Mais au-delà de ces clichés, qui étaient vraiment ces épouses, mères ou filles de pharaon qui ont influencé et marqué de leur sceau l’histoire de l’Egypte ?
Ecrire une histoire des femmes célèbres de l’Egypte ancienne ne suffit pas : il faut approcher cet univers dans la pluralité de ses niveaux, mythiques, historiques, institutionnels. Cet ouvrage, nouvel opus de l’égyptologue Florence Quentin, s’appuie sur les dernières découvertes concernant ces souveraines pour dresser le portrait des plus prestigieuses d’entre elles, qui vécurent durant le Nouvel Empire, à l’apogée de la civilisation pharaonique (entre 1550 et 1069 avant notre ère).
A travers le récit de ce que l’on sait de leur vie, se dessine aussi la condition de la femme égyptienne à cette époque. Dans toutes les classes de la société, celle-ci bénéficiait d’un respect assez rare dans le monde antique pour être mentionné.
L’Egypte ancienne fut tout à fait singulière dans sa façon de lui donner accès à des fonctions et métiers réservés habituellement aux hommes partout ailleurs. Ce statut privilégié se reflète dans la position qu’occupèrent ces puissantes souveraines, qu’elles soient « Grande Epouse Royale », régente, et même Pharaon au pouvoir absolu, comme ce fut le cas à trois reprises au Nouvel Empire (ainsi la grande bâtisseuse Hatchepsout).
Servi par une narration historique vivante, fondée sur de solides recherches égyptologiques, ce livre convie le lecteur à une immersion auprès de « Celles qui emplissaient le palais d’amour », ces « Dames de Grâce » qualifiées aussi de « Souveraines de toutes les femmes et de tous les pays ». »
« Les grandes souveraines d’Egypte », Florence Quentin, Perrin, 2021, 416 p.
Bambou
28 février 2021 @ 06:42
Livre probablement intéressant. Mais peut-être y perd t’on un peu son « hiéroglyphe »….
ciboulette
28 février 2021 @ 16:19
On voit ici la déesse Hathor conduire la reine dans l’au -delà .
Je pense que ce livre sera passionnant à lire .
HRC
28 février 2021 @ 11:47
Nefertari.? L’épouse de Ramsès II. Belle exposition à Paris, il y a des lustres maintenant…
ciboulette
1 mars 2021 @ 20:35
Celle ( la première ) sur Toutankhamon en 1966 , et celle sur Ramsès dans les années 80 , je crois , je n’ai plus l’année exacte .
Caroline
28 février 2021 @ 21:38
Ces souveraines d’ Egypte ont- elles toutes leur taille de guêpe ? J’ en doute, vu leurs grands pieds et leurs bras pas trop minces !
Baboula
1 mars 2021 @ 21:27
Ajoutez les épaules de catcheur et vous avez … une sud-africaine .