Sortie en librairies le 21 mars 2019 de cet ouvrage « Les Tudors » par Bernard Cottret. En voici le résumé : « 1485-1603. En l’espace de quatre générations, l’Angleterre passe du Moyen Âge flamboyant aux fastes de l’époque baroque, de la guerre des Deux-Roses à la construction d’un État.
Dans cette saga familiale, on n’est jamais très loin du conte. Il était une fois Henri VII, le père fondateur, son fils Henri VIII, le Barbe bleue aux prises avec François Ier et Charles Quint, le petit Édouard VI, la sulfureuse reine Marie, l’acariâtre Élisabeth, toujours vierge.
Tous, dans leurs différences mêmes, ont illustré leur siècle, cet âge d’or de la culture anglaise qui nous éblouit encore. Les Tudors ont affiché à la face du monde leur réussite et leur richesse, à peine entachées par quelques têtes coupées, des reines exécutées, des catholiques étripés, une sauvage répression – toutes choses que l’on pardonne volontiers aux souverains que l’on aime. Dominé par l’antique déesse Fortuna, en proie aux bouleversements, le siècle des Tudors fut par excellence le temps du changement. C’est aussi à cette époque que l’Angleterre s’engagea résolument dans une aventure de conquête qui s’étendit à tout l’espace atlantique. Aujourd’hui comme jadis, les Tudors hantent notre imaginaire. »
« Les Tudors », Bernard Cottret, Perrin, 2019
Leonor
6 mars 2019 @ 10:30
Ces costumes !
Il faut s’imaginer la somme de savoir-faire, les heures de travail, que cela représentait.
Et puis, tiens … ces collerettes… ça me fait penser aux collerettes que les vétérinaires mettent aux chiens et chats, après une opération , pour les empêcher de se gratter et de se lécher !
Karabakh
6 mars 2019 @ 22:14
L’image est sympathique mais heureusement que les carcans (c’est le nom technique) ne sont pas faits de riches dentelles, comme les collerettes de la Renaissance. Les prix seraient délirants et, déjà que les propriétaires se plaignent des tarifs, là ce serait impec.
Merci pour le petit sourire de fin de journée.
Menthe
6 mars 2019 @ 10:51
… » à peine entachés »… ou l’art de la litote !
Gatienne
6 mars 2019 @ 11:24
Comme pour les sœurs Mitford, la bibliographie consacrée aux Tudor est déjà très fournie sans compter les adaptations cinématographiques ou télévisées. Parmi les plus récentes «The Tudors » ou « Wolf Hall »
Personnellement, en plus des nombreux ouvrages consacrés à la famille, je me souviens de ce « Marie Tudor » réalisé par Abel Gance d’après l’oeuvre de Victor Hugo que nous offrit l’ORTF en 1966 avec Françoise Christophe interprétant la reine sanglante, Michel de Ré en Henri VIII et le beau Pierre Massimi !
C’était magnifique et j’avais été fort impressionnée; mais peut-être que le temps a embelli ma mémoire ?
Caroline
6 mars 2019 @ 23:22
Gatienne,
D’après votre dernière réponse à ma question et votre commentaire, je pourrais deviner que vous etes cinéphile!
Il existe plusieurs séries historiques et des remakes sur les Tudors comme ‘ The white princess’ par exemple.
Gatienne
7 mars 2019 @ 13:08
Peut-être moins qu’avant mais je regarde beaucoup les séries historiques, particulièrement les productions britanniques d’une grande qualité dans la reconstitution des ambiances et costumes.
J’ai vu dernièrement « La Favorite » au cinéma. Avis mitigé: réalisation très moderne, show off et qui bouscule les codes classiques, mais performance(s) d’actrice(s) à la hauteur des grandes.
framboiz 07
8 mars 2019 @ 02:16
Pour le beau Pierre Massimi , certainement pas, Gatienne !
GM de B
6 mars 2019 @ 13:28
Rappelons que la dynastie Tudor descend, entre autres, de Saint Louis, roi de France.
En effet, Catherine de France, ou de Valois, (1401-1437) était la fille de Charles VI, roi de France. Elle épousa en premières noces Henri V, roi d’Angleterre (1386-1422) puis, en secondes noces, Owen Tudor (1400?-1461). Leur fils Edmond (1430-1436) épousa Marguerite Beaufort. Ils eurent un fils qui devint Henry VII, roi d’Angleterre. Catherine de France est donc une lointaine aïeule d’Elisabeth II.
Catherine de France apparaît dans la pièce de Shakespeare Henry V.
GM de B
7 mars 2019 @ 11:12
Catherine de France ou de Valois (1401-1437) était la fille de Charles VI, roi de France. Elle épousa en premières noces Henry V, roi d’Angleterre, (1386-1422). Veuve, elle épousa en secondes noces Owen Tudor (1400-1461). Leur fils Edmond Tudor était le père de Henry VII, roi d’Angleterre.
Elle se trouve être une lointaine aïeule d’Elisabeth II qui descend donc de Saint Louis, roi de France.
Catherine de France apparaît dans Henry V, pièce de Shakespeare.
Dubédat
8 mars 2019 @ 22:08
Wolf Hall est adapté du roman historique du même nom écrit par Hilary Mantel: un chef-d’oeuvre qui décrit les intrigues et la vie à la cour d’Henry VIII et l’ascension de Thomas Cromwell.
Jean-Christophe
Bernard Cottret
9 mars 2019 @ 10:13
Oui, les origines françaises de la dynastie, soulignées par Shakespeare dans sa pièce Henri V, méritaient d’être précisées. D’ailleurs, tous parlaient français, de Henri VII à Elisabeth, et Henri VIII écrivait à sa belle Anne Boleyn dans la langue de Rabelais…
Arielle
9 mars 2019 @ 10:52
Ce livre est écrit par un historien, il devrait donc être sérieux et proposer une réflexion intéressante et novatrice.