Livre « Louis XIII et Richelieu. La malentente» sous la plume de Simone Bertière ou comment le roi et le cardinal vont être contraints de cohabiter politiquement sur toile de fond de complots, conjurations et méfiance réciproques.
« Louis XIII et Richelieu. La malentente », Simone Bertière, Editions de Fallois, 2016, 450 p.
frambroiz 07
13 mai 2016 @ 04:16
Et au milieu, la Reine …Je me suis toujours demandé, si Richelieu ne se prenait pas pour plus intelligent que le Roi …
Cosmo
13 mai 2016 @ 11:54
Mais framboiz07, Richelieu était plus intelligent que le roi.
Cordialement
Cosmo
kalistéa
17 mai 2016 @ 20:03
Infiniment plus intelligent et « homme d’Etat » surtout qu’un bigot à moitié impuissant paralysé par ses inhibitions!
Corsica
13 mai 2016 @ 16:45
Framboiz, il ne se prenait pas, il l’était ! :):)
Zeugma
13 mai 2016 @ 10:46
L’université du troisième âge avait organisé – il y a deux ou trois ans – un semestre de cours passionnants consacré au « ministériat », cette période où deux premiers ministres exceptionnels gouvernèrent la France : Richelieu (1585-1642) et Mazarin (1602-1661) .
L’un et l’autre firent face à des situations politiques extraordinairement difficiles.
Louis XIII avait conscience de sa position éminente et il eut l’intelligence suprême de soutenir son premier ministre dans une période de l’histoire de France particulièrement agitée.
On aimerait avoir des hommes politiques de cette envergure dans la France d’aujourd’hui.
Francois
13 mai 2016 @ 15:15
Simone Berthiere avec sa succulence doit certainement
nous passionner dans ce livre
Important de rappeler dans notre époque où désormais seuls
comptent les états d’âme ,les DROITS
Que le devoir existe aussi
Louis XIII vécut une vie de devoir pour la France sachant faire parler
la raison d’état .
Roi complexe et cardinal ambitieux
IEMMA Joelle
13 mai 2016 @ 15:34
Selon mon professeur d’histoire moderne, Richelieu avait coutume de dire : « Les quatre
pieds carrés du bureau du roi sont plus difficiles à conquérir que tous les champs de
batailles de l’Europe ». Contrairement à ce que beaucoup croient, Louis XIII, s’il ne fut pas
un grand roi, n’était pas une marionnette et il a toujours reconnu que le Cardinal était un
bon serviteur, voulant renforcer la Monarchie absolue !
Leonor
14 mai 2016 @ 10:23
Cosmo et Corsica le soulignent : Richelieu ETAIT plus intelligent que le Roi. Une tête, un génie, et un foutu caractère, mais un homme d’Etat. En plus, il adorait les chats, c’est tout dire .
Mais Louis XIII a eu cette curieuse forme d’intelligence et/ou de sens de l’Etat , qui consiste à reconnaître QUI est plus intelligent que soi, QUI a les rares aptitudes d’être un grand ministre, QUI sera d’une loyauté sans défaut , QUI est un formidable serviteur de l’Etat.
La chose est assez rare pour qu’on la souligne.
Dans notre république, quand quelqu’un de subordonné risque de se montrer plus intelligent que le calife en place, d’habitude, le calife élimine sans état d’âme et subito presto. Ce qui ne sert pas l’Etat.
Richelieu et Louis XIII : le sens de l’Etat. Ce qui leur a permis de se supporter juste ce qu’il faut pour ne pas s’éliminer l’un l’autre, et pour oeuvrer dans le même sens, si ce n’est en bonne entente personnelle. C’est remarquable.
A part ça, j’aime quand même quand les Mousquetaires du Roy se bagarrent avec les terribles Gardes du Cardinal. Un pour tous, tous pour un !
Carole 007
15 mai 2016 @ 14:03
Ah Leonor, Les Trois Mousquetaires, toute mon enfance…
J’adorais quand ils démarraient au quart de tour à la moindre « provocation » pour se donner rendez-vous à l’aube pour un bon duel au Prė-aux-Clers !
Quel panache !
Carole 007
15 mai 2016 @ 14:20
Je lis en ce moment « Mazarin le maître du jeu » du même auteur.
« Héritier et continuateur de Richelieu, il a fait mieux que son maître. Celui-ci n’avait atteint qu’un des trois objectifs qu’il s’était fixés, la destruction de l’appareil militaire protestant.
Mais il n’était parvenu ni à réduire à l’obéissance les grands seigneurs indociles, ni à ruiner l’hėgėmonie de la maison de Habsbourg.
Mazarin, lui, a obtenu dans ces deux domaines des résultats définitifs.
Sans lui, l’œuvre de Richelieu eût été balayée.
Sans lui, le règne de Louis XIV n’aurait pas été ce qu’il fut ».
Mary
16 mai 2016 @ 10:15
Le règne de Louis XIV ? Un désastre pour le peuple,des guerres ruineuses et souvent perdues à la fin, des persécutions envers les protestants,le massacre des camisards et l’émigration massive des protestants riches d’argent ou de savoir-faire ( un recul économique pour la France),un roi p…Ier qui finit en hypocrite tremblotant devant le jugement dernier…
Bref,Versailles ou pas (pauvres ouvriers morts en quantité sur le chantier ), Louis XIV est un sale type et -on l’aura compris – je ne l’aime pas.