En voici le résumé : « L’histoire des ducs de Bourgogne est une véritable aventure militaire, politique et artistique, qui relève autant du conte de fées que d’un Game of Thrones. La raconter est un joli défi dont Bart Van Loo s’est emparé et qui nous entraîne sur les routes médiévales, de la Scandinavie des Burgondes à Dijon, en passant par Bruxelles, Gand, Bruges et Lille.
D’une plume enjouée et érudite, Bart Van Loo fait revivre avec passion ces grands ducs téméraires et ambitieux, dont la puissance et la splendeur firent l’admiration et l’envie de toute l’Europe et surtout de Paris. À leur apogée, les ducs voyageaient de Mâcon à Amsterdam sans passer une seule frontière.
Ils unifièrent d’immenses territoires, dont la partie septentrionale devint le berceau de la Belgique et des Pays-Bas. De cette époque glorieuse, il reste désormais les témoignages d’artistes de génie tels Claus Sluter, Rogier Van der Weyden ou encore Jan Van Eyck, dont les œuvres ont laissé à jamais l’empreinte de cette prestigieuse famille sur le patrimoine français. » (merci à G.)
« Les téméraires. Quand la Bourgogne défiait l’Europe », Bart Van Loo, Flammarion, 2020, 688 p.
Benoite
13 octobre 2020 @ 05:52
Cette terre de Bourgogne, si belle , a toute une très longue Histoire. « Les Téméraires » sont une famille célèbre, comme les « Médicis » le furent à Florence. Ce livre doit tenir ses promesses.. J’avais transmis à Régine, un sujet sur une exposition estivale qui devait se tenir en été à Autun (71) titrée « Le Miroir du Prince » 1425-1510 (l’âge d’or du mécénat à Autun, expo qui fut annulée (mesures sanitaires été 2020) mais qui serait prévue pour l’an prochain : du 5 juin au 27/9/2021 museerolin.fr présentation du musée et expositions actuelles et futures.
Karabakh
13 octobre 2020 @ 19:12
Cette Bourgogne-là fut plus vaste que l’actuelle région administrative que nous connaissons. Elle comprenait l’actuelle Franche-Comté, un peu d’Alsace, un bout de Lorraine et s’étendait au nord, dans ce qui est aujourd’hui la Belgique et un bout des Pays-Bas. Charles voulait l’agrandir et recréer l’ancien royaume franc éponyme. Quelque chose de très grand.
Je trouve que le rapprochement avec la famille Medici est amusant. Les rêves de grandeur furent sûrement les mêmes, en effet.
Karabakh
17 octobre 2020 @ 13:29
J’oubliais : c’était aussi presque une grande partie de la Picardie et l’entièreté du Nord-Pas-de-Calais (les deux ayant fusionnés récemment pour constituer les Hauts-de-France). Charles le Téméraire ne passait aucune frontière lorsqu’il parcourait son territoire.
Karabakh
17 octobre 2020 @ 13:30
* une grande partie de la Picardie (…)
[ je tape des mots sans m’en rendre compte… ]
Benoite
13 octobre 2020 @ 05:57
site http://www.autun.com Site de la ville, qui dispatche ensuite ses onglets, dont le musée..
Jean Pierre
13 octobre 2020 @ 09:25
Quel mauvais titre en français, la Bourgogne et les États Bourguignons ne défiaient pas l’Europe, ils étaient l’Europe.
ciboulette
13 octobre 2020 @ 11:15
Charles le Téméraire , mort devant Nancy , mais qui a quand même réussi à piéger Louis XI dans Péronne ! Les ducs de Bourgogne étaient si puissants qu’on les appelait » grand Duc d’Occident » .Ils ont aussi contracté de brillantes alliances .
Guy Coquille
14 octobre 2020 @ 03:59
N’oublions pas que, non seulement les Ducs de Bourgogne étaient des capétiens, mais encore des Valois.
septentrion
13 octobre 2020 @ 11:17
J’ai bien envie de découvrir ce livre.
Cosmo
13 octobre 2020 @ 15:49
Il ne faut pas oublier que les ducs de Bourgogne étaient des capétiens.
Charles le Téméraire descendait en ligne directe à la 5ème génération de Philippe VI (1294-1350) roi de France, premier de la dynastie des Valois, lui-même petit-fils de Philippe III le Hardi (1245-1285) et donc l’arrière petit-fils de Saint Louis (1214-1270).
L’épouse de Philippe VI était Jeanne de Bourgogne (1293-1348), également descendante d’Hugues Capet par son père et petite-fille de Saint-Louis par sa mère.
Marie de Bourgogne qui apporta l’héritage bourguignon aux Habsbourg, était aussi une capétienne pas sa mère, Isabelle de Bourbon (1435-1465). Hugues Capet est l’ancêtre de Marie à la dix-huitième génération et elle en descend 52 fois.
Il était donc difficile aux ducs de Bourgogne d’être plus capétiens.
Bien entendu au-delà des Capétiens, il y a toutes les autres dynasties et familles princières de l’Europe médiévale.
Je tiens la liste de tous les ancêtres de Marie de Bourgogne à la disposition de qui veut l’avoir.
Lionel
14 octobre 2020 @ 17:34
Elle est ici en quelques clics : https://genealogics.org/pedigree.php?personID=I00004050&tree=LEO&parentset=0&display=standard&generations=8
aubepine
13 octobre 2020 @ 17:45
Ciboulette ,le Téméraire A FAILLI piéger le roi à l’entrevue de Péronne , mais il n’a pas su profiter de la situation pour faire de Louis XI son prisonnier !
Les ducs de Bourgogne ont maintes fois fait trembler le trône de France !
Ode
14 octobre 2020 @ 08:59
Merciiii
Naucratis
14 octobre 2020 @ 12:34
Attention, la construction politique des ducs Valois de Bourgogne était très fragile rassemblant des territoires trop divers et éloignés, de la Flandre tournée vers la mer à la Bourgogne ducale dépendante de la France. Elle a donc été éphémère et, sitôt la mort du Téméraire, elle s’est effondrée.
Reste toutefois un véritable héritage culturel, surtout dans les Pays-Bas bourguignons.
Esquiline
14 octobre 2020 @ 14:08
Dans mon enfance on apprenait à l’école
« dans sa lutte contre les Suisses Charles le Téméraire a tout perdu :
Son armée à Grandson
Sa richesse à Morat
Sa vie à Nancy »
Puis nous parlait de son petit fils Habsbourg et Espagnol, le plus puissant souverain d’Europe, sur l’empire duquel « le soleil ne se couche jamais ».
Souvenirs …
Ripley
14 octobre 2020 @ 14:19
J’ai eu la chance de lire une traduction anglaise de cet ouvrage magnifique. C’est un petit bijou et je suis prêt à le relire, en français. Vous allez adorer la saga de ces Valois fous et splendides. Il est grand temps de réhabiliter cette branche cadette de la monarchie française!
Baboula
15 octobre 2020 @ 12:50
De la Grande Histoire,merci pour votre appréciation.