Cette passion pour les végétaux, abritée par le parc de Malmaison, a grandi, jusqu’à devenir objet de fierté et d’ ambition.
À travers cet herbier imaginaire illustré de planches de Redouté, Catherine de Bourgoing nous propose un voyage au temps des expéditions épiques, où la recherche de plantes rares s’apparentait à une véritable chasse au trésor.
Elle nous dévoile également une facette de la personnalité de l’Impératrice jusque-là peu connue : femme de savoir, elle a su donner une impulsion novatrice à la science botanique, qui a bouleversé l’art des jardins et de l’horticulture. »
« L’herbier de Joséphine », Catherine de Bourgoing, Flammarion, 2019, 256 p.
Phil de Sarthe
16 décembre 2020 @ 05:29
Sulfureuse ? A ce point?
Charlotte (de Brie)
16 décembre 2020 @ 08:02
Une excellente idée de cadeau qui permet de s’évader en cette période morose. Cet ouvrage a été évoqué dans l’émission de France 5 « Silence, ça pousse » , notant ses magnifiques illustrations et la précision avec laquelle chaque plante était décrite.
Si Régine le permet, pour les amoureux des jardins : « L’herbier de Marie-Antoinete »
d’Elisabeth de Feydeau sous la direction d’Alain Baraton , jardinier en chef du domaine de Versailles et préfacé par Catherine Pégard, présidente dudit domaine.
Et aussi « l’herbier des jardins de curé » de Jérome Goutier. Ces jardins sont les héritiers des jardins monastiques dont les fleurs servaient à orner les autels et les plantes à soigner, on trouve dans cet ouvrage de très belles planches et descriptions des vertus curatives de ces « simples » que les curés de campagne en l’absence de médecin, cultivaient et administraient à leurs ouailles
Muscate-Valeska de Lisabé
16 décembre 2020 @ 12:52
Herbier « imaginaire »?…donc si ce n’est pas authentique et historique…ce n’est pas intéressant. Mais j’aime les planches de Redouté.
Charlotte (de Brie)
17 décembre 2020 @ 19:20
Petit Muscaton, on ne peut plus qu’imaginer ce que fut l’environnement botanique de Joséphine au XIXè siecle ! Puisque les années ont passé, toutefois il nous en reste des témoignages : les bruyères du Cap, les rosiers et de multiples autres espèces qu’elle acclimata dans les serres de Malmaison, alors évidemment, le temps passant il n’en reste plus rien, sauf les planches réalisées à l’époque certaines variétés de rosiers notamment à Grisy Suisne en Seine et Marne.
Si ce n’est plus « authentique » au sens propre du terme, cela demeure historique, comme le fut au Moyen Age, la Rose de Provins et bien d’autres encore.
Pascal
18 décembre 2020 @ 10:41
Oh je pense qu’on est très bien renseigné sur les plantes qui étaient cultivées à la Malmaison et aussi en partie sur les animaux qui y furent hébergés et pour de multiples raisons .
Les collections étaient plus ou moins sous la responsabilité de botanistes, issues de voyages spécialement affrétés voire de négociations diplomatiques (à cause du blocus de l’Angleterre) .
L’impératrice Joséphine avait un véritable sens et souci du travail « scientifique « .
Tout ceci justifia moults articles , échanges de lettres et comptes rendus .
Un certain Ventenat écrivit en 1803 une description des plantes poussant à la Malmaison (dont l’ouvrage en question semble reproduire certaines planches ) mais c’est antérieur à la construction de la grande serre (que nous voyons sans doute sur la couverture ) qui débuta je crois à partir de 1804 et permit un accroissement considérable des collections .
Pour l’époque c’était sans doute une des collections de plantes les plus prestigieuses .
Les rosiers de la Malmaison étaient d’ailleurs principalement cultivés en pot.
Juliette
16 décembre 2020 @ 23:31
Très belle idée de cadeau, en effet.
Merci pour la suggestion des autres herbiers, Charlotte.