Dans ce premier livre sur la question, il aborde à la fois le Napoléon intime et le Napoléon public par ses goûts, tous ses goûts, et parfois ses dégoûts.
Quel était le goût de Napoléon en matière de mobilier ? De vêtements ? De littérature ? De théâtre ? De peinture ? De cuisine ? De femmes ? Parmi la quantité de détails et d’anecdotes sur le général, Premier consul, empereur des Français et exilé le plus célèbre du monde, on découvrira sa passion pour les rougets, mais aussi pour les vers de Corneille, qu’il se faisait réciter par des acteurs, pour la couleur mauve dont il a fait tapisser le palais de l’Elysée, ou encore pour le jeu de barres (une variante du chat-perché).
Et chaque fois, en plus de ces goûts, sa décision bien à lui de vouloir les imposer à tous, parfois pour notre plus grand bien, comme quand il a peuplé Paris de fontaines.
Derrière la légende des canons et des conquêtes, des cavalcades et des codes, voici la vérité d’un homme qui s’est profondément révélé par ses choix esthétiques. »
« Les goûts de Napoléon », Philippe Costamagna, Grasset, 2021, 304 p.
framboiz07
3 avril 2021 @ 01:53
A part son gout pour l’eau de Cologne,il est vrai qu’on sait mal ce qu’il aimait …Livre utile et plaisant ,sans doute …
Robespierre
3 avril 2021 @ 11:25
Je crois qu’il aimait le poulet. On en faisait rôtir toute une série, l’un après l’autre, pour qu’au moment où il décidait qu’il en avait envie on lui en apporte un tout croustillant. Il mangeait très vite. Je ne crois pas que la nourriture l’intéressait tellement.
Kalistea en saura sûrement plus que moi.
Bambou
3 avril 2021 @ 06:52
Les goûts et les couleurs……..😇
Baboula
3 avril 2021 @ 07:42
J’attendrai que l’Experte es Napoléon du site se prononce pour compulser ce livre
:-))
BEQUE
3 avril 2021 @ 08:40
Talma est devenu, à partir de 1799, « l’acteur préféré de Napoléon », surtout grâce à son jeu dans le « Cinna » de Corneille, qu’il vit 12 fois. Il joua aussi le rôle de Rodrigue dans « Le Cid ». En septembre 1808, à la demande de l’Empereur, avec d’autres sociétaires de la Comédie-Française, il se rend à Erfurt où il joue devant les têtes couronnées européennes. En 1812, il a une liaison avec Pauline Bonaparte à Aix-les-Bains (alors Aix-en-Savoie). Lors de l’entrée solennelle de Napoléon à Amsterdam, le 9 octobre 1810, les festivités se multiplient dans la ville ainsi les réceptions au Palais Royal et les représentations théâtrales pour lesquelles l’Empereur a fait venir Talma.
A propos du mobilier Empire, je ne sais pas ce que les contributeurs de ce site ont pu voir mais, en ce qui me concerne, en plus de la Malmaison, l’hôtel de Beauharnais à Paris et le Palais Royal d’Amsterdam m’ont parus très élégamment meublés.
Robespierre
3 avril 2021 @ 11:27
Il aimait aussi le bel canto, et n’hésitait pas au besoin à rencontrer en privé la cantatrice. La Grassini entre autres…
Menthe
3 avril 2021 @ 13:30
J’ai toujours entendu que Napoléon accordait très peu d’importance à ses repas et les expédiait le plus vite possible, ce livre nous livrera peut-être
d’autres vérités.
Ghislaine LPB
3 avril 2021 @ 10:03
Bof, j’aimerais surtout savoir, pour quelles raisons, il a été un artisan de la servitude des personnes de couleur dans ses colonies .
Kalistéa
3 avril 2021 @ 17:47
C’est hors sujet Ghislaine LPB. si l’occasion se présente on pourrait en parler .Pensez un peu aux atrocités commises par les noirs révoltés de saint Domingue …et vous comprendrez peut-être pourquoi Napoléon « rétablit l’esclavage » aux Antilles productrices du sucre . C’était nécessaire et provisoire . Il fit planter de la betterave à sucre dans tout le nord de la France afin de régler ce gros problème En attendant il fallait reprendre le travail et rétablir l’ordre et la sécurité . Ce n’est pas facile de gouverner voyez-vous … de si loin . Mais critiquer sans savoir le pourquoi des choses ça , oui , c’est facile !
Kalistéa
3 avril 2021 @ 11:08
Napoléon bien que formé « à la spartiate « , (si je puis dire) dans des écoles militaires et peu accoutumé dans sa jeunesse à une vie luxueuse et raffinée, cependant montrait beaucoup de sensibilité . Il aimait la belle musique classique avec une préférence pour Mozart et Beethoven. Il aimait le théâtre , l’art déclamatoire mais par dessus tout appréciait le chant lyrique , ce que les italiens appelaient déjà, »il bel canto ».Il eut une liaison qui dura assez longtemps avec l’actrice « mademoiselle George » , et une autre avec une grande cantatrice de l’époque .Pour le reste , il aimait manger dans de la porcelaine fine de Sèvres malgré sa préférence pour une nourriture simple et frugale. Je n’ai pas l’impression qu’il se fut régalé avec le trop riche » gâteau Napoléon ». On sait qu’il appréciait de boire à table du bon vin de Bourgogne toujours arrosé d’eau . Le Chambertin était son vin préféré. Jamais on n’a vu Napoléon prendre part à une beuverie de soldats et jamais on ne l’a vu ivre.Pour l’habillement , il était toujours très propre comme l’atteste son valet de chambre Constant, mais sobrement vêtu.Il ne portait pas de bijoux ni de babioles et critiquait sévèrement ceux de ses proches ou les maréchaux qui le faisaient parfois avec outrance , comme son beau-frère Murat.D’une façon générale Napoléon savait distinguer et encourager ce qui était beau . Il voulut que la France soit le pays de référence pour la qualité , le bon goùt et l’élégance, tant pour les tissus ,que pour les cristaux , la porcelaine , l’ameublement, l’orfèvrerie … il mit tout en oeuvre en peu de temps , pour asseoir pour au moins deux siècles la réputation de la France. Il y réussit mais hélas , aujourd’hui personnellement j’ai bien peur que tout s’en aille à vaux- l’eau… j’espère être dans l’erreur .
Muscate-Valeska de Lisabé
3 avril 2021 @ 16:19
Merci Kali…J’adore en savoir toujours plus sur mon Empereur,et ce livre m’intéresserait.
Laurent
3 avril 2021 @ 18:14
Vous êtes une admiratrice inconditionnelle de Napoléon et cela est votre droit absolu ,mais ce n’est absolument pas lui qui a assis la réputation de la France en ce qui concerne le goût du beau .
Le 17 eme et le 18 eme siècles sont à mes yeux l’apogée du goût à la française
Les souverains Bourbon ont assis le goût à la française .
Cela n’enlève rien à la gloire de Napoléon mais permet de remettre la vérité à sa place .
Kalistéa
4 avril 2021 @ 20:13
Laurent vous avez parfaitement raison quand vous dites que la France desb rois Bourbon avait déjà la réputation internationale d’être un modèle pour le bon goüt et l’excellence dans le domaine des lettres et des arts… la terrible révolution avait fait de terribles ravages… Napoléon releva les ruines de ce qu’avait détruit cette période iconoclaste et voulut donner de nouveau un essor fructueux à la qualité française et avec le style Empire et l’encouragement à la qualité il assit jusqu’à notre époque la renommée de notre grand pays. Vous avez votre vérité : Elle n’est pas différente de la mienne .
Kalistéa
3 avril 2021 @ 11:12
Giuseppa Grassini fut la maitresse de napoléon à Milan : Ils habitaient même ensemble . Elle avait une merveilleuse voix de contralto qui le fascinait .
BEQUE
3 avril 2021 @ 17:43
Kalistea, la Grassini était là quand Bonaparte et Joséphine passèrent deux jours à Isola Bella, les 17 et 18 août 1797. Ils étaient accompagnés d’une suite de soixante personnes. Pour le comte Gilbert Borromée leur visite impromptue fut un cauchemar.
BEQUE
4 avril 2021 @ 08:03
plutôt Gilberto Borromeo
Kalistéa
4 avril 2021 @ 20:15
Merci pour le détail intéressant chère Beque.
Baboula
3 avril 2021 @ 18:06
Merci Kalistea ,vous avez dit des choses essentielles tout en préservant sa vie privée .
Leonor
3 avril 2021 @ 13:03
J’aime bien l’idée de voir Napoléon jouer à chat perché …
Muscate-Valeska de Lisabé
3 avril 2021 @ 16:21
Oui c’est mignon!🤗
Danielle
3 avril 2021 @ 13:16
A la librairie Galignani rue de Rivoli, une vitrine entière présente des livres sur Napoléon, on ne peut pas oublier l’année de l’empereur…
aubépine
3 avril 2021 @ 15:54
Napoléon avait la phobie des chats !
Charlotte (de Brie)
4 avril 2021 @ 19:00
Oui, Charles IX, Henri III, Elizabeth 1ère aussi et plus proche de nous le Général Eisenhower…
Le chat animal mystérieux et indépendant a tendance à choisir son maître, ce qui bien évidemment ne peut convenir à des conquérants ni à des craintifs indécis.
aubépine
3 avril 2021 @ 16:02
suite , de même que Jules César et Alexandre le Grand !
Kalistéa
3 avril 2021 @ 17:38
Il me semble Danielle qu’autrefois cette librairie vendait exclusivement des livres en Anglais: Me trompé-je?
Baboula
5 avril 2021 @ 17:55
Oui Kalistea ,vous vous trompez un peu ;les temps sont difficiles ,la librairie Galignani vend tous les livres et sur commande ceux qu’ils n’ont pas en stock . Samedi 10 avril Domique Bona y dédicacera son dernier livre ,en français « Divine Jacqueline « biographie de Jacqueline de Ribes .