L’homosexualité de Louis II de Bavière est bien connue, de même que sa passion pour l’œuvre de Richard Wagner ; Wagner lui-même n’était pas homosexuel, et il a sans doute profité des largesses du roi, mais de là à en conclure une liaison entre les deux hommes, il y a un pas qu’il est facile (trop facile à mon sens) de franchir ; il me semble qu’il y a dans ce livre un côté sensationnaliste mais il faudrait sans doute que je le lise pour savoir sur quoi se fonde l’auteur pour sa thèse.
Très juste Claudia. Wagnérien que je suis, jamais n’ai-je lu que Wagner aurait eu des tendances homosexuelles. C’est le point d’interrogation (?) qui vise à une sordide insuniation. Visconti lui-même dans son beau film LUDWIG ne l’affirme pas. Madame Hestfort publie de la fabulation.
je suis d’accord avec vous. Le titre est racoleur; Louis II etait roi et pouvait avoir les passions qu’il voulait. A son niveau, cela ne posait pas problème. Ses dépenses faramineuses, oui.
Et Wagner completement hétéro profitait des largesses du roi en monnayant ses faveurs; Je regrette mais je ne trouve pas d’autre mot. C’est sordide.
Où est la passion dans tout ça ?
J’ai connu en Tunisie un diplomate danois gay qui se faisait plumer par un jeune homme qui avait une fiancée, et engrangeait en vue de son prochain mariage. Le Danois etait tres malheureux, il aimait, le pauvre. Il me confiait ses états d’âme mais je ne pouvais rien faire que lui dire que toutes les mésalliances, la pire est celle du coeur (Chamfort dixit).
Louis II de Bavière vouera une véritable passion à Richard Wagner.
Il découvre son oeuvre dès 1861 en assistant, subjugué, à l’un de ses opéras, « Lohengin.
La première rencontre entre les deux hommes a lieu le 4 mai 1864.
Abandonné par sa femme sans ressource, Louis II de Bavière fervent admirateur de Wagner le fit venir à Munich régla ses dettes et le nomma chef d´orchestre au théâtre de Munich.
Dans les mois qui suivent, les créations de Wagner sont jouées dans les châteaux de Hohenschwangau et de Neuschwanstein. Le 10 décembre cependant, ce dernier doit quitter la cour à la demande de Louis II, pressé par ses ministres qui voient fondre le budget de l’État de Bavière.
Lorsque son épouse décède en 1866 Richard Wagner se console dans les bras de Cosima von Bülow, fille de Frantz litz, sa future femme, dont il aura trois enfants, mais cacha sa liaison à Louis II. Leur amitié cessa en 1865, Wagner, lucide, disait « Je dois tout au roi, je ne serais rien sans lui »,
Au printemps 1872, Richard Wagner s’est installé à Bayreuth. Il ne songe plus alors qu’à l’édification d’un théâtre à l’échelle de ses ambitions. L’argent collecté par les associations de soutien qui se sont créées est néanmoins insuffisant pour élever la construction et les décors. Louis II de Bavière subvient alors aux besoins de Wagner et lui accorde un don de 75.000 marks, une somme colossale.
Le 22 mai 1872, la première pierre de l’amphithéâtre est posée, tandis qu’à la Margrave une fête est donnée pour immortaliser l’événement. Richard Wagner dirige pour l’occasion la Neuvième Symphonie de Beethoven, une tradition qui se perpétuera à Bayreuth jusqu’à nos jours.
sources diverses
Résumé de Sophie Herfort
Mon amour, Mon saint, Je suis comme une étincelle qui languit de s’épanouir dans les rayons de votre soleil. Votre Louis Bienheureux, vôtre jusque dans la mort. « Louis II à Richard Wagner, lettre du 12 mai 1864 »
Mon roi, Mon gracieux tant aimé, Ce que vous êtes pour moi ne saurait se définir. Je vous aime comme je ne l’aurais jamais rêvé. » Richard Wagner à Louis II, lettre du 5 mai 1865 .
Sur fond d’une Europe bouleversée par le conflit de 1870 et à l’ombre tutélaire de Sissi l’Impératrice, Sophie Herfort s’interroge dans cet ouvrage, sur les rapports encore mal élucidés qu’entretenaient Louis II de Bavière et Richard Wagner. Riche d’une correspondance de plusieurs centaines de lettres – dont certaines assez crues – ce texte propose au lecteur les clés pour mieux comprendre les relations mystérieuses entre un roi excentrique dont la mort elle-même est une énigme, et un compositeur de génie qui a révolutionné la musique. Depuis leur rencontre coup de foudre lors de la représentation de Lohengrin le soir du 2 février 1861 alors que le jeune prince n’a que seize ans, jusqu’à leurs morts respectives, nous voici sur les traces d’une des grandes passions cachée de l’histoire. Sans procéder à des affirmations catégoriques mais plutôt à la manière d’une romancière, l’auteur nous associe, souvent avec émotion, à la découverte d’une vérité intime de ces deux personnages hors du commun : y-a-t-il eu une passion interdite ?
Je suis d’accord avec vous Marianne. Je me suis personnellement beaucoup intéressée au personnage romantique qu’est Louis II. j’en ai même parlé avec Jean des Cars, historien de génie qui fit renaitre si bien dans son excellente biographie, le roi exalté et excessif dans ses élans artistiques…et épistolaires…
Certes LouisII était homosexuel mais on a dit aussi avec raison je le crois, qu’il fut « le roi vierge ».Il n’eût pas de sentiments passionnés pour les femmes et c’est ce qui le poussa à rompre ses fiançailles avec Sophie de Bavière.
Cependant il ne fut pas un homosexuel actif. Ses passions se satisfaisaient dans son imagination.Sa religiosité lui posait des barrières infranchissables et il était comme beaucoup de monarques sous le joug moral de son confesseur.
Il ne faut pas se fier à la correspondance extravagante échangée entre Louis et Wagner, ces formules passionnées sont de leur époque elles nous paraissent « énormes » et révélatrices, alors qu’au contraire ,elles prouvent la naiveté du jeune roi.
Richard Wagner s’est tout simplement prêté à ce jeu qui plaisait au roi.
Il se prit d’un amour immense pour Wagner, c’est vrai , mais c’est sa musique qu’il aimait surtout et les cadeaux qu’il lui fit furent pour qu’il puisse s’installer et travailler à son aise à une œuvre qui l’exaltait particulièrement.
Titre racoleur évidemment, avec un parfum de scandale…
Bonne soirée. K.
IL n’y a jamais rien eu de ‘sexuel’ entre Louis II et Wagner. Louis II était sans doute un homosexuel refoulé (lire son journal ‘propos secrets’ publié en français); Wagner avait le goût des femmes. Il faut savoir se remettre dans l’époque et lire les lettres avec les grilles de lecture de l’époque…On n’écrivait pas à l’époque comme on le fait maintenant! le Louis II de Guy des Cars tient la route…sauf sur la mort du roi; on en sait plus maintenant. Elisabeth Bachelier est une de nos meilleures historiennes à avoir écrit sur Louis II. Les relations Louis II/Wagner montrent une très forte amitié, admiration etc… Mais Wagner était bien plus vieux que Louis II et n’était pas ‘son type d’homme’…..Evidement, imaginer du sexe entre les deux hommes peut faire vendre du papier…..Il faut tirer la chasse sur ce bouquin …..
Quel sujet est à la mode ? Vous dites n’importe
quoi.
Je me fiche bien de Wagner, je déteste sa musique.
Quant à Louis II je ne retiens que son goût pour les châteaux délirants … je crois que c’était quelqu’un d’égocentrique et de pas particulièrement passionnant …
Et je ne crois pas non plus qu’il y ait eu passion entre les deux hommes …
… mais je trouve très basse votre attaque à propos
d’un « sujet à la mode ».
L’homosexualité n’est pas une mode. Mais les homosexuels ont gagné le droit de vivre leur différence dans la dignité. Ce qu’ils ont subi
pendant des siècles, et récemment encore (déportation, enfermement au goulag, rééducations diverses et variées, sans parler de l’hécatombe des années SIDA…) leur donne le droit de parler à voix haute. Et leur donne aussi le droit de mépriser les
réflexions pleines de bassesse, du genre de celle dont vous nous gratifiez aujourd’hui.
c’est peut-être la passion de la musique qui les liait mais à laquelle s’ajoutait la reconnaissance pour l’un grâce au mécénat de l’autre, et l’amour pour l’idée de romantique torturé que devait être le musicien ; et ils ont implicitement trouvé un compromis sans se compromettre (trop…)
C’ est fabuleux de condamner un livre sans même l’avoir lu! Le travail de l’historien est justement d’apporter de nouveaux éléments, non pas pour réécrire l’histoire mais pour mieux l’expliquer… Quant a Wagner, qu’ il ait eu ou non une passion avortée pour Louis II n’en ferait pas moins un génie pour autant et rassurez-vous, l’homosexualité, même hypothétique, n est pas contagieuse!!!
J’ai eu du plaisir à lire les commentaires de Michèle et de Kalistéa.
En plus de son homosexualité,Louis II de Bavière souffrait d’un déséquilibre mental.Comme Jausten,je pense qu’il avait besoin de s’extérioriser à travers la musique de son ami Wagner.
C’est plus ou moins connu que le roi était secrètement amoureux de sa belle cousine Sissi d’Autriche!
bien sûr, Caroline, les passions platoniques et qui veulent rester platoniques, ça existe. Ces gens écrivent des lettres sublimes, ou des poèmes et ne se marient jamais. Ma mère a eu un prétendant ainsi. Il est mort célibataire, et avant cela, il avait eu d’autres passions épisotolaires et platoniques. Après quelques decennies, ma mère a fini par comprendre….
Sissi était comme un muse pour son cousin Louis, mais si elle avait été moins asexuée et avait demandé au roi de concrétiser, il aurait fichu la camp, tout paniqué.
Caroline ,je crois que Louis II admirait effectivement beaucoup sa cousine Elisabeth, mais c’est parce qu’elle était si belle, et elle était Impératrice.C’était comme admirer une œuvre d’art, sa sensibilité particulière lui faisait la nommer : »l’admirable Impératrice ».Un amour charnel entre eux…ils n’y songeaient ni l’un ni l’autre. Mais c’était trop beau pour que romanciers et cinéastes se privent d’en imaginer un!
Claudia
9 décembre 2013 @ 12:35
L’homosexualité de Louis II de Bavière est bien connue, de même que sa passion pour l’œuvre de Richard Wagner ; Wagner lui-même n’était pas homosexuel, et il a sans doute profité des largesses du roi, mais de là à en conclure une liaison entre les deux hommes, il y a un pas qu’il est facile (trop facile à mon sens) de franchir ; il me semble qu’il y a dans ce livre un côté sensationnaliste mais il faudrait sans doute que je le lise pour savoir sur quoi se fonde l’auteur pour sa thèse.
Gustave de Montréal
9 décembre 2013 @ 14:08
Très juste Claudia. Wagnérien que je suis, jamais n’ai-je lu que Wagner aurait eu des tendances homosexuelles. C’est le point d’interrogation (?) qui vise à une sordide insuniation. Visconti lui-même dans son beau film LUDWIG ne l’affirme pas. Madame Hestfort publie de la fabulation.
Palatine
9 décembre 2013 @ 14:45
je suis d’accord avec vous. Le titre est racoleur; Louis II etait roi et pouvait avoir les passions qu’il voulait. A son niveau, cela ne posait pas problème. Ses dépenses faramineuses, oui.
Et Wagner completement hétéro profitait des largesses du roi en monnayant ses faveurs; Je regrette mais je ne trouve pas d’autre mot. C’est sordide.
Où est la passion dans tout ça ?
J’ai connu en Tunisie un diplomate danois gay qui se faisait plumer par un jeune homme qui avait une fiancée, et engrangeait en vue de son prochain mariage. Le Danois etait tres malheureux, il aimait, le pauvre. Il me confiait ses états d’âme mais je ne pouvais rien faire que lui dire que toutes les mésalliances, la pire est celle du coeur (Chamfort dixit).
Anne-Charlotte
9 décembre 2013 @ 20:05
Effectivement, il vaut toujours mieux lire avant de commenter !
Bonne soirée.
Michèle
9 décembre 2013 @ 15:29
Louis II de Bavière vouera une véritable passion à Richard Wagner.
Il découvre son oeuvre dès 1861 en assistant, subjugué, à l’un de ses opéras, « Lohengin.
La première rencontre entre les deux hommes a lieu le 4 mai 1864.
Abandonné par sa femme sans ressource, Louis II de Bavière fervent admirateur de Wagner le fit venir à Munich régla ses dettes et le nomma chef d´orchestre au théâtre de Munich.
Dans les mois qui suivent, les créations de Wagner sont jouées dans les châteaux de Hohenschwangau et de Neuschwanstein. Le 10 décembre cependant, ce dernier doit quitter la cour à la demande de Louis II, pressé par ses ministres qui voient fondre le budget de l’État de Bavière.
Lorsque son épouse décède en 1866 Richard Wagner se console dans les bras de Cosima von Bülow, fille de Frantz litz, sa future femme, dont il aura trois enfants, mais cacha sa liaison à Louis II. Leur amitié cessa en 1865, Wagner, lucide, disait « Je dois tout au roi, je ne serais rien sans lui »,
Au printemps 1872, Richard Wagner s’est installé à Bayreuth. Il ne songe plus alors qu’à l’édification d’un théâtre à l’échelle de ses ambitions. L’argent collecté par les associations de soutien qui se sont créées est néanmoins insuffisant pour élever la construction et les décors. Louis II de Bavière subvient alors aux besoins de Wagner et lui accorde un don de 75.000 marks, une somme colossale.
Le 22 mai 1872, la première pierre de l’amphithéâtre est posée, tandis qu’à la Margrave une fête est donnée pour immortaliser l’événement. Richard Wagner dirige pour l’occasion la Neuvième Symphonie de Beethoven, une tradition qui se perpétuera à Bayreuth jusqu’à nos jours.
sources diverses
Résumé de Sophie Herfort
Mon amour, Mon saint, Je suis comme une étincelle qui languit de s’épanouir dans les rayons de votre soleil. Votre Louis Bienheureux, vôtre jusque dans la mort. « Louis II à Richard Wagner, lettre du 12 mai 1864 »
Mon roi, Mon gracieux tant aimé, Ce que vous êtes pour moi ne saurait se définir. Je vous aime comme je ne l’aurais jamais rêvé. » Richard Wagner à Louis II, lettre du 5 mai 1865 .
Sur fond d’une Europe bouleversée par le conflit de 1870 et à l’ombre tutélaire de Sissi l’Impératrice, Sophie Herfort s’interroge dans cet ouvrage, sur les rapports encore mal élucidés qu’entretenaient Louis II de Bavière et Richard Wagner. Riche d’une correspondance de plusieurs centaines de lettres – dont certaines assez crues – ce texte propose au lecteur les clés pour mieux comprendre les relations mystérieuses entre un roi excentrique dont la mort elle-même est une énigme, et un compositeur de génie qui a révolutionné la musique. Depuis leur rencontre coup de foudre lors de la représentation de Lohengrin le soir du 2 février 1861 alors que le jeune prince n’a que seize ans, jusqu’à leurs morts respectives, nous voici sur les traces d’une des grandes passions cachée de l’histoire. Sans procéder à des affirmations catégoriques mais plutôt à la manière d’une romancière, l’auteur nous associe, souvent avec émotion, à la découverte d’une vérité intime de ces deux personnages hors du commun : y-a-t-il eu une passion interdite ?
Michèle
marianne
9 décembre 2013 @ 16:18
Le sujet est à la mode … profitons-en pour faire de l’argent .
Kalistéa
9 décembre 2013 @ 20:44
Je suis d’accord avec vous Marianne. Je me suis personnellement beaucoup intéressée au personnage romantique qu’est Louis II. j’en ai même parlé avec Jean des Cars, historien de génie qui fit renaitre si bien dans son excellente biographie, le roi exalté et excessif dans ses élans artistiques…et épistolaires…
Certes LouisII était homosexuel mais on a dit aussi avec raison je le crois, qu’il fut « le roi vierge ».Il n’eût pas de sentiments passionnés pour les femmes et c’est ce qui le poussa à rompre ses fiançailles avec Sophie de Bavière.
Cependant il ne fut pas un homosexuel actif. Ses passions se satisfaisaient dans son imagination.Sa religiosité lui posait des barrières infranchissables et il était comme beaucoup de monarques sous le joug moral de son confesseur.
Il ne faut pas se fier à la correspondance extravagante échangée entre Louis et Wagner, ces formules passionnées sont de leur époque elles nous paraissent « énormes » et révélatrices, alors qu’au contraire ,elles prouvent la naiveté du jeune roi.
Richard Wagner s’est tout simplement prêté à ce jeu qui plaisait au roi.
Il se prit d’un amour immense pour Wagner, c’est vrai , mais c’est sa musique qu’il aimait surtout et les cadeaux qu’il lui fit furent pour qu’il puisse s’installer et travailler à son aise à une œuvre qui l’exaltait particulièrement.
Titre racoleur évidemment, avec un parfum de scandale…
Bonne soirée. K.
jean claude
2 septembre 2014 @ 22:32
IL n’y a jamais rien eu de ‘sexuel’ entre Louis II et Wagner. Louis II était sans doute un homosexuel refoulé (lire son journal ‘propos secrets’ publié en français); Wagner avait le goût des femmes. Il faut savoir se remettre dans l’époque et lire les lettres avec les grilles de lecture de l’époque…On n’écrivait pas à l’époque comme on le fait maintenant! le Louis II de Guy des Cars tient la route…sauf sur la mort du roi; on en sait plus maintenant. Elisabeth Bachelier est une de nos meilleures historiennes à avoir écrit sur Louis II. Les relations Louis II/Wagner montrent une très forte amitié, admiration etc… Mais Wagner était bien plus vieux que Louis II et n’était pas ‘son type d’homme’…..Evidement, imaginer du sexe entre les deux hommes peut faire vendre du papier…..Il faut tirer la chasse sur ce bouquin …..
Philippe
10 décembre 2013 @ 01:16
Quel sujet est à la mode ? Vous dites n’importe
quoi.
Je me fiche bien de Wagner, je déteste sa musique.
Quant à Louis II je ne retiens que son goût pour les châteaux délirants … je crois que c’était quelqu’un d’égocentrique et de pas particulièrement passionnant …
Et je ne crois pas non plus qu’il y ait eu passion entre les deux hommes …
… mais je trouve très basse votre attaque à propos
d’un « sujet à la mode ».
L’homosexualité n’est pas une mode. Mais les homosexuels ont gagné le droit de vivre leur différence dans la dignité. Ce qu’ils ont subi
pendant des siècles, et récemment encore (déportation, enfermement au goulag, rééducations diverses et variées, sans parler de l’hécatombe des années SIDA…) leur donne le droit de parler à voix haute. Et leur donne aussi le droit de mépriser les
réflexions pleines de bassesse, du genre de celle dont vous nous gratifiez aujourd’hui.
Que cela vous plaise ou non.
JAusten
9 décembre 2013 @ 18:59
c’est peut-être la passion de la musique qui les liait mais à laquelle s’ajoutait la reconnaissance pour l’un grâce au mécénat de l’autre, et l’amour pour l’idée de romantique torturé que devait être le musicien ; et ils ont implicitement trouvé un compromis sans se compromettre (trop…)
Thibault
9 décembre 2013 @ 19:36
C’ est fabuleux de condamner un livre sans même l’avoir lu! Le travail de l’historien est justement d’apporter de nouveaux éléments, non pas pour réécrire l’histoire mais pour mieux l’expliquer… Quant a Wagner, qu’ il ait eu ou non une passion avortée pour Louis II n’en ferait pas moins un génie pour autant et rassurez-vous, l’homosexualité, même hypothétique, n est pas contagieuse!!!
COLETTE C.
9 décembre 2013 @ 21:39
Passion à sens unique, je pense.Pour le reste, je serais de l’avis de Palatine.
Palatine
9 décembre 2013 @ 23:18
mais je suis d’accord aussi pour la passion à sens unique. Wagner utilisait Louise II, aucun sentiment là-dedans.
Caroline
9 décembre 2013 @ 23:11
J’ai eu du plaisir à lire les commentaires de Michèle et de Kalistéa.
En plus de son homosexualité,Louis II de Bavière souffrait d’un déséquilibre mental.Comme Jausten,je pense qu’il avait besoin de s’extérioriser à travers la musique de son ami Wagner.
C’est plus ou moins connu que le roi était secrètement amoureux de sa belle cousine Sissi d’Autriche!
Damien B.
10 décembre 2013 @ 14:10
Amoureux de Sissi ? Allons Caroline nous sommes en 2013 et cette vision neuneu n’a plus cours maintenant.
Louis II de Bavière était en revanche amoureux du prince Paul de Tour et Taxis.
Gustave de Montréal
11 décembre 2013 @ 18:17
surtout du beau Richard Hornig
Dame Tartine
10 décembre 2013 @ 14:22
bien sûr, Caroline, les passions platoniques et qui veulent rester platoniques, ça existe. Ces gens écrivent des lettres sublimes, ou des poèmes et ne se marient jamais. Ma mère a eu un prétendant ainsi. Il est mort célibataire, et avant cela, il avait eu d’autres passions épisotolaires et platoniques. Après quelques decennies, ma mère a fini par comprendre….
Sissi était comme un muse pour son cousin Louis, mais si elle avait été moins asexuée et avait demandé au roi de concrétiser, il aurait fichu la camp, tout paniqué.
Kalistéa
10 décembre 2013 @ 19:37
Caroline ,je crois que Louis II admirait effectivement beaucoup sa cousine Elisabeth, mais c’est parce qu’elle était si belle, et elle était Impératrice.C’était comme admirer une œuvre d’art, sa sensibilité particulière lui faisait la nommer : »l’admirable Impératrice ».Un amour charnel entre eux…ils n’y songeaient ni l’un ni l’autre. Mais c’était trop beau pour que romanciers et cinéastes se privent d’en imaginer un!
HRC
10 décembre 2013 @ 20:39
« en plus de son homosexualité » ?