Pour cet ouvrage,
l’historienne Aurore Chéry a mené des recherches inédites s’appuyant sur les sources
primaires, pour certaines encore inexploitées, et les travaux les plus récents des historiens. Elle offre ici un portrait entièrement renouvelé du roi de France, un souverain aux idées avant-gardistes et à la personnalité dérangeante, à la fois allumeur de révolutions et républicain bien décidé à transformer le monde.
Aurore Chéry montre comment, pour se protéger d’une cour hostile et mener à bien la politique de ses rêves, il a revêtu divers masques. Loin de l’homme apathique souvent décrit, on découvre un roi déterminé, au caractère entier, un tacticien contraint de fonder sa politique sur la ruse, la dissimulation et la manipulation. Mais ce nouveau Machiavel est aussi un être passionné, prêt à tout risquer par amour pour Françoise Boze, l’espionne protestante à son service.
Au-delà de ce portrait fascinant, l’historienne dresse le tableau complet d’une époque rendue plus vivante par la diversité des approches qui s’éclairent l’une l’autre, de la littérature à la philosophie en passant par la médecine. Proprement recontextualisé, le règne de Louis XVI nous révèle tout ce que notre modernité lui doit et combien il est susceptible de nourrir de riches réflexions pour l’avenir. »
« L’intrigant. Nouvelles révélations sur Louis XVI », Aurore Chéry, Flammarion, 2020, 592 p.
Actarus
19 février 2021 @ 06:05
Louis XVI était coupé de la tête, c’est Aurore Chéry qui est coupée de la réalité ! ;-)
Muscate-Valeska de Lisabé
19 février 2021 @ 10:59
Oui je crois aussi que l’auteur a bien romancé le personnage.
On se fait plaisir comme on peut.
Pierre-Yves
19 février 2021 @ 20:59
L’autrice a, apparemment, fait plus que romancer Louis XVI, elle l’a carrément réinventé, et produit une version disruptive.
Mais pas de panique, il y a peu de chances que cet ouvrage devienne un succès et s’installe comme une référence.
Pascal🍄
19 février 2021 @ 06:09
Que Louis XVI ait été tout autre que le gros benêt qu’on a voulu décrire, voire cet alcoolique comme cet idiot de Manceron l’éructait commence à être largement admis.
Mais de là à en faire ce que semble dire ce livre ?
Mais il y un moment que je me dis que le Roi était lui même trop influencé par l’”esprit des lumières ” pour défendre efficacement le principe monarchique.
Parce que le principe monarchique authentique sous entend que l’on croit que toute autorité ne procède pas uniquement de l’esprit humain ”ratiocinant” .
Pascal🍄
19 février 2021 @ 06:12
En tout cas ce buste est très beau et e’une certaine façon plus flatteur que ses portraits sauf quand il était très jeune .
DEB
19 février 2021 @ 06:39
Des sources primaires en histoire ce sont des documents rédigés au moment même des faits et non à posteriori.
Donc Aurore Chéry aurait trouvé des écrits de l’époque, non encore exploités.
Soit !
Je n’ai pas lu ce livre, je ne connais pas cette historienne donc j’ai cherché des critiques sur le livre et surtout ce qu’il pouvait bien contenir.
J’apprends donc, par exemple, qu’elle suppose que le roi a fait exprès d’être repris à Varennes.
Je n’adhère pas, même s’il est dans l’air du temps, de tout remettre en question partout et tout le temps.
Le XIXeme siècle a quelque peu transformé l’histoire et induit des erreurs.
Je suis d’accord.
Ici, l’historienne fait du roi un Machiavel.
Je suis très dubitative et j’espère que l’un ou l’une de vous aura lu le livre et pourra nous en parler.
Phil de Sarthe
19 février 2021 @ 07:06
Louis XVI amoureux d’une espionne protestante? En effet c’est une nouvelle!😜
Robespierre
19 février 2021 @ 09:04
C’est trop pour moi, et ça m’empêche de considérer ce livre comme sérieux. Il y a toujours eu des espions au service du Roi, mais l’espionne dont on tombe amoureux, c ‘est aussi crédible que Louis XV amoureux de la chevalière d’Eon.
A part ça, j’aime Louis XVI parce que c’était un homme, bon, droit, instruit et intelligent et plein de connaissances d’ordre pratique aussi.
Rose
19 février 2021 @ 09:39
Je partage totalement votre commentaire Robespierre, un grand doute sur cette histoire d’amour… cela induit le doute sur la crédibilité de cette biographie avec un nouvel angle de vue. Le mieux serait sûrement de la lire…
J’ai plutôt la même sympathie pour les qualités du personnage.
J’avais lu une biographie où on expliquait qu’il mesurait 1,96 cm, était tres massif, et marchait en canard. Cet aspect lourd l’avait aussi desservi.
Belle journée
Rose
Kalistéa
19 février 2021 @ 21:37
Il ne faut pas oublier que quelque sympathique qu’il nous apparaisse aux XXe et XXI e siècles, Louis XVI voulait avant tout sauver son trône … fut- ce en appelant l’Etranger à envahir la France ! C’est finalement à cause de cela qu’il a perdu la tête et pas pour autre chose .
Sauternes
19 février 2021 @ 21:50
Cher Robespierre
J aime beaucoup bien votre plume mais c’est curieux de prendre comme pseudo le nom d’un régicide et pas le moindre et de dire « j’aime Louis XVI ».
Soit c’est par provocation soit il y a une autre explication dont je suis curieux .
Robespierre
20 février 2021 @ 10:32
Mon ami Aubert l’avait bien expliqué précédemment. Moi aussi plusieurs fois. On ne coupe pas que les têtes, on peut aussi couper les ridicules, les faux-semblants et la prétention. Et puis il y a aussi l’espièglerie…
Val
19 février 2021 @ 07:47
Exactement , l
Bien sûr qu’il était avant gardiste pour avoir accepté de se faire inoculer le pue d’un varioleux , et donné l’exemple .
Pour lui l’esclavage était indigne d’un être humain…
Oui un homme méconnu et mésestimé par l’histoire !!
S’il est enfin réhabilité , c’est juste .
Aramis
19 février 2021 @ 10:02
Mais est on sûr que c’est bien Louis XVI qui a été decapité ? Rien ne le prouve.
Fatigué d’être roi et de ne pas pouvoir soutenir officiellement la révolution avec laquelle il était en fait parfaitement d’accord, il a mis un sosie dans le carrosse qui sera arrêté à Varennes et est allé couler des jours heureux aux États Unis avec son espionne chérie. Il s’est ensuite débrouillé pour faire decapiter Marie Antoinette (on est sûr que c’est elle) pour pouvoir se marier avec cette maîtresse.
C’est aussi pour ça que Philippe Egalité a voté la mort du « roi » : il savait que ce n’était pas son cousin le roi. Sinon qui pourrait croire qu’il se serait livré à une telle monstruosité.
L’histoire n’est pas ce que l’on vous dit !!
Lionel
19 février 2021 @ 13:12
Merci ! Tout fait sens à présent !
HRC
19 février 2021 @ 13:45
oh ! parfait !
Kalistéa
19 février 2021 @ 21:41
Vous avez tout -à fait raison Aramis …Même que Napoléon après s’être enfui de sainte-Hélène , l’a retrouvé en Amérique et ils finirent leur vie en jouant aux boules (des boules forgées par l’ex -roi ), les meilleurs amis du monde !
Aramis
21 février 2021 @ 17:09
On dit même qu’ils se marièrent…et que Louis XVI remplaça Junot dans le lit de Bonaparte ; mais enfin ce n’est pas sûr. Il faudrait un historien pour vérifier les archives. Stendahl n’en dit rien en tout cas.
kalistéa
24 février 2021 @ 19:16
Chateaubriand peut-être en parlait à Juliette Récamier , au soir de leur vie ?
Charlotte (de Brie)
19 février 2021 @ 08:04
Pour le moins « révolutionnaire » ce livre.
Louis XVI aurait allègrement suivi la trace de ses prédécesseurs, faisant de Françoise Boze sa maîtresse, (voire le père de sa fille) et la nourrice du futur Louis XVII.
Louis XVI aurait volontairement fait échouer la fuite à Varennes et favoriser la prise des Tuileries, aurait poussé Marie Antoinette dans les bras de Fersen qui serait le père de Louis XVII pour mieux se débarrasser par la suite de cette « reine libertine » et profitant de la Révolution apparaître comme un monarque républicain.
On côtoie dans ce livre : Marat et l’horloger Bréguet, la comtesse de la Motte( qui serait en réalité Françoise Boze ) et le Cardinal de Rohan, l’inévitable Bonaparte locataire en 1792 d’une chambre face aux Tuileries et en quelque sorte surveillant « les opérations » Joséphine de Beauharnais etc Bref c’est Dumas avant l’heure…
Non décidément j’en resterai à Jean-Louis Petitfils et son « Louis XVI »
Robespierre
19 février 2021 @ 11:07
Dumas, c’est de la petite bière à côté de ces élucubrations. Et tant qu’à faire, l’auteur aurait pu inventer que Marat était le fils secret du duc d’Orléans, et le Cardinal de Rohan l’amant clandestin de Rose de Beauharnais, future Joséphine. Moi, je pourrais me lancer aussi, mais Cui Cui et Nem Nem m’amusent plus.
HRC
19 février 2021 @ 13:47
c’est un bon jour sur N§R !
Severina
19 février 2021 @ 17:28
Quel dommage: j’aimais bien Cui Cui et Nem Nem
Robespierre
20 février 2021 @ 10:33
Plussss . D’ailleurs, ils ont réagi ce matin sur une autre rubrique.
Jean Pierre
19 février 2021 @ 08:14
Pourquoi pas, libre d’interpréter comme on veut et faire dire aux sources ce que l’on a envie qu’elles disent.
Mais de là à attribuer à Louis XVI une maîtresse.
Leonor
19 février 2021 @ 10:43
En effet.
Déjà qu’il a eu du mal à y faire avec sa légitime !
Ceci dit et au-delà de la plaisanterie ( quoique vraie), j’aime bien l’homme Louis XVI, en effet sous-estimé et par trop décrié .
Qu’il ait été bien plus ouvert et bien plus intelligent qu’on l’a présenté, c’est certain.
Mais de là à suivre cette jeune historienne dans tous ses chemins, non.
Et ce ( ce non), même si je suis une fervente partisane de la déconstruction de ce qu’on appelle » le roman national »; roman concocté essentiellement sous la IIIe République ( pas que, mais) , histoire de mettre les troupes en ordre de marche.
Muscate-Valeska de Lisabé
19 février 2021 @ 11:01
Oui,mais à ce moment-là,on précise en couverture : »ROMAN ».
DEB
19 février 2021 @ 13:14
Voilà !
Thibaut le Chartrain
19 février 2021 @ 08:45
Ce livre paru au mois de septembre n’a rien de très sérieux : approximations et déductions hasardeuses sont légions. Pour s’en faire une idée, lire en particulier la critique très fouillée parue sur le site de Mediapart : https://blogs.mediapart.fr/jean-clement-martin/blog/270920/lintrigant-daurore-chery-ou-la-recherche-du-passe-perdu
Jean Pierre
19 février 2021 @ 16:00
Sur le cité de Régine on peut se référer autant à Point de Vue qu’à Médiapart. Si ça, c’est pas de l’œcuménisme 😇
Robespierre
19 février 2021 @ 09:05
C’est trop pour moi, et ça m’empêche de considérer ce livre comme sérieux. Il y a toujours eu des espions au service du Roi, mais l’espionne dont on tombe amoureux, c ‘est aussi crédible que Louis XV amoureux de la chevalière d’Eon.
A part ça, j’aime Louis XVI parce que c’était un homme, bon, droit, instruit et intelligent et plein de connaissances d’ordre pratique aussi.
Kardaillac
19 février 2021 @ 09:37
S’il est un roi de France dont la vie fut minutieusement étudiée pour son issue tragique, c’est bien Louis XVI. Le marché des biographies se porte bien. Faut-il encore qu’on y croie un peu.
Françoise
19 février 2021 @ 09:54
Grand méconnu, peut être ce livre va nous éclairer par un peu de vérité,
Cosmo
19 février 2021 @ 09:59
Louis XVI était le petit-fils de Voltaire. Il a voulu épouser Fersen mais cette intrigante d’autrichienne lui avait mis le grappin dessus. Il s’est alors tourné vers cousin Philippe mais celui-ci avait déjà une maîtresse. Après bien des efforts, il a enfin conclu avec l’intrigante, mais il lui a fallu l’aide de ce bon diable de Joseph, dont on dit que…
Lors de la fuite, il voulait être habillé en gouvernante des enfants. Comme on ne lui a pas permis, il a décidé de bouder et a fait arrêter la voiture à chaque clairière pour s’offrir un joyeux pique-nique.
A Drouet, il aurait dit « merci mon brave, vous me sauvez de cette cohorte d’austro-prussiens, que je ne peux pas souffrir. » Et c’est en chantonnant qu’il a regagné Paris » Ah ça ira, ça ira, je n’ai pas pris la poudre d’escampette, Ah ça ira, ça ira, mon Dieu que ce voyage est chouette… »
(« La véritable histoire de Louis XVI », d’après les mémoires du beau-frère de la belle-mère de son second valet de chambre.)
Et il y a bien d’autres vérités révélées sur son histoire, sa vie, ses amours.
HRC
19 février 2021 @ 13:49
et de 3 !
encore, encore !
Cosmo
19 février 2021 @ 17:10
Ce livre est devenu une rareté car les légitimistes de N&R ont obtenu du Saint-Office qu’il soit mis à l’Index. Ils en ont racheté toutes les copies. Et elles ont été brûlées.
Je ne saurais vous en dire plus car mon exemplaire a été volé. Je sais bien par qui mais je ne peux pas parler…je mettrais ma vie en danger.
HRC
20 février 2021 @ 10:25
😀. Merci !
Vitabel
21 février 2021 @ 07:41
😂 drôle!
Robespierre
20 février 2021 @ 10:34
merci pour le rire
Leonor
19 février 2021 @ 14:01
Bravo, Cosmo, merci pour le rire ! :-))
Iris Iris
19 février 2021 @ 15:23
😃😃😃
Caroline
19 février 2021 @ 10:17
Encore un nouveau livre sur le roi Louis XVI ! Est- il fiable ?
Lionel
19 février 2021 @ 13:13
Extrêmement !
Sébastien
19 février 2021 @ 10:40
Petit extrait qui devrait éclairer tout le monde. On y apprend que la laiterie de Rambouillet ne fut pas bâtie pour la reine… mais pour la maîtresse/espionne protestante de Lousi XVI, Françoise Boze :
« Parmi les surprises que le roi réserva à Françoise, l’une des plus somptueuses fut la laiterie du château de Rambouillet, édifiée discrètement à partir de 1785 et achevée à l’été 1787. ( … ) Amalthée et sa chèvre renvoient à certains traits de la personnalité de Françoise : son activité de nourrice et ses origines cévenoles, à travers la chèvre. ( … )
La symbolique est également forte du point de vue de l’histoire personnelle du roi. On se souvient que lorsqu’il est né, il avait été confié à une nourrice qui avait failli le laisser mourir en ne lui donnant pas assez de lait. C’est in extremis qu’elle avait été remplacée. L’affaire n’est pas très claire et il est très probable que la nourrice avait agi sur les ordres du propre père de Louis XVI qui, pas plus que son fils, n’avait voulu avoir des enfants légitimes.
On peut aussi y voir un hommage à Françoise en allégorie de la Charité romaine, cette jeune-fille qui avait donné le sein à son père emprisonné et condamné à mourir de faim. Françoise avait été la bouée de sauvetage d’un roi prisonnier de sa cour. La chèvre pouvait encore être perçue comme la partenaire du dieu de la fécondité Priape, représenté avec des pattes et des cornes de bouc. Il y avait donc dans cette laiterie une affirmation virile et également vengeresse : le Jupiter lançant la foudre de Rambouillet venant s’opposer à l’Apollon polissé auquel Versailles rendait hommage.
Toute cette symbolique exclut en elle-même la possibilité que le roi ait commandé cet édifice pour Marie-Antoinette. La statue est vraisemblablement un portrait de Françoise. En effet, d’Angivillier a refusé expressément que le sculpteur présente sa statue au salon de 1787. ( … )
La relation entre le roi et Françoise était donc au beau fixe en ces années, et il est très probable que la petite fille dont Françoise accoucha le 2 novembre 1787, et qui fut prénommée Joséphine, avait également eu Louis XVI pour père. Ce dernier avait d’autant moins de scrupules à ce sujet que Marie-Antoinette avait elle-même donné naissance à une petite Sophie, le 9 juillet 1786, dont le roi ne pouvait pas davantage être le père que du duc de Normandie, les relations entre les deux époux n’ayant fait qu’empirer depuis lors. »
No comment…
DEB
19 février 2021 @ 13:17
🤦♀️
HRC
19 février 2021 @ 13:53
et de 4 !
Avel
19 février 2021 @ 14:15
Ah Oui quand-même ! Ça paraît plein d’imagination…
Baboula
20 février 2021 @ 18:12
Tout compte fait c’est très intéressant. La dame cite-t-elle ses sources ?
ML
22 février 2021 @ 16:53
Mon clavier ,épouvanté, se refuse à tout commentaire !
Léa 33
19 février 2021 @ 11:11
Bonjour
Louis XVI était loin d’être le benêt ventripotent décrit pendant des décennies. C’était un homme intelligent ayant ses passions (horlogerie par exemple) mais otage d’une cour avide de privilèges et de complots pour rester au plus près du roi. Ce dernier a aussi payé pour les fautes de ses prédécesseurs. Les outrances de la cour ne pouvaient que faire éclater une révolution. La bourgeoisie, souvent créancière des aristocrates vivant bien au-dessus de leurs moyens, en a bien profité. L’exécution de Louis XVI devait marquer la fin de la monarchie. La France a eu ensuite empereurs et rois avant de retrouver une république pleine et entière !
Nadine Marie G
19 février 2021 @ 19:15
De tous ces mots serait-il possible que Louis XVI par… Françoise et….ait une descendance…
Carolibri
19 février 2021 @ 12:17
Pour mieux le connaître il y a les livres de Petitfils,Chiappe en 3 tomes ou Sipriot pour la fin et Maral pour une approche plus simple mais pleine de finesse . Ce livre n’est pas un ouvrage de référence du tout .effectivement on est dans Dumas pas dans un travail sérieux d’historien
Sébastien
19 février 2021 @ 12:40
Je joins également le lien vers la critique de Jean-Christian Petifils publié dans Le Point, et dans laquelle il n’hésite pas à parler de « canular » :
https://www.lepoint.fr/histoire/qui-etait-vraiment-louis-xvi-30-09-2020-2394381_1615.php
Charlotte (de Brie)
19 février 2021 @ 15:33
Merci de rectifier ma bévue, j’ai rebaptisé Petitfils: Jean-Louis, j’ignore pourquoi, j’ai du mal en ce moment avec les noms, les dates… enfin peut-être des effets du virus encore non reconnus et dont j’aurais eu la primeur et le brevet.
Je crois qu’il vaudrait mieux pour tous que je continue à hiberner.
Bon week-end.
Claude MARON
19 février 2021 @ 12:53
J’ai acheté le livre et j’ai du mal à le lire, c’est trop…long ! Trop de détails et d’après ce que je viens de lire, je vais être surpris…
Pascal🍄
19 février 2021 @ 13:45
Merci Cosmo et Aramis ! 🤣😂🤣
Karabakh
19 février 2021 @ 13:51
Loin de considérer Louis XVI comme un benêt, limité, alcoolo… comme l’on décrit bien des affolés du bulbe, essentiellement jacobins quand même, je n’en suis quand même pas rendu à écouter de telles fadaises, au pif : le fin tacticien entretenant une maîtresse espionne. Ce livre est une farce. Vraiment.
Karabakh
19 février 2021 @ 13:56
Au passage, les historiens et les passionnés de la question savent bien ce qu’est une « source primaire », en l’occurrence une référence constituée sur le fait, immédiatement contemporaine de son sujet ; mais ils savent bien aussi que beaucoup de sources sont dites « primaires » pour donner l’impression de références mystérieuses, inaccessibles… presque voire carrément secrètes.
Et là, t’as ouvert toutes les issues à tous les délires…
Leonor
19 février 2021 @ 14:03
Le problème, c’est que cet auteur (*) est apparemment docteur en histoire. Mais qui donc lui a décerné ce titre ? Ca pose de sérieuses questions sur les facs d’histoire !
(*) je me refuse aux élucubrations de la nouvelle orthographe ou es fantaisies dites inclusives ( novlangue)
Elisabeth-Louise
19 février 2021 @ 15:50
Chère Leonor, enjoy !!!
http://larhra.ish-lyon.cnrs.fr/membre/125
Déjà que nos bambins ( tous âges confondus) sont fâchés à vie avec la chronologie, et le strict minimum de connaissances en histoire, nous avons du souci à nous faire….
Je n’en dirai pas davantage, je me suis régalée avec les posts précédents, certains méritent d’être publiés dans les journaux……
Pierre-Yves
19 février 2021 @ 21:05
Vous pourriez, sans avoir l’air de céder à quelque élucubration que ce soit, adopter le terme autrice, dès lors que, par exemple, factrice, institutrice, ou réalisatrice, ne vous posent pas de problème.
Arogal
23 août 2022 @ 11:29
Mais ce livre a été rédigé bien après la thèse de l’auteur par laquelle elle obtint son grade de docteur. La réponse à votre est question est donc simple : la thèse n’avait pas les défauts de ce livre ultérieur.
Iris Iris
19 février 2021 @ 15:22
😃😃😃
Robespierre
19 février 2021 @ 16:20
Réponse à Karabakh
C’est vrai, car l’époque abondait de récits calomnieux et certains libellistes vivaient confortablement en étant payés pour ne pas publier. Maintenant si on va rechercher ces écrits diffamatoires dans les égouts de l’histoire, on peut écrire des tas de romans pour lesquels Dumas ferait figure d’enfant de choeur. Et les tabloïds anglais ressembleraient à des brochures de patronage. Et si c’est rédigé en bon français avec une flopée de références culturelles, ce sera dangereux pour les gogos qui prendront ça pour argent comptant.
Karabakh
20 février 2021 @ 21:39
C’est exactement le fond de ma pensée. La plupart de ces écrits demeurent méconnus car ils n’étaient, en leur temps, pas politiquement corrects. Pamphlet, libelles, satyres, etc. Mais ce sont souvent aussi des œuvres de peu d’intérêt, même en leur temps et que l’on enferme en se disant qu’un jour elles seront lues et feront bien rire. Alors oui, si nous allions déterrer tous ces torchons, nous pourrions écrire des romans entiers. Ce n’est pas pour autant que le papier sentirait bon.
Aramis
22 février 2021 @ 13:40
On en trouve sur Gallica, le site de la BNF.
Karabakh
22 février 2021 @ 15:15
Oui, je sais bien. Il faut prendre ce que je dis au cas par cas. Il y a des sources primaires très sérieuses, dont il est d’ailleurs dommage qu’elles ne soient pas plus exploitées (on préfère encore les récits a posteriori) ; c’est plus l’usage du terme « source primaire » qui me chatouille car certains historiens se couvrent par ce qualificatif qui garde un aspect mystérieux, profond, etc mais trop facile pour dissimuler une source bien moins sérieuse qu’elle ne devrait l’être. 😉
Geoffroy
19 février 2021 @ 21:59
Une belle fumisterie. La dame se dit au Cnrs mais en réalité elle n’est que membre associé parce qu’elle a fait une thèse, c’est tout, et depuis pas de poste. Pas étonnant vu le niveau du bouquin, on se demande ce que les éditeurs ont comme déontologie…
Hervé J. VOLTO
20 février 2021 @ 00:34
Ils peuvent raconter que Mme Royale était la fille de Fersen et le dauphin Louis Jospeh le fils du Comte d’Artois, le seul dont on soit sur qu’il fut de Louis XVI fut… Louis XVII ! Ce qui explique que tous les Princes du Sang de France, les Rois d’Espagne, les Empereurs d’Autriche, les Aristocrates Français membre de l’Ordre de la congrégation des Chevaliers de la Foi, et ceux du Saint-Empire Germanique aient pu prendre leurs responsabilités pour que l’Enfant-Roi put être mis à l’abri à l’étranger, loin des fureurs de la Révolution dite Française.
Hervé J. VOLTO
20 février 2021 @ 00:42
Par contre, Louis XVI amoureux d’une espionne protestante… celà me parait une grosse c… hose erronnée !
Pascal🍄
20 février 2021 @ 06:09
Je crois que le monde universitaire que je ne connais que de loin mais dont j’ai parfois quelques échos est loin d’être le temple du savoir que certains imaginent .
Selon une de mes connaissances qui en fait partie l’appétit de pouvoir, ce qu’il appelle la lex dominatio, y est plus forte encore que la lex libido .
Plus simplement, un tel est le protégé de tel autre dont dépend aussi la carrière de quelqu’un qu’on aime bien …passe moi la rhubarbe je te donnerai le séné .
Karabakh
20 février 2021 @ 21:45
Oui. Le monde universitaire est avant tout une affaire de pouvoir, goulu et pouvant être dévastateur. La jalousie de certains les poussent à remettre en question la validité des jurys ou l’originalité des thèses. C’est assez impressionnant.
Jeune, je m’étais dis que j’aimerais bien professer un peu. Finalement, ma situation de chargé de cours (en plus de mon activité praticienne) et mes élèves ingénieurs me sont largement agréables ; mes matières sont originales, elles sont vivantes et surtout, aucun « érudit » n’est en mesure de les enseigner, alors je suis le roi (il faut bien poser son séant quelque part), personne ne m’ennuie et comme ils faudra qu’ils se lèvent tôt pour mettre mes travaux en cause, c’est PARFAIT.
Neillia
20 février 2021 @ 08:55
Un double adultère rien que ça? Je n’y crois pas, pour une seule et bonne raison, si réellement Louis XVI avait eu une maîtresse, les révolutionnaires l’auraient fait savoir, les maîtresses de Louis XIV et Louis XV étaient haïes par les français, de même que pour accuser Marie Antoinette non seulement d’avoir trompé son mari mais d’avoir un un enfant bâtard qui aurait été susceptible de devenir roi est tout simplement impensable, Marie-Antoinette n’était jamais seule. La cour de Versailles était connue et vilipendée pour être un lieu de débauches, or les révolutionnaires n’ont jamais évoqué ces turpitudes bien qu’ils aient osé accuser Marie Antoinette d’inceste (J’en appelle à toutes les mères)
Pastelin
20 février 2021 @ 12:48
Je conseille à l’auteur de (re)lire le testament que Louis XVI a laissé sur sa table de chevet en juin 1792.
Pastelin
20 février 2021 @ 12:49
Pardon! Maudit clavier!
…le jour de Noel 1792…
C’est la dernière fois que le roi s’exprime. Il y a tout dans ce texte.
Pascalavecunchampignon
20 février 2021 @ 15:13
Oui c’est un texte magnifique .
Robespierre
21 février 2021 @ 12:44
Oui. Je me demande si ce n’était pas encadré, au domicile du défunt comte de Paris père du Roy.
Lunaforever
21 février 2021 @ 05:27
Pour peu qu’ Amazon réussisse à envoyer un exemplaire en Paradis, Louis XVI sera sûrement charmé de savoir qu’il s’est tant amusé de son vivant !
Stanislas de Chevreuse
21 février 2021 @ 09:52
Tiens, cet ouvrage est même arrivé jusqu’ici… Comme ont pu le dire de précédents intervenants, ce livre tombe des mains, tant les invraisemblances s’accumulent. L’auteur fait dire aux textes ce qu’ils ne disent pas pour défendre sa théorie fumeuse d’un roi révolutionnaire, habile manoeuvrier et perpétuel serviteur d’un vaste projet politique. Bien entendu, l’auteur explique avec toute l’humilité des chercheurs ratés combien tous les ouvrages qui ont précédé le sien sont mauvais et orientés politiquement. Il suffit de voir comment elle brosse le portrait d’une romance avec cette espionne protestante: trois malheureux indices aussi minces que du papier à cigarette à partir desquelles on bâtit une histoire d’amour de longue durée qui aurait échappé à absolument tous les Français. Flammarion ne se grandit pas avec un ouvrage pareil et une campagne publicitaire aussi active.
Joelle
21 février 2021 @ 18:56
Louis xvi est mort « guillotiné » le 21 janvier 1793. Peut-être devons-nous avoir du respect pour cette victime ? Il a eu le malheur d’être le dernier représentant d’un système qui a gouverné la France pendant presque mille ans . Ce n’était pas un imbécile ! Inutile de « truquer » l’Histoire ! Je sais bien que c’est la mode en ce moment mais c’est stupide !
Mimi avec Majuscule
21 février 2021 @ 20:07
J’ai toujours pensé que la Révolution Française était le retour à l’envoyeur de la Révolution Américaine que Louis XVI a alimenté pour affaiblir l’Angleterre, mais là il me semble que Madame Chéry dépasse de loin mes élucubrations.
Pascal
22 février 2021 @ 17:15
En tout cas j’ai souvent lu ou entendu que le soutien extrêmement ruineux du royaume de France aux insurgés d’Amérique procédait d’une volonté de détourner l’attention de l’Angleterre des affaires d’Europe continentale comme vous l’écrivez.
Et ce soutien est le grand responsable des difficultés financières qui ont conduit à la convocation des Etats généraux.
Dire que les choses seraient allées mieux sans ça c’est une autre histoire.
Et dire qu’on veut déboulonner je ne sais quelle statue du Roi aux Amériques !