Sortie aux éditions Flammarion de ce luxueux album « Les scrapbooks du Baron de Cabrol et la Cafe Society » sous la plume de Thierry Coudert. Daisy et Fred de Cabrol furent l’un des couples les plus en vue de la haute société internationale du XXème siècle. Ils étaient proches des Windsor ou encore de la comtesse de Paris.
Ils allaient à tous les bals, toutes les parties, toutes les grandes chasses. Ils étaient photographiés par Cecil Beaton et fréquentaient la maharané de Kapurthala.
Tout ce beau monde se retrouve au fil des scrapbooks tenus avec esprit par le baron de Cabrol de 1938 à 1960. Un âge d’or de l’élégance et d’un certain monde. Vendu 85 euros, voilà un parfait cadeau de Noël.
« Les scrapbooks du Baron de Cabrol et la Cafe Society », Thierry Coudert, Flammarion, 2016, 262 p.
Lars de Winter
25 novembre 2016 @ 08:36
J’aime beaucoup cette epoque si mythique!
Caroline
25 novembre 2016 @ 10:10
C’est en effet une excellente idée pour Noel !
La couverture de ce livre est-elle réalisée par Guillaume Pelloux? Merci d’avance!
Jean Pierre
25 novembre 2016 @ 12:35
L’ami Coudert, un haut fonctionnaire égaré dans la politique ou l’inverse.
Il se veut Verdurin ou Germantes ici ?
Pierre-Yves
26 novembre 2016 @ 15:05
La Café Society est visiblement un monde, aujourd’hui disparu, qui fascine Thierry Coudert, préfet de son état, puisqu’il a déjà publié il y a quelques années chez le même éditeur un livre fort bien documenté et très agréable à feuilleter: Café Society, mondains, mécènes et artistes, 1920-1960. Y sont évoquées, entre autres, les figures d’Etienne de Beaumont, Marie-Laure de Noailles, Daisy Fellowes, les Windsor, Ali Khan, Charles de Besteigui, Alexis de Rédé, Louise de Vilmorin, etc, etc …
Cosmo
26 novembre 2016 @ 16:05
Je le verrais plutôt en Charlus…
Jean Pierre
26 novembre 2016 @ 20:21
Excellent !
Zeugma
25 novembre 2016 @ 14:52
La famille de Cabrol de Mouté fut admise à l’Association de la noblesse française (ANF) le vendredi 15 décembre 1952.
Je n’ai pas trouvé beaucoup d’informations sur cette famille originaire du Languedoc dont la noblesse est très ancienne et fut confirmée sous Louis XIV.
Un titre de baron leur fut donné sous l’empire.
Les Cabrol furent un couple très lancé dans les années quarante et cinquante, période où la haute société parisienne brillait de mille feux.
(Aucun Cabrol sur mon vieux Bottin.)
Gérard
27 novembre 2016 @ 14:26
Dans un BM plus récent la baronne de Cabrol née Marguerite d’Harcourt, à Grosrouvre, Yvelines, d’où Philippe, Éric, Oriane ; le baron de Cabrol qui est ce Philippe (Jockey club) et la baronne née Carole Laurent, Paris-7e et Saint-Martin-en-Bière, d’où Anne-Louise (1968), Charles-Édouard (1972), Frédéric (1977) et Stanislas (1980) ; le baron Roger de Cabrol, et la baronne née Barbara Wolff, New York et Miami, d’où Charles-Alfred (1987) du premier mariage du baron avec mademoiselle Maria Maffezzoni, Sébastien-Claude (1996), Annabelle-Victoire (2002). Dans une édition plus ancienne aussi : la baronne Louis née Isabelle Kipping, à Lizy-sur-Ourcq, Seine-et-Marne, d’où Jean-Louis et Hélène.
Gérard
27 novembre 2016 @ 17:18
De Cabrol, ou de Cabrol de Mouté, chevalier de l’Empire par lettres patentes du 16 décembre 1810. C’est sur ces lettres que la famille a été admise à l’ANF à l’assemblée générale du 15 décembre 1951 sous le numéro 889.
Les lettres patentes faisaient suite au titre de chevalier qui avait été donné par le décret du 25 prairial an XII qui faisait le récipiendaire membre de la Légion d’honneur.
Les armoiries sont :
coupé d’or à une cuirasse de sable et de sinople à une barrière soutenue d’argent à la bordure de gueules chargée du signe des chevaliers légionnaires (une croix de la Légion d’honneur d’argent).
La livrée qui lui fut donnée était aux couleurs de l’écu, le vert en bordure seulement.
L’empereur aurait donné le titre de baron au chevalier en 1814 mais ceci paraît très incertain.
Famille originaire d’Uzès et de Nîmes passée dans le Hurepoix selon le Dictionnaire de la noblesse française.
La baronne (Marguerite dite Daisy) était fille du marquis (Étienne George Bernard Michel Maurice, 1884–1970) de la marquise
(née Marie de Curel) d’Harcourt (d’Olonde).
Daisy avait épousé Hugues Alfred Frédéric (Fred), baron de Cabrol, né en 1909, mort en 1997, fils de la baronne Roger de Cabrol, née Hélène de Lassence, le 6 juillet 1937 à Sainte-Clotilde à Paris.
Née en 1915, la baronne mourut en 2011. Elle descendait des Wendel (par les Curel) et du maréchal Soult, duc de Dalmatie (par les Pechpeyrou Comminges de Guitaut).
Son fils Philippe est né en 1940, son fils Éric en 1942, sa fille Oriane en 1945 et morte en 2011 peu avant sa mère. Elle avait épousé Michel Laurent.
Le premier titulaire Pierre de Cabrol de Mouté ou de Monte (1769-1819) était d’une famille protestante venue d’Uzès et il naquit à Nîmes. Il était fils de Jean Cabrol, propriétaire, et de Françoise Bousquet.
Engagé jeune dans l’armée il était major en 1807. Il fut retraité en 1814 car il ne pouvait plus être en service actif des suites d’une blessure qu’il s’était faite en chutant du cheval lors de la bataille de Pultusk le 26 décembre 1806.
Le chevalier repose au cimetière protestant de Montpellier. Sa tombe y est toujours visible.
Il avait épousé Louise Wilhelmine d’Horzyzka d’une famille comtale de Bohême.
Il fut notamment le père d’Alfred (1818-1883), qui fut attaché d’ambassade et avocat près la Cour royale de Paris et qui était docteur en droit. Celui-ci épousa Louise Mallet (1820-1891), fille du banquier Jules Mallet et d’Émilie Oberkampf.
Leur fils Pierre reconstruisit avec son épouse le château de Vilvert à Jouy-en-Josas.
Dans cette famille Charles, le futur baron, est un important cadre de la BNP et diplômé de l’Insead.
Roger de Cabrol, neveu de Fred est un architecte d’intérieur connu.
Parmi les personnalités proches de Fred et de Daisy on peut citer outre le duc et la duchesse de Windsor et le comte et la comtesse de Paris, la reine Amélie de Portugal, la maharani de Kapurthala, la bégum Aga Khan, et Karim Aga Khan, les Mac-Mahon, les Brissac, les Caraman-Chimay, le baron et la baronne Guy de Rothschild, Nancy Mitford, Mona Bismarck, Marie-Laure de Noailles, Étienne de Beaumont, Bestegui, Elsa Maxwell, Chaplin et de nombreux artistes, des armateurs grecs, Arturo Lopez, le baron de Rédé, les Cooper, et bien d’autres qui souvent étaient de généreux donateurs pour l’Essor, l’association caritative de Daisy.
clement
25 novembre 2016 @ 19:22
Un certain monde qui fait penser au monde de Proust , Boni de Castellane, Anna de Noailles , Louise de Vilmorin , l’esprit rue st Dominique à jamais disparu !
clement
26 novembre 2016 @ 09:56
Plutôt l’esprit boulevard st Germain !
Albane
26 novembre 2016 @ 11:02
L’intérêt des fréquentes allusions sur ce site aux nouveaux livres qui sortent est de nous faire connaître des personnalités dont on n’aurait pas forcément entendu parler autre part. Personnellement, je ne les lis pas mais ça me donne toujours envie de fureter sur internet pour trouver des infos sur le sujet !