. Avec Marie-Antoinette les rapports étaient plus distants.
septentrion 🍀
26 novembre 2020 @ 21:46
Elisabeth Badinter, désolée
Muscate-Valeska de Lisabé
27 novembre 2020 @ 15:26
On ne badine pas avec les noms de famille 😄😉😘.
septentrion 🍀
28 novembre 2020 @ 14:04
Lisabé,
J’ai quasi tendu la badine pour me faire battre.
On ne badine pas non plus avec l’amour.
Mais côté badine je préfère la version plage.😉😀😊
Carolus
29 novembre 2020 @ 06:50
Heureusement, Muscate badine souvent 😋
Ghislaine G-L-P-B
26 novembre 2020 @ 13:13
Elizabeth Badinter …. une référence pour ce qui me concerne .
ciboulette
26 novembre 2020 @ 17:58
Marie-Antoinette n’était pas l’enfant préférée de sa mère . Celle-ci étant tout de même avant tout chef d’Etat , il me semble normal qu’on ait négligé l’éducation de la jeune archiduchesse .
ABER
26 novembre 2020 @ 13:41
Il me semble avoir vu un documentaire sur Arte au sujet de Marie Thérèse et dans laquelle Elisabeth Badinter intervenait longuement. Intéressant.
Brigitte - Anne
26 novembre 2020 @ 15:47
J ai lu » l amour en plus » d Elisabeth Badinter. Ce livre était passionnant. Je vais acheter celui ci. Merci Régine de nous faire part de jolis livres pour nous enrichir et enrichir notre bibliothèque.
Teresa2424
26 novembre 2020 @ 18:58
Me interesa trato de conseguirlo
Jérôme
26 novembre 2020 @ 19:45
Livre très intéressant, tout comme l’était Le Pouvoir au féminin, premier ouvrage d’Elisabeth Badinter consacré à Marie-Thérèse d’Autriche. Comme le souligne Robespierre, l’éducation des trois derniers enfants de l’impératrice (Ferdinand, Marie-Antoinette et Maximilian) fut assez négligée.
Phil de Sarthe
29 novembre 2020 @ 08:11
Alors que Marie Antoinette était l’un de ses pions les plus importants, sinon le plus important !