En voici le résumé : « Le 22 septembre 1822, quatre sergents sont guillotinés à Paris. Trois d’entre eux avaient appartenu à la
Grande Armée de Napoléon. Déçus par la
monarchie restaurée de
Louis XVIII, ils s’étaient laissé séduire par un projet d’insurrection fomentée par la Charbonnerie, société secrète où on retrouve des libéraux, et à la tête de laquelle est le célèbre
général La Fayette.
Découverte à La Rochelle en mars 1822, la conspiration donne lieu à un procès auquel échappent les chefs de file. Seuls sont condamnés des seconds couteaux. Les royalistes ultras désormais à la tête du pays ont voulu faire un exemple. L’indignation est générale.
Pendant un siècle et demi, du jour de l’exécution à la Seconde Guerre mondiale, le martyr des quatre sergents de La Rochelle sera répété, raconté, révéré, employé comme un argument définitif contre une monarchie abusive, par les bonapartistes, bien sûr, mais aussi par les républicains de toutes les sortes.
Jacques-Olivier Boudon dévoile non seulement les coulisses d’un des plus fameux complots du XIXe siècle, mais aussi celui d’un mythe fédérateur des oppositions au roi, au pouvoir arbitraire, à l’oppression, trente ans à peine après la Révolution française et la prise de la Bastille. »
« Les quatre sergents de La Rochelle. Le dernier crime de la monarchie », Jacques-Olivier Boudon, Passés composés, 2021, 288 p.
16 février 2021 @ 02:35
Pauvres jeunes gens…
16 février 2021 @ 07:16
Ca doit être très intéressant! J’en sais personnellement assez peu sur l’affaire…
16 février 2021 @ 07:54
Rochelaise d’adoption et surtout de cœur, je connais cette histoire ,mais j’ai bien envie d’en savoir tous les détails et vais donc me procurer ce livre .
Merci Régine 😘
16 février 2021 @ 10:51
Un ‘ gros ‘ livre- suspense pour raconter tous les détails sur le dernier crime de la monarchie !!!! Fiable ?
16 février 2021 @ 11:49
Guillotinés vous êtes certains ?
16 février 2021 @ 12:12
Des pantalons garance de sinistre mémoire.
16 février 2021 @ 13:44
Ce sont toujours les seconds couteaux qui payent les pots cassés.
16 février 2021 @ 16:23
j’avais dit la même chose avec des lampistes, mais mon post s’est perdu.
16 février 2021 @ 17:55
Lol. C’est pas grave.
16 février 2021 @ 19:49
N’existe-t-il pas à la Rochelle une Tour des Quatre Sergents ?
17 février 2021 @ 09:02
Ciboulette, 3 tours ,
La lanterne ,
La tour de la chaîne
Et la tour Saint Nicolas , entre lesquelles une chaîne était tendue , la nuit pour fermer l’accès au port .
(Sinon , un restaurant des 4 sergents !!🤤, qui vaut vraiment le détour, ne serait-ce que pour le décor qu’il propose )
17 février 2021 @ 15:44
Merci , Catherine , j’ai visité La Rochelle il y a quelques années , c’est une très belle ville dont j’ai gardé un excellent souvenir !
16 février 2021 @ 19:04
Qu’en fut-il du pauvre duc d’Enghien qu’il convient de mettre en parallèle de ces pauvres bougres, lui aussi fut exécuté/assassiné, lors même qu’il ne constituait aucune menace…
17 février 2021 @ 10:49
Que faisait il à la frontière , non loin de ses soldats cher Philippe?Par ces temps de crise exceptionnelle , avait-il la bougeotte et fallait il qu’il quitte son lieu d’exil pour rien , seulement pour se promener ?
16 février 2021 @ 23:35
La Rochelle étant ma ville natale, et y ayant vécu toute ma jeunesse, je me souviens des graffitis laissés par ces quatre sergents dans une (ou des ?) salle de la Tour de la Lanterne, dite aussi « des quatre sergents », que l’ on peut encore voir aujourd’hui quand on la visite.
Je ne vais pas manquer d’acheter le livre !
J’en profite aussi pour remercier Régine des mini-séries qu’elle nous propose, comme les chignons de…, les bijoux de…, les tenues de soirée de telle ou telle couleur de…., les images d’archives…Cela nous fait bien plaisir et surtout patienter en attendant la fin de la pandémie et le retour des robes et diadèmes…
17 février 2021 @ 09:04
Merci M de B ,
Ciboulette avait donc raison !
17 février 2021 @ 15:45
Merci M de B , il me semblait bien !
17 février 2021 @ 09:23
Les quatre sergents de La Rochelle ont bien été guillotinés le 21 septembre 1822 sur la place de l’Hôtel de Ville à Paris, anciennement Place de Grève. Leurs corps ont été inhumés au cimetière Sainte Catherine, puis après leur réhabilitation en 1830, transférés au cimetière du Montparnasse où une colonne a été érigée à leur mémoire.
Balzac y a fait référence dans plusieurs de ses ouvrages notamment dans « La Peau de chagrin » où Aquilina, une de ses héroïnes est surnommée « la veuve de La Rochelle » car elle porte toujours un mouchoir rouge sur elle. Rappel de celle que l’on a appelé « la vieille au bouquet » car fiancée à l’un des quatre sergents elle portait chaque jour un bouquet en souvenir de celui qu’il lui avait fait parvenir peu avant son exécution, au cimetière du Montparnasse.
Sources : Archives du ournal » le Petit Parisien «
18 février 2021 @ 14:10
Etait-ce une version simplifiée du Petit Parisien que le « »Ournal » que vous mentionnez et que je connaissais pas encore? (lol)
19 février 2021 @ 11:11
Non, en fait, ayant relu « la Disparition » m’y essayais…
17 février 2021 @ 10:51
J O Boudon , bien que conférencier ennuyeux , est un historien, documenté et sérieux , on peut se procurer le livre .
4 mars 2021 @ 03:28
Les crimes de la monarchie?
Louis XVI et Marie-Antoinette étaient donc des criminels?
Et les coupeurs de têtes étaient donc des royalistes?