Parution du livre sous la direction d’Emmanuel de Waresquel « Les Lys et le république. Henri, comte de Chambord 1820-1883« . En voici le résumé : » Dès le départ, le duc de Bordeaux est unique, solitaire et fragile. Il est d’abord l’enfant du martyre, celui de son grand aïeul Henri IV assassiné par Ravaillac en 1610, celui de son oncle Louis XVI bien sûr, et enfin celui de son père également poignardé par le dernier régicide de l’histoire de France. Lourde hérédité, l’hérédité du malheur et de la tristesse.
Mais Bordeaux est aussi l’“enfant du miracle”, l’enfant qu’on n’espérait plus sept mois après la mort de son père, le seul à pouvoir continuer la race et permettre à ses partisans de rester dans l’Histoire. Le martyre et le miracle, ces deux fées un peu insolites, vont l’accompagner tout au long de sa vie.
À dix ans, le jeune prince s’embarque à Cherbourg avec la famille royale pour un exil qui ne finira qu’à sa mort en 1883. Son grand-père et son oncle ont abdiqué en sa faveur. Il était duc de Bordeaux en quittant la France, il devient en exil le comte de Chambord, en souvenir de la donation du domaine du même nom faite par souscription à sa naissance. Tous les espoirs des royalistes convergent vers lui et l’engouement de ses partisans prend des allures de vœu et de prière. Dès lors, le temps du roi restera celui des rêves et de l’exil. Il n’y aura pas de successeur. Le légitimisme de ses derniers partisans va finir par ressembler étrangement à une politique de la chute. Le “chambordisme” est une sorte de royalisme du désespoir, “dès lors que le principe incarné par un homme doit périr avec lui”. »
« Les lys et la république. Henri, comte de Chambord 1820-1883 », Sous la direction d’Emmanuel de Waresquel, Editions Talalndier, 2015, 272 p.
Caroline
17 juillet 2015 @ 10:40
Merci pour cette information sur ce nouveau livre ‘royal’!
D’après Tonton Google,sa mort sans enfants en 1833 marque l’extinction de la branche d’Artois de la maison de Bourbon et le début d’une querelle [toujours d’actualité]entre les maisons de Bourbon-Anjou et d’Orléans pour savoir laquelle a le plus de légimité à la Couronne de France!
Lol,à suivre avec le prochain tollé de commentaires dans cet article!!!
Gustave de Montréal
17 juillet 2015 @ 11:41
un tollé avec ressassage sur Philippe-Égalité ?
Claude MARON
17 juillet 2015 @ 12:22
La légitimité revient automatiquement, par le jeu des alliances, à la Maison d’Orléans, car les Bourbons d’Espagne n’ont aucun droit au trône de France car de nationalité étrangère.
J’en profite pour signaler que le Ministre des Finances de la République Française, Emmanuel Macron, s’est fendu d’une déclaration appelant, si je puis dire, à la restauration monarchique, voir le site français « lafautearousseau »
Tessa
17 juillet 2015 @ 14:33
Bonjour Caroline !
il n’y a aucun problème puisqu’il n’y a pas de couronne en France !
Bonne journée à l’ombre !
Francine du Canada
17 juillet 2015 @ 21:45
Oui, une querelle bien stérile dans le contexte de la République. Bon w-e, FdC
aubert
17 juillet 2015 @ 12:29
le défunt comte de Paris avait-il fait sienne la dernière phrase de la présentation du livre citée ci-dessus ?
Philippe gain d'enquin
17 juillet 2015 @ 15:09
Un livre de référence n’a t’il pas été publié ces derniers temps,mettant un terme que l’on peut estimer définitif à cette question ? Aurait-il éventuellement, fait l’objet d’une présentation sur ce blog ? Quoi qu’il en soit, les ouvrages de Mr. de Waresquiel sont toujours extrêmement instructifs et opposer « Lys » à « République », ne manque pas de saveur quand l’on sait ou croit savoir, que cette dernière a pour géniteur et parrain ce prince au destin fatalement tragique…
Cosmo
18 juillet 2015 @ 16:19
Cher Philippe,
Vous avez raison. La République doit tout à Chambord. Emmanuel Macron l’a bien compris.
Amicalement
Cosmo
COLETTE C.
17 juillet 2015 @ 15:35
J’ai lu les Mémoires du Comte de Chambord, des réflexions au jour le jour, un gros livre passionnant.
Philippe gain d'enquin
18 juillet 2015 @ 22:28
Je me permets de vous conseiller, si vous ne l’avez jamais lu, le « Journal de Voyage en Orient », dudit Prince, 1984 chez Tallandier, présenté par feu Arnaud Chaffanjon et préfacé par Mgr le comte de Paris. Sans vaine (s) querelle (s) partisane, il est instructif et intéressant. vous le trouveriez probablement sur l’un ou ‘autre site de vente en ligne.Cordialement à vous, PGE
COLETTE C.
19 juillet 2015 @ 16:28
Merci, Philippe Gain d’Enquin, je ne savais pas qu’Il avait écrit ce Journal.