En voici le résumé : Nées dans la seconde moitié du XVIIIe siècle dans le duché de Courlande, au bord de la Baltique et sous domination russe, imprégnées dès l’enfance de culture française, cosmopolites par leurs alliances et polyglottes, elles ont succédé aux égéries parisiennes des salons des Lumières que la Révolution avait balayés.
Toutes connaissent une vie sentimentale agitée, n’hésitant pas à divorcer ou à collectionner les amants. Toutes ont une influence politique auprès des grands de l’époque : la duchesse de Sagan, farouche opposante à Napoléon et reine du congrès de Vienne, fut la maîtresse de Metternich ; la duchesse de Courlande, celle de Talleyrand ; la baronne de Krüdener a influencé le tsar Alexandre Ier par ses idées mystiques et parrainé la naissance de la Sainte-Alliance ; la très anglophile princesse de Lieven fut l’égérie de Guizot ; la duchesse de Dino eut une longue liaison avec Talleyrand alors qu’elle était l’épouse de son neveu Edmond.
Servie par une plume alerte, l’auteur ressuscite avec talent un monde enchanteur oublié et cerne le caractère de cinq femmes souvent rivales, mêlant leurs ambitions secrètes à leurs amours interdites. »
« Les dames de Courlande. Egéries russes du XIXème siècle », Françoise Kermina, Perrin, 2012
Antoine
27 avril 2020 @ 10:07
Est-ce aussi bien écrit que l’étude de Patrick Germain ?
Leonor
27 avril 2020 @ 11:47
Vous m’ôtez la question de la bouche, Antoine.
chicarde
27 avril 2020 @ 16:01
D’après la couverture très suggestive du livre et le bref résumé, il s’agit de dames de beauté, de féminité exquise, de luxe tendre et raffiné, de charme et d’esprit, d’amourettes influentes aussi. En Courlande, de grands hommes leur faisaient…la cour ! Tout cela promet une très agréable lecture; j’ai très envie de lire ce livre . Merci, Régine, pour ce beau et intéressant tuyau !
Nuage Pâle
28 avril 2020 @ 18:07
Si c’est aussi niais que vous le dites ,je préfère m’abstenir . Il
Robespierre
30 avril 2020 @ 12:55
Et pas un mot sur le travail magistral de notre ami Patrick Germain. C’est surtout cela que je trouve niais.
Caroline
27 avril 2020 @ 23:32
Un bon livre historique féminin à la russe à lire durant notre confinement !