Parution du livre « Les derniers jours de Versailles« . En voici le descriptif : « 1789 est la dernière année de Versailles comme lieu de pouvoir. Les rituels de la vie de cour, qui semblent imperturbables, sont bousculés par les événements révolutionnaires suivant un rythme et une densité sans précédent. Le 17 juin, le roi perd son pouvoir au profit de l’Assemblée nationale. Cette révolution politique et institutionnelle est suivie d’une révolution populaire le 14 juillet, d’une révolution sociétale le 4 août, d’une révolution idéologique le 26 août, d’une révolution sociale les 5 et 6 octobre. En moins de quatre mois, un système plus que millénaire est abattu.
Avec un art du récit sans pareil, Alexandre Maral restitue l’enchaînement, serré, des événements à la lumière de la perception qu’en ont eue les habitants du lieu – souverains, courtisans, députés, citadins. Il prend appui sur des archives, des périodiques, des témoignages personnels et des dépositions – sources inédites – et explore les moindres détails de cette dynamique conflictuelle, examinant ainsi sur un processus qui contient en germe la proclamation de la République et la condamnation à mort du souverain. »
« Les derniers jours de Versailles », Alexandre Maral, Perrin, 2018, 700 p.
framboiz 07
13 février 2018 @ 01:53
Quand le roi quitte Versailles, il ne faut pas oublier que les Cahiers de doléances (écrits pour les Etats Généraux , le 5 mai 1789) étaient très favorables au Roi ,il y avait des critiques , mais le Roi, qui avaient demandé la réunion des Etats Généraux restait « Notre bon Roi … »
La République et la mort du souverain n’étaient pas alors inéluctables …Versailles revient dans l’Histoire, pour la fin des guerres de 1870 (proclamation de l’Allemagne unie & honte ) et 1918 (Traité et revanche)
Maintenant, elle réapparait lors des Congrès , quand Sénat et Assemblée nationale sont réunis, pour modifier la Constitution …
framboiz 07
13 février 2018 @ 01:54
le Roi,qui avait, pardon
Carolibri
13 février 2018 @ 09:03
Excellent auteur . Je ne peux que recommander cet ouvrage, pas de roman juste de la vérité historique bien racontée .
Bambou
13 février 2018 @ 09:58
Livre probablement fort intéressant…
Actarus
13 février 2018 @ 13:53
700 pages… un pavé pour un sujet maintes fois traité et qui ne se rapporte pas à la période la plus heureuse de notre histoire nationale, mais néanmoins intéressante et riche en bouleversements, en rebondissements et en cliffhangers dignes de « Dynasty » ! ^^
Pierre-Yves
13 février 2018 @ 11:59
L’auteur est historien d’art et conservateur des musées de Versailles et Trianon. Autant dire qu’il connait les lieux dont il parle.
Par ailleurs, le récit des effondrements a toujours, en tout cas pour moi, quelque chose de fascinant. C’est le cas, par exemple, du récit de l’effondrement de la France, en mai et juin 1940.
Donc, a priori, je suis plutôt intéressé.
leonor
14 février 2018 @ 10:01
L’effondrement des empires… L’effondrement des civilisations. Oui, sujet passionnant. Et qui ramène tout à une donnée essentielle, en politique et histoire comme ailleurs : l’éphémère .
Francois
13 février 2018 @ 15:55
Livre certainement très intéressant
Les effondrements du passé devraient
nous faire réfléchir sur notre situation présente
Mais on ne tire jamais les leçons de l’histoire
On oublie extrêmement vite