Parution le 18 septembre prochain du livre « Les derniers jours de Louis XIV » par Alexandre Maral ou comment le Roi Soleil a organisé sa mort comme il avait organisé sa vie après 70 ans de règne.
« Les derniers jours de Louis XIV », Alexandre Maral, Editions Perrin collection « Pour l’histoire », 2014, 224 p.
Francine du Canada
8 septembre 2014 @ 13:29
Une photo qui ne lui rend pas justice; il n’avait vraiment pas un beau profil. FdC
Caroline
8 septembre 2014 @ 21:30
Francine,le nez des Bourbon comme celui de Juan Carlos d’Espagne!
Francine du Canada
9 septembre 2014 @ 14:16
Exact Caroline; je n’avais jamais fait le rapprochement mais ça ressemble étrangement au nez de Juan Carlos. Felipe doit se compter bien chanceux de son héritage maternel hahaha! Amitiés, FdC
Laurent F
8 septembre 2014 @ 14:55
Une des dernières occasion pour le roi de briller fut la réception de l’ambassadeur du Shah de Perse en février 1715, où Louis XIV apparut couvert de diamants avec à ses cotés le futur Louis XV. Soucieux de son effet, Louis XIV est vêtu d’un habit noir et or couvert de diamants, d’un montant total de 12 500 000 livres. Une somme astronomique ! Le vêtement était si pesant que le roi dut en changer après le dîner. Son entourage n’a rien à lui envier : le dauphin était couvert lui aussi de pierreries, le duc d’Orléans vêtu de velours bleu brodé, couvert de perles et de diamants, le duc du Maine et le comte de Toulouse, fils légitimés du roi, portaient une garniture de diamants et de perles pour l’un, de pierres précieuses pour l’autre !
La fin du roi à partir de la mi aout fut elle des plus morbides à en croire les chroniques et les témoignages des uns et des autres
Esquilne
9 septembre 2014 @ 12:05
Après avoir lu la description de cette réception, je trouve les émirs du pétrole, tant décriés, d’une sobriété toute spartiate!
Sylvie-Laure
10 septembre 2014 @ 07:57
Le 19 février 1715, dans la galerie des Glaces, le roi reçoit en effet l’ambassadeur de Perse. Le roi et la scène royale de ce moment sont immortalisés dans un tableau attribué à Nicolas de Largillière ( château de Versailles). On y voit Mehmet Riza Beg faire des offrandes au roi Louis XIV, de 106 perles, 180 turquoises, et 2 pots de gommes de Mumie, et l’effet de ces présents, parut fort modeste aux yeux du Protocole et de l’entourage de la Maison Royale.
Concernant la fin de vie du roi, celui ci alors agé de 77 ans, se sentit perdu en aout 1715. Il souffrait d’une gangrène de la jambe gauche, et les médecins ne purent rien pour lui. (il faut dire qu’à l’époque …) le 26 Aout, le roi fit venir son arrière petit-fils, l’héritier du Trone, et lui dit : « Mignon, vous allez être un grand roi, mais tout votre bonheur dépendra d’être soumis à Dieu, et du soin que vous aurez à soulager vos peuples. Il faut pour cela que vous évitiez de faire la guerre : c’est la ruine des peuples ».
A ses courtisans présents eux aussi, il déclara « Je m’en vais, mais l’Etat demeurera toujours ». Il décéda le dimanche 1er septembre 1715 à 8h15 du matin, sans aucun effort, « comme une chandelle qui s’éteint » parole de Dangeau, qui devait être un des médecins du roi. Comme dans toute la grande vie de Louis XIV, un tableau de Charles Nicolas Cochin le Jeune, dépeint la dernière étape de vie du roi se faisant amener son arrière petit fils, le petit duc d’Anjou, futur Louis XV, (Collections du Château de Versailles)
Il faut préciser aussi, que dans les années 1711 et 1712, le grand Roi éprouva bien des deuils au sein de sa famille. En 11 mois, il perdit fils, petit-fils et arrière-petit-fils, et arrière petite-fille (par alliance).
Extraits d’un très bon livre, que je qualifie de « petit trésor » emprunté à une médiathèque d’un petit village de campagne, donc : « Louis XIV la passion de la gloire » de Nicolas Milovanovic, éditions Ouest-France. (126 p) Et par la même, je souhaite donc au futur livre de Monsieur Alexandre Maral , le même succès et le même plaisir de lecture et de découvertes pour les futures lecteurs.
val
25 septembre 2014 @ 18:20
Oui c’était bien la peine d’attendre de mourir pour dire que la guerre ruinait , d’ailleurs la dette que nous avons date de Louis XIV et depuis jamais nous n’avons réussi à la rembourser , après nous avons eut le Napo etc etc .