Louis II de Bavière a fait construire des palais de contes de fées comme autant d’écrins pour abriter ses rêves: les châteaux de Neuschwanstein, de Linderhof et de Herrenchiemsee. A partir d’un large choix de lettres et de témoignages de contemporains, Elisabeth Reynaud dévoile les facettes d’un roi souvent incompris.
« Les châteaux fabuleux de Louis II de Bavière », Elisabeth Reynaud, Editions Télémaque, 2012
Jean Pierre
19 janvier 2012 @ 13:25
Ces chateaux sont une manne pour l’Etat de Bavière. Quel retournement de situation quand on sait ce que le gouvernement bavarois en pensait à l’époque.
Caroline
19 janvier 2012 @ 14:08
Hi,hi, à offrir ce livre aux ames romantiques!
*gustave
19 janvier 2012 @ 17:28
Pas seulement pour les chateaux mais pour sa vision du grand talent de l’immense Richard Wagner. Je n’ai jamais compris d’où venaient les troubles mentaux du roi Ludwig et encore moins de son pauvre frère et successeur, le roi Otto qui lui était irrémidiablement dément. Tous les deux fils du roi Maximilien et de la reine Marie Hohenzollern.
Alexandre
19 janvier 2012 @ 18:33
J’ai hâte de lire ce lire ce livre car j’adore Louis II de Bavière. On le considérait comme fou, mais il était surtout très excentrique, passionné comme peut l’être un artiste et pas du tout au fait de la politique ou des finances publiques. Ses châteaux sont des merveilles, la plupart ont été inspirés par des opéras de Wagner, son grand ami et protégé, mais à long terme, ils causèrent sa perte car on l’accusa de dilapider les caisses de l’état. Eternel dilemme depuis Versailles! D’ailleurs, comme le souligne Jean-pierre, ils rapportent aujourd’hui une fortune, car les touristes y affluent. Louis II était loin d’être parfait, mais comme sa cousine Sissi, son destin en a fait un personnage hors-norme et fascinant.
Kalistéa
20 janvier 2012 @ 21:42
Bonsoir Alexandre et tous;Je suis une « fan » de Louis Ii de Bavière depuis que notre prof nous en parla au lycée…c’est dire si ça remonte assez loin!Dès que j’ai pu j’ai visité les chàteaux et je n’ai pas été déçue..;Je pensais à ce jeune homme romantique ,angoissé par sa propre personnalité à sa solitude…Il faisait illuminer le chàteaux de contes de fées de Newswanstein,puis faisait atteler son traineau et dans la nuit enneigée s’en allait en face où d’un point de vue il pouvait voir cette
fètequ’on donnait la-bas pour personne…
c’est fascinant!
Avez-vous vu le film de Visconti: » le crépuscule des dieux »? Film merveilleux qui reste tres près de la réalité historique.L’acteur qui incarne Louis II lui ressemble tout-à-fait et Romy Shneider y incarne une fois de plus la tres belle cousine Elisabeth impératrice d’Autriche.
Ce film se trouve facilement en DVD sans aucune des coupures qui avaient été faites à sa sortie.
Bonne nuit!
Le chàteau.
Cosmo
21 janvier 2012 @ 19:28
Chère Kalistéa,
J’ai vu le film à sa sortie, il y a de cela bien longtemps et imédiatemment après je suis parti en Bavière où j’ai pu visiter les châteaux en plein hiver. Imaginez Neuschwanstein ou Herrenchiemse sous la neige et n’être que trois à les visiter!
Un rêve!
Louis II était loin d’être fou. Il avait une conscience exacte de ce qui se passait en Allemagne. La puissance, disons la mainmise, Hohenzollern l’effrayait. Mais il n’avait aucun moyen de lutter contre cela. Imaginez que François-Joseph à la tête de son immense empire a été défait par la petite Prusse et a dû abandonner sa position en Allemagne!
Louis II, et les Wittelsbach, sont aimés et respectés en Bavière encore aujourd’hui. Quant à la prétendue folie de la lignée, c’est de la pure imagination. Il y a eu des fantaisistes et des malades mais la proportions n’est pas plus élevée que dans la population.
Cordialement
Cosmo
Alexandre
21 janvier 2012 @ 20:45
Chère Kalistéa, j’ai bien sûr vu et revu le film de Visconti, qui est un chef d’oeuvre! je suis ravi que vous aimiez Louis II de bavière, car c’est un de mes personnages historiques préféré. Non seulement, vous êtes « la plus belle des belles » si je me réfère à votre prénom, mais vous êtes de plus cultivée et intelligente (et pleine d’esprit, mais ça, nous le savions déjà!). N’en jetez plus! Bonne soirée.
El Rico
19 janvier 2012 @ 19:23
J’ai visité ces châteaux il y quelques années en automne. Ce fut magique !
Les couleurs des montagnes donnaient à ces lieux une aura mystérieuse, envoutante …
Je garde de ce voyage un super souvenir et tout ça sur le fond d’une musique de Wagner.
COLETTE C.
19 janvier 2012 @ 20:17
J’ai visité deux de ces châteaux, le moins que l’on puisse dire, est que c’est spécial!
Jean-Christophe Dubédat
20 janvier 2012 @ 11:14
Contrairement à ce qui a souvent étét dit ou écrit, y compris par , »Sissi », la « folie des Wittelsbach » est un mythe: les trouble de personnalité de Louis II et surtout de son frère proviennent de leur ascendance maternelle, une HOHENZOLLERN , famille où l’on trouve d’autres cas de désordres psychiques.
Jean-Christophe
Mélusine
22 janvier 2012 @ 17:32
Ce qui a alimenté la thèse de la folie de Louis II est son comportement, correspondant à la description qu’a faite Eugen Bleuler de la psychose schizophrénique : bizarreries, hermétisme, engouements subits immédiatement suivis de rejets aussi brusques, exigences inexplicables, imprévisibilité.
Le roi oscillait constamment entre l’amour et la haine, les exprimant simultanément. Sa mère et son entourage en ont fait souvent la douloureuse expérience, subissant ses sentiments contradictoires. Sa fiancée Sophie de Bavière également, qu’il gratifiait de déclarations enflammées et de son désir de l’épouser, pour affirmer ensuite qu’il « ne pourrait jamais l’aimer ». Sa mère, Marie de Hohenzollern, dont il était très proche et avec laquelle il avait fait de grandes promenades dans la montagne, qu’il submergeait de marques d’affection et dont il écrivait en même temps « qu’elle lui gâchait la vie avec son inlassable amour ».
Si l’on y ajoute sa propension aux folles dépenses, son insatiable passion pour ses châteaux constitués d’étranges juxtapositions, dont il se désintéressait à peine étaient-ils terminés, s’enfermant dans un univers inaccessible, rempli de symboles, fuyant le monde et ses réalités, le roi a forgé sa légende.
Cependant, la foule était immense lors des obsèques de ce roi flamboyant et nombreux étaient ceux avec lesquels il avait conversé, au fil de ses vagabondages, qui l’avaient apprécié et le regrettaient. Alors…
Livia
23 janvier 2012 @ 01:16
Votre résumé sur l’état psychique du roi est vraiment très agréable et très intéressant à lire.Merci.A vous relire.
Kalistéa
22 janvier 2012 @ 16:42
bonjour,amis romantiques…quel bonheur de retrouver des gens sensés,sensibles au monde irréel mais nécessaire du rève!Louis II était roi,il a pu se permettre ce que nous nous n’aurions pas pu faire:matérialiser nos fantasmes.certes il ne nous faut pas croire que cela lui a été facile;il a lutté pied à pied avec son gouvernement tant pour faire admettre Wagner et lui permettre de créer son oeuvre ,que pour ses conceptions architecturales qui sont finalement un bel héritage qu’il a laissé à son pays.Vie solitaire donc mais non oisive,vie courte et fin tragique et qui restera à jamais mystérieuse,mais l’ensemble de tout cela fait un patrimoine inimaginable et pourtant vrai pour le bavarois qui se découvre enfin reconnaissant à son roi.
Alexandre,Cosmo,El Rico, je vous envie d’avoir visité ces chàteaux à des saisons où ils étaient certainement encore plus féériques que qd moi je les ai vus c’est à dire l’été et …sous la pluie!!
Bien cordialement.K.
Alexandre
22 janvier 2012 @ 21:47
Kalistea, je vois que vous avez retrouvé le moral, tant mieux. Ce site n’est pas fait pour rendre les gens tristes, mais au contraire, avoir le plaisir d’échanges fructueux, parfois drôles, toujours intéressants. A ce titre, j’ai trouvé le commentaire de Cosmo sur Louis II passionnant. Et vous, qui vous dit que vous n’irez pas visiter ces châteaux en hiver? Votre vie n’est pas finie et qui sait ce que le destin vous réserve? Longue vie à vous, kalistéa, et bonne soirée aux autres.
kalistéa
23 janvier 2012 @ 12:12
Vous ètes trop gentil ami Alexandre;je n’ai jamais perdu le moral croyez-le,et ma vie je l’espère est encore longue.j’ai la chance de plaire et j’en remercie le sort.Par contre je suis frileuse et n’aime la neige qu’en photo ou films…alors ça m’étonnerait que je puisse jouir un jour des sensations artistiques que vous éprouvez tous à visiter des sites royaux sous la neige ou sous les couleurs mirifiques de l’automne.
Une anecdote: je faisais un jour d’automne une sortie de groupe dans la région du Vésinet qui est comme vous savez un bel endroit résidentiel…à un moment donné le paysage changea ,il s’agissait d’aller voir dans un vieux cimetière une tombe plus ou moins abandonnée d’une princesse…Une dame commença alors à pleurnicher; » mais ou allons-nous ? il se fait tard c’est sinistre…Je n’aime pas ,j’ai peur… »
Or nous étions dans une allée bordée d’arbres aux feuilles dorées qui étaient totalement transfigurés par les rayons du soleil couchant:une véritable féérie!
J’ai dit à cette dame : »ne voyez-vous pas que nous sommes dans un conte de fées? et que craignez-vous ,nous avons un prince avec nous? » En effet ,le prince Murat était notre compagnon de sortie et s’amusa beaucoup de mes propos.
Alexandre
26 janvier 2012 @ 19:22
Merci pour cette anecdote onirique, belle kalistea. Si vous savez voir la beauté dans les choses simples de la nature, vous devez être bien souvent heureuse!
Kalistéa
26 janvier 2012 @ 22:48
Certes la création est belle cher Alexandre,et savoir jouir des merveilles de la nature est un art heureusement partagé par beaucoup mais il ne faut pas désespérer des humains:tous ne sont pas sots .Je suis heureuse d’avoir sur ce site mème des amis aussi sympas que vous.
A bientot,j’espère!K.
Alexandre
30 janvier 2012 @ 20:57
Merci pour votre charmante réponse. Je ne peux que vous répondre la même chose. Une femme belle, intelligente, cultivée et drôle comme vous, j’avoue que ce n’est pas très commun et je suis heureux d’avoir découvert ce site pour avoir la chance d’échanger des commentaires avec des personnes telles que vous. Cordialement.