Parution de « Les maîtres de granit. les notables de Lozère de XVIIIe siècle à nos jours« . En voici le descriptif : « En Lozère, la terre, la religion et la parenté tiennent les hommes d’une main de fer. L’ordre du granit fixe les droits et les rangs. Les maîtres du pays grandissent sur les domaines et commandent dans la langue des paysans. Alors, dans l’aire du clocher et du château, les siècles s’usent sans rien changer.
Yves Pourcher retrace, depuis le XVIIIesiècle, le parcours de ces élites accompli sous la tutelle vigilante de l’Église et des familles. Il nous montre leur extraordinaire capacité de résistance aux grands chocs historiques qui ébranlent la France. La justice change ? Ici, les coutumes l’emportent. La conscription réclame des hommes pour les armées du roi, de l’empereur ou de la République. On la fuit. Il faut aller à Paris pour réussir.
Chacun garde un bout de terre car le Lozérien sait trop le prix des choses pour les abandonner. Et du village au canton, des lignées politiques se forment dans les passions électorales. Ici, les Chambrun, les Las Cases, et là, les Giscard, Ramadier et autres Mendras se succèdent de père en ‑ fils comme maire, conseiller général ou député. Jusqu’aux jours récents où, fragilisées par le changement et usées par le temps, les vieilles légitimités disparaissent. Couronné par l’Académie française et l’Académie italienne, Les Maîtres de granit dévoile cette Lozère des notables, conservatoire étonnant des coutumes qui semblaient d’un autre âge.
« Les maîtres de granit. Les notables de Lozère du XVIII ème siècle à nos jours », Yves Purcher, Tallandier, 2017, 448 p
Dominique Charenton
3 juin 2017 @ 05:39
Il s’agit d’une réédition de l’ouvrage paru en….1987 . Livre intéressant – hélas sans index- issu d’un travail de recherche pour la direction du Patrimoine du ministère de la Culture, mais qui a dû se vendre comme un cercueil à deux places.
Corsica
3 juin 2017 @ 07:24
J’adore votre expression finale très imagée que je n’avais jamais entendu.
Vassili
3 juin 2017 @ 06:51
Intéressant. Beau tableau en couverture. Connait-on le peintre ? Merci d’avance. V.
Anne
3 juin 2017 @ 06:57
Oui c est un tableau assez célébrée de Frédéric Bazille
Pierre-Yves
3 juin 2017 @ 13:27
Un très beau tableau de Bazille qui s’appelle Réunion de Famille et qui a été présenté dans la rétrospective Bazille (car bien que mort très jeune, à 29 ans, pendant la guerre de 1870, il a beaucoup produit) du musée d’Orsay, à Paris, fin 2016.
Vassili
3 juin 2017 @ 17:59
Merci beacoup Anne et Pierre-Yves.
Dominique Charenton
3 juin 2017 @ 07:31
Bonjour Vassili
Il s’agit du tableau « Réunion de famille » de Frédéric Bazille
voir : https://www.google.fr/imgres?imgurl=http://mieux-se-connaitre.com/wp-content/uploads/2012/01/famille.jpg&imgrefurl=http://mieux-se-connaitre.com/2012/01/reunion-de-famille-de-frederic-bazille/&h=527&w=800&tbnid=xm2DFOxayB1gPM:&tbnh=149&tbnw=226&usg=__Ym3Kl4fP344Wia4KSpUNmnPwF2w=&vet=10ahUKEwjonOfnhaHUAhWMI1AKHbp6BDkQ_B0IeDAK..i&docid=qqwp8UKmwswCNM&itg=1&sa=X&ved=0ahUKEwjonOfnhaHUAhWMI1AKHbp6BDkQ_B0IeDAK
Ce peintre ( 1841-1870) a fait l’objet d’une remarquable exposition au Musée d’Orsay de novembre 2016 à mars 2017
Vassili
3 juin 2017 @ 18:03
Merci Dominique Charenton.
Zeugma
3 juin 2017 @ 18:35
Oui, la présentation de ce reportage ne montre qu’un morceau de ce très beau tableau qui était présenté dans la dernière salle de l’exposition que le musée d’Orsay avait consacrée à Bazille il y a quelques mois.
Il représente une famille de la bourgeoisie provençale si j’ai bonne mémoire.
L’éditeur n’a sans doute pas trouvé de représentation picturale de la haute société de Lozère.
Dagobert 1er
3 juin 2017 @ 17:28
Frédéric Bazille!
Marie1
3 juin 2017 @ 09:04
Intéressant
Myriam
3 juin 2017 @ 09:30
Après les Maîtres des Forges et leur paternalisme ,ces Maîtres de Granit et leur conservatisme.Un but commun le pouvoir .Je crois que ce livre va m’intéresser
COLETTE C.
3 juin 2017 @ 14:49
Ce livre devrait être intéressant.
Teresa 2424
3 juin 2017 @ 15:32
DOMINIQUE C; muchisimas gracias por tu cultura!! Estuve en el museo y la recuerdo!!!
Martine
3 juin 2017 @ 15:38
Il y a une étude approfondie de cet ouvrage de sociologie politique sur Gallica, c’est passionnant
Alinéas
3 juin 2017 @ 15:42
Très intéressant.!